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 Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ▲ Kappa Pi

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MessageSujet: Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ▲ Kappa Pi   Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ▲ Kappa Pi EmptyMer 17 Juin - 9:45

Kappa Pi ₰ Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur



   

   
Depuis qu'elle se trouvait à Boston, Maïa avait pris la vie du bon côté. Elle était certaine que cette ville était synonyme de renouveau aussi bien pour elle que pour son fils. En ce moment, c'était les vacances et elle avait donc plus de temps pour elle avant la reprise des cours, mais aussi plus de temps pour Adan. Lui aussi allait bientôt entrer à l'école et finalement ça tombait bien. Elle n'aurait pas à se demander où irait son petit homme alors qu'elle même doit aller en cours. Pour le reste, elle se débrouillerait, comme elle l'a toujours fait. De plus, Maïa était aussi parvenue à la tête de la confrérie dans laquelle elle se trouvait. Il était clair qu'elle connaissait le chef de son enfance et ce dernier n'avait pas hésité à lui laisser sa place. Pendant plusieurs petits jours, elle avait fait profil bal, pensant que des jaloux allait crier injustice, mais en voyant le très peu de réaction, Maïa était sortie de son trou et avait même pensé à une nouvelle activité afin d'aider à l'intégration de la confrérie, en plus de pouvoir customiser à leur façon la salle d'art qu'elle trouvait un peu morose pour une salle d'art.

Arrivée à la tête de la confrérie, la jeune fille avait reçu un listing reprenant toutes les données personnelles des Kappa Pi. Aujourd'hui, elle savait que tout ça allait l'aider. Elle avait demandé à des hommes grands et forts de la maintenance de l'aider à déplacer tous les meubles dans le centre de la grandes pièces et puis, tout en gardant un œil sur Adan, elle avait passé son temps à les recouvrir de papier plastiques afin d'éviter une quelconque tache. En clair, elle préparait le terrain. Elle mis plus de temps à recouvrir le sol, puisque son petit garçon s'amusait à l'enlever dans un coin, alors qu'elle était occupée à le remettre de l'autre, mais fini quand même par y parvenir. Elle gonfla plusieurs ballons à l'hélium et y versa quelques centilitres de couleurs différentes et puis, les attacha aux murs de la pièce. Après deux bonnes heures de préparation, La salle était donc recouverte de petits ballons, pendu aux différents murs de la pièce. Enfin, elle envoya un message aux personnes de sa confrérie encore présentes pour les vacances et leur proposa de la rejoindre vers 13 heure, à la confrérie, dans la salle d'art.

L'heure H arrivée, Maïa attendait ses compatriotes avec, à côté d'elle, un seau rempli de fléchette. Elle veilla à ce qu'Adan ne se rue pas vers les ballons, mais à part se balader dans la pièce avec son doudou en main et sa tétine en bouche, il restait assez calme. Lorsque les membres de sa confrérie se montrèrent elle prit la parole pour leur expliquer ce qui lui était passé par la tête.

"Salut à tous et bienvenue !"

Elle marqua une pause et reprit de plus belle

"Je n'ai pas encore eu l'occasion d'avoir un premier contact avec vous, à part peut-être à ce bal de promo pour certains, mais voilà, je vous propose un petit jeu pour redorer cette salle que je trouve un peu morose. Mais avant, je propose qu'on dise chacun un petit mot afin qu'on ait une prise de contacte réelle, autre que celle qui consiste à lancer des flèches."

Maïa avait fait le choix d'assumer son passé, tout comme elle avait aussi fait le choix d'assumer la présence de son petit garçon

- "Moi c'est Maïa, j'ai 23 ans et je suis en L2 Journalisme, Relation publique, Multimédia, informatique et photographie. Avant de venir ici, j'étais à San Diego. Je suis sortie de cure de désintox il y a trois ans, mais je vous assure je vais bien !" elle adressa un sourire puis tourna le visage vers Adan qui gémissait l'envie de jouer avec un des ballons attachés, mais qui ne parvenait pas à l'attraper "Et ce petit garçon c'est mon fils. Il s'appelle Adan, il a 2 ans et je pense que vous allez le voir assez souvent, puisque je suis la seule à m'en occuper." Autrement dit, son père était parti sans même laisser un mot ni une adresse il y a de cela un an. "Voilà, à qui le tour ?"
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Lee Hae Hyuk
Lee Hae Hyuk
Kappa Pi
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Who I am? : Un coréen de vingt-deux ans, qui a sa propre histoire, son propre caractère et qui est pas forcément là pour se faire des amis. Qui cherche pas à devenir forcément quelqu'un. Qui a tout perdu, mais qui cherche à tout récupérer. Un gars avec un passé, un présent mais en quête de son futur.
People around me : La bonté s'efface et se perd, et tomber sur celui qui sera ton allié n'est qu'un coup du hasard, un signe que tout n'est pas perdu.
What I've done : Le futur est fait de rencontres, d'incidents, d'évènements, mais surtout de souvenirs et d'expériences. La vie, malgré les obstacles et ses coups du destin parfois fatals, se vit pour chaque instant, pour découvrir, connaitre et se sentir vivre, tout simplement.
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Social Network : A l'époque, il y avait les messagers, les pigeons voyageurs, les courriers, mais aujourd'hui il y a les mails, les réseaux sociaux. On s'y fait, on s'y habitue, même si on a toujours une boite aux lettres devant la porte, pour la pub et autres courriers déplaisants. Mais moi, je me suis limitée à un casier.
CellPhone : La technologie, ça permet d'avoir ses amis dans sa poche. Les appeler quand t'es dans le fond. Les joindre, en tous lieux, toutes situations. La magie du téléphone.
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- Jake, le partenaire de jeu implacable.

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MessageSujet: Re: Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ▲ Kappa Pi   Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ▲ Kappa Pi EmptyJeu 18 Juin - 20:48




Tenue
de
Lee
Kappa Pi
« Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur. »

« Il est de notoriété publique que la véritable passion des Hobbits est la boustifaille. C'est une rumeur plutôt injuste car nous avons aussi développé un intérêt certain dans le brassage de la bière et le fumage de l'herbe a pipe. »

Allongé sur le ventre, sur le lit dans ma chambre à l’appartement, j’étais concentré sur mon film, quand mon téléphone –qui ne quittait jamais ma poche- se mit à vibrer, me faisant sursauter. Je l’extirpais donc de là. C’était ma chef de confrérie qui voulait nous voir à treize heures tapante. Pour quoi, je l’ignorais, mais puisque c’était elle le patron. Je n’allais pourtant pas voir immédiatement Jae, me doutant qu’il devait avoir reçu le même message, et continuais à regarder le Seigneur des Anneaux. Sous-titré coréen, s’il vous plait. J’avais beau maitriser l’anglais, j’aimais bien retrouver un peu de mon pays dans ce que je faisais, et même si ça n’était que de vulgaires sous-titres, c’était toujours ça de pris. Je ne pouvais plus non plus profiter de la merveilleuse bande originale, un délice pour les oreilles, mais je me délectais toujours autant de cette merveille cinématographie, signée par le grand Peter Jackson.

