Quelle admirable invention du diable que les rapports sociaux ! (Stewart VS Cobb & autres)
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Sujet: Quelle admirable invention du diable que les rapports sociaux ! (Stewart VS Cobb & autres) Dim 21 Juin - 20:42
Le soleil était au rendez-vous cette après-midi et pendant que presque tout le monde s'attelait aux préparatifs du diner de ce soir, Iris se prélassait au soleil, sur un transat au bord de la piscine. Les écouteurs dans les oreilles, elle passait son temps à faire des selfies d'elle en bikini, lisait les nouveautés sur les réseaux sociaux et se plongeait dans ce genre de magazine qui offrait des témoignages sur ces filles qui aimaient les jeunes plus jeunes ou encore ce genre d'astro love qui assurait presque le grand amour de l'été à tout le monde. D'après son horoscope à elle, son été allait être chaotique parce que Saturne bloquait ses élans amoureux. Déjà encore fallait-il qu'elle connaisse ce mot et puis en plus, qu'elle croie à ces conneries. Du moins, elle aimait y croire, seulement quand le résultat lui était bénéfique, autrement dit, elle ne faisait que choisir son destin. Son astro love lui disait aussi qu'elle ne rencontrerait certainement pas de mec "méga génial super cool" cet été. Oui donc en clair, si elle écoutait ce torchon, elle était bonne pour passer l'été dans un couvant. La jolie blonde soupira et referma son magazine en s'assurant que tout ça, c'était des bêtises et qu'il ne fallait pas y croire. En jetant un dernier coup d'œil sur les réseaux sociaux, elle retomba sur un de ces commentaires que Kyaw avait pu laisser sur une de ces photos. Elle n'était pas au point de le qualifier de gars "méga génial super cool", mais en même temps c'était d'un ennui mortel ce genre de mec. Puis lui, peut-être qu'il allait réussi à rendre son été un peu plus intéressant que ce qu'annonçait cet horoscope estival, non ? Quoiqu'en fait, un jour il lui faisait des avances, le lendemain il ne lui disait même pas bonjour et la snobait, mais elle n'en avait rien à faire. Absolument rien à faire. Ou presque. Non, vraiment rien à faire. Elle pinça les lèvres à cette pensée quand la voix de sa mère l'interpella "Iris, ma chérie, tu me fais plaisir et tu montes te doucher et mettre autre chose. Les Cobb vont bientôt arriver et je ne tiens pas à ce que Sasha te voit dans cette tenue" la jeune Stewart leva les yeux au ciel. Ah oui, elle avait presque réussi à oublier qu'aujourd'hui, les Cobb's venait passer quelques jours chez eux. Elle devait aussi ranger sa chambre, aider à préparer comme le faisait si gentiment sa sœur et apprendre à sourire à tout bout de champ à chaque fois qu'Audrey Cobb allait lui adresser la parole. Il fallait qu'elle montre ô combien sa future belle fille était un bon choix. "Maman, ils vivent à Miami, des filles en bikini il en voit tous les jours. Tu crois qu'on s'habille comment là-bas ? En combinaison de ski ? Les tongs c'est tendance à Miami." En voyant l'expression de visage que lui répondait sa mère, elle comprit qu'elle n'avait pas vraiment le choix. Alors pour une fois, elle s'exécuta.
Après une douche revigorante, la jeune fille avait appliqué un peu de maquillage, juste pour dire d'éveiller son regard et parfaire son teint, puis avait opté pour une jolie robe rouge qui laissait entrevoir ses épaules. Elle se chaussa d'une paire de Louboutins noirs et tira ses cheveux à l'aide d'une queue de cheval. Un peu de rouge à lèvre rouge et elle était exquisément prête pour cette soirée. Iris descendit rejoindre sa sœur qui était toujours en train de préparer la soirée avec l'aide des domestiques "Tu m'expliques pourquoi tu t'évertues à préparer ce diner alors qu'on paie des gens pour le faire ? Ta vie est si pénible que ça ou bien t'as vraiment rien d'autre à faire ?" Certes, elle aussi pourrait aider sa sœur à tout préparer, mais elle pouvait rêver. Parce qu'on ne la payait pas, elle alors il était hors de question qu'elle s'amuse à faire le travail d'un autre. Plus gentiment, elle demanda sur un ton curieux alors qu'elle venait tout juste de prendre place "Tu crois aux horoscopes ? Le mien dit que mon été va être tristement nul et que je suis bonne à aller faire un tour chez les nonnes !". La petite tête blonde qui lui servait de petite sœur vint à son tour pour prêter main forte à Lisa. Rose avait eu la mauvaise idée de lui donner les assiettes. Non seulement elle était maladroite, mais en plus elle n'était pas foutue de regarder là où elle mettait les pieds. Iris ne manqua pas de lui faire un croche pied et évidemment, toutes les assiettes se retrouvèrent en moins de deux sur le sol, enfin ce qu'il restait. "Mais quelle catastrophe ambulante ! Même pas foutue de porter des assiettes sans les faire tomber !" Les domestiques s'empressèrent de venir tout ramasser et d'apporter eux-mêmes le reste de vaisselle encore intacte de cette immense maison.
