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» 07/10/2019 A tous ceux qui liront ce message
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  Des pensées que tu ne dis pas, ce sont des pensées qui pèsent, qui s'incrustent, qui t'alourdissent, qui t'immobilisent (Vincent ♥︎)

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AuteurMessage
Isobel W. McCoy
Isobel W. McCoy
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Featuring : Jennifer Love Hewitt
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Relations : Maman de Nathan P. McCoy
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MessageSujet: Des pensées que tu ne dis pas, ce sont des pensées qui pèsent, qui s'incrustent, qui t'alourdissent, qui t'immobilisent (Vincent ♥︎)    Des pensées que tu ne dis pas, ce sont des pensées qui pèsent, qui s'incrustent, qui t'alourdissent, qui t'immobilisent (Vincent ♥︎) EmptyJeu 14 Jan - 17:39



 
Des pensées que tu ne dis pas, ce sont des pensées qui pèsent, qui s'incrustent, qui t'alourdissent, qui t'immobilisent „

 
-"Ca été" C'était ce qu'Isobel avait répondu à Vincent lorsqu'il lui avait demandé comment s'était passée sa soirée "avec Nathan". En arrivant, elle ne lui avait pas directement avoué que tout ça n'avait été qu'une mascarade. Elle avait fait comme si c'était vrai, pas vraiment dans le but de lui cacher quoi que ce soit, mais sans doute pour retrouver ses esprits et y repenser sur le chemin et encore après. Un visage fermé, un esprit ailleurs et une discussion qui ne venait jamais. Elle aurait pu mettre les pieds dans le plat dès le début, mais ce que Chris lui avait dit quelques minutes ou heures plus tôt résonnait encore dans sa tête et l'empêchait d'être vivante et souriante. Dans un premier temps, Isobel se contente de répondre brièvement aux questions qu'on lui pose. Elle est dans sa bulle et c'est comme si rien autour d'elle n'avait d'importance. Elle aurait pu appeler Nathan et lui demander ce qui lui était passé par la tête, mais même ça elle ne le fit pas. La soirée qu'elle avait passée était globalement positive, si ce n'est la fin terminée en points de suspension. Entre elle et Chris, il y avait une évolution positive, quelque chose qu'elle n'aurait plus jamais espéré depuis le jour où elle avait appris qu'il avait une autre vie avec une autre femme et un autre enfant. L'avocate avait été persuadée de ne jamais pouvoir lui pardonner, jamais plus pouvoir retrouver ce qu'ils avaient mis tant de temps à préserver et la soirée qu'elle avait passé aujourd'hui lui avait prouvé le contraire. Elle avait eu un ressenti comparable à ce qu'ils avaient déjà vécu dans le passé et c'était une similitude qui l'avait apaisée. Iso ne s'était jamais attendue à passer la soirée avec lui, plutôt qu'avec Nathan comme c'était prévu. Elle ne s'était pas non plus attendue à un tel revirement de situation qu'elle n'avait pas vraiment été capable d'assumer sur le moment. Chris l'avait prise de cours et sa situation actuelle ne lui avait pas permise de lui donner une réponses quelconque. Elle se doutait que Nathan attendait beaucoup de ce diner, tout comme elle se doutait que Chris espérait tout autant, mais ni l'un ni l'autre n'aurait le feedback tant attendu, qu'il soit positif ou négatif dès ce soir. Elle voulait prendre le temps d'y réfléchir, mais surtout d'en discuter au moins avec les concernés.