Quand la fin du premier CD arriva, j’en profitais pour faire une pause et rejoindre Jae qui était occupé ailleurs. Je me dirigeais donc vers lui, lui faisant comprendre que j’avais une question à lui poser. Je sortais mon téléphone de ma poche, et lui montrais le SMS de Maïa.

- Tu l’as reçu aussi ?

Sa réponse fut positive, même si le contraire m’aurait étonné. Je désignais ensuite l’horloge qui indiquait déjà midi, signe qu’il nous restait une heure pour nous préparer, avant de lui faire comprendre que j’allais préparer un truc vite fait. Dans nos placards, il restait des ramens, la nourriture indispensable pour des repas rapides mais copieux. Je demandais à Jae quel goût il voulait, puis je fis bouillir de l’eau, préparant la table soigneusement, avec deux bols et deux paires de baguettes. Nous étions certes en Amérique, mais quand tu t’es toujours servi de deux bouts de bois pour grailler, pourquoi passer à autre chose ?

L’eau bien chaude, je versais les pâtes dedans, et en trois minutes c’était fini, je plaçais la casserole bien brûlante sur la table, et je servais copieusement mon colocataire, qui par la suite ajouta le fameux sachet qui procure le fameux goût. J’en faisais de même, et quand tout était fini, nous prenions la direction de l’école. Je me demandais encore ce que Maïa pouvait bien nous réserver, et j’étais fort impatient de le découvrir.

Quand on arrivait dans la pièce de notre rendez-vous, je remarquais tout un tas de ballons accrochés de ci et là, les meubles recouverts de plastique et une toute petite bouille, tétine en bouche et doudou à la main, qui nous regardait avec ses grands yeux. Je saluais la présidente des Kappa Pi et attendais le début des hostilités.

Quand nous étions tous en rang d’oignon, prêts à l’écouter, elle nous salua tous, et nous expliqua alors la raison de notre venue. Redonner à cette salle une nouvelle jeunesse, lui redonner de la vie. Et idée forte alléchante, puisque nous allions en plus de ça jouer à qui sait le mieux viser. Ludique, amusant, et en total accord avec notre confrérie, pour une première j’étais conquis, et surtout je n’avais pas besoin de mes oreilles pour cette épreuve. Pour Jae, j’osais imaginer que ça devait être un véritable bonheur, lui qui adore peindre, les couleurs, s’exprimer et personnaliser. Certes, y avait le vert qui faisait chier dans l’histoire, mais je doutais qu’il rechigne devant cette activité.

Maïa se présenta alors, nous détaillant rapidement son passé, et malgré la cure de désintox, je ne pouvais m’empêcher d’admirer son courage. En parler sans gêne, et montrer un optimisme sans faille. Une fille forte mentalement, ce qui était tout à fait respectable, et elle méritait des félicitations. Elle nous présenta également Adan, le petit bout de chou de deux ans, son fils, ce qui encore une fois prouvait qu’elle avait un mental d’acier et une volonté de fer pour tout assumer. J’étais beaucoup ému par cette histoire, aussi courte fut-elle, et décidais donc de me lancer en tentant de rester le plus authentique possible, même s’il y avait des choses dont je ne parlerai sans doute jamais. Je me manifestais, et en repérant le tableau dans le coin de la salle, je leur fis comprendre que j’allais me présenter, avec des dessins et des mots. Je ne pouvais pas faire autrement, et je la voulais personnelle avant tout. J’attrapais donc une craie qui trainait par là, et commençais à dessiner vaguement un bonhomme grossier, avec un t-shirt sur lequel j’inscrivais « Lee », et donc qu’il fallait comprendre que cette superposition de traits un peu bancals, c’était moi. Je me tournais histoire qu’ils voient en même temps que moi ce que j’étais en train de magouiller.

Un peu plus loin sur le tableau je dessinais une terre, bien ronde, avec des continents difformes, et je faisais une première flèche avec le mot Corée du Sud. En espérant qu’ils comprennent bien où je voulais en venir. Puis à côté je dessinais un papa et une maman, qui tenait leur enfant dans les mains en barrant le père, pour montrer que j’avais vécu sans une figure paternelle dans ma vie, mais je dessinais tout de même un sourire sur le visage de moi petit, ainsi qu’un cœur entre ma mère et moi, pour montrer que j’étais heureux quand même.

Je repassais au premier dessin, où je m’étais représenté avec mon prénom, et je mettais au dessus « 15 ans », âge où ma vie a basculé, puis un micro dans la main, et six autres personnes, avec chacun un micro en main, et en lettres majuscules BCB, le nom de mon groupe à l’époque, puis en retrait un grand building avec Stardom Entertainment derrière. Puis au fur et à mesure, comme pour faire passer les années, je rajoutais toujours un peu plus de fan devant nos sept personnages, pour faire passer l’idée de popularité grandissante. Bref, le bonheur. Puis j’effaçais tout d’un coup, et mettais en haut : 2013. Puis moi à nouveau, un visage triste, et un hôpital à côté, et dans le papier qu’il tenait à la main, le mot : Sourd. Et dans le fond tout au loin, les six autres membres, en tout petit, que je barrais avec une croix, le cœur serré. Puis j’effaçais tout à nouveau. 2015. Un avion avec Boston dessus, moi à travers un hublot et en dessous Boston High School. Mais aussi, mon père avec un point d’interrogation au dessus. Puis j’effaçais à nouveau, et fis signe que j’avais terminé.

Mon histoire avait peut-être du leur sembler brouillon, mais j’espérais qu’ils en avaient saisi les grandes lignes. Je laissais donc ma place au prochain.