Une heure plus tard, la sonnette de la porte retentit, mais Iris ne bougea pas pour aller ouvrir, parce qu'encore une fois, sa mère était là pour ça, ou encore une autre de ces personnes que ses parents payaient bien cher. Sur la terrasse où allait se passer le diner, elle finit par se lever et par afficher ce sourire bien hypocrite face à Audrey et Ian Cobb. "Oh, vous êtes venus sans vos fils ! Je pensais qu'il y aurait un peu plus de monde que ça quand même" En fait, elle espérait surtout que James ramène son cul, parce qu'elle lui avait prévu une petite surprise et puis Sasha était toujours le bienvenu, évidemment. "Non, ils vont arriver. Tu connais Sasha James et Eden, il faut toujours qu'ils arrivent éparpillés ! Ne t'inquiètes pas, Iris, Sasha répondra présent à cette soirée" Elle força un autre sourire "Su-per !". Elle était vraiment naïve de croire qu'elle avait hâte que son "futur époux" se pointe, surtout vu leur dernier entrevue à Miami qu'on pouvait qualifier de catastrophique. Iris s'installa sur le petit salon cosy de la terrasse quand la sonnette retentit de nouveau. "Les filles, vous allez ouvrir ?" Iris regarda sa mère, prête à lui demander combien comptait-elle lui donner pour faire ça, mais en voyant Lisa prendre de l'avance, elle se tut et suivit sa sœur vers le hall d'entrée pour aller accueillir… Eden et Sasha… Et Jewel. Le regard de la jolie blonde changea systématiquement. Elle était pas sensée venir elle, alors pourquoi elle se trouvait là ? "Tiens donc, Sasha, tu sais pas te passer de tes petits toutous ? Ou alors c'est toi qui fais office de chien de garde ?" Les bras croisés elle se contenta de dévisager Jewel de la tête aux pieds et adressa un regard noir au jeune Cobb, puis retourna là où se trouvait les parents. Bien à son aise, Iris tenta des présentations qui allaient sans doute annoncer la couleur concernant Jewel "C'est la demi-sœur de Nathan McCoy. En fait, son père a trompé la mère de McCoy avec sa mère à elle" Son intention ? Montrer qu'en fait, elle ne valait pas grand-chose avec sa famille recomposée. Iris savait que ni sa mère, ni Audrey était le genre de femme à approuver ce genre de magouille familiale. Elle demanda ensuite à la jeune fille "C'est un truc de ce genre là, Jewy ? Oh tu permets que je t'appelle comme ça, non?". Portant sa coupe de champagne à ses lèvres, elle adressa un sourire satisfait à Sasha. Quelle idée de l'attirer dans la gueule du loup aussi…
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Sujet: Re: Quelle admirable invention du diable que les rapports sociaux ! (Stewart VS Cobb & autres) Dim 21 Juin - 21:44
Samedi 20 Juin 2015 ; Soirée.
Mais où était passée sa petite vie tranquille à Boston hein ? Dîtes moi. Dîtes moi parce que là Lisa n'arrive plus trop à suivre le rythme de vie effréné de la famille Stewart. Et encore elle n'avait pas tout vu.. Même si Lisa se languissait de sa petite chambre étudiante toute douce et de ses samedis soir à boire des mojitos sur la plage eh bah elle était volontaire. Très volontaire même comparé à certaines. Iris faisait la carpette sur le bain de soleil et elle, elle aidait à mettre la table. Et si vous aviez vu la taille de la table. Franchement on pouvait y installer un petit régiment sans trop de problèmes. Les fourchettes à gauche, les couteaux à droite.. Tout devait être parfait. Absolument parfait. Sa mère ne cessait de le répéter en boucle depuis environ 17 heures. Les domestiques s'affairaient en cuisine où mettaient eux aussi la table sur la terrasse. Il faisait bon manger dehors serait agréable.
- Maman, tu es sûre d'avoir bien compté ? J'ai l'impression qu'on invite la moitié de la ville. - Tu sais Elisabeth, quand tout le monde amène quelqu'un ça finit par faire du monde à table.
Lisa sentait sa mère contrariée. Elle faillit lui répondre qu'elle elle ne ramenait personne mais à quoi bon ? Elle savait que Iris avait invité Marine, la chef des Delta. Mais franchement elle ne voyait toujours pas qui pouvait venir combler les deux autres assiettes sans propriétaire. Bon tant pis, elle verrait bien. De toute façon il allait être temps d'aller se changer puisque les invités ne tarderaient pas à arriver. Les invités, c'était les Cobb. De grands amis de la famille que Lisa connaissait de vue. Ils n'avaient pas d'enfant de son âge vraiment donc elle n'avait pas eut le copinage que Dylan avait eut avec un des enfants Cobb, James si elle se souvenait bien. Il était connu que Catherine voulait absolument marier sa famille au cadet Cobb. Qu'elle idée. On était pu au 18eme siècle et en plus ni l'un ni l'autre n'avait envie de ça. C'était franchement du n'importe quoi. Enfin c'était ce qu'elle pensait sans dire.
Iris arriva derrière elle et lui demanda non sans son petit air hautain et combien agaçant pourquoi elle mettait la table et preparait le dîner. Lisa leva les yeux au ciel. Ses manière de comtesse étaient fatiguante à la longue. Et encore elles ne vivaient sous le même toit que le week end. Lisa se tourna vers sa soeur et répondit :
- Parce que maman va faire une syncope si tout n'est pas prêt à l'heure et comme tout ce que tu sais faire c'est attraper un cancer de la peau j'essaye de nous eviter de devenir orpheline sur le tôt.
Deux traits de médecine en une phrase, déformation étudiante. La jeune fille attrapa le reste des couverts à placer, il en restait deux paires, et ajouta tout en les mettant dans les mains de sa cadette :
- Tient, soit gentille et prouve moi le contraire. J'aimerai bien aller me changer.
Changeant de ton, Iris lui demanda si elle croyait en les horoscopes parce que le sien ne lui convenait pas. Lisa qui s'en allait haussa les épaules :
- Non, mais si ça te ferait pas de mal qu'il ait raison.
C'était vrai, Lisa ne croyait qu'en la science et la medecine. Mais Lisa n'approuvait pas trop le mode de vie de sa soeur qui allait finir par chopper une MST. Ok, ok, elle arrêter avec la médecine. Pendant que dans son dos Iris refilait les couverts à Rose, Lisa monta dans sa chambre. Elle n'avait pas atteint le pallier qu'un bruit de vaisselle se fit entendre. La blonde soupira, sa mère allait vraiment faire une syncope. Lisa retira ses vetements et enfila une combinaison longue et bleue marine qui montrait son dos ainsi qu'une paire d'escarpins noirs. Elle attacha ses cheveux en une queue de cheval dont l'elastique était caché par une meche enroulée. Elle jeta un coup d'oeil à son visage dans le miroir, pas besoin de se remettre du maquillage.
