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 L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw

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MessageSujet: L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw   L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw EmptyVen 31 Juil - 23:18

HRP: Surpriiiise, Arwy love ! Bon c'est pas un long RP parce que je ne veux pas tout dévoiler en une fois, donc ne t'angoisse pas si ta réponse à toi n'est pas longue, c'est normal parce que tu ne sais pas trop vers quoi tu vas. C'est fait exprès  Twisted Evil J'espère que ma petite surprise te plaira quand même et puis, ben Enjoy  L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw 1131367136

Il restait encore quelques jours avant la reprise des cours et Iris profitait de la fin des vacances pour faire tout ce dont elle avait en tête. Préparer sa rentrée n'était pas encore à l'ordre du jour et heureusement, parce qu'elle avait un tout autre programme. A la confrérie des filles, c'était relativement calme et c'était probablement une des raisons pour lesquelles elle s'y trouvait aujourd'hui. Pas de petite sœur dans les pieds, pas non plus sa mère pour mettre ses nerfs sous haute tension. Prenant le soleil dans le jardin, les cheveux relevés à l'aide d'une pince crabe pour laisser sa nuque à l'air libre, la jeune Stewart était concentrée sur le vernis qu'elle était en train de s'appliquer. Un beau rose pastèque, aux couleurs de sa confrérie par la même occasion. De temps en temps, elle chantonnait les musiques qui passaient à la radio, un peu plus loin, mais dans tous les cas, Iris restait bien concentrée et appliquée sur ce qu'elle faisait. Lorsque son vernis fut appliqué et même sec, elle récupéra ses affaires de manucures et remonta dans sa chambre en vitesse pour se doucher et se préparer. Elle passa le sèche-cheveux dans sa chevelure blonde et puis troqua sa serviette de bain pour un short en jeans et une blouse en lin de couleur beige ici. Prête, elle se regarda une dernière fois dans la glace et quitta la chambre, non sans prendre le plus important: les clés qu'elle glissa dans la poche arrière de son short.

Iris rejoignit la confrérie voisine à la sienne, c'est à dire celle des Pi Beta Phi. Sans vraiment faire attention aux garçons présents, elle grimpa au premier étage sans dire un mot. La jolie blonde s'assura que, dans la chambre devant laquelle elle s'était arrêtée, Kyaw s'y trouvait bien. Elle n'avait pas pour habitude de s'y rendre en sachant qu'il ne s'y trouvait pas et encore moins de s'y glisser comme elle comptait le faire. La veille, elle avait enfreint la règle, dans le seul but de coller deux, trois post-it sur les premières choses qu'elle avait trouvé sur le bureau, où elle y avait inscrit:

Demain 4.00 pm : Iris.

Elle était aussitôt ressortie, ni vue ni connu et avait reprit le chemin pour sa propre confrérie, s'attendant à une réaction quelconque au retour du Pi Beta Phi. Aujourd'hui était un autre jour, étroitement lié à celui qui précédait. C'était un peu tout ce qu'elle avait en tête qui allait se mettre en route, en espérant que tout soit totalement prêt, comme elle l'avait exigé.

Lorsque le Beta Phi qu'elle avait interpellé lui confirma que Kyaw était bien là, Iris ouvrir rapidement la porte et se glissa discrètement à l'intérieur, puis referma celle-ci derrière elle, tout aussi délicatement. Elle avança vers le jeune homme qui était, à ce jour, officiellement son mari et en profita qu'il soit dos à elle, face à son bureau et ses dossiers, pour prendre sa nuque en otage et y balader ses jolies lèvres. Entre deux baisers, Iris tenta en vain de le détacher de ses occupations pour qu'elle en devienne la principale "T'as un autre rendez-vous beaucoup plus important que tes dossiers. Tu peux pas le louper, ça pourrait t'être fatal" la jeune fille s'écarta pour s'appuyer contre le bureau de sorte à être plus ou moins face au quarterback. "T'arrives vraiment à bosser ici alors qu'Adam peut entrer comme dans un moulin et que c'est presque Time Square dans le couloir ?" Iris jeta un coup d'œil à sa montre. Elle était à l'heure et donc, comme il n'avait eu aucune réclamation quant à l'heure qu'elle avait indiqué sur les post-it, elle comptait bien l'avoir son rendez-vous "Il faut qu'on bouge, on doit aller voir quelqu'un et il va nous attendre. Puis j'ai droit à mes deux heures complètes de rendez-vous, pas 1h59" Elle ne voulait pas vraiment lui dire qui était ce quelqu'un, ni même où ça se trouvait. Iris prit les clés de voiture de Kyaw et les lui donna. Elle n'avait pas pris la sienne et donc, c'était à lui de conduire "T'es en train de te demander où je vais t'emmener non ?" La jolie blonde lui adressa un sourire malicieux qui pouvait en dire long sur ce qu'elle avait prévu… ou pas en fait.
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Kyaw Ne Min
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MessageSujet: Re: L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw   L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw EmptyDim 2 Aoû - 0:29

Quand j'avais pris ce dossier, pour travailler, j'y avait trouvé un post-it dessus. En le lisant, j'avais sourit. Puis je l'avais mis avec les autres, de côté, sur mon bureau. Si je n'avais pas compris le message, c'était que j'étais stupide. En attendant, je comptais avancer le plus possible mes dossiers pour pouvoir avoir tout le temps libre nécessaire à ce rendez-vous.

Il y avait deux jours, j'avais été un peu contrarié. J'avais inspiré mon cousin, paraîtrait-il, et il avait décidé de se prendre des vacances, lui aussi. Comme s'il en avait besoin, lui qui ne faisait déjà rien le reste de l'année. Le pire ? Le conseil l'avait laissé partir en disant qu'il méritait bien un peu de repos et que j'étais là, moi, que je pouvais bien m'occuper de ses affaires le temps de quelques jours.  Autant vous dire que je l'avais mal pris. Je n'avais pas éclaté devant tout le monde, surtout que hurler comme un cinglé dans ma chambre n'arrangerait rien. En attendant, ce con allait se dorer au soleil pendant qu'il me bouffait le peu de temps qu'il me restait avant la rentrée.
Ce qu'il n'avait pas prévu, c'était que j'avais déjà fait une bonne partie du travail qu'il me demandait, parce que je savais qu'il n'y arriverait pas. Il faisait ça pour me faire chier, mais pas de chance, ça ne marchait pas avec moi. Cependant, j'avais quand même appelé mon père pour lui dire d'avoir un peu d'autorité sur son neveu ou je ne savais pas quoi. De loin, je pouvais difficilement influencer le conseil, alors que lui il pouvait. Sauf que mon père, ça a toujours été un faible. Je me rappelais encore, il n'avait toujours su faire qu'une seule chose : me mettre en colère.

***

Il ne répondait pas à mon premier appel. Déjà, le feu commençait à prendre dans ma tête, on pouvait presque le voir à travers mes yeux. Je rappelait et enfin j'avais sa voix à l'autre bout du fil. Il n'aimait pas ça, alors je lui parlais en anglais, pour bien montrer que j'étais énervé.

- Est-ce que ça vous arrive de décrocher de temps en temps, père ? Vous n'êtes pas encore assez vieux pour être sourd il me semble.

J'en avais un peu rien à faire de l'heure qu'il était en Birmanie et rien à faire s'il était occupé ailleurs. Je voulais lui parler maintenant, alors il venait maintenant.

- Kyaw Ne Min, tu pourrais me parler sur un autre ton. Ce n'est pas parce que je suis loin de toi que je ne peux pas sévir.
- Et sévir auprès de mon cousin, vous y avez pensé ?! J'en ai un peu marre d'être son larbin pendant que lui récolte tous les bons trucs. Il serait temps de vous bouger le cul, histoire que je ne devienne pas fou.

Silence de l'autre côté. Il savait que me promettre une nouvelle fois d'arranger les choses ne servirait à rien. Il n'avait pas le courage de le faire, je le savais et lui aussi. Comme toujours, il allait me trouver une parade, sauf qu'il choisit la mauvaise.

- Tu lui diras toi-même, mon garçon. Tu as rendez-vous la semaine prochaine avec la fille d'un de nos plus riches collaborateurs. Si tout se passe bien, dans deux mois vous êtes maris et femmes. Elle pourra venir te voir aux États-Unis, ou tu pourrais rentrer en Birmanie.

Il venait vraiment de me trouver une plant… fiancée ou je rêvais ? Il en était hors de question. Déjà il y avait quelques mois j'aurais dit non, mais encore plus aujourd'hui. Surtout que je ne voulais pas, non, je ne POUVAIS pas rentrer maintenant. Ça ne collait pas à mes projets.

- C'est une blague ? Renvoyez-la chez son père, je n'en veux pas.

Oui, je parlais d'un être humain, et alors ?

- Mais tu ne l'as jamais rencontrée.

Ma voix avait pourtant été froide la première fois, là elle était glaciale.

- J'ai dit : renvoyez-la.
- Laisse-lui une chance. Il est temps de te marier, à ton âge ta mère et moi…
- TAISEZ-VOUS, J'AI DIT DE LA RENVOYER. Je suis déjà marié. Je ne voulais pas vous l'annoncer comme ça, mais c'est dit. Renvoyez votre bonne à rien, elle ne me servira pas, pas même pour un rendez-vous. ET NE PARLEZ PLUS JAMAIS DE MA MERE.

J'avais raccroché, furieux. Je ne sortais pas souvent de mes gonds, avec moi il fallait surtout s'attendre à une vengeance froide et dans le dos. Sauf que là, il m'avait énervé.

***

En y repensant, je serrai le poing sur ma jambe. La fille pleurait peut-être toutes les larmes de son corps mais au moins, elle n'était pas dans la prison que constituait notre mariage. Oh, son propre père lui trouverait un autre bourreau, mais ça ne serait pas moi. J'avais toujours détesté voir ma mère s'écraser devant lui. C'est un faible qui n'a jamais su montrer autorité, et elle, conciliante, elle faisait tout pour lui. C'était la seule personne que j'appréciais, et celle qui a dû partir en premier.

J'allais regarder l'heure quand je sentis des lèvres se balader dans mon cou. Trop occupé dans mon souvenir, je ne l'avais pas entendue entrer. Heureusement que je savais que c'était elle, sinon j'aurais bondi de mon siège pour me mettre en position de combat. Même si je ne savais pas me battre dans les règles de l'art -j'ai jamais pris de cours de défense ou quoi, MOI- j'étais capable de me défendre un peu. Là, je restai sagement sur mon siège à esquisser un sourire.

- Fatal ? Pour un rendez-vous manqué ? Tu me fais prendre bien des risques toi…

En fait, je pouvais tout à fait partir maintenant, je n'avais pas tant de boulot que ça. Puis j'avais imprimé son rendez-vous, même si je ne lui avait pas répondu ou donné signe de vie concernant ses post-it. Elle s'installa en face de moi, contre mon bureau, et je la dévorai des yeux. C'était vrai que c'était pas l'endroit le plus calme au monde, elle marquait un point.

- Eh bien, Adam s'en fiche un peu de ce que je fais, et pour ma part, je l'ignore. Il ne vaut pas la peine que je m'intéresse à lui. C'est pas vraiment calme mais j'ai pas le choix que de bosser ici.

Parfois, j'achetais des boules quies pour avoir un peu de tranquillité. Puis je pense aussi qu'Adam devait entendre quelques réunions de nuit même si j'évitais un maximum d'être présent.

- Voir quelqu'un ? Tu es bien mystérieuse. Je me demande ce que tu trames.

Elle me donna mes clés de voiture et je compris qu'en plus, je devais faire chauffeur. Bon, ça ne me dérangeait pas, mais ça me faisait légèrement sourire. Qu'est-ce qu'elle m'avait préparé ? C'était exactement pour ça qu'entre elle et moi, ça collait sans amour. On avait pas besoin de ce truc niais, nous on avait les surprises, l'excitation de l'inconnu, la joie de voir la haine ou la tristesse sur notre passage. Tout ça, ça faisait d'elle quelqu'un d'unique sans que je ne puisse tomber amoureux d'elle.

- Oui, je suis en train de me demander si je dois te faire confiance… Mais je pense que oui alors c'est parti.

J'étais juste un peu taquin, j'avais plus que confiance en elle et c'était rare. Je sortis de ma chambre en sa compagnie pour rejoindre mon bolide. Je m'installai au volant, me tournant vers elle.

- J'ai droit à un indice ? Ou même plusieurs ?

A vrai dire, je ne voyais absolument pas qui elle m'emmenait voir. C'était vrai, je n'avais aucune attache dans cette ville. Est-ce qu'au moins je connaissais la personne ? Kyaw, tu réfléchis trop, laisse faire. Je démarrai la voiture avant de me lancer sur la route.

- Et à défaut d'indice, j'ai le droit à la voix sexy du GPS ?

Ça, elle ne pouvait pas me le refuser, je ne savais pas où on allait et je ne pouvais pas deviner. J'espérais simplement que ça n'était pas trop loin, j'étais tout de même curieux de voir ce qu'elle m'avait réservé, bien que je ne le montrais pas. Fallait pas déconner, je n'étais plus un enfant non plus.
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MessageSujet: Re: L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw   L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw EmptyDim 2 Aoû - 16:26

Kyaw avait l'air étonné de ce qu'elle avançait. Certes, elle abusait peut-être un peu, ou pas, parce que si il osait faire sauter ce rendez-vous, la demoiselle le prendrait bien mal. D'autant plus qu'elle ne lui demandait que deux heures minimum et après, il était libre d'avoir la paix et/ou de continuer le travail qui l'attendait. Iris quant à elle repartirait de là où elle est venue, mais avant, elle voulait ce rendez-vous.

"Oui, parce que je ne peux pas faire faux bond à la personne qui nous attend, donc ça veut dire que si toi tu te défiles, alors je devrai en trouver un autre, ce qui veut aussi dire que j'inviterai un troisième joueur à notre petit jeu et donc, ça serait de la triche. Donc oui, ça te serait fatal, parce que non seulement tu m'auras forcée à tricher, mais en plus tu m'auras perdue moi puisque notre jeu sera terminé"


Iris feignit une mine déconfite, mais reprit plus sérieusement

"Non, j'exagère, mais n'empêche que j'aimerais que tu viennes, même une petite heure ou juste une demi heure parce qu'après c'est la rentrée, toi t'auras tes cours et ton taff, moi j'aurais mes cours aussi et on aura moins de temps. Donc ça serait dommage. Promis ça prendra pas longtemps et c'est pas un de ces rendez-vous super barbants, gala de bienfaisance et tout et tout"

Iris prit place contre le bureau, elle posa de temps en temps ses yeux sur la porte, là où venait certains cris et rires des garçons présents, puis à nouveau sur lui en attendant qu'il accepte de mettre son travail de côté. D'autant plus qu'à sa place, elle peterait les plombs. Bosser dans un endroit aussi bruyant relevait de l'impossible pour elle. Sans doute que Kyaw arrivait à se concentrer avec autant de bruit, mais pas elle.

"A ta place, j'aurais déjà jeté l'éponge, parce que je sais pas me concentrer dans un endroit pareil, encore moins avec le risque qu'une jolie blonde pointe le bout de son nez n'importe quand. Bien que cette fois-ci…" elle attrapait un de ses post-it  "… J'avais pris rendez-vous. Enfin, j'avais forcé un rendez-vous. Et si j'étais venue à l'improviste, qu'aurais-tu fais de moi ? Tu m'aurais abandonnée moi et mon désir de te kidnapper pour t'emmener dans un endroit peut-être bien plus tentant que ta jolie chambre d'étudiant ou alors t'aurais troqué tes dossiers avec mon petit corps de rêve ? Ah mais non, ici on pourrait même pas vu qu'Adam risque de débarquer n'importe quand" Iris haussa les épaules, montrant que tant pis, ils pourraient tout de même s'en passer. Elle avait fini par prendre les clés de voiture du PBP pour les lui tendre. Ils avaient rendez-vous avec quelqu'un, de fait. Ce quelqu'un serait sans doute content de les voir et donc, il ne fallait pas trop le faire patienter.

"Eh oui, quelqu'un. J'ai aussi des contacts, Monsieur, et je suis sûre qu'il a vraiment hâte de te rencontrer" Iris lui adressa un sourire remplit de malice. Elle tramait quelque chose, c'était certain, mais elle ne pouvait encore rien dire "dans dix minutes, tu le sauras et soit t'aimeras, soit tu détesteras."  Iris souriait en le voyant se demander ce qu'elle avait bien pu lui préparer comme surprise. L'idée de se dire qu'il était peut-être curieux de savoir ce qui allait lui tomber dessus l'excitait un peu et c'était sans aucun doute la raison pour laquelle elle ne perdait pas ce même sourire, sur son visage. "C'est vrai que parfois on peut se demander si je suis digne de confiance, donc je comprendrais si ce n'est pas le cas, mais comme apparemment t'as confiance, ben allons-y gaiement. Puis dis-toi que si c'est un truc foireux, comme j'y vais avec toi je me foire aussi et je ne suis pas encore Sado-maso…"

Ils sortirent de la chambre, voir même de la confrérie pour s'installer dans la voiture du Pi Beta Phi. Lorsqu'il lui demanda un indice, son sourire s'élargit un peu. Devait-elle vraiment lui donner un indice ? Peut-être, mais il n'allait franchement pas être avancé

"Un indice … Mmmh… Boston ! Voilà, c'est à Boston. C'est bien comme indice non ?"

Non, en fait elle n'était pas disposée à lui en dire plus. Mais au moins, il savait qu'elle ne le kidnappait pas pour un second mariage à Las Vegas, au dernier moment alors que ni l'un ni l'autre n'avait prévu d'affaires à emporter. En demandant la voix sexy du GPS, elle lui donna au moins l'adresse pour la fluidité du trajet et pendant ce temps là, la jolie blonde pianotait sur son téléphone pour prévenir cette personne de se tenir prête puisqu'ils étaient sur la route.