Assise dans un fauteuil, face à la vitre donnant sur la ville, Isobel était revenue de ce diner depuis maintenant une petite heure. Loin d'être loquace, elle se contentait de laisser son esprit divaguer sans jamais laisser un traitre son sortir de sa bouche. C'était une situation qui ne la laissait pas indifférente et ça ne dépendait pas juste d'elle ou Chris, mais aussi de Vincent et même de Nathan. Certes, certains diraient qu'il n'est pas censé s'occuper de la vie privée de ses parents, mais au fond Isobel ne voyait rien de désobligeant à le faire puisqu'il était leur fils et donc, concerné. Tout le monde n'était pas de cet avis ; Vincent ne devait pas approuver ce genre de surprise qu'elle avait eu droit ce soir et peut-être que c'était la raison pour laquelle depuis une heure elle n'avait toujours rien dit si ce n'est un simple "ça été", elle n'avait pas voulu en dire plus. Sa bague de fiançailles entre les doigts, elle gardait les yeux fixés sur le bijou. Un bijou qui symbolisait beaucoup de sa relation avec son ex-mari, de leur mariage, de leur vie. Une demande qu'elle avait acceptée il y a plus de vingt ans et qui, aujourd'hui, guidait encore une partie de sa vie. Toute sa vie était partie de ce petit bijou, toute sa vie avait été construite autour de ce mariage et puis du jour au lendemain, tout s'était effondré comme si ça n'avait jamais eu d'importance, comme si elle avait été la seule pour qui cette union avait compté. Isobel en avait voulu longtemps à Chris, tout comme Nathan lui en avait voulu d'avoir demandé le divorce. L'avocate avait été persuadée qu'une fois le jugement rendu, elle ressentirait un sentiment de soulagement, mais personne ne lui avait dit qu'un divorce était quelque chose d'épuisant moralement et pas plus cicatrisant. On ne lui avait jamais dit qu'on se retrouvait seul avec ses pensées, avec ses rêves brisés et ses sentiments abandonnés. La maison où elle avait construit sa vie, où elle avait mûri et où Nathan avait grandi s'était vite retrouvée vide, froide et sans vie. Demeurer toute seule dans une si grande maison l'épuisait peut-être même encore plus: chaque pièce avait ses propres souvenirs ancrés, des souvenirs qu'elle n'avait cessé de ressasser durant les quelques mois où elle s'était retrouvée toute seule à attendre que le temps fasse le reste. Seul son travail l'aidait à penser à autre chose, à passer à autre chose.

Avec le temps, Isobel avait réussi à faire un travail sur elle-même. Elle avait dû prendre du recule et essayer de comprendre pourquoi un tel échec. Elle n'avait jamais vraiment trouvé de réponses à ses questions avant ce soir, mais ça ne l'avait pas empêché d'avancer. Son travail l'y avait aidé, son entourage et puis Vincent l'aidait aussi à vivre autre chose. Une histoire totalement différente, une histoire neuve et toute rose qui la forçait à mettre son passé derrière elle. Une histoire qui lui permettait d'avancer et de voir l'échec de son mariage d'une autre façon. Aujourd'hui elle arrivait à discuter avec Chris normalement sans aucune envie de lui balancer quoi que ce soit à la figure. Elle pouvait même passer une soirée avec lui, même si cette soirée avait été tout sauf ordinaire à ses yeux. Pour la première fois depuis le divorce, ils avaient su mettre cartes sur table et le résultat était équivalent à un suspens lourd et pesant de la part de l'avocate. Elle devait maintenant en parler à Vincent afin de jouer la sincérité. Isobel n'avait jamais imaginé lui cacher quoi que ce soit, bien trop blessée par l'infidélité de son ex-mari. Elle n'espérait ça pour personne et encore moins pour Vincent. Certes, elle n'avait rien fait de déplacé, elle était restée correcte, mais l'un n'empêchait pas l'autre. Elle savait que cette discussion mènerait à des réflexions, à des choix à prendre et même à des remises en question, mais pouvait-elle vraiment rester là à ne rien faire ? Pendant plus de vingt ans, Chris avait été l'homme de sa vie et même après le divorce, elle savait qu'elle ne pourrait jamais l'éradiquer de sa vie parce qu'il avait toujours été là, quelque part. Nathan le savait, elle le lui avait dit et aujourd'hui, Chris le savait aussi. Et Vincent ?

Isobel se décida à sortir de sa bulle et à faire attention à ce qui l'entourait. Elle passa une main dans ses cheveux et se leva dans le but d'entamer cette conversation un peu trop délicate pour être honnête. Lorsque le professeur de musique entra dans la pièce, elle le fixa quelques secondes. Le mieux, c'était de mettre les pieds dans le plat. Oui, c'était plus violent, mais mieux pour tout le monde –"J'ai pas diné avec Nathan, Vincent." C'était la première partie de ce qu'elle devait lui dire. Certes, ça n'avait pas été de son ressort, mais le résultat était là, elle n'avait pas diné avec son fils comme c'était prévu –"Tu sais que Nath est très … entremetteur pour le moment. Et je pensais que le diner de ce soir c'était avec lui, comme il me l'avait dit, sauf que c'était avec Chris…" A ces paroles, Isobel baissa son regard sur sa bague de fiançailles qu'elle tenait entre ses doigts. Chris la lui avait rendue un peu plus tôt dans la soirée et depuis, elle ne l'avait plus lâchée. -"Tu sais, Chris c'est pas juste mon ex-mari. Je suis pas censée te le dire comme ça, c'est même super déplacé, mais je peux pas effacer plus de vingt ans de ma vie avec lui. Je l'ai jamais caché, ni même à Nathan, mais il a toujours eu un statut important pour moi et c'est ce qui rend le divorce plus dur à accepter. Quand il m'offre ma bague de fiançailles comme cadeau d'anniversaire pour mes quarante ans, j'y suis pas insensible, Vincent."