Elle était deja redescendue quand les Cobb arrivèrent. Enfin les parents. Elle salua les amis de ses parents avec un sourire et les ammena vers la terrasse. Elle laissa sa soeur prendre le relai, après tout c'était elle leur future (et ravie) belle fille. La sonnette retentit une deuxième fois et Catherine demanda à ses filles d'aller ouvrir. Lisa obtempéra suivit d'Iris. Elle ouvrit sur un couple de jeunes gens, à peine plus jeunes qu'elle. Le garçon était Sacha, Lisa le devina facilement. Par contre la jeune fille, une brune aux yeux de biche était inconnue au bataillon. Voila une des propriétaire inconnue de l'assiette. Heureusement Iris semblait la connaitre. Enfin, heureusement c'était à revoir puisque la brunette et le jeune Sacha n'avaient pas ouvert la bouche qu'Iris se montra o-dieuse. Lisa écarquilla les yeux en entendant sa cadette parler de tromperie à propos de la jeune fille qui s'appelait Jewel. Elle n'avait pas tout comprit à vrai dire mais elle fusilla sa soeur du regard et s'adresse aux jeunes gens.
- Désolée, je n'ai même pas eut le temps de me présenter. Je suis Elisabeth mais vous pouvez m'appeller Lisa. Tu dois être Sacha, et toi Jewel c'est cela ?
Le désolé c'était plutôt pour faire excuser sa soeur et pas elle même. Elle laissa entrer le couple dans la maison vers la terrasse et une fois qu'ils furent hors de portée elle se tourna vers sa soeur et lui chuchota :
- Ca va pas la tête Iris ? Qu'est ce qui t'arrives ?
Pas le temps de recevoir une réponse que la sonnette retentissait encore. Un autre frangin Cobb devait être là. Elle fit demi tour et alla ouvrir, elle se retrouva face a un jeune homme qui n'était définitivement pas un Cobb. Encore un des propriétaire inconnu de l'assiette ? Lisa en doutait car la couleur de peau de ce jeune garçon sa mère allait VRAIMENT faire une syncope si il s'asseyait à table..
- Euh.. bonsoir ?
Kyaw Ne Min
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Sujet: Re: Quelle admirable invention du diable que les rapports sociaux ! (Stewart VS Cobb & autres) Dim 21 Juin - 22:54
Je savais que je ne pouvais pas l'ignorer un jour et la draguer un autre. Pourtant c'était ce que je faisais avec Iris et visiblement, ça lui plaisait. Je voyais bien son petit air boudeur quand je faisais semblant de ne pas la voir, mais je voyais aussi ses airs quand je venais lui faire des avances. Aujourd'hui était un jour où j'avais décidé que Mlle Stewart existerait à mes yeux. Problème ? C'était le week-end. Elle était rentrée chez elle alors que moi, j'étais toujours dans ma chambre étudiante. Sauf que pour moi, ce n'était pas vraiment un problème. J'étais déterminé dans la vie et si j'avais décidé de voir la belle, je la verrai. Ce n'était pas la première fois d'ailleurs et ça ne serait pas la dernière. Ça m'amusait d'ailleurs toujours follement quand je décidai d'y aller.
J'enfilai une chemise légère blanche ainsi qu'un pantalon noir, j'aimais être chic mais là je voulais également être décontracté. Puis je savais que je lui plaisais physiquement, pas la peine d'en faire des tonnes avec mon charme naturel. Heureusement que sa famille avait une demeure sur Boston, sinon je ne pourrais pas m'incruster comme j'aimais le faire. Sa mère ne m'aimait pas beaucoup, il faut dire que je ne lui donnais jamais vraiment de quoi m'apprécier pleinement. Sa grande sœur, je ne la connaissais pas beaucoup, je savais seulement que ce n'était pas la super entente entre les deux. Et son frère je le connaissais encore moins pour le moment. Il n'y avait que la petite, qui allait encore me sauter dans les bras. Une vraie peu de colle celle-là, et si encore elle était pas pitoyablement inutile, je pourrais peut-être ne pas la détester.
Presque arrivé, j'hésitai à envoyer un sms à Iris, histoire de lui dire que j'étais à sa porte. Après tout, ce n'était pas sûr que ses domestiques ouvrent à un inconnu, il valait mieux montrer patte blanche avant de se faire tirer dessus. Et puis merde, tant pis, s'ils voulaient me laisser à la porte, je m'arrangerais pour y être du bon côté. Une fois devant, je sonnai, tout en fronçant les sourcils. Il y avait l'air d'y avoir de l'agitation à l'intérieur, plus que d'habitude, sans compter les voitures dans la cours. Avaient-ils des invités ? Bien, moi qui commençais à avoir faim… La porte s'ouvrit sur une blonde, mais pas sur celle que je voulais. Tant pis, je souris quand même.
- Bonsoir Lisa, tu es ravissante.
Je m'inclinai devant elle en me disant qu'en fait, dans la famille, c'était quand même Iris la plus gâtée et de loin. Hypocrisie bonjour, cette coincée du cul m'énervait mais je restai poli avec elle. J'endormais souvent la méfiance des gens avant de planter le couteau dans le dos. D'ailleurs j'avais déjà mes projets pour Mme Stewart.
- Iris est là ? Je peux entrer ?
En vrai, je n'attendis pas vraiment qu'elle accepte, je pris le droit de rentrer un peu comme un boulet. Je l'étais mais pour qui j'en avais envie. Je remarquai qu'en fait, la belle n'était pas très loin. Je m'en fichais maintenant de la grande sœur, elle ne m'était plus utile du tout et je lui tournai le dos pour aller rejoindre l'autre blondinette.
- Bonjour toi, tu ne viens pas me saluer ?
J'affichai un petit sourire malicieux. Quelque chose me disait qu'elle était quand même contente de me voir, même si c'était plus que surprise. Je me baissais vers elle pour embrasser sa joue, tout près des lèvres. J'aimais jouer avec elle. Je lui glissais à l'oreille qu'elle était magnifique comme ça et que je trouvais juste ça dommage que ça ne soit pas pour moi qu'elle s'était préparée. Puis comme il ne fallait pas rester dans l'entrée, elle m'emmena sur le lieu des festivités. Effectivement, il y avait du monde et certains que je ne connaissais pas.
