As tente ta chance, car le roi te souhaite bonne chance — Esteban Adamovitch

Harper, Harper, Harper… Est-ce que tu savais que la première fois que je t'ai vue c'était en accompagnant mon père à son travail. Tu sortais du bureau de ton père, tu m'as remarqué et fait un sourire. J'avais 9 ans et jamais je n'ai plus oublié ce jour là. C'est seulement 4 ans plus tard que j'ai pu apercevoir ton sourire. Je venais de rentrer de Russie avec ma famille.
« Un jour je t'ai revu j'ai tout de suite su qu'on allait devoir jouer, mot doux et coup bas… »
Comment parler de moi sans parler de toi…

Chapitre 1 : Moi
J'étais, je suis, et je serai toujours égocentrique. J'aime que tout ce qui m'entoure se ramène à moi. En même temps mon charme fait la moitié du travail pour le reste je compte sur mon caractère social, ma tchatche et mon humour débordant. Je suis une personne super positive. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours adoré faire des têtes bizarres, des grimaces en tous genre. J'adore faire rire mes amis et toi tu étais toujours à râler et à me faire les gros yeux. Du coup j'en profitais pour t'imiter en soirée, tu sais celle ou tu ne m'as jamais accompagné, car ce n'était pas vraiment ta place…
J'aime être populaire, mais tout cela vient du fait que je sois égocentrique, et peut-être de mon coté enfant de riche, où à chaque gala et repas mon père essayé de nous mettre sur le devant de la scène. D'ailleurs, ce que j'aime quand je reviens en Russie c'est que je suis toujours accueilli comme un prince. D'ailleurs jamais être traité comme un prince… En tant qu'enfant unique mes parents ont toujours eu de grandes espérances pour moi et je me suis toujours efforcé de les atteindre, de ce fait il fut un enfant roi. A 17 ans j'avais eu mon premier avion à moi même si mon père m'avait appris à piloter à mes 13 ans. Piloter m'avait appris la confiance en moi et avais fait ressortir mon charisme naturel. C'est grâce à cela que je suis adulé, ou alors à cause de mes sautes d'humeur totale imprévisible et mon esprit un peu lunatique qui me rend mystérieux. Le mystère un point que les filles adorent. Parlons maintenant des filles… Je n'ai pas de goût particulier, enfin il faut quand mêle avouer que les femmes brunes sont mon point faible. Mais les femmes m'ont toujours fasciner, j'adore plaire et j'aime jouer avec elle et les séduire. Comme des êtres à part j'aime connaître le genre féminin… Et c'est dans ces moments là que tu ferais un drame. Le genre de drame à la Harper, ceux ou tu me cries dessus en disant que j'ai tort. Tu me dirais que je suis absolument pas attentif à toi et que je suis là que pour mes amis… Mais au final tu ne fais plus cela puisque j'ai fini par te tromper.

Chapitre 2 : Les Autres
Comme je disais j'ai toujours eu une relation au femme particulière cela à commencer avec ma mère, elle m'a élever dans le respect de la femme, pourtant j'ai vraiment eu une fascination pour elle au lycée. Avec mes potes on aimait en apprendre de plus en plus sur la gente feminine. C'est aussi au lycée qu'on s'est mis ensemble. Tu étais le genre de fille chiante qui prenait toujours la tête pour un rien. Mais tu étais aussi le genre de fille qui aimait la vie et c'était cela que j'aimais chez toi. Toujours le sourire aux lèvres et au finale je ne pouvais que te provoquer… Qui aime bien châtie bien. Et puis tu me reprochais d'être trop proche des filles, d'être trop avec mes amis mais j'y peux rien moi si au final j'aimais trainé avec mes potes sérieux j'étais qu'un ado de 16-17 ans.
Mes amis c'est beaucoup pour moi, presque une seconde famille, je suis loyale et fidèle avec eux, « les potes avant les putes » dirait-on. Puis au finale ils arrivent à supporter mes sottes d'humeur. Personne ne comprend et moi non plus pourquoi je suis lunatique depuis tout petit. Du coup il m'arrive comme ça de péter un câble et d'envoyer tout le monde valser, d'envoyer toute ma vie valser. Souvent pour me calmer je vais voler seul ou avec mon père, et je laisse mes problèmes dans le ciel.Toujours est-il que toi et moi on s'est séparé et pas à cause de mes sautes d'humeur ni à cause des potes mais c'est à causes des filles. Tu as appris en venant à une soirée que je couchais avec ta meilleure amie. Et non je ne regrette pas ce que j'ai fait je me devais de le faire mais en même temps tu n'avais pas à être présente ce soir là. Et nos jeux se sont arrêtés, nos disputes, nos réconciliations. Et non tu m'as marqué à 9 ans et au lycée tu es devenue une véritable obsession.

Répondeur : Chapitre 3
Vous etes bien sur le répondeur de Harper laissez un message après le Bip.
Biiipp !
« … Et tu me manques… Ca t'es arrivé à toi la nostalgie, une odeur, un souffle. Que tu peux ni toucher, ni regarder. Il m'arrive de t'apercevoir au loin, et d'y voir mon fantôme te serrer contre lui. Je pensais avoir trouvé un remède au poison que tu représentais mais non et je ne veux pas devenir cette personne évitée, cette personne oubliée que l'on ne doit pas regarder, soit disant car c'est mieux comme ça… Harper… J'arrive à Boston, Harper ! »
Voilà j'arrive, Mon obsession me dévore et je ne peux m'empêcher, de vouloir te posséder. Il s'agit de ça en réalité, notre arène, nos règles du jeu. Et qui peut m'en vouloir, je suis le seul à pouvoir te donner les ailes que je t'ai brisé.