Lorsque le GPS annonça l'arrivée, Iris releva la tête de son portable pour s'assurer qu'il s'agissait bien du bon endroit. Le quartier où ils se trouvaient était un quartier résidentiel, un peu plus écarté de la ville et surtout, assez calme. Les maisons étaient toutes aussi grandes les unes que les autres, mais toutes aussi luxueuses et classes. En voyant le portail d'une de ces maisons s'ouvrir automatiquement, elle confirma à Kyaw que c'était bien là qu'ils devaient se rendre et donc, qu'ils pouvaient garer sa voiture dans la cour un peu où il le souhaitait. De loin, la maison donnait juste envie d'y vivre et donc, ceux qui y vivaient faisaient probablement partie de la haute société, comme on dit souvent en Angleterre et ailleurs. Les pièces étaient illuminées, la piscine également ( et ). Iris gardait toujours son sourire. "On y va ? Ils vont nous attendre" Non, elle ne voulait toujours pas dire qui étaient ces "ils" et donc, elle entraina le jeune homme vers la belle terrasse (ici, ou encore ) de la maison. Tout était clean, parfaitement rangé. La piscine était propre, sans aucune saleté et n'attendait qu'à servir et puis finalement, un homme distingué s'approcha, chaleureux et prêt à servir n'importe qui. Iris glissa sa main dans la poche arrière de son short et tendit des clés à Kyaw

"Bon voilà, c'est ma surprise. Je sais que t'as rien demandé, que t'es capable de t'offrir cette maison, mais je pense que tu prends pas le temps de le faire, parce que… en fait je ne sais même pas pourquoi, mais au pire on s'en fout. Moi je vis à la confrérie en semaine, mais parfois j'ai besoin d'un peu plus de confort, ou juste de retrouver un endroit plus familier. Toi ben t'as juste ta chambre que tu partages avec un gars que t'aimes pas spécialement. Puis tu travailles dans un boucan infernal et comme c'est une confrérie, ça changera jamais. C'est pas l'endroit où tu dois vivre tout le temps, enfin du moins c'est pas le but, mais je me dis que parfois t'as peut-être aussi envie d'être tranquille, donc voilà. Oh tu pourrais venir chez moi pour être tranquille, sauf qu'avec ma mère, on n'est même pas tranquille." Elle se pinça les lèvres, un peu sceptique quant à la réaction du PBP, puis se tourna vers l'homme qui s'était aussi approché "Alors lui c'est John. Enfin je l'ai rebaptisé comme ça parce que son prénom est trop long. Il fait tout ce que tu veux, il est génial, c'est testé et approuvé ! Il fait office d'homme de ménage, de cuistot, de secrétaire. Vraiment il est génial, tu peux lui demander tout ce que tu veux. C'était lui que je voulais te présenter." Elle adressa un léger sourire à l'homme en question, puis se tourna à nouveau vers Kyaw "Visite guidée ?"

Ne lui laissant pas vraiment le choix, elle lui attrapa la main pour l'emmener vers le salon (ici, et ) "Pour la décoration j'ai fait appel à une décoratrice d'intérieur, je lui avais dit un truc sobre, mais assez classe sans non plus tomber dans la démagogie du truc super froid, mais voilà, si ça te plait pas tu peux encore changer. C'est du par défaut tout ça. Puis c'est assez lumineux comme espace" elle l'entraina dans la pièce juste à côté où se trouvait un autre petit salon seulement séparé par un feu ouvert "D'après l'architecte, il a conçu cette partie du salon pour en faire un espace d'accueil spacieux. Une espèce de salle d'attente si tu veux, mais bon après t'en fais un peu ce que tu veux" Iris l'emmena dans la cuisine (ici et ), qui était en fait ouverte avec la salle de séjour "Là forcément, la cuisine, mais je crois qu'il y en a une autre dans les sous-sols pour si tu souhaites engager du personnel, tu sais comme chez moi. Ici c'est un peu pour avoir le nécessaire à portée de main. Si t'as soif, si t'as un cru ou si tu veux que Super John te prépare un truc" La Salle à manger était assez sobre, gardant néanmoins un esprit un peu design, et puis le coup de cœur de la jolie blonde, l'escalier flottant entouré de parois en verres

A l'étage, il y avait plusieurs pièces. La première qu'elle montra était une des chambres ( et ou encore ) toute aussi spacieuse. Elle disposait elle aussi d'un feu ouvert pour l'hiver et d'un petit salon qui donnait sur la ville de Boston, mais aussi sur le port ou encore les couchers de soleil qui méritaient d'être regardés. "Et puis là t'as un vidéophone pour tes prochains visiteurs." Elle appuya sur le bouton du vidéophone qui s'alluma instantanément et donna sur le portail ou encore la piscine, mais aussi la court où il y avait sa propre voiture de garée. La salle de bain ( et personnelle à chaque chambre se trouvait juste à côté, sans parler de la terrasse. "Je crois qu'il y a trois autres chambres" Iris l'entraina vers la dernière pièce qu'elle voulait lui montrer: le bureau. Pour les autres, il aurait tout le temps de les découvrir lui même. Le lieu de travail était tout aussi spacieux et moderne que les autres pièces, dans le même genre. "Ici tu pourras avoir tout l'espace que tu veux pour travailler et puis, t'as personne pour te déranger. Il fait tout calme !"

Pour la seconde fois de la journée, Iris prit appui sur le bord du bureau et un peu inquiète quant à l'impression du jeune homme qu'elle avait en face d'elle, elle ne savait pas trop comment réagir "Tu sais comme moi que le mariage est bidon et qu'on s'en fout un peu des traditions, des "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" mais on a qu'à dire que c'est une espèce de cadeau de mariage bidon ? Tu sais, un peu comme les jeunes filles qui ne croient pas en dieu et qui, pourtant, veulent un mariage de princesse, à l'église, tout ça pour avoir une belle robe, une belle cérémonie, un beau mariage. C'est pas le palais de Buckingham, mais je suis pas sûre d'être assez riche pour t'offrir un palais. Puis déjà ici, j'ai dû mettre la villa au nom de mon frère, parce qu'aux yeux de la loi américaine, je ne suis pas majeure. Pour la prendre à ton nom il faut que tu signes les documents en bas, comme ça elle sera officiellement à toi."

Elle ne voulait pas que ce soit leur propre maison qui officialiserait leur mariage à eux deux, elle voulait que ça lui appartienne à lui, parce que c'était ça la surprise. Il pouvait en faire ce qu'il voulait. "Puis si jamais ça ne te plait pas, à ce moment là tu peux même la revendre et toucher la somme" même si elle espérait que ça lui plaise un peu, quand même.
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MessageSujet: Re: L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw   L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw EmptyMer 12 Aoû - 15:19

J'avais bien imprimé que je devais me libérer à l'heure indiquée sur le papier. Surtout que c'était Iris qui m'avait donné rendez-vous. Peut-être qu'avec n'importe qui d'autre, je ne l'aurais pas fait, quand j'étais occupé j'étais occupé. Mais là, pour la belle, évidemment. Pas dans le but de lui obéir au doigt et à l’œil comme un bon toutou bien dressé mais parce que j'aime les surprises et que ça se sent à plein nez qu'elle m'en a préparé une. Je ne sais juste pas à quelle sauce je vais être mangé. Je fis part de mon étonnement parce que visiblement, il y avait quelqu'un d'autre la partie.

- Tu sais trouver tes arguments trois. Une autre personne ? Non merci. Je viens, j'ai pas beaucoup de travail à faire, et je me suis arrangé pour être libre. Si tu veux me remplacer dis le tout de suite mais ça sera pas parce que je suis pas venu. Je finis d'annoter cette page et j'arrive.

Je lui fis un sourire en coin, j'espérais bien qu'elle ne voulait pas déjà me remplacer. Moi je ne voulais pas du tout qu'un autre ait ma place en tous les cas. Elle m'assura que ce n'était pas un truc chiant, genre gala ou quoi. Heureusement, je n'étais pas habillé pour. D'accord, j'étais quand même plus que présentable mais il y avait une limite. Alors qu'est-ce que ça pouvait bien être ? Surtout si quelqu'un nous attendait. Elle voulait me présenter cette personne ? Aucune idée. Puis au pire, c'était toujours intéressant d'aller vers l'inconnu, moi ça me plaisait. Je gribouillai quelques mots en birman sur le dernier paragraphe alors qu'elle s'installait en s'accoudant sur mon bureau. Il était vrai que ce n'était pas toujours calme ici, loin de là, et ça me changeait de la villa silencieuse de mon père. Mais bon, je m'y faisais. Pourquoi j'étais en chambre au lieu d'avoir un appartement à moi ? Je ne savais pas vraiment, sans doute pour être plus au contact de mes camarades. Puis au fond en arrivant je n'avais même pas été sûr de rester dans cette ville.

- C'est vrai que certains jours c'est difficile. Puis le risque que cette petite blonde arrive est vraiment grand parfois, mais tu me connais, j'aime prendre des risques. Si tu étais venue à l'improviste ? Eh bien tout dépend de mon occupation. Mais je pense que j'aurais laissé de côté ce que j'étais en train de faire, je suis pas un chien non plus. Non mais des vacances, il a pris des vacances ce gros fainéant paresseux. Pour Adam, on peut toujours tout barricader…

Je voyais bien la tête du jeune homme si on bloquait les portes pour qu'il ne puisse pas rentrer. Ils auraient pu me foutre n'importe qui en colocataire et il avait fallu que ce soit lui. Enfin justement, si on devait tout fermer d'accès, je serais du genre à laisser un mot collé sur la porte du style « Iris est là, va faire un tour et reviens après. Si c'est toujours fermé, recommence ! » juste parce que c'était lui et pas un autre. Iris me tendit mes clés, il était temps de partir. Je rangeai mon dossier dans une mallette, toujours fermée à clé. En plus de sa raffinerie, et à cause de sa gourmandise, mon grand-père aimait faire des investissements. Aujourd'hui, c'était moi qui m'en chargeais la plupart du temps bien qu'un autre en récoltes les lauriers. Je devais conduire pour aller rejoindre quelqu'un parce qu'en plus c'était moi le chauffeur. Ça ne me dérangeait pas mais je n'avais aucune idée de la destination.

- Hâte de me rencontrer ? Eh bien, tu attises ma curiosité. 10 minutes ? C'est pas grand-chose mais j'ai hâte d'y être. J'ai confiance, mais l'idée que tu tombes si je tombe est très plaisante…

Je ne le contrôlais pas vraiment mais quand la jeune fille était dans les parages, j'avais tendance à avoir un petit sourire sur le visage. Je pensais que ce n'était pas tant pour elle mais pour toutes les idées excitantes qu'on pouvait avoir l'un envers l'autre ou même ensemble. Puis une surprise comme ça, je ne pouvais pas tirer la tronche. En plus de ça elle me « sauvait » de mon boulot, je ne pouvais que l'en remercier. Nous sortîmes alors pour aller s'installer dans ma voiture, qui n'attendait que nous. Je voulais quand même un petit indice, j'étais impatient. J'aimais les surprises mais j'aimais aussi les percer. Sans aucun éléments pour ça, j'allais avoir du mal, et pour toute réponse j'eus droit à un « c'est à Boston ». Ça ne m'avançait pas le moins du monde. Je préférai me taire, gardant cette information dans la tête. Qui, à Boston, pouvait bien être pressé de me voir ? Je n'en avais aucune idée. J'avais beau le retourner dans ma tête, je ne trouvais pas. Néanmoins, Iris m'indiqua l'adresse, qui ne me disait rien. Je ne connaissais pas Boston comme ma poche, je ne savais même pas si c'était dans une partie commerciale ou dans une partie résidentielle.

Elle avait raison, le voyage ne dura pas très très longtemps, une dizaine de minutes. Finalement, c'est dans une partie résidentielle que le GPS nous mena. Elle me fit m'arrêter devant une maison. La personne que je devais rencontrer se trouvait-elle à l'intérieur ? En tous les cas, la maison tenait plus de la villa d'ailleurs, très jolie de l'extérieur. J'entrai dans la grande cour et me garai, pas trop près de la maison pour ne pas déranger ses occupants. Je ne les connaissais pas encore, je verrai s'ils étaient plutôt amis ou ennemis en entrant. Iris m'amena sur la terrasse et j'avais l'étrange impression que la maison était trop calme, pas habitée. C'était trop nickel, ou alors c'était quelqu'un d'aussi maniaque que moi. Un homme qui ressemblait à un domestique était là, il avait même plus l'air d'un majordome.

- Bonjour.

Simple politesse, je me demandais bien pourquoi on était accueillis par un domestique plutôt que les maîtres de maison. Peut-être nous attendaient-ils dans une autre pièce ? Finalement, Iris me tendit les clés et je ne compris pas. Heureusement, elle était là pour m'expliquer. J'avais du mal à le croire d'ailleurs. Elle m'avait vraiment acheté une maison ? Je restai silencieux pour le moment, observant autour de moi. A vrai dire, j'étais habitué à avoir ce que je voulais. La plupart du temps, j'obtenais gain de cause pour que mon caprice cesse, ou parce qu'avec le temps mon entourage avait appris que c'était dans son intérêt que de me donner ce que je voulais. Mais jamais on ne m'avait offert quelque chose en pensant à moi. Ce n'était pas une maison parce que j'étais en âge d'en avoir une, ni histoire de me la péter, ni encore parce que l'internat n'était pas assez bien pour moi. Non, c'était une maison qui était calme, dans un quartier calme, parce que j'avais besoin de calme.
A vrai dire, je ne savais pas trop comment le prendre. Oui, j'avais assez d'argent pour me payer une maison tout seul et non, je n'avais pas pris le temps de le faire. Si ça avait été quelqu'un d'autre, et sans en être sûr non plus, je l'aurais sans doute mal pris. Mais c'était Iris, et devant son visage soucieux, je ne pouvais pas mal le prendre. Elle me présenta John, qui en fait ne s'appelait pas John, et qui était un peu homme à tout faire. J'inclinai légèrement la tête en guise de salutation.

- Enchanté John. Homme à tout faire, je note.

Pour le moment, j'avais un visage plutôt neutre, mais j'étais quand même content et curieux. J'avouais surtout que je ne savais pas trop sur quel pied danser parce que je n'avais pas l'habitude de ce genre de surprise et que je ne m'attendais pas du tout à celle-là. La jolie blonde me proposa une visite guidée. Après tout, je n'avais qu'à suivre !

- Proposée si gentiment, je te suis.

De toute façon, je crois qu'elle ne m'aurait pas laissé sur la terrasse, sans aller plus loin. Elle était déjà venue, c'était certain. Elle attrapa ma main et je la laissai faire, toujours curieux. Eh bah, elle n'avait pas fait les choses à moitié. La décoration aussi était d'elle, enfin d'une décoratrice mais engagée par elle. Elle me connaissait bien, quelque chose de sobre me convenait plutôt. Il était vrai que montrer ma richesse était quelque chose que j'aimais particulièrement, mais je n'aimais pas non plus vivre dans un endroit trop surchargé et étouffant parce que quelqu'un a voulu jouer dans la surenchère d'objets de luxe. Pour ce qui était de la froideur… ça ne me dérangeait pas vraiment. Mon père n'avait jamais su mettre d'âme dans sa décoration, à l'inverse de ma mère. Mais à sa disparition, autant dire qu'il avait voulu tout changer, trop bouleversé pour passer tous les jours dans le foyer qu'elle avait construit avec les années. Parfois, je me disais qu'une décoration froide était simplement le reflet de ma personne, tout aussi froide. Mais il n'en était pas de même avec tout le monde. Enfin pour la décoration, ça me plaisait plutôt bien, puis je n'avais pas l'âme chaleureuse de ma mère pour m'occuper de ça.

Iris menait la danse et je restais assez silencieux quant à la visite. Je ne savais toujours pas trop comment le prendre, hormis que je ne le prenais pas mal. Après le salon vint le tour d'un autre salon, plus petit mais visiblement conçu pour l'accueil ou l'attente. J'étais un peu étonné quand même.

- L'accueil ? Les gens vont attendre là exprès pour que cette pièce serve.

A moins d'être occupé autre part à l'arrivée d'invités, je ne pensais pas m'en servir. En fait, je ne pensais tout simplement inviter personne ici, à part Iris. Mais elle, elle connaissait l'endroit et c'était elle qui me l'avait offert. Sans compter qu'elle n'avait nullement besoin d'une invitation pour venir. Elle passa à la cuisine, simple mais efficace. Enfin cette partie-là, je n'allais sans doute pas beaucoup l'utiliser. John saurait bien, lui.

- Après tout, si c'est son travail, autant qu'il le fasse.

John avait l'air plutôt gentil et serviable, et c'était tout ce qu'on lui demandait. S'il se faisait discret, il n'y avait aucun problème. La salle à manger, derrière, était tout aussi efficace que la cuisine. Grande table invitant beaucoup de convives, je savais néanmoins que je préférais la voir vide. C'était étrange comme à chaque endroit, je m'imaginais dedans, alors qu'au fond, cette maison n'était pas encore à moi. Iris me fit monter quelques marches pour aller voir les chambres et c'était clair que c'était autre chose que la confrérie. Tout le confort dans une pièce plus grande que la maison de certains pouilleux de SN. Sans compter une très belle vue. J'avais l'habitude des belles choses parce que j'en avais toujours eu mais celle-là avait une toute autre image. Les salles de bains qui allaient avec et le vidéophone pour surveiller les entrées et quelques points stratégiques de la maison. Pas la peine d'aller voir les autres chambres, elles devaient sans doute être pareil. Il restait cependant une dernière pièce et je découvris un bureau derrière la porte.

- Effectivement, il fait tout calme ici.

Elle s'appuya contre ce bureau tout neuf et j'avais toujours cette expression assez neutre pendant que je réfléchissais. Je devais l'avouer, j'étais quand même charmé par l'endroit, ou plutôt par cette idée de tranquillité. C'était un cadeau de sa part, un cadeau de mariage, même si c'était bidon. La maison était au nom de son frère vu qu'elle était mineure aussi, je n'avais qu'à signer des papiers. Je me disais qu'il fallait que je réfléchisse encore un peu, que c'était peut-être trop soudain, mais en fait mon choix était déjà fait. Elle me proposa quand même de la revendre et de toucher l'argent. Ça par contre, ça ne me plu mais vraiment mais je ne dis rien dessus. Après un court moment de silence, je me décidai.

- Cette maison me plaît. Elle est grande, calme, et inconnue du grand public. Visiblement il n'y a que toi, John, et moi. Peut-être ton frère quand même, mais personne d'autre. Je ne compte pas la vendre et encore moins récupérer l'argent après.