- Madame Stewart, Monsieur Stewart, tout le monde.
J'eus à peine le temps de finir qu'une petite voix se fit entendre et qu'un boulet s'accrocha à moi. Tiens, elle était pas morte elle ?
- Kyaaaaw !
Bon, il y avait tout le monde, je ne pouvais pas vraiment agir comme à mon habitude. Je la pris dans mes bras et la soulevai.
- Comment la princesse va depuis la dernière fois ?
En fait la dernière fois ça devait être quand je lui ai presque mis un pain dans sa petite tête agaçante. Elle n'était pas si lourde que ça, elle était toute jeune et j'avais quand même quelques muscles, mais il fallait bien que je la fasse un peu chier.
- Allez, par terre, parce que t'es grosse quand même.
En voyant ses yeux devenir humides et sa petite frimousse triste, je savais qu'il fallait que je rattrape le coup. Pas parce que je le voulais, je m'en fichais, mais parce que comme ça elle ne m'en voudrais pas et je pourrais recommencer la prochaine fois. Puis ses parents n'ont plus ne pourraient pas dire que j'étais méchant avec elle.
- Mais non, je voulais dire que tu commençais à devenir un peu trop grande pour ça, et moi j'ai pas assez de force pour une princesse comme toi.
Je lui ébouriffai les cheveux non sans essayer d'y aller un peu fort, tout en scrutant les gens présents. Mes yeux tombèrent sur Sasha, que je n'avais vu jusque là qu'en photo. Je m'étais renseigné un peu, et puis de toute façon la mère d'Iris passait son temps à dire qu'il allait épouser sa fille.
- Ah tiens, t'es là toi. Et euh…
Ça c'était destiné à sa copine. Mignonne mais à mon avis elle était stupide d'être venue ce soir, elle allait se faire bouffer.
- Hof, c'est pas important de toute façon.
Je chassais de la main quelque chose d'invisible, et c'était la présence de la brunette. A nouveau j'entendis ce couinement désagréable qui venait de devant moi, la gamine n'étant toujours pas partie.
- Dis dis dis Kyaw tu restes manger, steeeuuuplaaaiiit !
Qu'est-ce qu'on pouvait contre ça, hein ?
Dernière édition par Kyaw Ne Min le Lun 22 Juin - 15:09, édité 1 fois
Sasha B. Cobb
Perso Crossover
Disponibilité pour RP : / Featuring : Harry Styles Messages : 18 Date d'inscription : 21/06/2015 Age : 28
Sujet: Re: Quelle admirable invention du diable que les rapports sociaux ! (Stewart VS Cobb & autres) Lun 22 Juin - 0:40
La théorie du complot. Franchement, ça ne pouvait être que ça.
Quand on m’avait appris qu’Iris quittait Miami pour Boston, j’ai cru qu’on me faisait une blague. Qu’une chose aussi belle m’arrive, je n’y aurais jamais cru. Et pourtant, elle était réellement partie, pour mon plus grand bonheur. Et naïf comme pas deux, j’espérais que cet éloignement enlèverait une bonne fois pour toute l’idée à mes parents de me marier avec. Mais tu parles, Charles, ça n’avait rien changé. Néanmoins, ça m’enlevait déjà une épine du pied. Ou du moins, c’est ce que je croyais. Elle avait beau être à des kilomètres de moi, elle arrivait encore à me pourrir la vie à distance. Emmerdeuse professionnelle, je ne voyais pas d’autres explications. Le père de Jewel, vivant désormais à Boston, elle allait souvent le voir, et oui les coïncidences sont vraiment des salopes. Iris avait fini par lui mettre la main dessus. J’ignorais ce qui avait bien su passer entre elles, mais visiblement ça sentait le roussi. J’avais tenté d’en apprendre plus, mais c’est Jewel qui avait fini par tout m’expliquer en m’appelant. Ni une, ni deux, mon sang a fait un tour dans mes veines, et je lui promettais d’être là au plus vite pour régler ça en tête-à-tête, ne pouvant pas laisser Iris continuer à colporter des rumeurs à droite à gauche, pour retourner le cerveau de tous ceux qu’elle jugeait inférieur à elle.
Résultat : un jour après, j’étais à Boston, énervé, mais aussi disposé à expliquer calmement à Jewel que tout n’était que mensonge. Et d’ailleurs, quand je la retrouvais à notre endroit de rendez-vous, revoir son visage m’avait calmé l’espace d’un instant. Mais vraiment un instant, parce que oui les situations cocasses je les enchaine, avec une habilité remarquable. Un SMS du frangin, et toute ma bonne humeur avait foutu le camp...
Nom de Dieu, comment était-ce possible de te foutre en l’air toute ta journée aussi facilement. Organiser un repas. Et attention, pas n’importe quel repas. Toute famille normale te dira « viens on va manger chez papy et mamy » et tu te dis « chouette y aura des crêpes » mais non, moi je n’ai pas ce genre de famille, j’ai le genre vicieux, le genre très vicieux. Comme si en me disant « tiens si on allait manger chez Iris ce soir ? » j’allais sauter au plafond. Non mais LOL quoi. Niveau craquage de slip, aujourd’hui, ça a du être la fête. Qu’est-ce qui était passé dans la tête de mes parents ? Une envie de mourir ? Une nouvelle annonce super-méga-importante-de-la-mort-qui-tue du genre « oh on a trouvé une fiancée pour James », pour bien nous mettre dans l’ambiance encore une fois ? Ou « ah tiens, votre mariage est le mois prochain Sasha, tu devrais songer à t’installer avec Iris » ? Franchement, ce repas, je le sentais mais alors vraiment pas. Entre les parents qui faisaient des plans sur la comète, et Iris qui avait atteint le level infini en terme de garce suprême, je n’étais pas sauvé. Et je me trouvais face à Jewel, portable en main, la figure décomposée. J’suis censé faire quoi là au juste ? La laisser tomber, après tout ce chemin, tout ce temps d’attente pour la voir ? Lui confirmer les fichues rumeurs de l’autre blondasse de service ? Ou l’emmener, pour une bonne fois pour toutes mettre les choses au clair ? Pour le coup, la deuxième solution me semblait être plus raisonnable. Je lui devais des explications, et pour le coup c’était une opportunité de mettre les points sur les i avec tout le monde. A la fois avec mes parents, en leur faisant comprendre que non, jamais je me marierai avec ce qui semble être un mélange sordide entre Satan et Cruella, à la fois avec Iris, en lui faisant comprendre que si elle touchait encore à Jewel, c’était sa vie qui était menacée, puis avec le monde entier pour qu’il me fiche enfin la paix. Non franchement, la journée allait être longue.