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Jae Ji Choi
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MessageSujet: Re: Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ▲ Kappa Pi   Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ▲ Kappa Pi EmptyMar 23 Juin - 23:57

Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur
Kappa Pi's Family

La famille est un concept assez important chez moi, d'autant plus important que je n'en ai jamais vraiment eu une. J'ai des parents mais disons qu'ils n'acceptent pas tellement ma façon de voir le monde, différente des autres. Pour eux ma vie est foutue et je ne réussirai jamais rien de grand, enfin pas selon leurs valeurs à eux. Un fils daltonien, un fils qui ne sera jamais scientifique, qui ne sera jamais pilote d'avion ou un grand politicien, mais un artiste, un mec qui passe son temps au milieu des pinceaux et des toiles, quelle déception n'est ce pas ? Voilà pourquoi j'ai quelques doutes sur la solidarité de ma famille et je pense que maintenant ils doutent de tout l'amour que je peux leur porter. Parfois quand je suis endormi ou juste tout seul je revois les images de cette sortie dans la grande plaine prêt de chez moi à Daejon en Corée. Toute cette grande étendue rouge à perte du vue, ce jour où j'ai pris conscience de ma différence, ce jour où on m'a fait comprendre que je ne serai pas comme les autres. Alors oui je déteste ce jour, ce jour où tout semblait en feu autour de moi. Je déteste ce jour comme je le vénère car j'en ai fait une force, quelque chose qui m'a construit, je ne supporte pas qu'on me prenne en pitié, je suis différent, mais pas faible. Et puis une famille j'en ai une nouvelle maintenant, une avec qui je me sens bien, une famille qui m'a accepté, sans me juger sans me voir comme quelqu'un qu'il faut plaindre. Si je suis d'un naturel solitaire, je me sens comme un poisson dans l'eau chez les Kappa Pi. Notre présidente Maïa est quelqu'un de chaleureuse et sympathique quand à Lee, mon colocataire c'est une des personnes les plus incroyables qu'il m'a été donné de rencontrer, quelqu'un d'unique. Être son interprète m'a un peu ouvert l'esprit et je ne regrette pas une seconde cette rencontre, je suis ses oreilles et sa bouche et lui mes yeux, il me décrit le monde. Vous pouvez trouver ça gnan gnan mais pour moi c'est une connexion unique.

Il y a comme une odeur de peinture fraîche, cette odeur qui tourne la tête à beaucoup des personnes personnellement ça m'enivre, j'ai grandis avec cette odeur et elle m'accompagne à chaque fois que je rentre dans cette cave qui se trouve sous notre appartement à Lee et à moi. Comment pourrais je vous décrire la pièce, la lumière déjà peut être, du néon, cru et agressif de quoi attirer tout les moustiques de la région. Mais moi j'ai besoin de cette lumière aveuglante, elle fait ressortir les couleurs, pas le vert hélas mais je me suis fais à l'idée. Ici c'est le bordel, comme mon cerveau en fait, il y a des toiles en vrac, des pots et des tubes de peinture, la pierre du sol est couverte de taches colorées, et les bâches aux murs ne sont plus bleues depuis longtemps, pas que je sois dégueulasse, je suis juste un peu approximatif quand il s'agit de ranger mon atelier c'est tout et puis moi je ne suis pas vraiment dans un meilleur état, je viens juste de terminer une toile, je suis allongé sur le dos, couvert de peinture de la tête aux pieds, les yeux fermés, juste profitant de l'instant. Le jour où je devrai rendre la cave je serai un peu dans les ennuis étant donné que je devais rendre la cave propre et vu l'état des lieux ça n'allait pas être facile. Mon portable vibre dans ma poche, du bout des doigts le saisis pour voir un message de Maïa qui nous demandait de venir à la confrérie, dans la salle d'art pour treize heures. Je me demandais bien ce qu'elle nous réservait, mais je savais que ça allait me plaire. Sautant sur mes pieds je sortais de l'atelier pour remonter à l'appartement où Lee sortait de sa chambre pour me demander si j'avais reçu le SMS de Maïa, je signais une réponse positive avant de filer me débarbouiller sous la douche pendant que Lee préparait les ramens. Une fois débarrassé de toute trace de peinture je rejoignais mon colocataire pour l'aider avec les derniers préparatifs.

Une fois rassasiés nous nous rendons à la salle d'art de notre confrérie où nous attendent nos camarades, Maïa et un petit garçon qui ne devait pas avoir plus de deux ans. Des ballons flottaient contre les murs, donnant mille couleurs à la pièce, comme toujours j'étais un peu frustré de ne pas pouvoir distinguer lesquels sont rouges et lesquels sont verts. Maïa nous explique le but de l'après-midi, repeindre la salle d'art d'une façon tout à fait originale, jeter des fléchettes sur des ballons remplis de peinture. Voilà une activité qui me va parfaitement, j'allais m'y donner à coeur joie. Maïa commence par se présenter, en n'occultant aucun détail, même les moins reluisant, elle sait qu'on ne la jugera mais je trouve ça malgré tout très courageux de sa part. Puis vient le tour de Lee de se présenter et je dois avouer que la façon qu'il a choisit de le faire est très belle, bien que je connaisse son histoire et je sais à quelle point elle n'est pas facile, je me retrouve captivé par les dessins de mon ami, si bien que quand il finit et que mon tour arrive je mais quelques secondes à refaire surface. Lentement je me lève et je viens faire face à mes compagnons. Lee avait choisit les dessins qui est d'habitude mon moyen de communication alors j'allais lui faire honneur et utiliser son moyen d'expression habituel, je me mis donc a signer tout en parlant. « Je m'appelle Jae Ji Choi, j'ai 21 ans et je viens de Daejon en Corée du Sud, c'est la capitale de la technologie là bas, elle est entourée d'une énorme plaine. C'est là que je me suis rendu compte que je suis daltonien, je ne distingue pas le vert, je le vois rouge. Ça … ça n'a plus à mes parents et depuis ils ne me voient aucun avenir… Mais je ne me suis pas laissé abattre et j'ai choisis la peinture et les Etats-Unis, le reste vous le connaissez, je vis à Boston, avec Lee et je suis son interprète, c'est une des plus belles rencontres de ma vie ainsi que vous tous. » Je me suis incliné et je suis allé rejoindre Lee en souriant en attendant la suite des événements.

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Alayna Keane
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MessageSujet: Re: Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ▲ Kappa Pi   Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ▲ Kappa Pi EmptyLun 29 Juin - 23:20

Tenue d'Alayna

J'avais déjà visité plusieurs endroits mais pour le moment, aucun ne me convenait. Soit c'était trop cher pour mes petits moyens (voire aucun moyen) soit ce n'était pas plus grand que ma chambre et donc ça ne valait pas le coup. Je cherchais un atelier pourtant, pour pouvoir sculpter des choses plus grandes que mes petits animaux. Il fallait simplement que je sois patiente, la ville était assez grande pour que je puisse trouver chaussure à mon pied.
Alors que je revenais vers la confrérie, mon portable vibra pour me prévenir d'un message. C'était Maïa, la chef des Kappa Pi et ma colocataire depuis mon arrivée ici. Je ne la connaissais pas beaucoup mais elle était douce, gentille et forte. Puis elle avait un fils trop mignon. Elle nous donnait rendez-vous dans la salle d'art pour 13h. Je répondis que je serais là avant de retourner dans ma chambre. Elle n'était pas là d'ailleurs, tant pis, j'allais avoir la surprise comme tous les autres. Je décidai de bosser un peu sur une de mes sculptures et de téléphoner à ma mère rapidement avant de manger. Puis vers midi je sortis de ma chambre pour toquer à celle d'à côté. Ici, les chambres n'étaient pas mixtes, alors je ne pouvais pas être aussi souvent que je le voulais avec Nicholas. Il m'ouvrit et je déposai un baiser sur ses lèvres avant de lui sourire.