 
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Vincent F. Eckon
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MessageSujet: Re: Des pensées que tu ne dis pas, ce sont des pensées qui pèsent, qui s'incrustent, qui t'alourdissent, qui t'immobilisent (Vincent ♥︎)    Des pensées que tu ne dis pas, ce sont des pensées qui pèsent, qui s'incrustent, qui t'alourdissent, qui t'immobilisent (Vincent ♥︎) EmptyLun 25 Jan - 21:50

Des Pensées Que Tu Ne Dis Pas...
Isobel & Vincent



Je ne sais pas comment je dois le prendre, comme je dois comprendre ce qui vient de se passer ce soir. Je n'avais pas pensé que ça puisse arriver en fait, peut-être que ces derniers mois, je me suis enfermé une petite bulle de bonheur et c'est comme si on venait de la faire éclater sans vraiment trop de scrupules. Soudain, je me rends compte que tout n'est pas comme je le voudrais, qu'on ne veut pas que ça aille comme je veux. Peut-être que c'était à prévoir, peut-être que j'aurai du m'en douter et que je n'ai pas voulu. Mais finalement n'est pas aussi facile que d'écrire une partition, tout ne se passe pas comme on veut, comme une musique qui est jouée pour la première fois il y a toujours un moment où la mélodie dérape. Et c'est un peu ça ce soir, c'est un peu le moment où la mélodie devient quelque peu dissonante. Je ne suis pas du genre jaloux, je ne pense pas, jamais je n'ai fait de grosses crises de jalousie, ni été dans des états de colère pour de telles raisons. Et pourtant, et pourtant. Est-ce que je peux ignorer ce sentiment qui m'envahit, cette sensation amère qui est belle est bien présente ? Est-ce que je peux faire comme si de rien était et comme si tout ça n'existait pas ? Faire que tout se passe bien dans le meilleur des mondes ? Non c'est pas possible et j'aurai beau essayer de me convaincre que tout va bien ça serait être aveugle.

« Ça été » c'est ce que Isobel me répond quand je lui demande si son repas avec Nathan s'est bien passé.À Je sais que le fils de Isobel ne me porte pas dans son cœur du tout, mais il adore sa mère et je ne vois pas pourquoi un repas entre eux aurait pu mal se passer, non vraiment ce silence m'intrigue. Je ne suis pas parano et puis s'il y a quelque chose je sais qu'elle me le dira, je ne vais pas la forcer à me faire un compte-rendu détaillé de son repas avec son fils, après tout ça ne me regarde pas vraiment. Seulement, je vois que ce repas ne s'est pas passé normalement, il faudrait être aveugle pour ne pas le voir, mais je n'ose pas lui demander ce qu'il s'est passé. Alors moi aussi, je laisse planer ce silence qui vient de s'installer alors qu'elle est rentrée, et puis je ne vais pas attaquer bille en tête en parlant de Nathan, ce n'est pas à moi de juger le garçon, ne le connaissant que depuis quelques mois et puis je pense qu'Isobel n'apprécierait pas vraiment que je le fasse. Tous les deux sont très soudés, je le sais, comme je sais que Chris l'ex mari d'Isobel représente une grande partie de sa vie qu'elle n'oubliera jamais et je ne lui demande en aucun cas de faire ça, c'est juste que parfois, je suis un peu frustré de tout ça, je me sens si petit à côté de tout ce qu'ils ont vécus, comme si je ne pouvais pas lutter comme ça, comme si je nageais à contre-courant.