Je m’excusais donc auprès de Jewel, et lui racontais vite fait le deal, tout en lui promettant qu’au moindre dérapage, j’étais là pour elle, et fuck si ça devait se terminer en confrontation finale en mode Terminator 2000 avec les parents et tout le reste. Je ne venais pas pour me faire bien voir, mais pour me faire entendre, et je vous assure qu’ils allaient en voir du pays. Etant venu bredouille, et n’ayant pas encore pris de douche après ce vol harassant, je demandais à Jewel où c’était possible de se changer, et une fois prêts, nous prenions un taxi direction la villa des Stewarts, alias la porte des enfers et le royaume des ténèbres. Je redoutais ce moment, mais c’était un mal pour un bien, il fallait une bonne fois pour toute que je me batte pour ce que je voulais vraiment : ma tranquillité, et le droit de choisir moi-même avec qui je voulais être. Et en l’occurrence, ce repas, j’allais me battre pour Jewel.
- Oh tiens, salut Eden !
Devant la grande villa, se tenait mon grand frère, visiblement convié à la fête. Tout comme moi, il ne semblait pas plus emballé que ça à l’idée d’un repas surprise.
- Tu crois que les parents sont déjà à l’intérieur ? James a été invité, tu penses ?
Ayant été un peu prévenu à la dernière minute, j’ignorais totalement qui j’allais croiser ce soir, mais vu les rires qui s’élevaient à l’intérieur, nous allions être plus de convives que je ne l’aurais espéré. Après avoir sonné, la porte s’ouvrit sur la reine des reines, celle que j’aurais voulu voir en dernier, ou accroché sur un poster dans ma chambre pour jouer aux fléchettes, je nomme Iris. Son regard en disait long sur son ressenti. Ne pas s’énerver, ne pas s’énerver, ne pas s’énerver…
- Tiens donc Sasha, tu ne sais pas te passer de tes petits toutous ? Ou alors c’est toi qui fais office de chien de garde ?
Ok, s’énerver.
- Et toi je vois qu’on ne t’a toujours pas appris que quand c’est pour dire du vent, on ferme sa jolie petite gueule. Tu seras gentille d’être aimable avec tes invités, tiens, je ne sais pas où on pose ça. Dis-je en lui tendant ma veste, sans même demander son avis. Et tu seras gentille d’y faire attention, ce serait dommage que tu aies à abimer ta jolie manucure en la nettoyant à la main.
Bon, d’emblée, ça commençait mal, son petit sourire, son air, j’avais envie de la baffer, tout simplement. Je lançais un regard désespéré à Eden, en espérant qu’il trouve une solution miracle pour nous tirer de là, même si j’avais peur que cette fois-ci nous étions pris au piège pour de bon. Je me tournais ensuite vers Jewel, tandis qu’Iris nous montrait le chemin de la terrasse.
- Ne fais en aucun cas attention à ses remarques, elle fait juste ça pour faire son intéressante. Puis au pire, si jamais, tu peux lui en coller une, je ne te retiendrai pas. Dire que mes parents veulent me marier à ce monstre, non mais t’imagine ?
Mais Iris ne semblait pas vouloir s’arrêter là, et bien distinctement elle commença à présenter Jewel, et là elle était allée mais alors vraiment trop loin, je sentais la colère monter, et même si mes parents étaient à deux mètres, je n’allais pas me gêner. Elle se permettait d’être une parfaite salope, à mon tour de lui montrer qu’elle n’allait pas agir longtemps comme ça.
- Je sais pas si c’est parce que tu es naturellement une connasse, ou que tu le fais exprès pour montrer ô combien tu n’as peur de rien, mais là t’as dépassé les bornes et si j’étais toi je la mettrai en veilleuse. En aucun cas, tu n’as le droit de te mêler de sa vie, et de l’afficher devant tout le monde en la faisant passer pour la coupable numéro un, elle a jamais rien demandé, alors tu lui fous la paix, parce que je te jure que je vais pas être aussi patient qu’à notre première rencontre, et rien à foutre que les parents soient là pour regarder le spectacle. Tu veux peut-être que je leur dise que toi derrière, t’en as tout autant rien à foutre de ce mariage que moi, et que tu préfères jouer à la trainée avec tous les mecs trop cons pour tomber dans ton panneau de fille parfaite ? Oh trop tard, je crois qu’ils ont entendus. Je me tournais vers Jewel, prêt à lui dire qu’on allait partir, quand sa sœur ainée vint se présenter à nous. Et contrairement à Iris, elle semblait beaucoup plus calme et agréable. Enchantée… Lisa. Dis donc félicitations, ça ne doit pas être évident de vivre avec ça tous les jours, je me trompe ? C’est quoi ton secret ?
Mais la conversation fut de courte durée, les convives n’étaient pas prêts de finir d’arriver. Et le prochain qui franchit la porte était un mec inconnu au bataillon, qui contrairement à moi, semblait me connaître, et aussi hautain qu’Iris, il s’adressa à moi. Mauvaise idée, mon pote.
- Ouais j’suis là moi, et toi t’es qui ? Le nouveau plan cul de l’autre grognasse ?
Plus énervé que moi ça ne pouvait pas être possible. Et très sincèrement, en entendant encore une fois la porte sonner, j’étais prêt à tenter une évasion. Mais quand je vis que c’était James et Logan, je leur sautais presque dans les bras.
- Merci mon dieu vous êtes là aussi.