- Tu viens manger avec moi ? Tu viens au rendez-vous de Maïa après ?

Il répondit à la positive à mes deux questions et je préparai un petit truc simple à manger avant de partir. C'était un peu déroutant d'être là, loin de nos familles et en mode liberté, mais ça me plaisait. Tant que j'avais Nicholas avec moi, ça allait forcément bien. Ce petit bonhomme avait volé mon cœur et l'idée de le lui reprendre ne me venait absolument pas à l'esprit. Une fois le repas terminé je récupérai deux ou trois affaires dans ma chambre avant de partir en compagnie de Nicholas, ma main dans la sienne. En rentrant dans la salle, je me demandais bien ce qu'il s'y passait en voyant l'arrangement. Maïa nous expliqua qu'elle voulait donner un peu plus de joie à la pièce et quoi de mieux que de s'amuser à la repeindre à notre façon ? J'aimais tellement l'idée, c'était génial ! J'avais toujours rêvé de faire ça un jour mais je n'avais jamais sauté le pas. Là, c'était une superbe occasion, en plus d'apprendre à connaître mes nouveaux camarades. D'ailleurs, Maïa proposa qu'on se présente chacun notre tours, je trouvais ça cool.

Elle dit quelques mots sur elle, puis un des garçon parla. Il venait de Corée, comme Nicholas, même s'il semblait y avoir grandi. Sa manière de faire était étrange, puisqu'il ne parla pas, mais nous avons compris bien vite pourquoi. Il était devenu sourd il y avait quelques temps, et forcément, sans s'entendre, dur de parler. C'était un peu triste mais j'avais pour habitude de ne pas avoir un débordement de pitié, il n'en voudrait sans doute pas. Pour moi il était comme tous les autres, à part qu'il comprendrait d'une manière différente le monde qui l'entourait. C'était vraiment injuste, lui qui était dans le monde de la musique en plus de ça. J'aimais voir qu'il n'avait pas abandonné son côté artistique pour autant. Le suivant était également un asiatique -décidément- et cette fois-ci parla. Il fit aussi des gestes en même temps et je compris qu'il parlait en langue des signes. J'avais toujours entendu dire que c'était dur de parler et signer en même temps, parce que la structure pour s'exprimer n'était pas du tout la même. J'aurais aimé apprendre à signer mais je n'avais jamais eu l'occasion. Enfin bref, lui aussi venait de Corée et sa particularité était son daltonisme. Comme pour déjouer le destin, lui il faisait de la peinture. Je trouvais ça franchement cool, de faire de qu'on aimait peur importait si on avait un petit « problème » quelque part. Il connaissait déjà Lee. Moi ils me semblaient très sympas tous les deux en tout cas. C'était au prochain, et le prochain était moi. Je m'avançai devant tout le monde, pas vraiment nerveuse. Ils s'étaient ouverts et avaient raconté des choses assez intimes, à mon tour.

- Bonjour, moi c'est Alayna. Je suis née en Irlande mais je suis aux États-Unis depuis plusieurs années maintenant.

Je fis attention à parler clairement, je ne savais pas si Lee lisait sur les lèvres mais si oui, il pourrait suivre. Puis j'avais toujours un accent de mon pays, ce qui était parfois dur à comprendre.

- Si on est partis c'est parce que mes parents arrivaient plus à vivre là-bas. Quand j'étais petite, on nous a cambriolés et ya eu des tirs. J'ai toujours une balle dans la tête qu'ils peuvent pas retirer et qui peut bouger en me mettant en danger.

Je me retournai et levai mes cheveux pour leur montrer ma cicatrice. Qu'ils ne s'inquiètent pas si parfois je me sentais mal, si j'avais des migraines, ou si je refusais certaines activités potentiellement dangereuses. Ça n'avait rien à voir avec eux, simplement tout à voir avec ça.

- Mais pour le moment elle est pas décidée alors je l'ignore. J'aimerais beaucoup retourner là-bas, j'adore les énormes étendues vertes qu'on peut y voir, tu adorerais Jae.

C'était étrange à dire, je savais, vu qu'il voyait plutôt ça comme une mer de sang. Mais ça montrait que je m'étais intéressée à ce qui avait été dit avant.

- Je fais de la sculpture, c'est ma vie. L'un de mes rêves serait d'exposer. Un autre serait de faire le tour du monde, d'en avoir le temps et la capacité pour ça, de découvrir tout ce qui nous entoure.

Je me tournai vers Nicho pour lui sourire. Ce n'était pas de la tristesse qui m'habitait, mais de l'espoir.

- Mon plus grand rêve cependant, ça serait de pouvoir faire ce tour du monde en compagnie de Nicholas. Je vais d'ailleurs le laisser se présenter.

L'espoir, parce que c'était un truc qui me caractérisait. Jamais je n'étais abattue, je trouvais que c'était une perte de temps. Si on me disait que je n'avais plus qu'une journée à vivre, je ne pleurerais pas. Je la vivrais à fond, comme il se doit, parce que perdre sa vie à éviter de la perdre, c'est l'avoir perdue de départ. Je ne dis pas qu'il faut se jeter dans la gueule du loup mais s'il faut rester assis sur un rocher au lieu de traverser la forêt enchantée, autant ne pas vivre du tout. C'était sans doute compliqué à saisir, mais je partais toujours du principe qu'une vie était faite pour la vivre, pas pour penser sans cesse à la mort. En revenant j'embrassai à nouveau rapidement Nicholas pour l'encourager. Oh, il n'en avait sans doute pas besoin, comme je le connaissais, et je ne pouvais m'empêcher de l'admirer et d'admirer sa force.
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Nicholas Y. Tompkins
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MessageSujet: Re: Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ▲ Kappa Pi   Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ▲ Kappa Pi EmptyMar 30 Juin - 17:45

Boston changeait indéniablement de Miami. Déjà, le soleil n’était pas constamment de sortie, et la température extérieure n’était plus aussi élevée. Mais en soit, cela ne dérangeait pas Nicholas, fasciné par cette ville multiculturelle dont il voulait apprendre tout ce qu’il y avait à savoir. Il était arrivé il y a une semaine maintenant, et était très heureux d’avoir pris cette décision, malgré le fait qu’il ne pouvait s’empêcher de toujours penser à ses parents, Eric, Haven, Hayley et Shin qu’il avait laissé là-haut. Mais aujourd’hui, il avait Alayna, et c’était tout ce qui comptait.