Et encore à l'heure actuelle, je n'avais pas le commencement d'un début d'idée de ce qui a pu se passer pendant ce dîner. Et j'étais des à des lieux de me douter ce qui avait pu se dire. Dans ma tête, ça n'avait été qu'un repas entre une mère et son fils, un fils qui ne m'apprécie pas des masses, mais je ne devais pas laisser ça jouer sur mon jugement. Pendant tout le temps qu'avait duré le repas avec la personne que je croyais être Nathan McCoy j'ai essayé de m'occuper l'esprit et comme d'habitude, c'est vers la musique que je me suis tourné. Mon esprit n'était pas assez calme pour que je reste à ne rien faire. Pourquoi est-ce que je m'inquiétais ? C'était juste un simple repas pour l'anniversaire d'Isobel et puis je ne râlais pas parce que je n'étais pas invité, m'imposer à Nathan n'était pas vraiment une bonne idée, non j'avais juste un pressentiment c'est tout.

Maintenant, Isobel est de retour et je vois bien que ça n'a pas été qu'un simple repas, qu'il y a eu quelque chose, son « ça été » sonne étrangement. Mais je ne me vois pas demander plus, je ne me vois pas lui demander si quelque chose ne va pas, ou si Nathan a dit ou fait quelque chose qui ne lui a pas plu. Je sais qu'elle est très attachée à lui et je ne suis personne pour le juger, même si parfois, il m'exaspère et que j'aimerais qu'il laisse un peu plus d'air à Isobel, qu'il nous laisse une chance à elle et moi, je ne pourrais pas le juger, je le sais. Pourtant, le silence de ma compagne me donne envie de poser les mille questions qui me trottent dans la tête, mais je me retiens, je me dis que si elle a quelque chose à dire elle me le dira, je ne suis pas du genre à brusquer les gens. Je suis beaucoup plus calme qu'à une certaine époque. Quand on faisait le tour des scènes avec le groupe j'étais un peu plus fou et toujours à chercher la reconnaissance. C'est beaucoup moins le cas maintenant, maintenant je suis quelqu'un de posé et beaucoup réfléchis mais ça ne m'empêche pas, comme tout le monde d'être parfois en proie au doute. Comme maintenant. Est-ce que je dois lui parler ? Est-ce que je dois dire ce que je pense et ce qui me pèse un peu plus chaque jour ? Je pense que non, cette approche ne me vaudra rien de bien constructif j'en ai bien peur.

« Je suis à côté » lui dis-je en sortant du salon, en pensant que peut-être elle a envie d'un peu de tranquillité. Je suis allé m'étendre sur le lit à regarder le plafond, à côté il y a ma guitare, celle que mon père m'a offerte à Montréal quand j'avais dix ans. Même ce soir elle n'arriverait pas à me faire oublier cette boule qui me saisit au ventre. Je sais que Boston est une ville spéciale pour Isobel, que c'est là que Chris habite et au fond de moi je suis jaloux de ce lien qui les unit et comme je le disais, parfois je me sens si petit à côté de cette histoire que s'en est oppressant.

Le temps passe et soudain je suis debout, et je retourne dans l'autre pièce. Isobel est plongée dans ses pensées et je ne sais pas quoi dire, alors je reste là debout à la regarder. Soudain elle se passe la main dans les cheveux et elle se relève pour le faire face. Je sais que ce n'est pas qu'une simple conversation qu'on va avoir, pas après un silence comme ça et pas avec cette tension qui règne. –"J'ai pas diné avec Nathan, Vincent." Je relève la tête intrigué, je ne sais pas quoi dire, tellement les idées me montent à la tête, je me demande bien avec qui elle a bien pu dîner. Je n'ai pas le temps de demander qui c'est parce qu'elle me le révèle et c'est comme un énorme coup de massue sur le sommet de mon crâne. Chris, encore et toujours, il semble me suivre comme une ombre, qui sera toujours là. Et puis Nathan, pourquoi je ne suis pas étonné qu'il ai manigancé tout ça ? Il n'a jamais caché son envie que Isobel et Chris se remettent ensemble et je sais que Isobel ne m'aurait jamais cachée le fait qu'elle allait dîner avec son ex-mari. « Oh je vois... » c'est tout ce que j'arrive à dire. Je suis à me passer tout les scénarios dans ma tête, qu'est ce qu'il a pu lui dire ? Pourquoi toute cette organisation et pour son anniversaire ? « C'est Nathan qui a organisé tout ça ? » je soupire, au fond de moi ça m'exaspère ce comportement. D'un côté je comprend que ça a du être difficile pour lui, mais de l'autre côté il pourrait respecter les choix de sa mère sans manigancer derrière, il pourrait nous laisser une chance, mais non. Je suis l'intrus visiblement et même si j'essaye de faire abstraction parfois c'est dur à admettre, jamais je n'aurais le même poids que Chris ou Nathan, c'est clair et net, mais je suis là. J'aime vraiment Isobel et je pourrais le crier sur tout les toits si il le fallait mais je suis constamment ramené à la réalité, comme par exemple la bague qu'elle tient dans les mains. Je ne l'ai jamais vue, mais je n'ai aucun doute sur ce que c'est, un peu plus se serre dans ma poitrine. « Je ne comprend pas… je comprend pas pourquoi il fait ça… Pourquoi il ne veut pas nous laisser une chance au point d'organiser ça... »