Même si la solution prendre la fuite était tentante, au moins on était un petit comité pour faire face aux monstres qui nous faisaient face, et ils n’étaient pas des moindres. Iris et son … copain ? Et les parents. Par ailleurs, ces derniers n’étaient pas bien contents de voir que je pouvais fréquenter une fille illégitime, ça se voyait qu’ils se retenaient de me faire la morale, mais ce soir ils pouvaient la faire autant qu’ils voulaient, j’en avais rien à cirer. Je fréquentais qui je voulais, et puis même que je l’aimais, et ça je comptais bien leur avouer sous leur nez. Ce mariage arrangé, j’allais l’annuler coute que coute, même si les assiettes devaient voler. La guerre est déclarée !
Sujet: Re: Quelle admirable invention du diable que les rapports sociaux ! (Stewart VS Cobb & autres) Lun 22 Juin - 11:43
Imagine Dragons-Battle Cry.
Repas à la gomme ! Qu'est ce qui leur ai passé par la tête quand ils ont décidé de faire çà ? Est ce qu'ils se rendent compte de l'ambiance allait être totalement pourrie, la vaisselle allait voler c'est une chose de sûre. Nan mais franchement il faut soit avoir perdu tout sens commun ou alors vraiment vouloir mettre le boxon entre tout le monde pour organiser une telle réunion. Imaginez vous un peu la scène, vous mettez dans la salle des parents manipulateurs et des gosses qui ne peuvent pas se blairer du tout vous voyez un peu les dégâts qui vont arriver ? J'en connais qui comme moi ferait tout échapper à ce repas et pourtant il semble bien que cette fois nous ne pouvions pas nous soustraire à nos obligations, même nos excuses les meilleurs ne fonctionneraient pas. Et encore quelque chose me dit que le pire est encore à venir et que ce dîner allait nous réserver bien des surprises, alors vous imaginez bien qu'il me tarde d'y aller, notez l'ironie s'il vous plaît mesdames et messieurs. Bon ça pourrait être pire, j'aurai pu aller là bas tout seul, non là à ce que j'ai compris les frangins seront là et heureusement parce que sinon je pense que j'aurai pété un énorme câble. Je n'osais pas demander à Logan de venir aussi, je ne pouvais pas lui imposer une telle chose, ce serait si égoïste de ma part, je sais à quel point ce genre de repas est ennuyant mais aussi que ça peut dégénérer à grande vitesse. Il suffisait que certains sujets soient abordés pour que ça parte en vrille, en tête de liste ces derniers temps, le mariage que l'on voulait imposer à Sasha, ouai généralement quand le sujet déboulait sur la table il fallait pas longtemps pour que le ton monte. Et puis si Sasha et Eden étaient au courant pour Logan et moi et qu'ils l'acceptaient totalement, mes parents ne le savent et ils ne sont pas aussi tolérants, et imposer à Logan le regard inquisiteur de mes parents pendant tout un repas me mettait mal à l'aise, c'est un miracle d'ailleurs qu'ils ne m'aient pas sortis une fiancée de je ne sais où ces deux là.
Tout se passait bien pourtant, rien ne laissait présager de ce qui allait se passer. C'est fou comme quoi un message ça peut changer tout le court d'une journée. Vous être tranquillement là dans votre chambre à dessiner profitant que la journée ne soit pas vraiment commencée et tout d'un coup votre portable vibre sur votre bureau. Je ne me suis vraiment douté de rien, le nom de Eden qui s'affiche, je n'y ai vu que du feu. J'ouvre le sms et dans la seconde qui suit mon dessin se retrouve roulé en boule, jeté à l'autre bout de la pièce. « Et merde ! » Bon vous l'aurez compris la nouvelle n'est pas vraiment super bonne. En fait c'est une double mauvaise nouvelle, déjà ce soir on mange avec les parents donc l'ambiance n'allait pas être au beau fixe, comme à tout nos repas de famille mais le pire c'est qu'on mangeaient avec les parents chez les Stewart et là ça allait être très dur de garder nos nerfs intacts. C'est de renommée mondiale que avec les Stewart ce n'est pas le grand amour, les parents et les nôtres ont comploté pour marier Sasha à leur fille Iris et ladite est une petite peste capricieuse que je dois supporter tout les jours puis ce que mademoiselle avait eu la bonne idée de venir à Boston elle aussi, une vraie joie pour moi, surtout que par un miracle inexpliqué elle est devenue la meilleure amie de mon ex qui accessoirement veut se venger de moi, nan vraiment un véritable bonheur. Et il allait falloir dîner avec tout ce petit monde. Pas possible et pas question d'y échapper, pas possible parce que j'allais en entendre parler pendant des mois et pas question parce que ce n'est pas mon genre d'abandonner mes frères dans ce genre de situations. Mes nerfs allaient être mis à vif mais j'allais y aller tout de même. Je me demande d'ailleurs si Liza et Dylan seront là, des Stewart c'est les seuls que je supporte vraiment, Dylan avait été un bon pote à l'école et même si je la connaissait moins Elizabeth et moi nous sommes toujours plutôt bien entendus avant que je parte au Québec il y a cinq ans.
Logan me regarde d'un air intrigué en me demandant ce qu'il se passe. « Je dois aller manger avec mes parents ce soir et en plus c'est chez l'autre là, Stewart… Ambiance garantie je te jure ça me saoule… » Je me suis frotté les yeux comme pour sortir d'un cauchemar mais non la situation était bien réelle, ça allait valser ce soir. « Tu n'es pas obligé de venir, je veux pas t'imposer ça, les repas avec ma famille sont insupportables et ce serait égoïste de ma part de te demander d'y être à tout prix. » J'avoue que la présence de Logan me ferait du bien, m'aiderait à me contrôler et me donnerait de la force, mais je ne pouvais pas lui imposer ça. Pourtant il accepte, en connaissance de cause mais il accepte tout de même. Une bouffée de chaleur et de gratitude m'envahit face à ce garçon que j'aime par dessus tout. Doucement j'attrape son visage dans mes mains et je dépose un long baiser sur ses lèvres. « Merci Logan, tu me sauves la vie… Je suis désolé de t'imposer tout çà, vraiment, je ne te remercierai jamais assez de venir, et désolé d'avance pour tout ce qui va pouvoir se passer au cours du repas, avec Ian et Audrey sont imprévisibles et puis les Stewart, bah tu les connais… » Je lui fais un petit sourire. « Eden et Sasha seront contents de te voir par ailleurs. » Voilà que je me met à stresser alors que je répond au SMS de Eden en indiquant que je serais là mais qu'il ne fallait pas compter sur moi pour être à l'heure. Je stresse parce que je ne veux pas que Logan m'en veuille, parce que je déteste ces repas et parce que je sais déjà que ça va partir en cacahuète.