J'avais pas besoin qu'on me fasse la charité. J'avais quand même quelques valeurs et je me refusais à ça. Par contre, je ne me refusais pas d'accepter ce cadeau, parce qu'il ne venait pas de n'importe qui. Je ne me voyais pas m'y installer pour tous les jours, parce que j'avais quand même besoin d'un peu de vie autour de moi, mais quand c'était la solitude qui me manquait je pourrais tout à faire venir ici. Et puis j'aurais sans doute plus confiance à laisser mes dossiers là qu'à les laisser à la confrérie, où tout le monde pouvait accessoirement tomber dessus. Même si je protégeais mes affaires, que ce soit professionnelles ou personnelles, on ne pouvait ignorer qu'à l'instant, elles étaient un peu à la merci de n'importe qui, dans ma petite chambre étudiante. Enfin bref, qui s'intéresserait à des dossiers écrits dans ma langue hein ? Je souris à Iris, je ne savais toujours pas trop quoi dire.

- Merci, c'est une gentille attention de ta part. C'est vrai que ça respire le calme. Ça me permettrait de venir travailler de temps en temps quand j'ai besoin d'être tranquille. C'est un cadeau que j'apprécie, même si c'est un mariage bidon. Tu viens, on redescend à la cuisine ?

Je ne lui laissai pas vraiment le temps de me répondre, je lui attrapai la main et redescendis jusqu'à la petite cuisine, où John se tenait à attendre. Je lui demanderai sans doute son nom plus tard, pour l'heure je m'en fichais un peu.

- John, vous nous préparez des boissons s'il vous plaît ? Un café noir pour ma part, bien corsé.
- Oui Monsieur.

Je laissais Iris demander ce qu'elle voulait avant de m'installer sur l'un des sièges. Il faudra que je contacte son frère pour régler cette histoire de signature mais j'avais encore le temps. Je posai mes yeux noirs sur la demoiselle avant que John ne se mette à la tâche.

- Tu es invitée à passer ici quand tu veux. Même si t'as envie de tranquillité et que je reste dans ma chambre chez les PBP, tu peux venir ici. Préviens juste moi avant, que je sache au moins. En tous les cas, j'aime beaucoup les lieux, John a l'air compétent et je peux te dire que je n'ai pas croisé que des gens compétents pour s'occuper d'une maison.

L'avantage ici était que comme il n'y aurait que moi, et encore simplement de temps à autre, il n'y avait pas besoin de beaucoup de domestiques pour l'entretien. John apporta les boissons et j'inclinai la tête pour lui dire merci. A vrai dire, je ne me sentais pas encore chez moi ici, mais je ne me sentais pas non plus comme un total étranger.

- Qu'est-ce qui t'a donné l'idée ou l'envie de m'offrir une telle chose ?
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MessageSujet: Re: L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw   L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw EmptyJeu 20 Aoû - 23:44

Iris avait tenté une explication démontrant par A + B qu'il était plus intéressant pour Kyaw de l'accompagner à ce rendez-vous. Au fond, même sans ça, elle espérait parce qu'au fond, c'était en sa faveur de venir, mais encore fallait-il qu'il soit télépathe pour le comprendre, parce qu'elle ne pouvait rien dire. Ou plutôt, elle ne voulait rien dire. En entendant ses dires, elle croisa les bras sur sa poitrine faisant mine de réfléchir. "Mmmh Tu sais, si je voulais te remplacer, je ne te préviendrais même pas parce que je ne suis pas assez gentille ou honnête pour ça. Ce qui m'amène à dire que cette idée ne m'a pas encore traversé l'esprit." Elle redressa un peu le dos de sa main afin de l'admirer ou plutôt d'admirer la jolie bague qui la décorait et reprit de plus belle "Puis je ne suis pas encore prête à me débarrasser de cette jolie chose, donc non je te garde encore pour moi" Iris lui adressa un joli sourire sincère, puis le laissa terminer sa page comme il l'avait souhaité en restant appuyée contre son bureau sans rien ajouter de plus puisqu'il y avait assez de bruit comme ça dans les couloirs de cette confrérie. Elle le regardait annoter des trucs dans sa langue maternelle avec une calligraphie assez particulière, autant le dire tout de suite. "Ca n'a pas été trop dur pour toi d'apprendre l'anglais ? Ca a l'air quand même super différent comme langue, le Birman" En discutant de la tranquillité de l'endroit, Iris ne pouvait s'empêcher de hausser les sourcils. Heureusement que chez les filles ce n'était pas aussi bruyant, mais en attendant elle le soutenait, parce qu'elle pouvait encore aller s'enfermer dans sa chambre chez ses parents, ou encore même dans celle de sa confrérie. Marine n'était pas ce genre de fille épuisante qui hurlait dans tous les sens. Iris pouvait parfois friser l'hystérie quand ça n'allait pas comme elle voulait, mais à croire que ce genre de comportement n'était réservé qu'à la maison familiale. Sa mère étant une personne un peu trop entreprenante et collante, il était très difficile de rester calme. Et c'était sans parler d'Anastasia. "De toute façon, tout le monde sait que je suis bien plus intéressante que ce que t'es en train de faire, donc t'aurais pas d'autres choix que de laisser de côté ton boulot pour moi." En réalité, la jeune anglaise savait que ce n'était pas aussi simple. Kyaw avait des responsabilités qu'elle n'avait pas et peut-être même que son père avait l'espoir qu'elle en prenne de la graine. Parfois, elle devait se faire à l'idée qu'il y avait un temps pour s'amuser et se détendre, mais aussi un temps pour travailler, tout comme elle était aussi au courant qu'il faisait ça dans un but bien précis. Depuis, elle avait appris qu'elle ne pouvait pas toujours avoir ce qu'elle voulait avec le PBP et que, contrairement à d'autres, il n'était pas toujours disposé à faire ses quatre volontés. Iris lui adressa un fin sourire, montrant ainsi son petit côté plaisantin, puis imaginait la tête qu'allait tirer Adam s'ils en arrivaient vraiment à devoir tout barricader "Pour ton cousin… Commandite son meurtre et peut-être qu'après ça sera à toi d'être à sa place ?" Evidemment, elle plaisantait… Ou pas.

Iris tendit les clés de voiture à Kyaw parce que oui, c'était en plus sa voiture à lui qu'il fallait prendre. Non sans lui adresser un sourire sincère, mais mystérieux, elle ne voulait toujours rien lui dire, même si elle avait hate de voir sa réaction. "Oui, hâte de te rencontrer. Je lui ai vanté tes mérites et voilà. Je pourrais être une bonne publicitaire. Tu m'engages pour faire la pub de l'entreprise de ton cousin ? Quoi que je ne sais pas si j'ai envie de travailler la nuit comme certains" Il n'était pas rare qu'Iris surprenne Kyaw dans son travail en plein milieu de la nuit alors qu'elle, elle sombrait doucement dans les bras de Morphée. Il lui fallait ses heures de sommeil afin d'éviter la crise le lendemain et l'idée d'être aux pieds du décalage horaire avec le Myanmar ne la branchait pas vraiment. Dans la voiture, elle avait donné l'adresse de l'endroit à Kyaw et puis offrait toute sa concentration à son téléphone portable. E-mail, réseaux sociaux et même texto à Monsieur John pour le prévenir qu'ils étaient sur le point d'arriver. Lorsque la voiture du jeune homme s'immobilisa, Iris descendit et admirait l'endroit, presque fière de son achat, mais quelque part un peu sceptique quant à la réaction de Kyaw. Une fois sur la terrasse, John fit son apparition et elle s'empressa de lui expliquer la surprise à proprement parlé après lui avoir tendu les clés. John était là pour travailler et était même excellent dans son travail. Iris avait au moins cette certitude-là. Cependant, elle restait toujours aussi préoccupée par la réaction, ou plutôt le calme olympien de Kyaw. Elle le connaissait comme étant un garçon pas très extraverti et forcément, la jolie blonde ne s'était pas attendue à des cris de joie.

John qui pourtant n'était qu'employé avait l'air beaucoup plus décontracté qu'Iris et pour le coup, peut-être qu'elle aurait préféré être à sa place face aux expressions assez neutre de Kyaw. Néanmoins, elle lui proposa une visite guidée de l'endroit. Lorsque la décoratrice lui avait demandé quel genre de décoration était le mieux, Iris avait mis plusieurs minutes à réfléchir. La concernant, elle aurait choisit des couleurs assez douces comme le blanc, le beige ou encore le gris très clair, mais cette maison n'était pas pour elle et à force de côtoyer le PBP, Iris avait fini par se faire une idée de ce qu'il, à son sens, préférerait avec un risque bien évidemment. Elle avait fini par donner ses directives et lorsque la décoratrice l'avait invitée à venir voir ce qu'elle avait fait de la maison, Iris était restée assez sceptique dans un premier temps. Finalement, à force de tout observer correctement, elle avait fini par accepter cette décoration à part peut-être les coussins en peau de serpent violet sur le divan du salon. Le problème étant que cette décoratrice savait elle aussi ce qu'elle voulait au point de partir dans des explications longues de 5 kilomètres concernant les couleurs, les tons et les impressions. Iris avait fini par capituler et dans le pire des cas, Kyaw pouvait toujours les enlever.

Elle avait ensuite expliqué à Kyaw cette idée de petit salon annexe faisant mine de salle d'attente. Ils avaient été à deux à lui expliquer le concept: l'architecte et la décoratrice, mais encore aujourd'hui, elle n'en voyait pas l'utilité. "Oui. C'est bizarre, moi j'avais pensé à un truc qui servirait; comme une bibliothèque, ou un bureau ouvert ou simplement une table en verre avec un ordinateur ou je sais pas, mais ils avaient l'air tellement sûrs d'eux que je me suis dit que c'était mon côté anglais qui collait pas avec cette idée de salon-salle d'attente." La cuisine était équipée et classe, mais s'il était un peu comme Iris, sans doute qu'il n'y mettrai quasiment jamais les pieds. Comme Kyaw le disait, John était là pour ça, mais au moins il avait un endroit sympa pour lui travailler. "Tu peux lui demander tout ce que tu veux, il a un répertoire culinaire assez vaste et quand il ne sait pas, il se débrouille pour y arriver quand même." Iris connaissait bien les talents de John puisqu'il travaillait chez les Stewart à Oxford il y a quelques années, mais Catherine avait préféré le remplacer par plusieurs membres du personnel "Il travaillait chez nous avant, mais ma mère a préféré le virer pour d'autres. Dont Adam d'ailleurs pourtant Adam ne cuisine pas. C'est totalement con comme choix, mais bon c'est ma mère quoi" Catherine préférait plusieurs personnes moins capables à une seule personne parfaite. Cooper n'avait d'ailleurs pas compris le pourquoi du comment et n'avait pas approuvé ce choix, mais c'était un peu trop tard pour faire marche arrière. Iris continua sa visite guidée jusqu'à arriver au bureau, ou un endroit totalement différent, plus vaste et beaucoup plus calme que la confrérie. Il avait un ordinateur, de l'espace pour travailler et même des armoires avec clé où ranger ses documents et/ou papiers confidentiels. "Mon frère n'est même pas venu. Il ne sait pas où ça se trouve non plus et il ne connaît pas Boston. Puis même, je doute qu'il vienne pour le fun" En effet, Dylan se trouvait la plupart du temps à New-York et n'avait posé aucune question concernant la maison. Il s'était juste contenté de signer.

Iris rendit un sourire un peu maladroit à Kyaw lorsqu'il donna son impression sur la maison qui, malgré ce qu'elle avait pu douter, avait l'air de lui plaire. Elle passa une main dans ses cheveux afin de retenir ses mèches puis les lachai aussitôt. Bien que sur le coup, elle se demandait ça lui plaisait vraiment vraiment. "T'es sûr ? Fin je veux dire c'est un peu osé comme cadeau finalement." Malgré qu'elle avait mis ça sur l'occasion du mariage bidon, son cadeau était lui vraiment sincère. Sans même avoir le temps de répondre quoi que ce soit, le jeune homme l'entraina à nouveau au rez-de-chaussée. John était toujours là, presque au garde-à-vous. Iris prit place sur l'un des sièges également en déposant son téléphone portable sur la table afin d'attacher ses cheveux en queue de cheval à l'aide d'un élastique. Iris porta ensuite son attention sur John qui attendait sa commande "une menthe à l'eau. Merci" L'homme disparut quand Kyaw reprit la parole. "Je ne sais pas si j'arriverai à venir ici si t'es pas là. J'aurais l'impression d'être un peu squatteuse. A moins que tu ne passes dans l'heure ou l'heure qui suit, mais merci" Après, il était clair qu'elle n'allait pas passer tout son temps ici. C'était pas le but du cadeau, puisqu'en réalité, c'était aussi pour qu'il ait un peu la paix. "Je promets de pas venir t'embêter trop souvent." Elle lui adressa un autre sourire quand John fit son apparition avec les boissons. La jeune fille le fixait dans un moment d'absence quand la question du jeune homme se fraya un chemin jusqu'à ses oreilles. Elle détourna son regard beaucoup moins vide vers ce dernier. "En fait je me suis rendue compte qu'à chaque fois qu'on se voyait, c'était principalement chez moi ou chez les PBP ou encore dans ma confrérie et soyons honnêtes, qu'importe l'endroit il faut se battre un peu contre la tranquillité. Toi parce que t'as Adam comme colocataire. Puis chez moi parce que ma mère est en plein pétage de câble et donc elle est de plus en plus insupportable. En plus mon père est de plus en plus présent et Anastasia est totalement amoureuse de toi. A la limite, je dois me battre avec elle pour espérer t'avoir rien que pour moi. Chez les Delta, ça m'ennuie de foutre marine dehors alors que c'est ma meilleure amie et en plus la chef. Après, j'ai aussi pensé que déjà moi pour bosser mes cours tranquillement, c'est presque mission impossible, alors toi j'ose même pas imaginer. Puis un jour après m'être encore disputée avec ma mère, je suis venue me balader par ici à cheval. Je ne connaissais pas vraiment mais j'ai trouvé cet endroit assez calme et j'ai contacté l'agence et voilà. Donc je dirais que c'est un tout, puis je sais pas, C'est un peu – beaucoup – grâce à toi si je ne me marie pas à Sasha et même si ça vaut pas grand chose, c'est important pour moi, parce que t'étais pas obligé de le faire. Sauf que tu l'as quand même fait et l'idée que moi j'avais pas grand-chose à te rendre qui vaudrait au moins ça, je me suis dit qu'un endroit calme où tu pourrais parfois te réfugier quand t'en as marre d'être dans ta confrérie, c'était pas mal. J'aurais pu te proposer de venir bosser chez moi et tu peux le faire si tu veux, mais honnêtement, je crois que c'est pire. Ana' va pas te lâcher. A moins de le faire la nuit." Iris baissait son regard sur son verre de menthe à l'eau, mais le releva rapidement vers Kyaw  "Et au fond j'avais aussi l'espoir qu'en venant profiter de toi ici, on aurait pas ma sœur ou Adam et on ne devrait même pas demander à quiconque de bouger, mais ça veut pas dire que je vais passer ma vie ici. Fin, je veux pas que tu penses que c'était ce que j'avais en tête et que donc je compte venir à chaque fois que t'y seras." La jeune anglaise se pinçait les lèvres, toujours soucieuse. "Puis comme t'es toujours en train de bosser, je me suis dit que t'aurais pas pris le temps de le faire toi-même, donc j'ai un peu sauté sur l'occasion." Iris fronça les sourcils et croisa les bras contre elle "Par contre, je suis la seule fille que t'invites ici." Certes, c'était un caprice, mais celui-ci il avait intérêt à s'y tenir. La jeune femme se leva de son siège pour s'avancer lentement vers celui du Quarterback "Ou à la limite… Marine. Mais après je ne vois pas pourquoi tu l'inviterais ici" Iris fixait Kyaw avec un air entre le sérieux et le défi et s'installa à califourchon sur ses genoux "Promets-le !"
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Kyaw Ne Min
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MessageSujet: Re: L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw   L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw EmptyMer 26 Aoû - 16:33

Depuis notre petite discussion le soir du 4 juillet, c'était plutôt clair entre nous. Iris, moi, personne d'autre. S'il y avait quelqu'un en plus, l'équation perdait son équilibre et tout était fichu. Nous nous étions mis d'accord et même si j'étais loin de me lasser, de vouloir changer l'équation, je n'étais pas dans la tête de ma désormais épouse. Je ne pouvais pas savoir quand elle en aurait marre, même si ça pouvait se sentir à l'avance. Au fond, pourquoi elle voudrait me remplacer ? J'étais le meilleur, personne ne m'arrivait ne serait-ce qu'à la cheville.

- Très bien, si cette idée ne t'as pas traversé la tête. Pour le moment elle reste loin de nous, ça serait dommage de se miner pour rien !

Puis aussi, elle semblait vouloir garder la jolie bague offerte pour l'occasion de notre mariage. De base, c'est un symbole, mais pour moi elle ne voulait pas dire autant. C'était la preuve qu'effectivement, nous étions mari et femme mais ça s'arrêtait là. Je préférais largement voir Iris ignorer un type qui lui parle pour me montrer que personne ne rentrait dans notre jeu que la voir contempler cette bague. Ça ne voulait rien dire sinon. Je finis ma page avant de partir. Je m'étais arrangé pour être libre, comme elle l'avait demandé, mais je ne pouvais quand même pas tout laisser en plan. Évidemment, elle ne devait rien y comprendre, puisque là c'était un dossier dans ma langue. Cette particularité amena une question et je souris. A vrai dire, j'avais jamais eu l'occasion d'en parler, personne ne m'avais demandé.

- En fait si. Mes parents ont essayé de me faire vivre et apprendre la langue ici, quand j'étais gamin, mais je n'y arrivais pas. C'était difficile avec mes camarades de classe, malgré mon statut, alors j'ai dû rentrer au pays. Ça m'a donné encore plus envie d'apprendre la langue parfaitement, parce que je n'admets pas d'échec dans ma vie.

Et aujourd'hui, que l'un de mes camarades essaie de se moquer de moi et c'est sans doute pas moi qui vais retourner chez moi en pleurant. Heureusement pour moi, peu voulaient le faire et ceux qui tentaient puaient la jalousie à des kilomètres à la ronde. J'attrapai une feuille blanche, une qui ne me servais pas et y inscrivais quelques symboles. Elle ne savait pas les lire, je pensais, alors je lui expliquai à quoi ils correspondaient. En premier, c'était mon nom, Kyaw Ne Min. Et en deuxième, c'était le sien, Iris Min, et pas Iris Stewart d'ailleurs.

- C'est vrai que c'est pas le même alphabet ni la même façon de structurer les mots. Mais on s'y fait à la longue, il m'a juste fallu un peu de temps.