Que dire alors que je suis totalement paumé ? Jamais ça ne me serai venu à l'idée d'organiser un tel rendez-vous secret. Peut-être que je ne sais pas ce qu'il a vécu, c'est vrai et peut être que je suis égoïste mais je ne peux pas rester insensible, pas là, pas maintenant, je ne peux pas non. Et pourtant je n'ai pas encore entendu ce qu'elle a à me dire. C'est bien sa bague de fiançailles qu'elle tient dans la main. Une bague que Chris lui a rendu, ce soir. Une bague qui symbolise leur histoire à tout les deux. Une bague qui sûrement venir avec des questions et vu le silence qu'il y avait eu quand Isobel est rentrée elle y réfléchit encore. Je me demande ce qu'il a pu lui dire, je redoute ce qu'il a pu lui dire. Intérieurement je ne me suis jamais senti aussi perdu et sans moyens. En colère aussi, en colère parce qu'il y a toutes ces machinations, comme si dans mon dos on jouait une pièce de théâtre dont je n'aurais que la version finale, une version qu'on m'impose. Un autre soupir, plus long cette fois-ci. Je me passe les mains sur mon visage comme si je voulais me réveiller. Puis je pose mon regard sur Isobel, cette femme que j'aime et qu'on ne veut pas me laisser aimer. Je ne sais pas quel sentiment je renvois à cet instant, un mec un peu paumé, un peu en colère, enfin je ne sais pas. Le fait qu'il lui rende sa bague ne la laisse pas indifférente et elle le dit. Et moi ? Pourquoi j'ai l'impression de me sentir si petit ?

« Je vois… Isobel. Je ne pourrais jamais effacer ce que tu as vécu avec Chris et je ne le veux pas et toi non plus. Ça serait terriblement égoïste de ma part vraiment. Je sais bien qu'il est quelqu'un d'important pour toi et qu'il représente une grande partie de ta vie et je sais tout ce que représente Nathan. Mais comprend que tout ça me touche aussi, quand j'apprends que Nathan à organisé en secret un dîner avec ton ex-mari et que ce dernier t'a redonné ta bague de fiançailles, ça me touche… Je pourrais dire le contraire Isobel, dire que ça me passe au-dessus mais ce n'est pas vrai. Ça me touche parce que je t'aime et qu'on ne veut pas me laisser t'aimer, parce que là j'ai l'impression d'être petit Isobel, tout petit… Et je m'en veux de te dire tout ça parce que c'est égoïste, c'est vrai, j'aimerais qu'on me laisse une chance c'est tout... »


Et puis je baisse mon regard, peut-être que je n'aurai pas dû être aussi direct mais je ne sais pas quoi faire, alors que tout semblait s'accélérer je me retrouvais à devoir faire plein de choix, ont se retrouvaient à devoir faire plein de choix, sans vraiment savoir ce qui allait se passer ensuite.

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MessageSujet: Re: Des pensées que tu ne dis pas, ce sont des pensées qui pèsent, qui s'incrustent, qui t'alourdissent, qui t'immobilisent (Vincent ♥︎)    Des pensées que tu ne dis pas, ce sont des pensées qui pèsent, qui s'incrustent, qui t'alourdissent, qui t'immobilisent (Vincent ♥︎) EmptyLun 1 Fév - 23:09



 
Des pensées que tu ne dis pas, ce sont des pensées qui pèsent, qui s'incrustent, qui t'alourdissent, qui t'immobilisent „