A son arrivée, Nicholas avait pu s’installer tranquillement, jusqu’à intégrer pour la toute première fois une confrérie. A Miami, il avait privilégié un statut plus neutre au sein de l’école, mais aujourd’hui il était temps pour lui de réellement profiter d’une communauté qui lui correspondait, et en l’occurrence celle des artistes, les Kappa Pi. L’art était une des rares choses qui lui était accessible. Le sport, il n’y avait pas le droit, malgré son engouement face aux Jeux Olympiques, du coup il avait fini par s’enfermer dans la guitare et avait d’ailleurs pris part au Music Club, dirigé par son propre frère. C’était une activité plaisante, et il avait toujours été captivé par tout ce qui en découlait. Il n’était pas ce jeune à aller en boîte, mais celui à papillonner dans les musées. Il était donc évident que cette place lui revenait de droit, et il avait fort enthousiaste à l’annonce de cette nouvelle. Nicholas était donc à l’heure d’aujourd’hui un élève de Boston High School, résidant chez les Kappa Pi dans une chambre dans laquelle il vit pour le moment seul. Il aurait très bien pu la partager avec Alayna, puisque cette dernière avait elle aussi brillamment réussi son test d’admission à la fraternité, mais ici à Boston, sous les ordres de Madame Garner, c’était vieil école, jusque dans les dortoirs. Chambres mixtes interdites. Fort heureusement, ils avaient les moyens de se voir le plus souvent possible, puisqu’en dehors de la chambre ils avaient de quoi faire dans ce bâtiment, mais également dans cette ville qui était un tout nouveau départ pour eux.

Nicholas, ce jour-là, s’occupait comme il pouvait en flânant dans la cour extérieure du lycée. Rare jour de soleil, avec de belles éclaircies et une température agréable lui permettant de ne revêtir qu’un simple t-shirt. Il avait le sourire aux lèvres, et se délectait chaque seconde un peu plus de cette nouvelle vie. Allongé sur l’herbe fraiche, il regardait les nuages se former, puis s’éparpiller et s’en aller à tout jamais. Il était si captivé par ce spectacle, qu’il sursauta en entendant son portable sonner. Sur le champ, il s’enthousiasma. Etait-ce Alayna ? Ses parents ? Il l’extirpa de sa poche, jusqu’à voir le nom de Maïa s’afficher sur son écran. Maïa, c’était sa chef de confrérie, et il ne la connaissait pas suffisamment encore pour la juger, tout ce qu’il savait c’est qu’elle avait un joli sourire, et semblait être une belle personne toujours accompagné de son petit bouchon, Adan. Il ouvrit de suite le texto pour s’apercevoir qu’elle leur donnait rendez-vous en début d’après-midi pour une petite réunion réservée aux Kappa Pi. Chouette ! Nicholas allait pouvoir faire de nouvelles rencontres, et rien qu’à cette idée, il ne put contenir un large sourire. Il aimait les gens, et depuis qu’il avait abandonné l’idée de se renfermer pour ne s’attacher à personne, il allait plus aisément vers les autres et était toujours très heureux entouré.

Curieux, il courut presque vers son campus, pour aller prévenir Alayna, même si elle était sans doute déjà au courant depuis un bout de temps, étant la colocataire attitrée de Maïa. Déambulant dans les couloirs de leur grande maison, il était attiré par le bruit des instruments que jouaient les étudiants dans la salle commune, et s’arrêta deux trois minutes pour s’imprégner de cette douce mélodie, avant de vaquer à ses occupations et regagner les dortoirs. N’apercevant pas de suite la jolie rousse qu’il aimait tant, il regagna sa chambre, et patienta sagement en allumant son ordinateur portable. Il se contenta de regarder s’il n’avait pas de mails ou de messages de la part de proches, et alluma Skype en attendant que sa boite de réception s’actualise. Il n’y avait pas beaucoup de monde de connecté à cette heure-ci, mais il se réjouissait en voyant le nom de Shin avec une petite pastille verte à côté. Il ne put s’empêcher de cliquer sur le nom de son frangin.

Nicholas savait depuis longtemps que ses parents biologiques avaient déjà un fils avant de l’avoir lui, et de l’abandonner à cause de sa maladie, et avait toujours secrètement espéré le rencontrer, même si tout semblait rendre la tâche ardue. Maintenant, il était heureux de voir que ce dernier l’avait accepté, et le soutenait continuellement. Bien sur, même s’ils avaient les mêmes parents, Nicholas ne connaissant que ceux qui l’avaient adopté, ils étaient pour lui ses véritables géniteurs. Ce qui n’empêchait pas aux deux adolescents de super bien s’entendre.

Nicho’ 니초라ᄉ —  SHIIIIN ! Very Happy Comment tu vas ?
Shin — Oh Nicho ! Boston c’est bien ? Ici, ça va bien, on prépare nos vacances avec Maira. J’espère que tu n’as pas oublié qu’on va en Inde bientôt.
Nicho’ 니초라ᄉ — Difficile d’oublier ça, on va pouvoir avoir nos premières vacances ensemble, puis l’Inde ça a l’air tellement joli, j’ai hâte. Passe le bonjour à Maira, d’ailleurs. Et Boston, c’est bien, la directrice est juste pas très commode, les règles sont très strictes ici, tu verrais…
Shin — A ce point ?
Nicho’ 니초라ᄉ — Oui !!!! Attends, à vingt-deux heures, les portes des confréries ferment, et on peut ni rentrer, ni sortir, une vraie prison ! D’ailleurs tu vas être super fier de moi ! Devine dans quelle confrérie j’ai finiiii ?
Shin — Les artistes ?
Nicho’ 니초라ᄉ — OUUUI, avec Alayna on a été pris, et toute à l’heure on a notre premier rendez-vous de groupe !
Shin — Félicitations frangin ! Tu me raconteras tout ça ?
Nicho’ 니초라ᄉ — Bien sur, je n’y manquerais pas !
Shin — On va aller manger avec Maira, tu m’appelles dès que tu peux, d’accord ?
Nicho’ 니초라ᄉ — Promis Shin, à toute à l’heure, bisous !


Satisfait d’avoir eu une conversation, bien que courte avec Shin, Nicholas affichait un large sourire, et continua à regarder ses mails, jusqu’à ce qu’on vienne toquer à sa porte. Il quitta son ordinateur, en le fermant juste, avant de se précipiter vers l’entrée de sa chambre, et heureuse surprise c’était Alayna. Elle posa ses lèvres sur les siennes, et à chaque fois un long frisson parcourait tout son échine, ce doux contact qui était toujours un peu plus agréable.

- Tu viens manger avec moi ? Tu viens au rendez-vous de Maïa après ?
- Bien sur, on y va ?