Et l'inverse, comment c'était ? Est-ce que c'était plus facile d'apprendre le birman en étant anglais ? Je n'en savais rien puis au pire, c'était pas mon problème. Il me fallait sans doute un peu plus de concentration quand ce n'était pas ma langue maternelle et ici, on ne pouvait pas dire que j'avais les conditions optimales pour ça. Je faisais avec, bien que j'aurais largement pu y trouver une solution.

- Et puis les dossiers peuvent attendre, ils viendront pas se plaindre !

Le travail devait être fait, même quand une tentation se tenait à côté de moi, mais parfois on pouvait simplement appuyer sur pause et revenir plus tard. Parfois, cependant, c'était impossible, comme lors des réunions à n'importe quelle heure de ma journée. A croire que là-bas, ils n'avaient aucune notion du décalage horaire, ils s'en fichaient. En particulier mon cousin qui me tapait sur les nerfs de plus en plus. Il avait de la chance de vivre loin de moi, sinon je crois que je lui montrerais qu'il vaut mieux éviter de me chauffer de trop.

- Pour ton cousin… Commandite son meurtre et peut-être qu'après ça sera à toi d'être à sa place ?

Un grand sourire apparut sur mon visage. Non pas que j'avais déjà commandité le meurtre, mais surtout qu'il n'y avait qu'Iris au monde pour me dire ça. Après tout, c'était affreux, un meurtre, inhumain, tout ça. Elle plaisantait sans doute mais certaines personnes n'auraient même pas osé le dire en plaisantant.

- Aha, t'en fais pas, dès que je rentre au pays j'me prépare ça tranquillement.

Comme si ça pouvait se faire en claquant des doigts. Oh, effectivement, si mon cousin venait à disparaître, je serais le prochain sur la liste, donc j'hériterais de la place. A moins qu'il ait un enfant d'ici là mais il n'était pas encore marié. Quoi que la date était déjà fixée. Donc si j'avais voulu l'assassiner, je l'aurais déjà fait parce que le temps n'était pas en ma faveur. Et puis s'il mourrait, je serais sans doute le prochain sur la liste, non pas de succession, mais de meurtre. Mon père disait toujours que même avec des gardes du corps et tout le tralala on était jamais en sécurité. Quand j'étais petit, il avait soupçonné un kidnapping, mais rien ne s'était passé. Paranoïa ou plans déjoués ? Aucune idée, j'étais quand même toujours bien là.
Elle me tendit les clés puisque j'étais le chauffeur, en essayant de découvrir quelques informations. Elle ne voulait rien lâcher mais je la comprenais dans un sens. Si nos places étaient échangées, je ne dirais pas un mot non plus.

- Pff, tu parles, mon cousin mérite tellement pas quelqu'un comme toi. Surtout si c'est pour te faire travailler la nuit.

Il était vrai que parfois, je ne dormais pas à cause de ça. Quand on me connaissait, on pouvait se demander pourquoi j'obéissais sagement comme un petit toutou et pourquoi je fermais ma gueule en le laissant faire la plupart du temps. Eh bien, le conseil commençait à en avoir marre de lui, et si je me rendais indispensable, je finirais par avoir sa place, quand il l'aura perdue. Il avait de la chance que mon grand-père ait construit de très très bonnes bases, comme ça il ne détruisait pas tout de par son incompétence.
Enfin ça ne m'empêchait pas d'être en forme la plupart du temps quand j'avais des choses à faire à Boston. Mes études étaient très importantes, mais récemment c'était Iris qui avait pris une très grande place dans ma vie. La preuve, je conduisais sans rien dire, suivant le GPS et quand même content d'avoir une surprise. Excité en fait, de découvrir ce que c'était. On ne m'en faisait pas souvent parce que si la surprise ne me plaisait pas… il valait mieux ne pas m'en faire, généralement. Et puis j'avais déjà tout ce que je pouvais vouloir, donc c'était souvent inutile. Cependant, je ne doutais pas qu'Iris ait su trouver quelque chose qui me plairait. Au bout d'une dizaine de minutes, comme elle avait dit, j'arrivai à l'adresse indiquée et me garai à l'intérieur puisque j'avais le droit. Il n'y avait pas d'autre voiture, comme si le propriétaire de la maison n'était pas là. A moins qu'un garage soit caché, mais ça m'étonnait. Iris me fit entrer et je pus comprendre un peu mieux la surprise.

En fait, elle avait acheté cette maison pour moi. Elle avait demandé l'aide de son frère, n'étant pas majeur, mais c'était elle quand même. Je la voyais mal aller demander à sa mère. Je ne savais même pas si Mme Stewart était au courant, mais si c'était le cas elle devait péter un plomb toute seule en pensant à ça. Au départ, elle avait dû se dire que sa fille me jetterait comme tous les autres, mais je n'étais pas comme tous les autres. La maison était belle, grande, assez luxueuse sans l'être de trop, et la décoration était assez impersonnelle sans qu'elle me déplaise.
Iris me fit visiter la maison plus en détail, s'arrêtant pour me donner quelques indications au passage. Surtout concernant une petite pièce, je n'avais jamais entendu l'utilité qu'elle me dit. Une espèce de salle d'attente ? Je ne pensais pas en avoir besoin d'ailleurs, je ne voulais pas inviter grand-monde ici. Justement, c'était un endroit calme et ça devait le rester, c'était bien le but du cadeau.

- Mon côté birman colle pas non plus à cette idée. Je verrais comment l'aménager, puis au pire ya assez de place partout pour pas avoir à utiliser cette pièce.

Je n'avais pourtant pas encore donné d'indication sur mon avis à propos de cette maison même si je l'aimais bien. Le reste était plus « classique » si je puis dire. Bien fait, grand, luxueux, mais pas de pièce à l'utilité douteuse. Bien que la cuisine était une pièce normale dans la maison, je n'allais pas m'en servir, ou rarement, et puis John était là pour ça.

- Je me demande s'il sait quelques plats de mon pays.

Ma mère cuisinait un peu, avant, même si on avait des domestiques. Puis après, ça a toujours été ces domestiques. Visiblement, John en était un qu'Iris connaissait, puisqu'il avait travaillé pour ses parents. J'acquiesçai à ce qu'elle me disait sans rien rajouter de plus et la suivis jusqu'à une autre pièce. Elle me présenta le bureau, qui allait sans doute être le plus intéressant pour moi. Il y avait tout dont je pouvais rêver et qu'il n'y avait pas à la confrérie. Personne ne connaissait cet endroit sauf nous et son frère, qui s'en fichait.
Nous avions fini de tout voir, puisqu'elle avait gardé le plus intéressant pour la fin. Il était temps de dire ce que j'en pensais et si j'acceptais ou non ce cadeau. J'étais un peu « gêné » dans un sens, même si ce n'était pas le bon mot, mais j'étais surpris en même temps. C'était une attention touchante, surtout que c'était parce que j'en avais besoin et pas parce que je l'avais demandé. J'en avais eu des surprises avant, mais à chaque fois c'était des oui à des caprices. Là, clairement, c'était différent. Iris ne faisait pas ça pour que je cesse de crier ou parce que le voisin avait offert quelque chose de similaire à son fils. Elle me posa une question mais je l'entrainai dans la cuisine avant d'y répondre.

- C'est osé et alors ? Justement. Ça me plaît, la maison, le quartier, l'intention. Ne te tracasse pas, tu sais très bien que je te mentirais pas.

De retour dans la cuisine, John était là et je lui demandai quelque chose à boire. Ce n'était pas grand-chose mais j'allais au moins voir s'il était capable de faire ça. Puis il était occupé pendant que je parlais à ma femme. J'espérais que c'était un homme discret et sachant garder le silence, sinon il ne serait pas bavard bien longtemps. Elle pouvait venir quand elle voulait, même en mon absence, cependant ça la dérangeait et je pouvais comprendre.

- C'est comme tu veux après tout. T'es obligée à rien. Si c'est de temps en temps, tu m'embêtes pas.

Bon, d'accord, je ne disais pas non à la voir plus que de temps en temps. Il ne fallait juste pas qu'elle m'empêche de travailler quand j'en avais vraiment besoin. C'était une pure distraction quand elle était là, presque pire que le bruit que pouvaient causer mes frères de confrérie. En tous les cas, je lui était reconnaissant pour son cadeau, et c'était pas quelque chose de très fréquent chez moi. John revint avec nos boissons et je portai la tasse à mes lèvres. J'avais quand même une dernière question à poser, simplement pour savoir. Comment elle avait eu l'idée ? Certes c'était le bordel à la confrérie, mais offrir une maison quoi, ce n'était pas rien. Je l'écoutais pendant son explication, hochant juste la tête pour montrer que j'écoutais bien tout ce qu'elle disait.

- Comme tu dis, ça a l'air d'être un tout. C'est vrai que je suis pas souvent tranquille et quand je peux l'être, c'est la nuit. Soit je dors soit je dérange Adam. En soit ça me dérange pas, puisque je l'aime pas, mais voilà. Après, ça ne m'empêche pas de venir chez toi de temps en temps, à l'improviste, je manquerais trop à ta mère sinon…

Tout le monde savait que j'adorais autant sa mère que sa mère m'adorait. J'haussai ensuite les épaules.

- Pour le mariage avec Sasha, j'allais pas te laisser entre les pattes de ce type. Il est pas méchant, juste très con, et il voulait pas non plus de ce mariage. Je sais ce que c'est, même si mon père se montre moins insistant. Mon oncle, à sa place, aurait sans doute déjà fait annulé le mariage, aurait annulé ma scolarité dans ce pays et m'aurait ramené au Mynmar en m'insultant, mais en me donnant toutes les informations de mon futur mariage avec une plante verte eu passage. J'ai bien vu comment ma mère a vécu, je vais pas faire endurer ça à une fille dont je me fiche. Qu'elle soit la potiche d'un autre, moi j'en veux pas.

Moi, il me faut plutôt quelqu'un comme Iris, avec du répondant, bien que je ne me faisais aucun plan sur une vie future avec elle. On prenait au jour le jour, en espérant que ça dure le plus longtemps possible, même si je ne me voyais pas marié, père de famille aimant et tout le tralala avec elle. J'étais libre, elle l'était aussi, pas question de s'enfermer de quelque manière que ce soit.

- Tu peux venir profiter de moi ici quand tu veux tu sais. Ta sœur me manquera pas, et au pire si c'est le cas, je fais une petite apparition chez toi, je la fais pleurer un bon coup et je rentre. Tu as raison sinon, j'aurais sans doute pas pris le temps de le faire moi-même, et pourtant j'aurais pu avoir l'idée. J'ai une maison à moi aussi dans mon pays, même si je n'y vais pas souvent vu que je suis ici.

Iris restant Iris, sa phrase suivante ne m'étonna même pas. Je ne m'aventurais plus à dire que c'était de la jalousie, elle disait que non, mais ça y ressemblait quand même. Pas d'autre fille ici, c'était une condition que je comprenais tout à fait. Même Marine. Comme elle, je ne voyais pas pourquoi je l'inviterais ici. Peut-être pour préparer quelque chose en relation avec Iris, mais j'avais même pas besoin de lui demander de venir, je pouvais la trouver dans sa chambre quand ma femme n'y était pas. J'allais lui répondre quand elle s'approche pour s'installer sur mes genoux. C'était quelque chose de très sérieux pour elle, mais moi je n'aimais pas vraiment les promesses. En fait, je n'aimais pas celles qui n'étaient pas tenues, alors qu'elles étaient sincères de base. Raison pour laquelle je n'en faisais pas, ou très rarement.

- Je te promets, ne t'en fais pas. Pas même Marine. Et je n'aime pas les promesses non tenues.

Celle-là, j'étais certain de ne pas la briser. Les autres filles, je m'en fichais parce que pour le moment, il n'y avait qu'elle qui m'intéressait, pourquoi aller ailleurs ? Je posais mes mains sur ses hanches et mes yeux dans les siens. Elle avait ce petit quelque chose en plus qui la rendait unique. Personne ne pouvait dire qu'elle n'était pas captivante, même si elle pouvait se montrer imbuvable. Pour ma part, je n'avais jamais testé cette partie de sa personnalité, j'étais pas un pouilleux de domestique ou son idiote de mère. J'étais son mari quand même, même si ce mariage ne valait pas ce qu'un mariage vaut d'ordinaire. Pour le moment ça nous convenait, c'était tout, yavait pas à chercher plus loin.

- Je te demanderais bien de me promettre de ne pas acheter de maison à un autre, mais ça m'étonnerait que tu le fasses. On a qu'à faire un truc. Je viens ici de temps en temps pour bosser, et si j'ai fini, ou que je veux juste qu'on soit tranquille, je t'envoie un message. Si t'es dispo, tu viens, tu ne me dérangeras pas vu que j'aurais rien à faire de mieux que de m'occuper de toi. Bon programme non ?

Je vins rendre ses lèvres prisonnières des miennes avant de la libérer et de lui sourire. C'était une jeune femme surprenante quand même. A vrai dire, je n'avais pas envie de rentrer à la chambre maintenant, j'avais du temps et moyen envie de bosser quand je pensais à la maison et à Iris. J'avais promis 2 heures de mon temps et elles n'étaient pas encore écoulées.

- Dis, tu voudrais pas tester la piscine ? Après tout, faut bien en profiter non ?

On avait rien pour se baigner mais tant pis, moi ça ne me dérangeait pas le moins du monde. John se trouvait dans un coin de la pièce, à attendre un ordre.

- John, je mange ici ce soir, allez donc en ville pour acheter de quoi me faire un repas. De mon pays, s'il vous plaît. Allez, hop hop, vous ferez des miracles j'en suis sûr.

Il s'en alla et mon attention se reporta sur la jolie blonde. John parti, nous avions la maison pour faire ce qu'on voulait. Profiter de la piscine, regarder la télé, boire un verre sur la terrasse, faire une bataille de mousse dans la salle de bain, j'en savais rien, mais quelque chose. J'hésitais même à l''inviter à rester ce soir pour lui faire découvrir la cuisine birmane mais il était tôt dans l'après-midi, sans doute trop tôt pour prévoir ça. Je déposai des baisers dans son cou, descendant par la suite un peu plus bas.

- Alors, qu'est-ce que la princesse veut faire ?
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MessageSujet: Re: L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw   L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw EmptyMer 16 Sep - 14:05

La fidélité. Devaient-ils vraiment en parler entre eux ? Quelque part, ils l'avaient fait le soir du 4 juillet. A leur façon, avec ce jeu où il n'y avait qu'eux deux de conviés. Selon Iris, la fidélité allait de paire avec ces couples amoureux qui ne cessent de montrer au monde entier ô combien ils sont fous l'un de l'autre. Ils se baladent dans la rue, main dans la main avec le sourire aux lèvres, comme s'ils se sentaient beaucoup mieux à l'idée de le montrer. Dans leur jeu, c'était un peu la même chose. Ca se jouait à deux et c'est tout. Pas de troisième personne, jamais, mais contrairement à d'autres, ils n'avaient pas besoin de le montrer en passant leur temps main dans la main. Iris n'aimait pas le mot "fidélité", parce qu'il y avait cette notion de couple et d'amour qu'elle ne voulait pas affilier à leur "tandem". Mais ce n'était pas pour autant qu'elle irait voir ailleurs. Elle était loin de dire, comme beaucoup de filles qu'elle trouvait emmerdante à mourir, que son cœur appartenait au Quarterback. Non. En réalité elle ne disait rien, mais elle avait une satisfaction suffisante pour ne pas se laisser tenter. Kyaw représentait un être qui, à son sens, n'existait que dans sa tête. Pendant que tout le monde cherchait sa perle rare, bourrée de romantisme, Iris avait simplement cherché un gars avec les mêmes convictions, un gars qui ne l'emmerdait pas avec des sentiments, un gars avec qui elle pouvait se perdre dans des désirs de vengeance, mais surtout, un gars qui ne la prenait pas pour une princesse au point de tout lui céder.

Iris attendait sagement que Kyaw termine ce qu'il avait à faire et posait distraitement son regard sur la feuille où il écrivait. Des mots incompréhensibles pour elle, il n'était pas difficile de deviner la langue utilisée. L'anglais était totalement différent, il n'y avait qu'à regarder la calligraphie. C'était de la simple curiosité, et peut-être aussi le fait qu'elle se sentait privilégiée de parler une langue internationale comme l'anglais. Elle n'avait pas vraiment besoin d'apprendre d'autres langues, même si son père aimerait qu'elle se mette au chinois, chose qu'elle envisageait difficilement. "T'as vécu en Amérique sans parler l'anglais quand t'étais petit ?" En réalité, elle ne connaissait pas vraiment l'histoire de Kyaw. Elle savait quelques parties de sa vie, ou du moins de son présent, mais elle n'avait jamais vraiment pensé à lui parler de sa vie réellement. "Moi je n'ai appris que l'équitation. Le truc le plus con du monde et qui ne sert à rien. Mon père m'a offert mon cheval quand j'étais plus petite et j'adorais. Je passais un temps fou à monter, puis à la naissance d'Ana c'est devenu un moyen de décompression plus qu'autre chose. J'ai appris le dessin aussi, c'est très con aussi tu me diras, mais ça calme parfois, mais aucune autre langue." Elle grimaçait un peu. Finalement il avait la chance d'en parler plusieurs, contrairement à elle qui ne parlait que l'anglais "Mon père voudrait que j'apprenne le chinois, parce qu'il dit que pour les affaires, c'est la langue des plus en vogue avec l'anglais etc etc. Sauf que j'ai pas envie d'apprendre cette langue." Iris observait les faits et gestes du Pi Beta Phi qui venait de prendre à part une feuille de brouillon. Il écrivit dessus quelque chose en Birman. La jeune fille, curieuse fronça les sourcils et s'approcha pour mieux voir, comme si elle pourrait déchiffrer, mais non. Alors à son tour, elle s'empara d'un crayon et tenta de représenter la même chose pendant qu'il lui donna la signification qui la fit sourire "En fait quand on parle birman, on pourrait presque faire du dessin. C'est assez artistique comme langue." Aurait-elle le courage d'apprendre cette langue si vraiment on le lui demandait ? Sans doute que ça dépendait de la motivation. En tout cas, à en lire ce qu'il avait écrit, tous ces traits arrondis qui se ressemblaient tous, ça ne lui donnait pas vraiment envie. Pas que ce soit une langue moche à lire, mais certainement très dure à apprendre. La jolie blonde prit son téléphone portable pour faire une recherche internet "d'après google traduction, pour dire "Iris est la plus belle" en birman, ça se dit…Iris k aakaunggsone hpyitpartaal." La prononciation était sans doute horrible pour Kyaw, ou au contraire, assez amusante, mais en tout cas c'était pas très simple à lire. "C'est juste ? Ca se dit Iris en Birman ? Ou c'est un prénom qui n'existe pas et donc voilà. Ca voudrait dire que je ne vaux rien dans ton pays !" Elle sourit à sa bêtise.