 
-“Je suis à côté

La voix de Vincent avait ramené Isobel là où ils se trouvaient, alors que son esprit s’était évadé ailleurs. Elle ne savait pas trop où il était, mais certainement pas là, avec Vincent. Elle repensait à sa vie, son passé. Elle ressassait ce que lui avait dit Chris, qui n’était pas quelque chose de banal. Isobel se doutait que rester assise à attendre le moment propice ne devait pas durer éternellement, d’autant plus qu’il fallait être aveugle pour ne pas comprendre que quelque chose se tramait et que ses pensées se chamboulaient les unes aux autres. L’avocate tenta tant bien que mal de faire le tris, sans louper aucune étape. Elle repensait à sa vie en globalité, à chaque étape et moment fort de celle-ci. Dans presque chacune de ces étapes, elle y retrouvait Chris. Il avait toujours été présent et le faire sortir de sa vie était sans doute mission impossible. Entre eux il y avait Nathan, mais aussi cette complicité qu’ils n’avaient jamais vraiment perdue au fil du temps et malgré les moments plus dur et moins roses, elle ne se trouvait qu’un peu ébranlée, mais pas pour le moins brisée. Leur divorce étant un bon exemple.  

Finalement, Isobel avait trouvé bon qu’il était temps de jouer cartes sur table et de révéler la véritable nature de ce dîner. Elle n’y était pour rien au fond, elle n’était même pas au courant, mais peut-être aurait-elle dû tourner les talons plutôt que d’accepter. Peut-être même qu’elle devrait être en colère contre Chris, contre son fils, mais non plus. Elle était normale, elle était calme et relativement zen, pour le moment. Son esprit, lui, semblait un peu plus brouillon et nerveux et ses pensées n’en faisaient plus qu’à sa tête, mais il était temps de mettre fin à ce silence de mort qui régnait dans la pièce, c’était mieux pour tout le monde et égoïstement, c’était mieux pour elle. Isobel garde la tête haute, parce que c’est ce que ses parents leur ont toujours appris à elle et sa soeur. Sa situation était compliquée et ce, depuis son divorce. Elle le savait et l’assumait pleinement. Elle pouvait regarder ses erreurs en face, voir même son passé. Ici, elle aurait surement dû revenir en claquant la porte, telle était son erreur. Vincent quant à lui semblait perplexe à cette révélation. Evidemment si elle n’avait pas diné avec Nathan, il était tout de suite moins difficile de deviner qui était la personne avec qui elle avait passé la soirée et en gardant les yeux rivés sur lui, elle lisait en lui comme de la compréhension. Isobel n’avait pas besoin de donner de nom, parce qu’il le savait certainement. –“Je ne sais pas lequel des deux a organisé quoi. On a qu’à dire que Chris s’est servit de Nathan, mais que Nathan a accepté de jouer les complices, après je ne sais pas qui a eu l’idée, qui a fait quoi. C’est pas le plus important