Nicholas était toujours on ne peut plus heureux quand il était en présence d’Alayna. Ils allèrent donc manger tous les deux, avant de se diriger à la salle d’arts de leur confrérie main dans la main. Maïa était déjà là, ainsi que deux jeunes hommes asiatiques, ce qui fit sourire Nicholas. Il n’était peut-être pas un vrai coréen, dans le sens où il a toujours vécu sur le sol américain, mais il y était né, et il était toujours avide d’en savoir plus sur son pays natal et sa culture. Après, il ne pouvait pas s’avancer, peut-être étaient-ils simplement comme lui, et qu’ils ne parlaient pas un mot de coréen…

Maïa fut la première à prendre la parole, expliquant leur activité du jour, avant de se présenter et les laisser tour à tour l’imiter. Le premier à se présenter était le blondinet, qui préféra dessiner pour s’exprimer. Nicholas s’approcha, amusé, quelle originalité ! Le garçon s’appelait Lee, et en fait était sourd. Nicholas ne put s’empêcher d’être en totale admiration devant lui. Souriant, il acheva sa présentation, et c’est au deuxième de se lancer. Nicholas est heureux, ils sont tous les deux coréens, et cette fois-ci, celui-ci est daltonien. Jusqu’à présent, aucun n’a un passé joyeux, mais tous se sont servis de l’art pour s’en sortir et garder la pêche. C’était définitif, Nicholas allait se sentir à sa place ici.

Alayna en profita pour se présenter à son tour et raconter elle aussi sa mésaventure, et Nicholas ne pouvait s’empêcher de se dire qu’elle avait eu une chance inouïe et d’être touché par cette force dont elle faisait preuve malgré tout. Mais ça c’était bien Alayna, il n’était pas surpris, elle avait toujours été ainsi : une battante.

- Mon plus grand rêve cependant, ça serait de pouvoir faire ce tour du monde en compagnie de Nicholas. Je vais d'ailleurs le laisser se présenter.

A l’annonce de cette anecdote, Nicholas ne put cacher son sourire. Lui aussi avait un rêve. Si autrefois son rêve se limitait à vivre, aujourd’hui c’était rendre heureuse Alayna, et s’il pouvait un jour ils le feraient ce tour du monde. En revenant, elle l’embrassa brièvement, et avant d’aller se placer devant tout le monde, il lui rendit son baiser tout en tenant fermement sa main.

- Comme vous l’aurez sans doute compris, moi c’est Nicholas.

Nicholas ne savait pas signer, mais se concentrait sur Lee en articulant chaque mot, histoire de ne pas être mis de côté.

- Je suis né en Corée, à Séoul, mais contrairement à vous deux, je n’y ai vécu qu’une ou deux années, un couple new-yorkais, mes parents, m’ont adopté parce que mes vrais parents m’ont abandonné. J’ai donc vécu à New York une bonne dizaine d’années, avant de déménager à Miami. Et si aujourd’hui je suis là, c’est grâce à Alayna.

Certains semblaient touchés par l’histoire du garçon, qui n’avait pas perdu de son peps ni son sourire tout au long de son histoire.

- On s’est rencontrés au musée l’année dernière, et depuis je ne sais pas me passer d’elle et son optimisme à toute épreuve. Elle m’a appris beaucoup de choses sur la sculpture, puisque je n’ai jamais été très calé, je n’ai toujours appris que la guitare, et le chant. J’aime beaucoup le sport, mais je n’ai pas vraiment le droit d’en faire. Quand j’étais petit, on m’a diagnostiqué une maladie cardiaque, du coup je suis un peu limité pour certaines choses, mais ça ne m’empêche pas de vivre, au contraire ! Donc s’il vous plait, considérez-moi juste comme un garçon normal. Merci.

Il s’inclina comme pour boucler son petit discours, et repartit auprès d’Alayna. Il passa son bras derrière sa taille, et attendit sagement la suite des évènements.
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MessageSujet: Re: Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ▲ Kappa Pi   Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ▲ Kappa Pi EmptyJeu 16 Juil - 12:56

Kappa Pi ₰ Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur



   

   
Maïa avait prévu une activité avec sa confrérie, dans l'unique but de faire connaissance. Elle voulait que tout se passe pour le mieux, elle voulait que l'intégration soit optimale et qu'ils se connaissent tous les uns les autres. Elle ne pouvait pas les forcer à s'apprécier, mais espérait au moins qu'ils en sachent un minimum chacun sur les autres. C'était le but de son activité, qu'elle espérait amusante. Elle avait voulu faire dans l'original et c'était beaucoup plus fun que de prendre un pinceau et mettre deux heures à peindre chacun de son côté. Il y avait forcément un risque de s'en foutre partout, mais elle avait prévu des vestes imperméables, normalement prévues pour la pluie, afin que les vêtements de chacun soient épargnés. Maïa avait pris la parole, elle s'était vaguement présentée, ne voulant pas mettre ses confrères mal à l'aise, ni se mettre elle mal à l'aise. Le départ d'Ethan était toujours une difficulté à affronter quotidiennement, surtout lorsqu'elle posait ses yeux sur son petit garçon qui, aujourd'hui, grandissait sans son papa. Certes, il le vivait bien, il ne comprenait pas et semblait heureux, mais maintenant qu'il allait entrer en maternelle, il allait remarquer que ses camarades, eux, ont un papa et pas lui. Maïa s'était promise de tout expliquer à son fils un jour, quand il serait en âge d'entendre son histoire, l'histoire de ses parents qui étaient loin d'être un compte de fée.

En voyant les membres de la confrérie présents, elle arborait un sourire sur son visage. Elle avait espéré qu'ils répondent présents et c'est ce qu'ils avaient fait. Chacun à son tour se présenta, à commencer par un jeune garçon blond. Il se dirigea vers le tableau et commença à dessiner sa vie. Maïa était attentive et appuyée contre le bord d'une table, fixait le tableau du prénommé Lee. Adan, quant à lui, s'approchait du tableau, passionné par les dessins que faisait l'artiste. Forcément, les dessins ça l'intéressait, il passait beaucoup de temps à dessiner, lui aussi. C'était des gribouillis dans tous les sens, qui ne ressemblait à rien, mais ça permettait de l'amuser. A l'aide des dessins, Maïa comprit que Lee était sourd, mais aussi ancien chanteur dans un groupe. Elle trouvait ça plutôt dommage et triste. Elle était compatissante, sans pour autant montrer de la pitié. Il termina son dessin avec un avion sur lequel était inscrit Boston, la ville où ils se retrouvaient tous. Tout en signant, elle lui demanda à voix haute "Et maintenant, tu te plais à Boston ? Tu aspires à quoi ? Tu as d'autres passions ?" Oui, elle aussi avait appris la langue des signes, parce qu'elle avait dû montrer qu'elle en voulait pour pouvoir quitter son centre de désintox et dans le journalisme, ça restait un atout. Lee était chanteur avant et aujourd'hui il était sourd, il devait donc faire une croix sur la chanson, mais elle voulait savoir ce qui l'intéressait d'autre, ce qu'il aimait dans la vie. Elle était curieuse d'en savoir plus sur chacun d'eux.