Kyaw avait l'habitude de devoir travailler pour son cousin et Iris le savait particulièrement. Peut-être que son côté petite fille pourrie gâtée aurait pu la pousser à faire ses crises à chaque fois qu'elle voulait le voir et que monsieur préférait ses dossiers, mais avec un père très occupé comme le sien, elle savait qu'il y avait un temps pour s'amuser et profiter et un temps pour travailler. Alors lorsque Kyaw voulait du temps pour travailler, elle le lui laissait sans se plaindre, mais parfois il lui arrivait à réclamer quand même une heure, voir deux, comme aujourd'hui. Elle avait préparé le terrain la veille en collant des post it un peu partout sur le bureau du myanmarais avec son prénom et l'heure qu'elle voulait lui réserver "De toute façon, on sait tous les deux que si ton cousin me voyait, il comprendrait pourquoi tu me préfères à son travail, il t'envierait même, j'en suis sûre !" Et suite à ça, une question lui vint à l'esprit "D'ailleurs, il se bouge jamais en Amérique pour venir te voir etc ? Fin ca passe toujours par vos vidéoconférences, la nuit ?" Aurait-elle le courage de vivre comme le vivait Kyaw ? Surement pas. Iris avait besoin d'un minimum syndical d'heure et apparemment, le cousin n'avait pas l'air de le comprendre. Iris alla s'appuyer sur l'appui de fenêtre les bras croisés "un soir, je vais tenter de rester éveillée et comme ça j'expliquerai à ton cousin que parfois j'aimerais avoir mon très cher mari rien que pour moi et toute la nuit !" Une fois de plus un sourire fit son apparition sur le visage de la jolie blonde. En réalité, même si elle était capable de le faire, elle ne le ferait sans doute jamais, préférant ne pas trop se mêler des affaires de Kyaw. Elle avait aussi émit l'idée du meurtre prémédité et pour le coup, même si elle l'avait dit sur le ton de la plaisanterie, à sa place elle le penserait réellement. C'était beaucoup plus rapide que d'attendre et puis en plus, ça épargnerait une montagne de travail pour peut-être une place qu'il n'aurait pas. Iris sourit lorsqu'il évoque les talents de son cousin à faire travailler les gens la nuit. Certes, il ne la méritait pas, mais de toute façon il était hors de question qu'il la fasse travailler la nuit "De toute façon, après m'avoir fait travailler une nuit, il verra ô combien le lendemain je peux être imbuvable et donc il n'osera plus le refaire. Non mais sérieux, tu devrais lui expliquer le concept du décalage horaire. C'est pas parce qu'en Birmanie il fait jour qu'en Amérique il fait jour aussi, puis au pire, qu'il se bouge le cul jusque Boston de temps en temps. Il découvrira du pays comme ça ! En plus toi tu reverrais ton cousin préféré, je suis sûre que t'attends ce moment depuis longtemps et avec impatience, pas vrai ?"

Arrivés à la villa, Iris lui présenta John, ou l'homme dont elle lui avait parlé, restant tout de même évasive à son sujet. Si elle lui avait parlé de majordome, sans doute qu'il aurait compris ce qui lui était passé par la tête. John, fidèle à lui même restait de marbre à attendre un ordre quelconque. C'était un homme qui avait travaillé lui aussi à Oxford, dans la grande demeure des Stewart. Ensuite, ils firent le tour du propriétaire, non sans s'arrêter plus longtemps sur cette pièce dont Iris ignorait encore l'utilité. Incapable de dire à quoi elle servait, elle avait joué le franc jeu répétant au quarterback ce que lui avait expliqué l'architecte en question. Ce jour-là, elle était restée assez bête à le regarder lui et la décoratrice, ne comprenant pas le principe même de la pièce. Eux, visiblement, l'avait compris, mais pas elle et aujourd'hui encore, c'était un vrai mystère. Elle fut d'ailleurs plutôt soulagée de voir que Kyaw non plus n'en voyait pas l'utilité. C'était un peu comme s'il restait un petit espace dont ils ne savaient qu'en faire et donc, ils avaient tous les deux décidés d'en faire une espèce de salle d'attente. Pour quoi ? Pour qui ? Eux seuls le savaient.

Je me demande s'il sait quelques plats de mon pays.

Iris regardait John, puis à nouveau Kyaw. Elle savait qu'il se débrouillait bien dans beaucoup de plats et diverses cuisines, mais la cuisine birmane étant plus rare, elle ne pouvait certifier que John sache se débrouiller là-dedans. Mais ce qu'elle savait, c'est qu'il n'avait pas peur de se donner les moyens d'y arriver et donc, même s'il n'en avait jamais cuisiné, au moins il s'informait. "J'ose espérer qu'il se renseignera un minimum" La pièce suivante était le bureau, ou probablement la pièce qui lui servirait le plus. Ca lui changerait clairement de la chambre qu'il avait à la confrérie avec les autres qui, parfois, ne pouvaient s'empêcher de faire les pitres. Ils n'étaient peut-être pas tous aussi gamins et cons, mais il y en avait quand même. Fletcher avait beau être un ami d'enfance, quand il était en compagnie de Cameron, ils étaient insupportables. Quoi que Fletchy n'avait pas besoin d'être accompagné de son pote pour se montrer emmerdant avec Iris. Même si elle savait que c'était de bon cœur et qu'entre eux régnait une entente plus fraternelle qu'autre chose, elle réagissait souvent au quart de tour, mais ne se retenait pas de lui rendre la pareille quand elle en avait l'occasion, évidemment. Finalement, ce cadeau était surtout pour lui offrir de temps en temps un peu de calme, de bien être et d'intimité qu'il n'avait pas toujours chez les Pi Beta Phi. Elle ne doutait pas une seconde qu'il aurait pu se l'offrir lui même, cette villa, mais voilà le fait est qu'il ne prenait sans doute pas le temps. Elle avait voulu le faire à sa place, c'est tout.

La visite guidée touchant à sa fin, Iris doutait un peu de la valeur de son cadeau. Certes, c'était une maison, mais quelque part c'était osé, voir même culotté. Elle aurait très bien pu tomber sur un endroit qui ne plaisait pas du tout à Kyaw avec une décoratrice un peu trop kitch. Bien que maintenant, Iris commençait à connaître les goûts et couleurs de ce dernier et donc, si en revenant pour constater la fin de l'aménagement elle s'était retrouvée dans une maison de barbie, probablement qu'elle aurait fait scandale. Oui, très certainement. Visiblement, cette décoratrice était on ne peut plus professionnelle, puisqu'en décrivant un peu les goûts et la personnalité de Kyaw, elle avait réussi à rendre cet endroit agréable, voir même reposant. La jeune fille le suivait jusque dans la cuisine, écoutant ce qu'il lui disait. Au moins ça lui plaisait et à partir de là, le reste n'était plus très important. Elle posa le temps d'une fraction de seconde son regard sur John qui s'exécuta, puis écoutait et répondait toujours aux dires de Kyaw. Venir dans cette maison alors qu'il n'était pas présent la gênait un peu. Ce n'était pas chez eux, mais chez lui et elle ne voulait pas avoir l'impression d'être une intrusion toujours là, quelque part. Cependant, sa proposition était plaisante et lui fit quand même plaisir. "Tu n'as pas l'air de te rendre compte l'effort que ça me demande de te laisser travailler quand je suis à quelques mètres. A moins d'être dans ma bulle avec mes dessins, tout ça, c'est très très très frustrant tu sais" Après, encore une fois, elle comprenait qu'il devait aussi travailler et c'était sans doute ce qui l'empêchait vraiment d'être chiante. Elle savait rester sage à condition de trouver quelque chose à faire elle aussi. John apporta les boissons alors qu'Iris sourit lorsqu'il en vint à parler de sa mère. "Et bien t'es toujours le bienvenu chez moi, enfin me concernant, mais je t'assure qu'avec Ana, pour bosser ça relève presque de l'impossible. Mais tes visites à l'improviste me manqueraient trop si tu passais plus de temps dans cette maison qu'ailleurs. Et en effet, tu manquerais à ma mère, à ma sœur aussi… L'oublie pas. D'ailleurs mon cousin a débarqué, elle n'a fait que de lui parler de toi" L'idée que Kyaw aussi doive subir un mariage arrangé ne plaisait pas vraiment à Iris, voir même pas du tout. Elle ne connaissait pas trop la culture birmane, mais elle ne voulait pas non plus le laisser à une autre. "Vous devez obligatoirement vous mariez avec une fille de là-bas, en Birmanie ?" Si les filles de ce pays étaient aussi en retrait que les filles en Inde, elle n'osait même pas imaginer le tableau: Kyaw avec une fille qui n'ose à peine ouvrir la bouche et qui la suit partout, en retrait derrière son mari. A cette pensée, elle fronça les sourcils: elle était incapable d'agir de la sorte "Je ne t'imagine pas vraiment avec une plante verte qui te suit partout sans dire un mot, qui dit oui à tout. Si ton oncle voit cet avenir là pour toi, il risque un peu de déchanter non ? Je compte pas agir comme plante verte, j'ai plus de potentiel que ça." Iris repensait à ce mariage complètement stupide avec Sasha. Il n'y avait que leurs mères pour croire qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. "Audrey pense que je suis une fille modèle. Bien polie, bien calme, qui sourit quand on lui demande de sourire et qui, par dessus tout à un nom renommé. Enfin là, je pense qu'elle a compris. J'espère."

Entre Kyaw et Anastasia, c'était l'amour fou à sens unique. En effet, Ana était totalement amoureuse du Pi Beta Phi au point que même quand Iris ne le voyait pas une journée, elle avait toujours sa sœur pour lui en parler sans arrêt et lui poser toutes sortes de questions à laquelle elle refusait de répondre. Iris n'était pas ce genre de fille à parler du même gars avec des papillons dans l'estomac et encore moins avec une gamine de neuf ans. Elle ne le faisait déjà pas avec Marine, alors il n'y avait pas de raison qu'elle le fasse tout court. Ce qu'elle faisait avec Kyaw, elle le gardait pour elle non sans penser que de toute façon, ça ne les regardait qu'eux et si ça se savait, tant pis. De toute façon, ils étaient mariés donc c'était loin d'être un scoop. Elle était loin d'être ce genre de fille pathétique et complètement hystérique prête à raconter tout à sa meilleure amie après un rendez-vous. "Je suis sûre qu'elle va bientôt me demander une photo de toi à faire agrandir pour mettre dans sa chambre à côté de son poster de Raiponce. Tu vois le genre ?" Il avait une maison au Birman, comme elle en avait une à Oxford. Tous les deux ne s'y rendait plus beaucoup, puisqu'ils étaient à Boston. La différence, c'est qu'elle se demandait comment était le Birman. Elle aurait pu s'arrêter aux images qu'offraient Google, mais si on cherchait après Oxford dans ce site de recherche, il n'y avait presque que des photos de l'université d'Oxford ou du Radcliffe Camera alors que la ville cachait beaucoup plus de choses que ça. Ce qui charmait réellement Iris dans sa propre ville ? L'architecture probablement "Comment est ta maison au Myanmar ? Est-ce qu'elle est du genre grande villa ? Tu sais un peu comme en Inde, bien qu'ils ont leur style bien à eux je suppose. T'as jamais envie de retourner au Myanmar ?" La Birmanie était un pays qu'Iris ne connaissait que très peu. Elle avait déjà voyagé, comme en Australie, d'autres villes d'Amérique, l'Italie aussi, mais voilà, elle n'avait visité l'Asie que très peu et le pays du Pi Beta Phi n'était pas ce genre de pays phare de ce continent comme l'était la Chine, le Japon ou encore la Corée. "J'aimerais voir comment est ton pays. Voir où t'as grandi tout ça" Pour le coup, elle était curieuse, effectivement, mais sans vouloir connaître toute sa vie, elle s'y intéressait un peu quand même. Iris avait aussi un certain intérêt pour les voyages, même si les trajets en avion l'énervaient. Elle voulait ouvrir une chaine d'hôtels et pour ça, en plus de la gestion, elle allait probablement devoir choisir le tourisme comme option et quelque part, ça l'intéressait beaucoup plus que ce qu'elle voyait au lycée.

Un autre sujet de conversation, un peu plus délicat: les autres filles. Elle avait une condition par rapport à cette maison qui était aucune autre fille ici, à part peut-être s'il lui venait en tête d'organiser la soirée du siècle, mais pas de tête à tête autre qu'elle. Elle s'était levée pour prendre place sur les genoux du jeune homme. Comme d'habitude, Marine restait une exception pour Iris, en sachant pertinemment que ni l'un ni l'autre ne s'intéresserait à l'autre. "Je te demanderais bien de me promettre de ne pas acheter de maison à un autre, mais ça m'étonnerait que tu le fasses." Iris ne put s'empêcher de sourire "Non. J'ai jamais fait ça, tu es ma première fois, sans aucun sous-entendu évidemment" Elle lui adressa un nouveau sourire et écoutait le deal qu'il lui proposait concernant les visites d'Iris. Elle fit mine de réfléchir "C'est un bon deal en effet. Et pour les visites surprises on fait comment ? Bon après ça sera pas souvent parce que j'ai aussi du boulot pour les cours." Elle répondit au baiser dont elle avait été prisonnière durant quelques secondes et puis le fixa droit dans les yeux non sans un sourire espiègle sur les lèvres alors qu'il lui proposait d'aller faire un tour dans la piscine "Est-ce que tu crois qu'on a une attirance commune pour les piscines?" John qui ne se trouvait pas très loin attendait que Kyaw lui dise quoi que ce soit, ce qu'il fit. Iris attendit qu'il s'éloigne pour se concentrer sur le Pi Beta Phi non sans quitter son petit air rempli de malice "Mmmh la piscine ça me tente bien." Elle s'empara à nouveau de ses lèvres qui, un peu plus tôt se baladaient dans son cou, et par la même occasion lui ôta son haut "t'auras pas besoin de ça, sauvons ce qui peut être sauvé". Iris plongea ensuite sa main dans la poche de son pantalon pour épargner une fois de plus le téléphone portable. Dans l'effervescence, l'idée de lui révéler une chose en plus la concernant lui vint à l'esprit alors dans le creux de l'oreille, entre deux baisers, elle lui avoua sans doute la raison pour laquelle les piscines l'attiraient autant
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MessageSujet: Re: L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw   L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw EmptySam 10 Oct - 13:36

Si ça avait été n'importe qui d'autre, je n'aurais pas été là. Les femmes, je m'en fichais, c'était des jouets pour moi. Aucune ne pouvait m'apporter ce que je voulais, aucune n'était à la hauteur comparé à moi. Et puis je pouvais n'en aimer aucune. C'était le discours que j'aurais pu vous dire avant de rencontrer Iris. Loin d'être un amoureux transis -et heureusement- je savais qu'il était difficile de la sortir de ma vie maintenant. Voire impossible. Je la désirais rien que pour moi, et pourtant, nous ne pouvions pas nous définir comme un couple lambda. Chez nous, c'était autre chose et c'était ça qui nous plaisait le plus. Pas une vie planplan, calme, répétitive et prévisible, non, nous c'était des surprises, des coups de folie, un peu de jalousie, tout ce qui faisait de nous un duo à part des autres. Pas d'engagement, bien que nous étions mariés, pas de prise de tête, et loin de nous le ridicule d'amoureux débiles à en vomir.

Alors voilà, j'avais ma femme devant les yeux, et sans éprouver de sentiment de tendresse ou une connerie du genre, j'étais content de la voir. Je refusais de l'admettre mais elle était comme une drogue. Quand elle n'était pas là, ce n'était pas tristesse infinie et larmes au coin du feu, loin de là, mais j'étais plutôt irritable. Et ne parlons pas des moments où c'était tendu entre nous, parce qu'il valait mieux ne pas être dans mes pattes pour savoir ce que c'était. Là, elle m'avait prévenu de son arrivée et j'avais été plutôt calme en attendant de la revoir. J'avais du travail de toute façon et puisqu'elle prenait de mon temps, j'avais pris un peu d'avance pour ne pas être en retard dans mon boulot. Elle était légèrement intriguée par mes contrats, surtout parce qu'elle ne pouvait pas les comprendre. Parfois certains étaient en anglais mais la plupart étaient dans ma langue natale, ce que je préférais. Surtout quand on savait que j'avais eu un peu de mal avec l'anglais, j'ai de la chance de ne pas être totalement fâché avec cette langue.

- Oui, mais que quelques mois. Justement, j'arrivais pas à me faire comprendre et j'ai fini par rentrer dans mon pays pour consolider un peu mes bases. Aujourd'hui, j'ai quelques lacunes mais je me débrouille bien, histoire de montrer que je ne suis pas un gamin stupide et paumé, comme on a su me le dire.

Les enfants sont méchants et ils l'étaient déjà à mon époque. Des moqueries, j'en ai eu plus d'une, de par mon physique déjà, même si je suis moins « bridé » que mes amis les Chinois. A cause de la couleur halée naturelle de ma peau, de mon accent assez prononcé de l'époque et mon manque de vocabulaire. J'avais beau les rembarrer en Birman, ils ne comprenaient pas alors autant pisser dans un violon contre le vent. Iris me dit que pour sa part, elle ne connaissait que l'équitation, grâce à son père. C'était vrai que pour la langue, l'anglais était sa langue natale alors pas de problème sur ça. Elle savait aussi dessiner, mais ça j'avais eu l'occasion de voir que oui, ça la calmait. Moi, yavait que le sport pour ça, c'était aussi pour ça que j'étais dans l'équipe de football américain, en plus j'étais le grand capitaine alors c'était parfait.

- Bah après l'anglais c'est déjà très bien. Dans la plupart des langues asiatiques, faut pas simplement apprendre le vocabulaire et tout, c'est une autre manière de penser et c'est déroutant. Si t'as vraiment pas envie, ton père va pas t'obliger.