Le long soupir de Vincent en dit long sur ce qu’il pense réellement de tout ça. L’entente entre Nathan et lui est tout sauf au beau fixe, et même quelqu’un qui n’en connait aucun des deux n’aurait aucun mal à le deviner. Isobel avait déjà demandé à son fils de faire preuve de respect, comme le demandait le minimum syndical, mais à chaque fois qu’il croisait le chemin du professeur de musique, il ne tenait qu’à elle de remettre le couvert. Elle aurait aimé dire à Vincent, à leur rencontre, que son fils allait accepter la situation, qu’il était adorable et respectueux, mais à quoi bon raconter des choses qui n’étaient pas réelles alors que les murs de l’école où travaillait Vincent se souvenaient encore de Nathan et de toutes les conneries qu’il avait pu faire. Malgré tout, Isobel n’avait jamais voulu changer, n’avait jamais regretté son fils et même si elle espérait qu’il apprenne, un jour, à bien se conduire, il restait la personne la plus importante dans sa vie. Dans sa main, Isobel garde toujours cette bague et lorsque Vincent prit à nouveau la parole, Isobel fronça les sourcils. C’était systématique, son statut de maman l’obligeait à chercher une explication concrête, une excuse peut-être ou des arguments recevables pour justifier le comportement de Nathan. –“Vincent, tu peux pas en vouloir à un jeune de 21 ans d’espérer que ses parents se remettent ensembles. A sa place j’aurais pas accepté la situation non plus. Il a beau être chiant, irrespectueux, il est pas totalement imperméable à ce qui se passe dans sa vie. Il a enfin trouvé un terrain d’entente avec son père. Puis il est pas con, il sait bien qu’on n’est pas simplement un couple divorcé. Il y a tout ce qu'il y a derrière” Isobel se tournait vers la paroi de verre, regardant le paysage qui se dressait de l’autre côté de la vitre. Le regard perdu dans le vide elle reprit –“Quand Chris est parti, Nathan m’en a voulu d’avoir pris cette décision. Il savait qu’entre son père et moi il n’y avait pas juste un mariage, un fils, il y avait aussi tout ce qui s’est passé avant. J’ai toujours eu la même complicité avec lui, toujours la même proximité que lorsque j’étais au lycée. En tant que femme, j’avais aucune obligation de me justifier auprès de Nath, parce que les faits étaient là. C’est vrai, combien de divorce sont prononcés pour cause d’adultère ? C’était trop facile, trop vu. Le juge il n’a qu’à changer les couplets en fonction de l’histoire de chaque couple, mais le refrain reste le même et il revient à chaque fois, il ne change jamais. Ce qui fait que c’est toujours la même chanson, parce que c’est la seule chose qu’on retient en premier d’une chanson, le refrain. On peut me reprocher mon laxisme envers Nathan, mais on peut pas dire que je ne m’inquiète pas, que je ne cherche pas à soulager ses peines, ou recoudre ses blessures un peu plus ouvertes. Alors pendant une semaine, peut-être deux, j’ai cherché quoi lui dire, j’ai pris un peu de recule, je me suis remise en question, j’ai fait preuve d’objectivité envers ma vie, envers notre famille qui venait de se briser en mille morceaux et finalement je lui ai dit qu’un divorce n’était qu’une procédure judiciaire utilisée pour la dissolution légale d’un mariage civil prononcé par un tribunal. Je lui ai dit que ça mettait fin aux droits et devoir réciproques des époux. Je n’ai fait que lui sortir la définition juridique du divorce. A partir de là, il avait tout compris et j’ai jamais cherché à le détromper, j’ai jamais caché à mon fils que Chris a toujours été l’amour de ma vie. J’avais juste besoin de temps pour pardonner, pour avancer et accepter une vie sans lui. Tu peux m’en vouloir à moi, Vincent, mais tu peux pas en vouloir à Nathan, parce que je ne lui ai jamais dit que “divorce = rupture de sentiment, d’attachement”. Dans certaines situations, c’est le cas, mais pas pour nous. Tu penses bien, quand il a vu qu’on savait se parler sans se disputer, avec Chris, l’idée n’a pris qu’une fraction de seconde pour faire son chemin dans sa tête.” Isobel se retourna vers le professeur et plongea son regard dans le sien –“Peut-être que j’aurais dû lui faire comprendre, mais j’ai pour principe de ne jamais lui mentir, jamais le prendre pour un con. J’ai pas un fils parfait aux yeux des gens, je ne prétends pas non plus être la mère parfaite, mais il est parfait à mes yeux et quant à moi, je gère ma relation avec Nathan comme je veux, mais surtout comme je peux.” Isobel se doutait que Nathan ne voyait rien de sérieux en la relation de sa mère et Vincent. Ce n’était même pas comparable. Elle avait passé plus de la moitié de sa vie avec Chris, alors il ne fallait pas demander à Nathan la psychanalyse, ou encore la thérapie de groupe pour comprendre ce qu’il avait en tête –“Nous deux, ça ne vaut rien pour lui. C’est un peu comme les filles avec qui il est sorti quand il était plus jeune, celles qui n’ont pas eu d’importance. A côté de ça, il a sa vie avec Nina, il a du concret, une volonté de fonder. Il voit bien que Chris et moi c’est pas totalement affaire classée alors compare notre histoire de quelques mois et mon histoire avec son père, tu comprendras pourquoi il agit comme ça.