Le suivant, ce fut au tour d'une jeune homme qui lui utilisait la parole pour se présenter, mais pas que. Il joignit la langue des signes à celle-ci. Comme pour Lee, Maïa était attentive à ce qu'il disait et trouvait le duo Jae/Lee assez touchant. Ils étaient complémentaires, c'était beau. Il était daltonien alors que Lee était sourd, l'un avait la vue optimale et l'autre la parole, c'était comme s'ils étaient le pansement de l'autre, la personne qui apaise la "douleur" de l'autre. "Vous vous connaissez depuis longtemps avec Lee, enfin ça fait longtemps que vous êtes à Boston ? En tout cas c'est beau, vous êtes chacun complémentaire à l'autre.".  Alayna prit la parole à son tour. Maïa la connaissait un peu plus que les autres puisqu'elles étaient colocataires. En voyant Alayna prendre la parole, Adan s'en approcha à nouveau, tout souriant avec sa tétine toujours en bouche. Lui aussi la connaissait mieux qu'il ne connaissait les autres. Maïa sourit tendrement et puis se concentra sur ce qu'expliquait la jeune irlandaise. Elle expliquait l'origine de la balle logée dans sa tête. A sa place, Maïa aurait du mal à avoir sa force, parce que vivre avec le risque de se mettre en danger à cause de ça, il y avait de quoi virer parano. Son rêve était des plus beaux, puisque ça comprenait son copain. "Et quels pays aimerais-tu vraiment visiter, enfin ceux qui te branchent vraiment ?" Maïa était toujours restée sur le sol américain. Elle savait qu'Ethan, lui, avait voyagé et peut-être même qu'à l'heure actuelle il se trouvait tout simplement ailleurs. A cette pensée, son sourire s'effaça légèrement, elle espérait vraiment qu'il n'ait rien, qu'il aille bien. Elle n'aimait pas sa façon de vivre dangereusement, probablement parce qu'elle préférait dire à Adan que son père était quelque part, plutôt que mort. Egoïstement, c'était plus facile à expliquer.

Enfin le petit-ami d'Alayna se présenta à son tour. Ils étaient mignons ensembles. Lorsqu'il parlait de ses parents biologiques, elle ne pouvait s'empêcher de se demander comment pouvait-on abandonner son enfant, à part peut-être par faute de moyens. D'un autre côté, Maïa travaillait en plus de ses cours pour pouvoir élever son fils et faire de sa vie un petit paradis sur terre. Malgré tout, il gardait sa joie de vivre et sa vivacité tout en racontant son histoire. Suite à son problème cardiaque, il demanda à ce qu'on le prenne comme un garçon normal et c'était tout à son honneur. "Est-ce que malgré tout t'aimerais retourner en Corée ? Juste pour voir comment c'est et en savoir plus sur tes origines ?" Peut-être qu'il savait beaucoup de choses sur son pays, peut-être qu'au contraire il avait été élevé à l'américaine sans jamais rien savoir. A force d'écouter les témoignages de chacun, elle comprit qu'ils avaient tous vécu quelque chose de fort et ça leur faisait un point commun.

Après les présentations de chacun, Maïa se redressa et attrapa une caisse en carton derrière elle, puis s'avança au milieu de la pièce. Elle se mis à genoux avec la caisse devant alors que la curiosité de son fils le poussa à venir voir ce que contenait la boite en carton "C'est pas pour toi loulou" elle regarda son fils le sourire aux lèvres puis se reconcentra sur ses confrères. "Vous avez sans doute compris le principe, il suffit, à l'aide de fléchettes, de faire éclater les ballons qui se trouvent sur les différents murs. Vous prenez celui que vous préférez, ceux que vous voulez, tant qu'au final tout soit percé et recouvert de peinture. Afin de ne pas flinguer vos vêtements, j'ai pris ici des vestes en plastiques. J'espère que vous savez viser et puis ben, amusez-vous !" Maïa enfila une veste pour protéger ses vêtements et attacha ses cheveux d'un chignon grossier. Elle mis une petite veste à Adan, pour le protéger lui aussi des éclats de peinture et pris la première flèche qu'elle lança. La fléchette vint s'écraser sur un ballon, pour faire une belle tache mauve sur le mur "Yeaah !". Dans un coin de la pièce, une radio pour mettre l'ambiance. Elle s'empressa de la mettre en route pour y insérer un CD des Fall out Boy et ainsi, motiver ses confrères "A qui le tour ?"

HRP:

©️clever love.
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MessageSujet: Re: Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ▲ Kappa Pi   Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ▲ Kappa Pi EmptyJeu 16 Juil - 15:54

Une université. Enfin! Et moi qui pensais que c'était compliqué à trouver. Mais non... Enfin, ça m'a pris presque 2 mois quand même.
Après avoir fait la connaissance de Miss Garner, quelqu'un qui ressemble étrangement à ma grand mère par son caractère, elle me proposa de choisir une confrérie. Sans aucun doute, j'avais pris la confrérie Kappa Pi, qui réunissait tous les étudiants passionnés par l'art, y compris la musique. J'ai ainsi envoyé ma candidature et le chef de la confrérie a tout de suite accepté.
Et c'est ainsi que je commençais une vie différente de Washington. Car oui, quand je dis différente, c'est bien le terme. En observant les gens qui l'entouraient, je voyais un quotidien bien différent à celui du manoir. Comment j'ai pu rater ce genre de chose? Ma famille avait-il peur des autres? Pleins de questions dans ma tête. J'avais l'impression d'être dans un nouveau monde. Et j'avais bien l'intention de le découvrir.
Quelques semaines après, les cours avaient déjà commencé et bien qu'au départ j'étais un peu timide, je m'ouvrais de plus en plus.
5 jours plus tard, je reçu une lettre dans mon casier de la part du chef de la confrérie, nous proposant, moi et les autres membres à une séance de bienvenu dans la salle des Kappa Pi. Pourquoi pas? Après tout, il fallait bien que je rencontre les autres membres de la confrérie un jour ou l'autre et le plus tôt est peut être le mieux.

Après m'être préparé, je me rendis à la salle quelques minutes avant le rendez-vous prévu. Bien que j'étais à l'avance, il y avait beaucoup de monde.
Finalement, le, ou plutôt la chef des Kappa Pi arriva (et moi qui croyait que c'était un homme). Elle nous souhaita la bienvenu et voulait qu'on se présente tour à tour avant de faire un jeu de fléchettes (en même, ça aurait été bizarre de faire l'inverse à mon avis). C'était elle qui commença à se présenter, puis les autres membres. Leur histoires étaient tous très variés et je me disais à chaque fois comment ma famille n'avait pas vu toutes les atrocités qu'avaient vécu certains. Peut être que les Koch avaient peur de ça?

Je n'avais pas parlé depuis le début lorsque j'avais l'impression que tout le monde me regardait. Ça me mettait un peu mal à l'aise.

-Euh... Bon je crois que c'est mon tour...

Oui, les discours, ce n'étaient pas trop mon truc.