J'avais de très très petites notions en chinois et japonais et je savais que mon cousin en avait en coréen aussi mais j'avouais que je ne m'investissais pas vraiment pour connaître ces langues. Ils avaient qu'à faire comme moi : souffrir pour apprendre l'anglais. Je voulais montrer quelques petites choses à Iris concernant l'écriture du birman mais c'était pas toujours facile de traduire des idées qui n'existaient pas dans notre langue. Je savais aussi qu'elle ne pouvait pas déchiffrer puisqu'on était loin de l'alphabet qu'elle connaissait. Elle recopia ce que j'avais écrit avec un peu moins de précision que moi, ce qui était normal.

- Aha, compare à du dessin si tu veux. C'est sûr que ça ressemble pas à ton alphabet romain, mais il a été dur à apprendre pour moi.

Je la vis chercher sur son portable avant qu'elle ne me sorte une phrase. Les traducteurs n'étaient pas toujours au top mais c'était surtout sa prononciation qui me faisait un sourire non moqueur. Je jetais un coup d’œil à son portable pour vérifier.

- C'est à peu près ça, mais dis ça à un Birman et il va te faire des yeux ronds.

Je répétai derrière elle la bonne prononciation en corrigeant les fautes du site. Je savais que c'était difficile et j'avouais que quand moi j'avais appris l'anglais, ça ne devait pas être mieux. Et puis il y avait toujours ces choses qu'on ne pouvait pas traduire, comme un prénom, il fallait le prendre comme il était.

- Ton prénom n'existe pas en effet. Nous on a beaucoup de signification derrière nos noms. Par exemple, Kyaw ça veut dire réputé. Ne renvoie au soleil et Min, au roi. Mais s'ils te voyaient, ils inventeraient un mot rien que pour toi, j'en suis sûr !

Petit sourire espiègle sur le visage, je pensais ce que je disais. Par chez moi, on en avait pas des femmes comme Iris. Pas dans mon entourage en tous les cas, où les jeunes filles devaient à tout prix se montrer correct sur tous les points et bien souvent, on ne les entendait même pas parler, quand on arrivait à les remarquer. Ce qu'elle valait dans mon pays, je m'en fichais un peu, c'était à mes yeux qu'elle valait quelque chose bien que je ne savais pas toujours trop quoi.
Il était vrai que j'avais souvent du travail à faire parce qu'en dehors des cours, j'avais la pression du conseil et surtout de mon cousin. Je faisais un effort pour me libérer cet aprem parce qu'elle me l'avait demandé mais elle avait aussi compris que je ne pouvais pas le faire dès qu'elle le voulait. J'avais mon objectif et j'étais prêt à me priver de sommeil pour l'atteindre, voire bien d'autres choses, alors oui parfois je devais aussi me priver de ma femme. Un jour, j'allais pouvoir décider et ne pas obéir, patience patience et j'aurais ce que je voulais.

- Pour tout te dire, je préférerais que mon cousin ne te voit jamais. Ne le prend pas mal, mais justement oui, il m'envierait de trop. Je suis pas sûr de savoir me contrôler s'il décide de vouloir ce qui est à moi, si tu vois un peu le genre de personne que c'est. Non, il vient jamais me voir et c'est tant mieux. Il fait tout pour m'ignorer en fait. Le travail qu'il me donne, c'est souvent via un intermédiaire. Son secrétaire, un mail, un client, c'est jamais vraiment lui. Il agit un peu comme si j'étais pas là, il adore faire ça parce que ça me met sur les nerfs.

Je savais souvent garder un calme olympien bien que je pouvais bouillir à l'intérieur, mais concernant mon cousin j'avais un peu plus de mal à me retenir. Heureusement qu'il était à l'autre bout du monde, sinon je ne me priverai pas pour lui sauter à la gorge ou le frapper. Il ne méritait que ça et je n'avais qu'une « peur » -je n'ai jamais peur- c'était que le conseil décide que lui aussi, il devait faire des études par ici. Je pensais qu'il n'y aurait qu'un survivant entre nous deux et ça ne serait certainement pas lui.

- Aha, je préférerais quand même que tu t'abstiennes, je vais lui expliquer moi-même.

Je ne voulais as qu'elle voie à quel point ces réunions pouvaient être chiantes en fait. Même moi, alors que je voulais la direction de cette entreprise, je les trouvais ennuyantes à mourir. Mon cousin aussi l'était mais c'était surtout son petit air suffisant qui me faisait péter des câbles. Comme elle disait, l'idée d'un meurtre était vraiment très très alléchante mais je savais bien vers qui allaient se tourner les soupçons s'il arrivait quelque chose à ce petit connard de première. Je ne tenais pas à finir mes jours en prison, aussi, il valait mieux écarter ce plan de ma vie. Quoi qu'en fait, c'était la chose la plus tentante de ma vie à peu près tous les jours où je voyais sa sale gueule.

- Oh que oui, je n'attends que de le revoir. J'suis sûr qu'avec toi il retiendrait la leçon : ne pas faire travailler de nuit. Il doit même pas connaître Boston, ce con, limite il a déjà oublié le nom de sa mère tant il ne se préoccupe que de lui-même.

Fini de parler de mon cousin et en route pour la maison, je ne savais absolument pas ce qui m'attendait. Je n'en avais même pas une petite idée et même à la vue de la maison, je ne savais pas plus ce qui pouvait attendre au bout de ce rendez-vous. Je trouvais un peu bizarre que la maison soit vide mais quand Iris commença à me faire visiter, je compris très vite. Sauf qu'elle en cherchait pas à me convaincre, simplement à me montrer ce qui était désormais à moi.
Ma femme me présenta l'homme qui nous attendait et qui était mon serviteur. Il avait été le sien pendant un petit temps et si elle l'avait appelé pour moi, j'en concluais qu'il ne devait pas être mauvais dans son boulot. Je faisais confiance à Iris par rapport à ça et une question me vint à l''esprit. Je n'étais pas un cuisinier et de toute façon, je n'avais pas le temps pour me préparer à manger comme je le voulais. Aussi, parfois, la nourriture de mon pays me manquait. Ce n'était pas ce qui courait les rues ici. Il pourrait sans doute me préparer quelque chose ou au moins tester.

- J'ose espérer aussi mais si tu lui fais confiance, je pense qu'il n'y aura pas de problème.

Cependant, pour moi, il y avait quelque chose de plus intéressant que la cuisine. Je ne passais pas mon temps à manger, il fallait le garder beau ce corps musclé, mais par contre je travaillais beaucoup. Ce n'était pas toujours facile parce qu'à la confrérie, il y avait souvent beaucoup de bruit. Une porte qui claquait, deux débiles qui se chamaillaient, qu'importe, il y avait toujours quelqu'un ou quelque chose. Là, dans cette maison, il y avait un bureau, au calme, avec personne pour entrer dans la pièce à part ma charmante femme. C'était une super surprise. J'étais conscient que c'était la meilleure solution, avoir une maison ou un appart, mais je n'avais jamais rien fait pour en trouver. Manque de temps je suppose. J'étais content qu'elle y ait pensé et même si je ne montrais rien sur mon visage dans un premier temps, j'étais loin d'être fâché ou de vouloir refuser son cadeau. Il est vrai que vu de l'extérieur, ça pourrait donner l'impression d'un truc bien dégoulinant d'amour et tout le tralala, mais je savais que ce n'était pas ça. Entre Iris et moi ça n'avait jamais été ça, ça ne le sera jamais, et ce n'est pas pour autant qu'on doit se comporter comme de parfaits étrangers ou je ne sais quoi l'un envers l'autre. Nous sommes mariés, ce n'est pas pour rien, mais ce n'est pas non plus pour toutes les raisons habituelles qu'on pourrait supposer.
J'avais dans l'idée d'aller boire quelque chose dans la cuisine pour lui dire ce que je pensais de cette petite surprise. La maison était spacieuse, belle, bien décorée (sans trop de truc immondes et inutiles) et le quartier était calme. En gros c'était un endroit parfait, encore plus étant donné que c'était la jolie blonde qui l'avait choisi. Elle pouvait venir quand elle voulait, voire même quand je n'étais pas là. Bon, pas tout le temps, sinon je ne pourrais pas plus travailler, mais de temps en temps. Ça sera toujours mieux pour se voir que devoir supporter sa famille.

- C'est difficile pour moi aussi de bosser alors que t'es juste à côté, crois-moi. A la confrérie je me dis tout le temps que j'ai que quelques minutes pour traverser les bâtiments et je m'en fiche que ça soit interdit par Garner. Mais je crois que si je me raisonne pas un peu, je vais avoir des ennuis avec le conseil.

Avec mon cousin surtout, qui allait se faire un plaisir de me pourrir la vie si je ne lui obéissais pas au doigt et à l’œil. Lui, je réserve ma vengeance et quand elle viendra, il comprendra à quel point il a eu tort de vouloir me mener la vie dure. Enfin, rien de bien concret pour le moment, je préférais me concentrer sur la jolie blonde que sur mon affreux cousin. Chez elle ce n'était pas non plus le top, avec sa famille, que j'adorais autant que je la détestais, surtout sa mère.

- Ana, pauvre petite Ana, elle me fait pitié ta sœur. Je me demande comment c'est possible que vous ayez le même sang. Quant à ta mère… tu sais bien que je ne peux pas me passer d'elle, alors je viendrai chez toi rien que pour elle !

Mensonge. J'adorais lui faire péter des câble mais l'unique raison de mes venues dans cette maison était bien Iris. Un coup de tête, un dossier terminé, une envie de la voir et hop, je débarquais sans prévenir. Peut-être qu'au fond c'était encore plus chiant, parce que si elle était occupée, je la dérangeais. Cependant, elle ne s'était jamais plainte, au contraire, et quand elle faisait de même j'essayais de me libérer, même si ce n'était pas toujours possible.
Dernièrement d'ailleurs, ma liberté voulait s'envoler un peu, mais mon père n'arriverait pas à me l'enlever. Il me croyait d'ailleurs libre de tout engagement mais la bague au doigt d'Iris ainsi que l'anneau autour du mien prouvaient bien que c'était faux. Hors de question donc de rencontrer la potiche qu'il voulait que j'épouse, et ça aurait été même tarif s'il n'y avait pas eu Iris. Quoi que… maintenant qu'elle était là, j'étais encore plus réticent à ces mariages arrangés.

- Eh bien, c'est vraiment mieux. Imagine si je leur ramène une Anglaise forte tête qui n'est pas silencieuse lors d'un dîner officiel… ça va mal passer. J'ai toujours vu ma mère se taire et laisser faire, moi j'ai besoin qu'on me tienne tête, j'ai pas besoin d'amour dégoulinant ou d'attention toute la journée. J'ai pas besoin d'un esclave en plus, j'ai déjà plein de domestiques. En ça, tu es totalement parfaite, et je m'en fiche que tu sois pas Birmane. C'est juste mon père qui va coincer un peu.

Et autant dire que mon père allait sauter au plafond en rencontrant Iris plutôt que coincer un peu, parce que maintenant qu'il savait qu'elle existait, il allait vouloir savoir qui elle était. Elle était loin, je pense, de la perfection qu'ils voulaient tous pour la famille. Elle était simplement ma perfection pour moi, sans prise de tête, et Sasha était juste trop con de ne pas savoir apprécier Iris comme elle était. Enfin ils n'étaient pas faits pour être ensemble et tant mieux pour moi.

- Même pas elle se renseigne, elle aime si peu son fils pour l'envoyer sur la planche comme ça ?

Iris n'était pas non plus la pire à mes yeux, mais avec Sasha c'était autre chose. Elle était comme elle était et je n'avais pas à me plaindre de son comportement avec moi. Seulement, elle était loin de la fille souriante, polie, qui reste à sa place. En fait, c'était la même chose partout : on voulait une femme qui faisait décor, qui ne disait rien et se contentait de faire des enfants à son richissime et beau mari. Je ne voyais pas vraiment la vie comme ça, et puis je ne voulais pas d'enfant non plus alors une poule pondeuse entre les pattes, non merci.
Elle aurait plus de chance de tenter son coup avec Anastasia, même si elle était plus jeune ! Bon, j'exagérais un peu, mais voilà. D'ailleurs, la petite étaient totalement à fond sur moi, à la manière d'une petite de 9 ans. Je m'en amusais et en profitais pour la faire pleurer, de temps en temps, parce que sinon je m'en fichais d'elle. Elle était juste très très collante et parfois j'avais du mal à supporter ça.

- Wow, carrément un poster, heureux de savoir que je suis un idole. Dommage pour elle, c'est une raté et elle est bien trop jeune. Puis quand j'ai mieux sous les yeux, aucune chance que je la regarde.

Iris était vraiment la plus « réussie » d'entre les filles Stewart, autant niveau physique qu'au niveau du caractère. Même dans ses idées, comme m'offrir une maison pour travailler au calme. Combien d'hommes avaient eu ce genre de cadeau hein ? Sans doute pas beaucoup. D'ailleurs, on en vint à parler des maison qu'on possédait déjà.

- Hum, celle avec mon père est grande, luxueuse, tout ça. J'ai aussi un appartement luxueux dans ma ville natale, et une petite villa tranquille au bord de la mer, comme une maison de vacances. Après, c'est pas une habitation mais je possède aussi un mini-parc d'attraction que mon père m'a acheté quand j'étais gosse, mais quelqu'un d'autre le gère à ma place. La villa au bord de la mer a son propre style, il faudrait que tu viennes un jour pour que je te montre. Parfois ça me manque un peu, mais parfois non. Certains sont des sauvages. J'ai de la chance parce que je suis riche et bien protégé mais autant te dire que c'est pas toujours joli là-bas. Ya des gens qui sont violés, battus, brûlés, tués, massacrés, tout ce que tu veux. Pour une histoire de religion, ou des trucs débiles dans le genre. Si j'étais né dans une famille pauvre, il y a de grandes chances pour qu'un truc comme ça me soit arrivé. Sans parler des enfants militaires. M'enfin, les États-Unis c'est plus calme.

Mon pays était beau, mais c'était sans doute parce que j'étais du bon côté. Après, peut-être que j'amplifiais un peu certaines choses, je ne pouvais pas savoir, je ne les vivais pas. J'aimerais bien lui montrer un jour, oui, et si je le faisais je m'assurerais qu'elle serait en sécurité.

- Si je t'y amène, ne t'en fais pas, ça sera un endroit calme. Promis, un jour, je te montrerais le Myanmar.

Je n'étais pourtant pas du genre à faire des promesses, mais celle-ci j'allais la tenir. Comme celle qu'elle me demanda juste après, à savoir ne pas inviter de fille dans cette maison, même pas Marine. Il était vrai que je m'entendais bien avec la chef des DG mais je ne voyais pas l'intérêt de l'inviter ici. Si j'avais quelque chose à lui dire, j'irai la chercher dans sa chambre. Iris s'installa sur mes genoux, elle n'avait vraiment pas de quoi être inquiète, personne ne pouvait la remplacer et je doutais pouvoir trouver quelqu'un à sa hauteur un jour.

- Oh, ta première fois ? Eh bien j'espère que je serais aussi la dernière, sans sous-entendu évidemment.

En même temps, pourquoi elle offrirait une maison à un autre type ? Si un jour ça arrive, je brûle cette maison sans regret. Je lui propose quelque chose, quant à cette maison, pour ses visites. Je bossais et elle me laissait faire, et quand je ne bossais pas, elle pouvait venir sans problème.

- Pour les visites surprises, on les maintient, du moment que c'est pas tout le temps. Elles sont trop cool pour s'en passer !

Enfin c'était surtout d'Iris dont je ne pouvais pas me passer et je lui fis savoir à ma manière. Non, ce n'était pas de l'amour, mais c'était loin d'être de l'indifférence. Je lui proposais d'aller faire un petit tour à la piscine, puisqu'elle m'avait quand même tapé dans l’œil. Ça me rappelait le repas chez elle ou encore l'Inde.

- Ça a l'air en tous les cas, et cette piscine a l'air parfaite.

J'envoyais John voir ailleurs si j'y étais, histoire qu'on soit un peu tranquille avec Iris pour profiter de cette piscine. Une fois l'homme parti, mon haut disparut comme par magie et la demoiselle m'embrassa alors que je souriais à sa remarque.

- Tu as raison, il faut sauver ce qui peut l'être.