Malgré tout, Isobel écoute ce que lui répond Vincent. Peut-être qu’elle devrait mal prendre ce manque d’objectivité, mais elle fait aussi preuve d’empathie. Elle sait que sa situation est compliquée et elle n’aurait sans doute jamais dû y entrainer Vincent, en sachant pertinemment qu’avec Nathan ça n’aurait jamais collé. Elle devrait sans doute lui dire que ça va s’arranger, que ça irait mieux, mais de son côté elle sait aussi qu’elle n’a pas agit comme elle aurait dû et que son comportement n’est pas normal à la situation qui se présente sous leur nez. Isobel l’écoute parler et baisser les yeux vers cette bague qui représente beaucoup pour elle. –“Quand j’avais 17 ans je crois, j’étais dans une confrérie d’artiste. Je voulais vivre de ma passion, mais mes parents ne le cautionnaient pas. Mon père a toujours essayé de me motiver à aller vers le droit, alors que moi je voulais faire de l’art. Il disait que vivre de l’art n’était qu’éphémère et qu’au bout d’un moment, on n’était plus personne aux yeux des gens. On se fait toujours oublier, par manque d’inspiration, parfois ou simplement parce qu’à un moment il est temps de raccrocher. Ma soeur passait son temps à sortir, parce qu’elle faisait partie des Eta Iota de Wynwood. Moi ça ne m’intéressait pas ce monde festif, je ne voyais que par la musique. Un soir elle m’a forcée à venir avec elle à l’une de ces soirées et Chris y était. Ordinairement les gars de son genre ne m’intéressaient même pas, parce que je les trouvais tous cons. Sauf que lui sortait du lot, il semblait pas aussi con et plus humain. J’ai passé beaucoup de temps avec lui. A ce moment-là, je pensais pas que ça durerait, parce qu’on n’avait pas trop les mêmes intérêts. Malgré moi je m’y attachais et j’espérais quand même ne pas me faire avoir comme une débutante. Je vivais un vrai compte de fée au point que ma soeur ne l’acceptait même pas dans notre famille. A 18 ans on s’est mariés et là je commençais vraiment à me dire que je pouvais le considérer comme un pilier important dans ma vie. Normalement, je devais partir à Harvard pour faire du droit, mais je ne savais toujours pas avec quelle motivation. Lui partait aussi là-bas pour faire l’architecture, sauf qu’entre temps j’ai accouché de Nathan. Je passais des heures à le regarder dormir et à me demander ce que j’allais pouvoir faire de ma vie, puis il est devenu ma motivation tant recherchée. Je voulais qu’il soit heureux, qu’il ne manque de rien. Comme on ne pouvait pas le prendre avec nous, une nounou s’en occupait et lorsque je pouvais, je revenais les week-ends. J’étais totalement accro à mon fils, tellement fière. Je voulais réussir pour lui apporter une belle vie, pour être sûre qu’il ne manque de rien. Ca a duré 5 ans comme ça. Jusqu’à ses 5 ans, il n’a jamais beaucoup vu ses parents et comme en plus il était tout seul, il s’ennuyait encore plus, alors on lui a offert un chien. On lui a offert des voyages, on lui offrait tout, histoire de lui montrer que malgré le temps qu’on n’avait pas, on pensait quand même à son bien être. Après, je suis revenue à Miami pour commencer à travailler et Chris, il avait un boulot plus nomade qui lui demandait des déplacements. Pas beaucoup de couples survivent à ça tu sais. Moi j’essayais de positiver en me disant que le meilleur moment, c’était quand il revenait. Il y avait l’effervescence, le manque de le revoir à combler, j’étais toujours heureuse de le voir et au fil du temps les voyages sont devenus une routine que j’ai fini par accepter beaucoup plus facilement. En attendant, je travaillais et je m’occupais de Nathan une fois rentrée, je lui apprenais même le piano, c’était un petit truc sympa qu’on avait et les seuls moments où je jouais encore. Jusqu’à ce que ça se dégrade. Malgré tout on est toujours là que ce soit Nath, Chris ou moi. C’est pour te dire à quel point ma vie a toujours tourné autour d'eux. C’est pas un simple divorce, c’était pas un simple mariage. Ca a duré une partie de ma vie, Vincent et aujourd’hui, malgré le divorce, malgré les ennuis avec Nathan, malgré qu’il a eu une vie ailleurs et même une fille, il est toujours aussi important pour moi. Pas seulement parce que c’est le père de Nathan, mais parce qu’il n’est pas seulement l’architecte de diverses entreprises ou particuliers, mais aussi l’architecte de ma vie à moi. Et mon fils… c’est toute ma vie. Je pourrais déplacer des montagnes pour lui, je pourrais déménager à l’autre bout du monde, je pourrais même arrêter de travailler si c’était ce qu’il voulait” Isobel ne cessait de regarder le professeur qu’elle avait en face de lui. Elle devrait probablement trouver une solution, un plan, peut-être même s’énerver contre son propre fils, mais à quoi bon ? Et puis le voulait-elle vraiment ? –“Je comprends que tu sois égoïste, mais comprends qu’il le soit aussi. Le problème c’est qu’il a des arguments beaucoup plus pesants que les tiens et j’en suis désolée.

 
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