-Je m'appelle Chaz Koch, j'ai 18 ans depuis 1 mois et je suis né à Washington. Je suis passionné par le piano depuis mes 5 ans et je suis venu ici pour sortir du manoir familiale...
Là, je savais plus trop quoi dire...

-... Et j'ai pas grand chose à rajouter. Ma vie est quand même assez banale.
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MessageSujet: Re: Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ▲ Kappa Pi   Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ▲ Kappa Pi EmptyVen 17 Juil - 14:21

Aujourd'hui j'avais rendez vous avec les membres de ma confrérie les Kappa Pi. Etant une artiste, j'avais tout de suite choisi cette confrérie qui me semblait très créative et chaleureuse.
Mes parents étaient ravis que je m’intéresse à un tel groupe dans mon école. Ils pensaient que je pouvais montrer mes talents en Arts. Cela ne faisait aucun doute que je le pouvais. J'étais si talentueuse, que tout le monde le verrait. En tout cas, j'étais partante pour m'intégrer et travailler dur. Je voulais en plus d'être une KP faire partie du Club d'Arts. Là bas, je montrerais que les cours de Musicologie que je suivais ne servaient pas à rien.

J'avais reçu un message me disant de me rendre dans la salle d'Arts pour une réunion.
C'est donc vêtue d'une chemise légère et d'une jupe noire que je me rendis dans cette salle.
Mes talons résonnaient dans le couloir. Je ne savais pas qui étaient les membres de la confrérie ni qui était le chef. J'espérais juste que tout le monde serait sympa. J'avais hâte de découvrir le talent de chacun. Notre confrérie ferait vivre le l'université.

J'ouvris la porte et m'installais au fond. La chef de confrérie arriva et nous souhaita la bienvenue. Elle nous invita à tous nous présenter à tour de rôle.
J'écoutais chacun dire d'où il venait et quel était son talent.
D'abord la chef, Maïa. Elle nous expliqua qu'elle était sortie d'une cure de désintox. La pauvre. Puis elle nous présenta son fils. Il semblait sage comme bonhomme. Si j'en avais l'occasion, je le garderais bien en tant que babysitter.
Puis un jeune-homme Asiatique se leva et alla près du tableau. Il prit une craie et commença à dessiner. Son talent était révélé: c'était un dessinateur. Je me rapprochais de plusieurs rang pour voir mieux le tableau. Ses dessins semblaient raconter une histoire, mais pas n'importe laquelle. Il s’appelait Lee, venait de Corée du Sud et...a 15 ans était un chanteur?
Il effaça le tout à ma grande surprise et écrivit sur le tableau "2013".
Il dessina une scène assez triste. Quand je vis le mot "sourd", je compris pourquoi il ne parlait pas à voix haute. Le pauvre ! Ce qui était bien, c'est que malgré sa souffrance, il n'avait pas abandonné l'art.
Lee dessina son voyage vers Boston puis fit un point d'interrogation au dessus d'un homme qu'il avait déjà dessiné auparavant. Je ne compris pas pourquoi il avait mit ce point d'interrogation, mais j'étais heureuse qu'il ne se laisse pas abattre malgré sa surdité.  

Il effaça tristement le tableau et retourna à sa place. Le prochain fût également un asiatique. Il venait aussi de Corée et s'appelait Jae Ji.
Lui aussi avait une maladie. Il était daltonnien. Je me rappelais d'un ancien cours de biologie qui traitait de cela. C'était un problème d'absence de cones. Malgré son daltonnisme et ses parents, Jae Ji avait prouvé qu'il pouvait être peintre. Il avait choisi les USA, sans doute pour une nouvelle vie. Il était l'interprête de Lee.
Je souris, trouvant l'histoire touchante. Jae Ji et son ami Lee étaient la preuve qu'on pouvait réussir, même avec un handicap.

Une rousse se présenta à son tour. Elle s'appelait Alayna et faisait de la sculpture. Elle nous raconta pourquoi elle était aux USA. Elle avait fuit l'Irlande après un dangereux cambriolage. C'est quand elle expliqua combien son pays était beau que j'appris que Jae Ji s'appelait juste Jae.
Alayana rêvait de faire des expos mais aussi le tour du monde.
Elle introduisit Nicholas, un autre asiatique. La confrérie était bien diversifiée!
Nicholas était lui aussi un coréen. Il avait été abandonné par ses vrais parents mais heureusement adopté plus tard par des New-Yorkais.
Il rencontra Alayana à Miami qui lui apprit la sclupture. Il l'admirait vraiment. Alayana devait être une fille super. Nicholas était un guitariste et chanteur, comme moi. Comme ses deux confrères coréens, Nicholas avait une maladie. Il avait un problème cardiaque. Mais malgré tout, il voulait qu'on le considère comme un garçon ''normal''.

J'admirais le courage de chacun de ceux qui s'étaient présentés. Ils avaient tous surmonté leur problème. Même la chef de notre confrérie devait élever son enfant, et ce n'était surement pas une tâche facile.
D'ailleurs, la jeune maman n'hésitait pas à prendre la parole et à poser des questions à chacun des artistes.
Un brun se présenta comme étant Chaz. Il avait une vie banale selon lui, et venait de Washington. Il était pianiste.

C'était mon tour de me présenter. Je n'avais pas grand chose à dire de moi.Je fis un sourire puis me levais.
"Bonjour à tous.Je tiens à dire que je suis vraiment heureuse de faire votre connaissance à tous. J'admire votre courage. Vous avez su surmonter vos épreuves et continuer votre art sans jamais abandonner. Je trouve ça vraiment super."
Je fis une pause.
" Je m'appelle Selena Angie Mils-Parker. Je viens de Los Angeles. Je ne voulais pas partir de là bas mais mes parents ont été obstinés, alors me voici. Je suis  ici depuis un an. Je fais de la guitare et je chante. Je compose mes propres chansons."

Je souris et comme pour leur donner un avant gout de mon talent, me mit à chanter ma dernière chanson. Believe in me.

A la fin de ma chanson je remerciais chacun de m'avoir écouté puis repartit m'asseoir. Puis Maia nous demanda ensuite de tirer des flèches sur des ballons fixés sur le mur. Elle tira la première flèche. Une peinture violette éclata.
Je pris ma flèche, visais un des ballons et tirais... mais hélas, n'atteint pas ma cible.
J'haussais mes épaules. Tant pis ! Je réussirais peut être une prochaine fois.
Je suis plus à l'aise avec un micro et avec les cordes de ma guitare qu'avec une flèche et un arc.
Je ne suis pas Geronimo moi !


Dernière édition par Selena A. Mils-Parker le Ven 17 Juil - 14:26, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ▲ Kappa Pi   Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ▲ Kappa Pi EmptyVen 17 Juil - 14:21

Le membre 'Selena A. Mils-Parker' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'La palette de couleu' :
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--------------------------------

#2 'Gagnant' :
Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ▲ Kappa Pi 44449079E
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