HRP : bon je fais pas avancer beaucoup, on peut faire une ellipse si tu veux, s'ils se servent de la piscine pour un nouveau crime Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw   L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw EmptyVen 6 Nov - 22:33

Iris savait qu’elle avait de la chance de pouvoir parler anglais depuis qu’elle était petite. Qu’en somme, il s’agissait de sa langue maternelle, parce qu’en écoutant Kyaw lui dire ses lacunes lorsqu’il était petit, à apprendre l’anglais, elle avait tenté de s’imaginer à sa place et probablement qu’elle n’aurait pas eu le même self contrôle que lui. C’était bien connu, la jolie Stewart était aussi patiente que … ben que rien du tout, puisque c’est un mot qu’elle ne connait pas vraiment. Il lui fallait tout et tout de suite et si à sa place elle aurait dû apprendre l’anglais, c’est plutôt les autres qui auraient été obligés d’apprendre sa langue. Voila, c’est le portrait craché de Miss Stewart. Son père s’était d’ailleurs mis en tête de lui engager un prof de chinois pour pouvoir ouvrir ses barrières linguistiques à l’Asie, mais malgré tout, Iris n’était pas encore bien convaincue et quand elle entendait un récit tel que celui de son mari, ça lui donnait encore moins envie “Je dois dire que ça a son côté attirant et séduisant ce petit accent birman. Ca va, vous vous en sortez bien monsieur Min, parce que certains donnent envie de se jeter par la fenêtre.” Iris lui adressa un fin sourire espiègle alors qu’elle prenait toujours appuie contre le bureau du Pi Beta Phi. Elle l’écouta néanmoins lui parler des langues asiatiques. En effet, Cooper ne s’y connaissait pas vraiment, Iris encore moins. Elle ne savait même pas qu’il fallait toute une psychologie pour apprendre à parler chinois “Oh ben si en plus il faut se lobotomiser le cerveau pour apprendre cette langue, merci. De toute façon l’anglais c’est passe-partout non ? Il se contentera de ça et si vraiment c’est pas suffisant, il y a toujours le langage corporel que je parle assez bien” La jolie blonde fit un clin d’oeil, ne quittant pas son sourire malicieux, puis se concentra sur ce que lui montrait Kyaw sur une feuille de papier. Son alphabet à lui était très différent de l’alphabet romain alors elle comprenait les difficultés qu’il avait pu éprouver. Aussi loin qu’elle se rappelait, elle n’avait pas trouvé très dure d’apprendre cet alphabet, mais voila. C’est sa première langue et tout le monde sait qu’apprendre une deuxième langue, qui en plus a une calligraphie totalement différente peut s’avérer bien compliqué. Iris semblait intéressée par ça au point de reproduire avec plus de difficulté ce qu’il avait écrit “je ne me rends pas compte que mon alphabet peut être compliqué. En fait, je suis pas faite pour les langues, j’ai pas de patience. Il va me falloir une heure pour écrire trois mots en chinois, ça va me gaver” Iris avait tenté de prononcer une phrase recherchée sur google traduction, ou la référence de merde par excellence. Sa prononciation devait sonné comme un violon désaccordé et en voyant Kyaw sourire, elle avait compris que le birman, c’était pas non plus pour elle “Les yeux ronds parce qu’il va se rendre compte qu’effectivement, je suis la plus belle ou alors parce que je le prononce super mal ? Fais gaffe à ce que tu vas répondre” En entendant les significations de prénom de Kyaw, Iris ne pouvait s’empêcher de se dire qu’au fond, il les portait bien. Il dégageait une classe qui pourrait facilement faire penser à la prospérité. “C’est marrant cette façon de donner une signification à chaque nom. Iris ça veut dire, accroche toi … Arc-en-ciel en grec. C’est tout de suite moins classe haha. Mais ça va, à part ça je le trouve joli. Ta mère a dû avoir un petit côté devin parce que tu t’en sors pas mal pour le coup: presque à la tête d’une entreprise, intelligent, super sexy, quarterback et t’as épousé la plus belle fille de Boston. Vous avez de l’avenir monsieur Min. Il manque plus que tu taxes la place de président de confrérie à Cobb et je vais devoir payer un tueur à gage pour éliminer les demoiselles un peu trop proche à mon goût” Non, Iris ne faisait pas dans la demi-mesure. Elle répondit à son sourire espiègle et fit mine de chercher “Alors il faudrait un prénom qui signifie beauté, exceptionnelle et… déesse ou impériale ! Tu sais ce que ça donnerait ?” Elle était un peu curieuse du prénom qu’elle venait de composer en birman, mais après Kyaw ne connaissait peut-être pas toutes les significations de prénom. Iris l’écoutait parler de son cousin qui avait l’air d’être le genre de personne qu’elle aurait beaucoup de mal à supporter. Elle admirait le calme de Kyaw alors qu’à la moindre demande du cousin, probablement qu’elle, elle péterait les plombs. Elle ne pourrait pas faire des tâches pour quelqu’un d’autre et que ce quelqu’un d’autre se les approprie après, mais d’un autre côté l’anglaise ne voulait pas non plus se mêler aux affaires de son birman. Sans doute savait-il ce qu’il faisait et c’était probablement la raison pour laquelle elle rêvait presque du même self controle “Je pense que j’aurais beaucoup de mal à supporter ton cousin. Vraiment. Je ne le connais pas, mais il m’énerve déjà” et comme le disait si bien Kyaw, il pouvait encore rêver pour qu’elle travaille la nuit comme lui le faisait parfois. Son sommeil était bien trop sacré aux yeux d’Iris pour avoir la bonté de travailler en pleine nuit, surtout pour un type aussi insupportable que lui. Certes, il y avait le décalage horaire, mais il y avait peut-être toujours moyen de s’arranger, quitte à ce que eux aussi doivent parfois se lever un peu plus tôt qu’à l’ordinaire.

Ils finirent par réellement quitter la chambre jusqu’au lieu de rendez-vous qu’avait mentionné Iris. C’était une villa, une surprise qu’elle avait fait dans le but qu’il puisse trouver le calme qu’il recherchait parfois, mais qu’il n’avait que rarement. Ce n’était pas du tout un cadeau rempli de pitié parce qu’il était incapable de se l’offrir, non, mais juste une avance sur un temps qu’elle avait et pas forcément lui. L’argent, il l’avait, mais le temps beaucoup moins et puis même, elle pourrait aussi en profiter lorsqu’elle viendrait le voir sans aucun risque de devoir partager leur intimité avec Adam ou quiconque d’autres à la confrérie. John se trouvait là, présent, à attendre un ordre; John était un domestique qu’Iris connaissait bien puisqu’il travaillait chez les Stewart avant et de tous, c’est celui qu’elle et son père avaient trouvé le plus efficace, mais Catherine qui veut toujours faire autrement que les autres à décidé sans réelle raison apparente qu’il en était fini pour lui et hop, dehors le petit John. Iris ne pouvait pas promettre à son cher époux qu’il était capable de cuisiner des plats Birmans, mais ce dont elle était certaine à 99,9 %, c’est qu’il ferait en sorte d’y arriver quitte à suivre trois livres de recette. “Non seulement j’ai confiance, mais en plus c’est pas quelque chose que je donne facilement, la confiance, mon cher mari” Kyaw devait le savoir puis qu’en ce bat monde, ils devaient être quatre en tout et pour tout en qui avait vraiment confiance. Le reste n’avait pas assez d’intérêt à ses yeux pour risquer les mauvaises surprises. Le reste de la visite guidée se faisait assez rapidement et aux yeux de la Delta Gamma, ce qui l’intéresserait surement dans cette villa était le bureau beaucoup plus calme, plus grand et plus serein que sa chambre chez les Pi Beta Phi. Qu’on se le dise, une confrérie d’homme n’était pas moins bruyante qu’une confrérie de filles. Il y avait toujours des gamins pour faire les pitres, il y avait aussi des coups de gueules et rien qu’avec Adam et James, ça devait surement monter dans les tours de temps en temps et pour ce qui était de la décoration, Iris avait demandé à la décoratrice d’opter pour quelque chose de pratique, mais de relativement simple et classe. Au diable les fioritures, les tapisseries à fleurs ou les couleurs psychédéliques pour un bureau. Enfin, ils retournèrent à la cuisine et malgré tout, la jeune fille s’inquiétait d’avoir fait une gaffe en lui faisant cette surprise. Elle ne prenait pas ça pour un cadeau rempli d’amour ni même un “nid d’amour” comme le feraient d’autres couples, juste un endroit plus calme, plus serein et moins bruyant. Par ailleurs, elle ne comptait pas passer tout son temps libre ici.  D’autant plus que le regarder travailler relevait parfois de l’impossible pour la jeune fille. D’un autre côté, elle avait compris avec le temps qu’il n’avait pas d’autres choix que de passer des heures sur ses dossiers et tout le monde sait qu’une fois la concentration au beau fixe, on est beaucoup plus rapide dans ce qu’on est en train de faire et donc, beaucoup plus productif “De toute façon, elle est marrante Garner, mais qu’est-ce qu’elle peut faire ? Bon, moi elle peut encore me foutre en heure de colle, mais elle peut coller des étudiants de fac ? Puis avec Marine on a trouvé des cachettes, on a tout prévu pour quand elle fait ses inspections surprises ! Mais c’est sur que si tu prends le risque de venir, j’ai bien peur que tu ne repartes pas aussi rapidement” sourire espiègle sur le visage, elle était bien consciente que les visites furtives étaient des plus frustrantes. Pas qu’elle était totalement accro, mais pas loin quand même. Comme quoi monsieur Min avait la côte auprès des Stewart. La petite soeur pot de colle, la moyenne accro, il ne manquait plus que Liza à charmer, mais tout de suite, cette idée plaisait beaucoup moins à Iris. Elle chassa rapidement cette pensée de son esprit alors que la discussion déviait sur Anastasia justement. “Tout le monde à pitié d’Anastasia parce qu’elle pleurniche pour un rien. Moi elle me fait pas pitié et ça fait neuf ans que ça dure” Par contre, la fin de la phrase de Kyaw la laissait perplexe. Elle s’approcha de lui avec un air faussement vexé “Tu viendras chez moi rien que pour qui … ?” Néanmoins, Iris savait que Kyaw aimait faire peter les plombs à sa mère et sans doute qu’ils étaient deux à jouer à ce petit jeu, bien qu’Iris, c’était loin de l’amuser au contraire, ça la rendait totalement hystérique.

Iris était curieuse de savoir comment se déroulaient les mariages en Birmanie. Elle savait que dans les pays d’Asie, c’était pas toujours le top d’épouser un ou une occidentale et pourtant, Kyaw l’avait bien fait. C’était pas le mariage aussi blanc et vrai que le voulait la tradition, mais c’était le leur et ça leur convenait. Elle n’aurait jamais vraiment pu imaginer Kyaw avec une fille ennuyante à mourir qui le suit un peu partout et si un jour on venait à lui demander d’agir de la sorte, il y a de forte chance que la jolie anglaise parte aussi vite qu’elle est venue. Elle n’est pas ce genre de fille et ne le sera probablement jamais. Iris sourit en entendant la description la concernant “Oh ben rassure toi je sais me tenir en diner officiel, mais cette fois là avec les Cobb fallait pas rêver.” Elle ne connaissait pas le père de Kyaw, mais quelque part, elle s’était imaginé un homme un peu plus ouvert que cette idée de mariage avec une birmane absolument “Remarque, ma mère n’est pas beaucoup mieux à ce niveau. Je suis presque désolée pour ton père. De toute façon, je suis sûrement plus jolie que la birmane qu’il veut voir porter ton nom. L’image c’est important” Iris le savait, sa mère aussi puisqu’elle avait absolument voulu lui coller Sasha et Audrey le savait aussi visiblement, mais maintenant tout ça était terminé et heureusement, Iris ne voyait même plus bébé Cobb, ou presque plus. “Je sais pas trop. Je pense pas qu’Audrey et Ian soient des gens très portés familles. Ils ne se sont jamais vraiment occupés de leurs fils. C’est toujours Eden qui a servi de repère aux deux autres je crois. Mes parents le sont pas non plus, fin ma mère ni moi non plus, mais je sais pas c’est différent chez eux. Moi j’existe quand même, eux pas vraiment aux yeux de leurs parents. Enfin si, Eden existe plus que les deux autres parce qu’il est plus vieux, il travaille, c’est pas un gamin quoi alors j’imagine que quand Bébé Cobb et James seront plus grands, plus matures, ils y feront plus attention. Enfin j’en sais rien” Malgré tout, elle n’éprouvait pas une once de pitié pour eux, encore moins pour Sasha. Sa mère était idiote d’avoir pu penser qu’elle pouvait les marier, d’autant plus qu’ils ne pouvaient pas se supporter “Quand j’ai rencontré Sasha à Miami, sans savoir qu’en fait ma mère avait tout prévu pour notre mariage, c’était à un cours d’histoire. D’ailleurs la prof c’est la femme avec qui le père de Jewel était marié et qu’il lui a fait à l’envers en allant se taper la mère de Jewel. Bref, on devait faire un travail et comme j’étais nouvelle et que je ne connaissais personne, il m’avait proposé de faire ça avec lui. Mais c’était juste parce que je lui plaisais, puis après on ne s’est plus supportés quand on a appris l’histoire du mariage et aujourd’hui on ne se supporte pas plus même s’il n’y a plus d’histoire de mariage” et elle ne le regrettait même pas. Elle n’aimait pas Sasha, il l’insupportait. “Je suis sûre que tu ne te serais jamais douté qu’il y a même pas un an, il rêvait de me foutre dans son lit.” Elle adressai un sourire à Kyaw, comme si elle venait de révéler la révélation du siècle. C’est vrai que personne n’était vraiment au courant de ça, puisque leur petite entente n’avait pas duré bien longtemps. La jeune fille laissait un rire franchir ses lèvres lorsqu’elle entendit le Pi Beta Phi parler d’Anastasia “Si tu venais à t’intéresser à une gamine de neuf ans, non seulement je serais obligé de te traiter de pédophile, mais pour me venger je risquerais de devoir sévir et t’enfermer dans une pièce pour être sûre de te garder rien que pour moi, mon cher” Evidemment, elle se doutait que jamais ça ne pouvait arriver pour la simple et bonne raison qu’Anastasia était bien trop petite, trop chiante, trop pleurnicheuse, trop tout en fait.

La jeune fille était curieuse de savoir comment Kyaw avait vécu et grandi au Myanmar et visiblement il avait plutôt bien vécu pour avoir même un parc d’attraction pour lui. Par contre, l’idée de risquer violée, brulée ou autre ne lui disait pas grand-chose et ça se voyait à son visage sur lequel une légère grimace se dessinait “Je sais pas si j’ai envie de risquer ma vie en allant au Myanmar. J’ai lu un jour, sur internet, que des touristes s’étaient faites violées et un type expliquait que c’était comme en Inde, ils n’ont pas l’habitude des blondes, des filles plus découvertes et pour eux c’est appel au désir, ça craint. Ca veut dire que si je vais au Myanmar, je dois emporter des pull à col roulés, des jeans pour être sûre de ne pas me faire violer en allant faire un tour dans la ville, par exemple ?” Malgré tout, elle était curieuse de voir comment c’était, mais d’un autre côté, elle n’était pas certaine de se sentir vraiment en sécurité, surtout si les blondes sont des espèces rares au point d’avoir envie de les violer “Si tu m’emmène un jour au Myanmar, tu vas m’abandonner toute seule dans une de tes grandes maisons parce que ton cousin sautera sur l’occasion pour te charger de réunion, je parie” Iris se pinça les lèvres. Quelque part, elle sait qu’elle comprendrait si c’était le cas, mais son petit coté capricieux reprendrait sans doute parfois le dessus. “Tant pis, je trouverai quelque chose à faire: bronzer sur la plage ou encore faire un tour en ville. Peut-être que je ferai la rencontre d’un autre Birman qui aura tout le temps pour moi, qui sait !” Iris arborait un sourire taquin. En réalité elle n’avait pas envie de rencontrer d’autres Birman, mais elle avait surtout envie de voir la réaction et peut-être de l’ennuyer un peu. Malgré tout, elle essayait de rester compréhensive quant aux heures de travail de Kyaw, même si parfois elle préférait qu’il s’occupe d’elle plutôt que des caprices de son cousin.



Après un moment toujours plus intense les uns que les autres en compagnie de Kyaw, Iris récupéra ses fringues, certes trempés, qu’elle remit puisqu’elle n’avait rien de rechange et pas même une serviette de bain pour se sécher. Peu de temps après, John était de retour et en voyant le désastre, ou du moins les deux jeunes trempés jusqu’aux os, il s’empressa d’aller chercher deux serviette de bain “Tu vois qu’il est efficace. Même pas besoin de lui dire !” Iris s’approcha de Kyaw et lui déposa un baiser dans le cou, sans doute une façon de le corrompre plus facilement. L’anglaise finit par troquer ses fringues mouillée contre une serviette dans laquelle elle s’enroula le temps de laisser sécher ses affaires “tu comptes déjà bosser dans ton nouveau bureau aujourd’hui ? Pour savoir si je t’abandonne ou si j’abuse de ton temps ?” Est-ce que l’effet du baiser allait faire effet ? Peut-être, peut-être pas.
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Kyaw Ne Min
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MessageSujet: Re: L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw   L'homme n'est tout à fait humain que lorsqu'il joue ♥︎ Kyaw EmptyMer 30 Déc - 12:40

J'avais fait un peu de place dans mon emploi du temps pour ma femme, comme elle me l'avait demandé, et elle était venue me chercher à l'heure prévue. Je n'avais qu'un petit travail à terminer, un contrat rédigé dans ma langue. Évidemment, je comprenais bien l'anglais, mais je préférais quand c'était du Birman. Comme je l'expliquais, j'avais eu du mal à apprendre la langue que pourtant, tout le monde devrait maîtriser. C'était même une des raisons de mon départ des États-Unis quand j'étais môme, alors que j'aurais pu y vivre depuis bien des années. Depuis, j'avais su trouver ma motivation et je n'avais plus vraiment de mal à m'exprimer en anglais. Il ne me restait que certaines phrases compliquées, que je ne savais pas former, et un petit accent qui montrait bien que je venais d'ailleurs. Personne ne m'avait fait de remarque sur ça, j'étais sans doute suffisamment à l'aise quand je m'exprimais pour qu'on ne vienne pas me faire chier avec ça. Et puis ce n'était pas la langue la plus compliquée à apprendre, bien que certains galéraient à mort, comme je l'avais fait quand j'étais un enfant.

- Aha, c'est clair, j'ai déjà eu à conclure des contrats et je devais bien m'accrocher pour les comprendre.

Certains, c'était à cause de l'accent, d'autres parce qu'ils ne savaient tout simplement pas parler la langue. Non, ce n'était définitivement pas la plus compliquée que j'avais dû à apprendre. J'avais quelques bases dans d'autres langues d'ailleurs, et parfois, c'était carrément la manière de penser la structure des phrases qui était différente. L'anglais était une valeur assez sûre, même si parfois il fallait se méfier et se reposer sur autre chose. J'étais bien placé pour savoir, avec ces signatures de contrat, que parfois il valait mieux pouvoir communiquer autrement.

- C'est passe partout oui, ils vont te comprendre. Mais toi tu risques d'avoir du mal, enfin, ça dépend des gens. Te casse pas la tête si t'as pas envie, t'arriveras jamais à apprendre la langue si t'as pas envie de toute façon.

Je ne répondis rien sur son langage personnel, ça ne concernait que moi de toute façon, je l'espérais. Aucun moyen qu'elle s'en serve pour quelqu'un d'autre et elle savait qu'elle avait plutôt à faire attention à ça. Je lui montrais mon propre langage, celui de mon pays plutôt et elle recopia ce qui était écrit. C'est sûr que de mon point de vue, c'était loin d'être parfait, surtout moi qui étais un peu strict sur l'écriture parce que je cherchais à tout prix que la mienne soit belle. Mais c'était un bon début quand même, pour quelqu'un qui ne connaissait pas. Patiente comme elle était, je doutais vraiment qu'elle parvienne un jour à maîtriser une langue avec un autre alphabet que le sien.

- C'est sûr que c'est de la patience, quand on ne connaît pas. Ton alphabet m'a paru compliqué, à l'époque.

Je la regardai chercher une phrase via traduction et en l'entendant prononcer, je ne pus retenir un sourire. Ce n'était pas pour me moquer, mais voilà, il fallait s'accrocher pour comprendre. Évidemment, je le voyais de mon œil de quelqu'un qui savait parfaitement parler la langue, mais c'était pas non plus une énorme catastrophe. Je pourrais toujours lui apprendre quelques trucs mais je ne me faisais pas d'illusions : elle ne maîtriserait jamais le birman comme je maîtrisais l'anglais. Ça ne me dérangeait pas, on arrivait à se comprendre quand même. Concernant certains de mes contacts… sans doute qu'ils la prendraient de haut parce qu'elle tentait et qu'elle n'y arrivait pas. Mais moi, je n'étais pas objectif quant à la jeune fille et si je pouvais faire ça à quelqu'un d'autre, pas à elle.