J'ai même fait un effort sur ma tenue vestimentaire, si j'avais pu je serai venu en pyjama mais autant ne pas commencer les hostilités tout de suite. Pendant tout le chemin je tiens la main de Logan, comme pour me donner du courage, sa présence me réconfortant. Je suis heureux que tout les deux nous avions finalement réussit à nous dire ce que nous ressentions l'un pour l'autre, la vie depuis était bien plus facile et agréable. Nous somme heureux ensemble, un point c'est tout et c'est tout ce qui compte. Nous voilà devant la fameuse maison des Stewart, là où allait se joueur une absurde pièce de théâtre ce soir. A l'intérieur ça gueule déjà, ça commence bien. Je crois reconnaître la voix de Sasha. A ce que j'entends, il est en train de sortir tout les qualificatifs qu'il trouve pour Iris, en forme le frangin, mais je le connais il avait dû être poussé à bout pour se mettre dans un état pareil. « Et bah je vois qu'ils ont commencé les festivités sans nous... » je soupire, coupable d'entraîner Logan dans ce nid de guêpes. Un coup bref sur la sonnette, Iris vient nous ouvrir, lui fais mon plus beau faux sourire. « Iris ! Quel plaisir de te voir vraiment... » Sans plus d'autre cérémonie nous entrons pour tomber sur un Sasha à bout de nerfs mais visiblement soulagé de nous voir. « Ouai ouai voilà l'équipe de secours » répondis-je. Je saluais mon autre au frère au passage, soulagé que lui et Sasha soient là, je saluais aussi Jewel et Liza, je n'avais pas besoin de faire les présentations vu que cette dernière était capitaine des cheers qu'elle connaissait déjà Logan par conséquence, il y aura au moins une Stewart avec qui je ne me fritterai pas aujourd'hui. « Tout la bande est au complet à ce que je vois » mes yeux se posent sur Kyaw, surpris de voir mon confrère dans les parages. « Toute la confrérie est là ou bien ? Adam se cache dans la salle de bain ? » Que Kyaw soit là encore passait, même si ce n'est pas le grand amour avec lui on se supportait mais j'avais beaucoup de mal avec Adam pour des raisons que je n'évoquerai pas ici sous peine de déclencher la fureur divine des parents, parents auxquels j'adressais un sourire glacé, s'ils savaient que j'avais retrouvé la trace de mon père l'ambiance perdrait encore chaleur ça c'est sûr... « Bonjour Ian… Bonjour Audrey… Merci de l'invitation... » Je replongeais ensuite dans le silence observant tout le monde, l'échiquier était en place, maintenant que la bataille commence pourtant je ne me doutais pas qu'une autre pièce allait faire son apparition…
Jewel McCoy
Perso Crossover
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Audrey K. Cobb
Messages : 95 Who I am? : Une jeune fille vivant à Miami, chez sa maman, mais qui parfois vient voir son papa à Boston. People around me : Plein d'amis, mais principalement à Miami !
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Sujet: Re: Quelle admirable invention du diable que les rapports sociaux ! (Stewart VS Cobb & autres) Lun 22 Juin - 14:19
“ Stewart vs Cobb & autres ♦ C'est la guerre ! „
Du changement, il y en avait dans la vie de Jewel, parce que son père vivait désormais à Boston. Lorsqu'il était à Miami, elle avait encore de l'espoir pour ses parents, mais quelque part, à Boston, il ne pouvait pas non plus se remettre avec son ancienne femme. C'était un mal pour un bien et elle avait d'ailleurs fini par se faire une raison. Aujourd'hui elle s'occupait juste de sa vie, elle ne voulait plus tenter d'espérer quoi que ce soit concernant Sarah et Chris McCoy, alors elle vivait sa passion, elle profitait de ses proches et ça lui était amplement suffisant. Jewy se trouvait à Boston depuis quelques jours déjà et depuis sa rencontre avec Iris, elle avait pour seule envie de retourner à Miami. Là bas il y avait du soleil, il faisait chaud. Là bas il y avait Sasha, sa maman, Natasza, ses proches, mais surtout, là-bas il n'y avait pas cette blondasse de malheur. Cette fille avait le chic pour faire de la vie des gens un véritable enfer et Jewel en avait déjà fait les frais. Elle avait eu le malheur d'approcher Sasha d'un peu trop près et donc, depuis, Iris s'était mise en tête de leur faire vivre un véritable cauchemar et ça commençait par cette annonce de mariage arrangé qu'elle n'avait toujours pas digéré, d'ailleurs. Le soir même, elle avait appelé le Pi Sigma pour lui expliquer non seulement son entrevue avec Stewart, mais en plus pour que lui puissent s'expliquer. Finalement, Sasha avait pris l'avion et était venu le lendemain dans cet unique but. Enfin ça, c'était avant qu'il reçoive un texto de son frère lui annonçant un super diner avec qui ? Bingo, coup de poker, Ding ding ding : Iris Stewart flanquée de toute sa meute. Le sourire de la jeune McCoy s'effaça aussitôt, prête à tourner les talons sans rien ajouter de plus qu'un « bon amusement » ou « profites-en bien » ou quelque chose du genre. Sasha lui expliquait un peu son idée qui était de s'imposer à ses parents et ainsi, imposer Jewel quelque part, en leur faisant comprendre qu'il ne voulait pas de ce mariage et encore moins d'Iris, mais ça c'était compréhensible, à part si on avait des tendances complètement maso. Heureusement, ce n'était pas – encore – le cas de Sasha. Suite à sa demande, elle lui proposa de se doucher et de se changer chez son père. Déjà parce qu'à part des douches publiques sur la plage, il n'allait pas pouvoir trouver un autre endroit gratuit pour se rafraichir, mais en plus de ça, Chris connaissait le Pi Sigma depuis une bonne dizaine d'années maintenant. Merci Nathan. Ils finirent par s'apprêter, et une fois prêts à affronter tout ce « beau » monde, ils prirent la direction de la maison de l'autre ambassadrice des basses oeuvres.