- Honnêtement, j'ai pas envie qu'il se rende compte que t'es la plus belle, j'espère qu'il posera jamais ses yeux sur toi. Puis il est un peu moqueur, mais il devrait éviter avec toi, parce que je pense qu'il s'en sortirait pas.

Je ne disais pas que ma femme était un monstre, je pensais juste que regarder Iris et se moquer d'elle, c'était le meilleur plan pour repartir avec mon poing dans sa gueule. J'en rêvais depuis longtemps et si je me retenais, j'allais finir par craquer. C'était aussi pour ça que je m'étais éloigné, je n'avais pas à le supporter et ça, c'était quand même vachement bien. Parce que sinon, il serait mort depuis longtemps. J'expliquais à la jeune fille les significations de mes noms. En Birmanie, ce n'était pas pareil et je ne portais même pas le nom de mon père. On avait des significations, je n'étais pas sûr que ça soit le cas pour les noms américains. Justement, elle le confirma, même si certains noms avaient quand même des origines. Ainsi, son nom voulait dire arc-en-ciel, je me demandais de quel pays ça venait. Pour le coup, c'était vrai que ma mère avait bien choisi, mon père aussi avait eu son mot à dire. Je ne savais pas trop justement si les parents élevaient leurs enfants en fonction de ça ou pas du tout. Le fait était que je n'avais pas « douceur » dans mon nom ou une autre connerie qui je ne correspondait pas.

- Arc-en-ciel ? C'est vrai que ça correspond pas vraiment. Mais Iris c'est joli. J'ai jamais eu à me plaindre de mon nom non plus, ni de ce que je suis devenu. Je penserais à remercier intérieurement ma mère.

Oui, parce que je ne pouvais pas lui dire, je ne savais même pas si elle était encore vivante. Peut-être qu'elle était devin, je ne savais pas, je en croyais pas vraiment en ce genre de pouvoirs. J'étais marié à la plus belle fille du coin, même si je trouvais que Boston était un peu réducteur, et j'allais finir par avoir la tête de l'entreprise, j'en étais persuadé. Pour ce qui était de la confrérie… Je n'étais pas sûr de vouloir passer après Cobb, mais après tout, je serais sans doute un meilleur chef que lui. Déjà parce que moi, j'étais un peu plus sympa (comprenez un peu plus apte à l'hypocrisie) et parce que moi, je me tapais pas mon colocataire. Il manquait plus que ça !

- Pour la plus belle fille de Boston, je ne suis pas tout à fait d'accord… Je dirais la plus belle fille du pays. C'est moi qui dois engager un tueur à gage pour te surveiller, parce que yen a de la concurrence.

Ah oui, engager un tueur à gage pour la surveiller , c'était pas une mauvaise idée ça… ! Il y avait effectivement un certain nombre de mecs qui lui couraient après, mais elle était à moi. Si elle me quittait, je serais plus en colère que triste, à vrai dire, parce que nous deux, c'était pas le truc doux et collant, l'amour parfait et mignon. Cependant, ça me ferait quelque chose, je ne pourrais pas rester indifférent, parce qu'elle n'était qu'à moi, à personne d'autre, et que ça serait ainsi jusqu'à ce que je décide que ça ne le soit plus.
En Birman, je me demandais ce que ça donnerait comme nom pour elle, et elle aussi. Je cherchais dans ma mémoire ce qu'il pouvait y avoir. Je pouvais aller du côté des pierre précieuse, comme l'émeraude ou le saphir. Mais lui diamant lui allait quand même beaucoup mieux.

- Il y a Sein, qui veut dire diamant, et Zaw pour exceptionnel, mais ça ne t'irait pas, mon cousin les porte déjà. Il y a Zeya, qui est la victoire, je trouve que ça te va plutôt bien, tu es toujours victorieuse et tu as ce que tu veux.

Je n'avais pas mieux en stock, parce qu'au final, elle était bien mieux que ce que je pourrais lui proposer. Puis non, avoir les mêmes noms que mon cousin, non merci. Celui-là, il méritait juste qu'on oublie son existence, mais il était tellement difficile à supporter que c'était impossible. Il était tellement énervant que je n'avais même pas vraiment envie d'en parler à Iris. Si certains pensaient que moi j'étais un chieur, c'était parce qu'ils ne l'avaient jamais rencontré lui.

- Il m'énerve aussi, mais je suis pas en enfant comme lui, je pense aux conséquences des choses et… ça m'aide à rester calme.

Si je n'avais pas un but derrière tout ça, si je n'avais pas un objectif précis, je crois que je n'y arriverais pas. Endurer tout ça pour rien, très peu pour moi. Non, clairement, si je n'avais pas en tête ce que j'avais, jamais je ne pourrais me retenir de l'étrangler de mes propres mains.
Finalement, je quittai la pièce en sa compagnie puisque nous avions rendez-vous et que nous ne pouvions pas rester ici tout l'après-midi. Je conduisais pendant qu'elle me disait où aller, toujours mystérieuse. Nous étions restés sur Boston, je savais déjà ça. Elle me mena dans un quartier résidentiel, nous n'étions pas vraiment en ville. C'était chic par ici et je pensais qu'on avait rendez-vous avec l'habitant d'une des belles maisons qui se trouvaient ici. Elle me fit effectivement entrer dans la maison, qui semblait être vide de toute vie et de toute personne pour le rendez-vous. Un homme d'un certain âge se présenta quand même à nous et elle me dit que c'était John. Elle me fit alors visiter cette grande et belle maison,
L'homme était un peu l'homme à tout faire, et surtout la cuisine. Pour une fois, j'avais envie de retrouver la cuisine de mon enfance, peut-être qu'il sera apte à ça. S'il avait la confiance de la demoiselle, ce n'était sans doute pas pour rien, comme elle le disait. Je faisais partie de ces rares personnes en qui elle avait confiance d'ailleurs, j'en étais honoré. C'était de même pour elle, je ne faisais ps confiance à grand-monde et surtout, je ne portais d'affection à personne. J'étais attaché à deux personnes sur cette terre et le reste, je m'en fichais un peu. L'une d'entre elle avait disparu ya maintenant plusieurs années, l'autre se trouvait devant moi.
Elle me fit visiter le reste de la maison, en terminant par le bureau. C'était surtout pour ça que nous étions ici, après tout, elle me le fit bien comprendre. Je n'avais pas d'endroit calme pour travailler et surtout, je travaillais beaucoup, donc c'était un peu bête. J'avouais que j'arrivais à me concentrer dans beaucoup de conditions, même avec du bruit, mais parfois c'était simplement épuisant de devoir se batailler à comprendre quand les autres courent partout. Je pouvais bien aller chez les Delta Gamma de temps en temps pour bosser mais de toute façon, je n'arrivais pas forcément plus à me concentrer quand Iris était dans les parages. Qu'on n'ait pas le droit, je m'en fichais, si Garner savait ce que je pensais d'elle…

- Aha, autant tu peux cacher une bouteille ou deux dans tes cachettes, autant je pense que moi, je ne vais pas y rentrer. Garner dira bien ce qu'elle voudra, je continuerais à faire ce que je veux sans l'écouter. Il faut qu'elle vive avec son temps aussi ! Et si je viens te voir, je ne compte pas repartir seulement 5 minutes après…

Si j'allais voir la jeune fille, ce n'était pas juste pour aller lui planter un baiser sur la joue, lui sourire débilement et repartir. Notre relation n'était pas du tout comme ça et je ne comptais pas que ça change de sitôt. Je faisais tout le temps ça, dans sa maison. Sa mère surtout adorait me voir et c'était tout à fait réciproque. Par contre pour Anastasia… Elle adorait me voir mais moi je m'en foutais d'elle. À la limite, je faisais exprès d'être gentil puis méchant pour la faire pleurer encore plus.

- Neuf ans que ça dure et ça peut encore durer longtemps. Les gens pensent sans doute que c'est parce qu'elle est petite mais à mon avis, elle fera pitié toute sa vie.

Qu'elle soit courte ou non. Je n'étais pas tendre dans mes propos avec elle, je disais simplement ce que je pensais. En tous les cas, mes visites dans la maison des Stewart ne passaient jamais inaperçues. A se demander même pour qui je venais, même si la réponse était plus qu'évident. La plus intéressante -et la seule d'ailleurs- était bien entendu ma femme, qui faisait semblant d'être offusquée de ma remarque.

- Je te laisse compléter ta phrase toute seule, je suis sûr que tu sais…

C'était pas pour sa mère en tous les cas, même si j'adorais voir sur son visage la haine qu'elle me vouait. Nous parlions encore de choses et d'autres, dont les mariages dans mon pays d'origine. Je crois que c'était un peu plus chiant que dans son pays à elle. A mon niveau social en tous les cas. Quoi que, elle aussi avait eu un fiancé et aurait dû être mariée à lui alors qu'elle ne le voulait pas. Pour ma part, j'avais aussi une fiancée dont je me fichais et qui ne verrait même pas mon visage en vrai une seule fois tellement je m'en balançais d'elle. En fait nous n'étions même pas fiancés même si mon père l'aurait voulu. Je ne voulais pas d'une gourdasse plante verte. J'avais Iris et elle me convenait très bien, même si notre mariage n'était pas tout à fait ce qu'on aurait pu attendre d'une union pareille. On faisait ce qu'on voulait et si ça nous convenait, c'était comme ça et pas autrement. Je reparlais de ce dîner, c'était amusant au final, même si ça dépendait pour qui.

- Avec les Cobb faut jamais rêver.  Et oui, tu es bien plus jolies que toutes les birmanes. Il n'aura pas le choix que de s'y faire, de toute façon. Ça fait bien longtemps que c'est lui qui obéit entre nous deux, même s'il ne s'en rend pas toujours compte.

Et même quand il n'obéissait pas, en tous les cas, ce n'était pas moi. J'en avais toujours fait qu'à ma tête. J'étais un peu moins têtu avec ma mère mais elle n'était plus là. Elle au moins, elle n'aurait pas approuvé le mariage forcé. Elle avait beau m'aimer autant qu'une mère le pouvait, elle n'avait jamais vraiment été heureuse. Pas malheureuse, mais pas heureuse. En tous les cas, les Cobb devaient être dingues de tenir absolument à ce mariage tout en voyant que ça ne passerait jamais auprès des deux concernés. Il y allait sans doute avoir un enterrement bien avant le mariage et ça ne serait pas Iris. Ceci dit, la question était réglée, Iris était déjà mariée à quelqu'un d'autre maintenant.

- Super, ils font des gosses et après ils s'en occupent que pour les marier. J'adore. Au moins je suis sûr que ça m'arrivera jamais ça, j'ai même pas assez d'intérêt pour avoir un seul gamin.

Oh bah si c'est pour pas s'en occuper, autant s'abstenir d'en faire. Oui, je m'en fichais d'avoir un quelconque héritier. De toute façon, il valait mieux pour cette planète que je n'ai jamais d'enfant. Si ça devait arriver… ça n'arriverait pas. Je m'arrangerais pour en tous les cas. Sauf que là, les Cobb avaient fait la faute quand même trois fois, ils étaient un peu cons. Je les laissais bien se démerder avec leurs rejetons, tant qu'on ne venait plus m'en foutre un sous le nez en tant que futur mari de MA femme.

- Sasha est… je préfère ne rien dire sur lui. Ça va heurter ta sensibilité. Ça m'étonne même pas que vous vous entendiez pas, comme ça ne m'étonne pas que tu lui plaisais. La plus jolie fille de Miami quand même, je suppose, même si je n'ai pas vu les autres. Après c'est vrai que j'y pensais pas tout seul, je pensais que vous vous étiez toujours détesté.

Maintenant, elle était dans MON lit et il pouvait toujours courir pour l'avoir une seule seconde. Tous, ils pouvaient tous courir pour ça. Iris était à moi et je ne la laisserais pas à un autre. Comme je ne voulais pas une autre, même si sa petite sœur semblait croire que c'était elle qui allait se marier avec moi. Qu'est-ce qu'on pouvait être con à son âge.

- Enfermé dans une pièce, carrément ? Eh bah, tu rigoles pas. Mais t'en fais pas, tout ce que m'inspire ta sœur c'est une forte envie de rire !

Jamais je ne pourrais m'intéresser à la petite. Pas même juste en tant que beau frère ou grand frère, je me fichais d'elle. Je préférerais même ne pas l'avoir dans mes pattes mais elle, elle adorait me coller dès que j'étais là. J'étais même presque sûre qu'elle me réclamait quand je ne l'étais pas.
Nous parlions un peu de mon pays, encore une fois. Ce n'était pas l'endroit le plus sûr de la planète, mais l'un des plus beaux à mes yeux. Je n'étais pas non plus émerveillé mais je devais reconnaître qu'il y avait de belles choses à voir là-bas. Ce n'était juste pas toujours chouette comme atmosphère mais quand on était comme moi, riche et puissant, on s'en rendait moins compte.

- C'est vrai, on a pas l'habitude. Ceci dit, pas besoin d'amener des pulls. Déjà, il fait super chaud, tu risques de mourir. Et puis je veillerais à ce qu'il ne t'arrives rien. Je vais pas te laisser te promener seul dans un village paumé de bouseux non plus.

Je ne lui promettais pas de me la jouer prince charmant mais non, je la laisserais pas entre les griffes de gros porcs trop heureux de rencontrer autre chose qu'une Birmane. Et puis dans le coin où j'étais, c'était assez tranquille au final, elle n'avait rien à craindre. Des humains, parce qu'il y avait aussi tout un tas de bestioles qui à mon avis ne lui plairaient pas. Quoi qu'il y avait aussi à craindre de Lwyn, mais lui n'était pas un être humain à mes yeux.

- Mon cousin ira se faire voir. Je suis même pas sûr de le mettre au courant de ma venue. Bon, les informations vont vite, mais on sera tranquille au moins un petit temps avant qu'il ne vienne foutre la merde. Il a que ça à faire, à croire que sa vie tourne autour de la mienne.

Après, je savais aussi que je ne pouvais pas refuser toutes les réunions. Si parfois je disais non, ce n'était pas la majorité des cas. Je ne pouvais pas non plus trop en faire à ma tête, sinon j'allais finir par perdre les faveurs de tout le monde. Là j'en gagnais et j'espérais bien que mon cousin en perdait.  

- Qui aura tout le temps de te violer surtout, t'es sûre de vouloir ça ?

Je lui lançai un sourire malicieux. Je savais que je n'avais pas toujours le temps pour elle mais je ne comptais pas non plus me plier en 4. Ses caprices, elle pouvait les faire avec moi, ça ne prenait pas. Puis j'essayais quand même de lui en laisser, comme maintenant, alors que je pourrais bosser sur mes dossiers.



***

Nous étions trempés mais contents. Comme la maison était vide de mes affaires, je ne savais pas ce qu'il y avait au juste. Ça aurait été bien qu'il y ait de quoi nous sécher, parce que bon, je n'aimais pas rester mouillé comme ça et Iris devait être pareil. Heureusement pour nous, John arriva et il alla nous chercher ce qu'il nous fallait. Plutôt pas mal, s'il était toujours comme ça, il risquait de bien me plaire.

- Je vois ça oui, c'est parfait.

La jeune fille vint me déposer un baiser dans le cou et je souris. Que cherchait-elle à faire ? Rien sans doute mais j'appréciai. Finalement, elle me posa une question et je réfléchis. Eh bien, j'avais plutôt pas mal avancé et surtout, on en m'avait pas donné de date pour le dossier. Je ne devais pas traîner mais ils n'étaient pas à une soirée près. Il fallait dire aussi que c'était tentant qu'elle reste, bien trop tentant.

- Eh bien, il m'a déjà attendu longtemps, je suppose qu'il peut bien attendre encore un peu. Tu peux rester, tu peux même manger ici ce soir, même si c'est pour dans quelques heures. John nous fera quelque chose de délicieux, tu verras.

C'était elle qui devait me l'assurer à chaque fois, mais moi, si je l'affirmais, ce n'était pas par rapport à l'homme. C'était plutôt par rapport au plat qu'il allait faire, en espérant qu'il ne le rate pas. Je comptais sur lui. Bon, je n'allais pas le virer s'il n'y arrivait pas, mais il avait intérêt à apprendre vite. En fait, il ne me restait plus qu'à déménager quelques affaires ici, au moins mes dossiers. Et puis au moins ici personne ne risquait de tomber sur des documents que personne ne devrait voir, j'étais tranquille.

- Tu sais quoi ? On a qu'à aller chercher mes affaires pour les amener ici. Puis si tu veux en installer quelques unes à toi pour quand tu viendras, tu peux. Du moment que tu m'envahis pas toute la maison et que t'es pas là plus souvent que moi.

Ce n'était pas que je ne voulais pas d'elle mais si elle m'offrait cette maison, c'était pour que je puisse travailler dans le calme. Si elle était là à chaque fois, ça revenait au même, c'était même limite pire, parce qu'au moi mes camarades de confrérie, je n'avais pas envie de les embrasser ou de passer du temps avec eux. Je pris mes clés de voiture et jouais un peu avec. J'étais légèrement impatient de m'installer mais je ne sautais pas comme une puce. C'était un beau cadeau qu'elle m'avait fait et j'en étais reconnaissant même si je n'allais pas non plus me mettre à ses pieds pour la remercier. Je criais quelques mots à l'homme à tout faire qui était parti dans une autre pièce.

- John, je veux que le dîner soit prêt quand on reviendra. Et préparez un bouteille de champagne, histoire de fêter ma nouvelle maison.

Je n'étais pas forcément du style à sortir la bouteille pour un oui ou pour un non mais là j'en avais envie. Je n'allais pas non plus boire tout mais un verre ne me ferait pas de mal. Je sortis de la maison avec Iris et m'installai devant mon volant. Je me regardai dans le rétro central avant de me tourner vers elle. J'avais un sourire sur le visage mais il était indéfinissable.

- Ya pas à dire, des femmes comme toi, on en fait pas deux.

Elle pouvait le prendre comme elle le voulait, mais c'était positif quand je disais ça. Je n'étais pas éperdument amoureux, loin de là, mais je ne pouvais pas me passer du lien qu'on avait elle et moi. C'était comme ça et c'était pas près de changer.
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