Devant la demeure, Jewel se sentait déjà mal à l'aise, parce qu'elle, elle avait beau avoir deux parents architectes et une belle maison, celle des Stewart faisait très certainement trois fois la sienne. En plus de ça, au même moment, le frère ainé de Sasha se joignit lui aussi à la fête. Depuis qu'elle avait quitté WHS, Jewel ne se sentait pas vraiment à sa place lorsqu'elle croisait Eden. Elle avait quitté l'établissement où il était directeur, pour un autre établissement. Elle avait mis deux semaines avant de se décider à lui en parler et malgré qu'il avait tenté de la rassurer, elle ne parvenait pas à être totalement elle-même en sa présence. « Bonsoir ... M. Cobb... » Jewel avait hésité. Devait-elle l'appeler Eden ? Allait-il mal le prendre si elle le faisait ? Elle lui adressa un léger sourire avant que la porte ne s'ouvre sur deux blondes. L'une des deux était inconnue pour Jewel alors que l'autre était la future Madame Cobb. Youpie. Jewel fronça les sourcils en la voyant la dévisager, s'attendant à ce qu'elle lui sorte encore une de ces piques bien blessante dont elle avait le secret. Alors que Sasha lui répondit sur le même ton, Jewel se contenta d'ajoute un « Surprise ! Mais moi aussi je suis heureuse de te voir, Iris. T'as pas idée. » Jewel porta son attention sur le Pi Sigma et ajouta « Et la planter avec un couteau, je peux aussi ? » Elle voulu seulement détendre un peu l'atmosphère, mais c'était pas gagné avec l'enfer en personne. Le problème, c'est qu'elle aussi pouvait jouer les petites garces si elle en avait envie. Jewel suivit les deux frères Cobb lorsqu'Iris tenta des présentations. La seule chose qu'elle trouva pour blesser la jeune McCoy était de déballer son arbre généalogique. Si elle voulait jouer sur ce terrain là, autant y aller gaiement. Elle attendit que Sasha termine pour ajouter « Oui, puis ma famille a beau être un champ de ruine, il n'y a pas de prostituée dedans. C'est pas le cas de toutes les familles, j'dis ça j'dis rien. » Finalement, ce fut au tour des Cobb de se manifester « Sasha ! tu peux m'expliquer ce qu'il te prend ? » Jewel sentait néanmoins le regard des parents de Sasha se poser sur elle et Madame Cobb prit la parole « Comment va Chris, Jewel ? Il a quand même été idiot d'aller voir ailleurs. Isobel est quand même une classe au-dessus. » Et là, elle devait encore encaisser. « elle fait quoi ta mère ? Je sais que Chris est architecte, mais ta maman ? » Jewel respira un bon coup avant de répondre calmement « Architecte aussi » Jewel avait toujours été fière de ses parents. Certes, ils ne faisaient pas un travail qui leur offrait un salaire de ministre ou de directeur d'entreprise, mais Chris était assez reconnu dans son travail et puis, elle s'en fichait pas mal au fond, parce que malgré tout, elle ne voulait échanger ses parents pour rien au monde. « C'est original ... D'ailleurs, Sasha, quand on dit un diner avec les Cobb, c'est pas pour ramener n'importe qui. » Jewel regarda la mère de Sasha porter une coupe de champagne à ses lèvres et tenta de rester Zen. Elle tourna son visage vers le Pi Sigma et lui demanda à voix basse « Ta mère est toujours aussi charmante ou elle fait une exception pour moi ? » Audrey engagea finalement la conversation avec son fils ainé « Eden, pourquoi tu ne t'installes pas à Boston, tu pourrais te lancer dans une entreprise de communication, ça te changerait d'une école. Je dis ça je dis rien, mais j'ai toujours pas compris pourquoi t'as fait redoubler ton frère. C'est ton frère, t'aurais pu le faire passer, ça nous éviterait une tache en plus sur le tableau de famille, si tu vois ce que je veux dire. Finalement, peut-être que tu devrais juste te concentrer sur la communication, c'est ce qui te colle le mieux à la peau »
Un autre convive fit son apparition. Il avait l'air aussi sympathique qu'Iris, mais Jewel n'y fit pas vraiment attention, parce que lui même n'en avait rien à faire, visiblement. Bien, de mieux en mieux cet endroit, vraiment. C'était un monde de dingue, un monde qu'elle ne connaissait pas et où elle se sentait totalement perdue. Jewy passa discrètement sa main dans le dos de Sasha pour tenter de le calmer face à ce spectacle totalement délirant. Enfin, des têtes qu'elle connaissait et appréciait firent leur apparition sur scène. Elle salua James et Logan glissant à l'oreille de ce dernier un discret « tu ne seras pas le bienvenu non plus ici » ou autrement dit, pars pendant qu'il en est encore temps. Jewel s'installa dans le fond de son siège, jambes croisées alors que maman Cobb prit encore la parole « Catherine je suis vraiment désolée, j'ai des fils tellement obéissants comme tu le remarques. L'un qui vient avec la première venue et puis James qui embarque un de ses amis comme si on l'invitait à une fête » A ces mots, Jewel leva les sourcils, choquée et échangea un regard avec Logan qui se trouvait, pour le coup, un peu dans le même pétrin. Puis, à l'intention de Sasha, lui murmura une ultime fois, gardant néanmoins le sourire aux lèvres pour le moment « je ne sais pas qui de ta mère ou d'Eden me met le plus mal à l'aise » Pourtant, lui, il ne la prenait pas pour la dernière des intéressantes. " D'ailleurs, Sasha et Iris, je pense qu'il est temps de pensé à la date du mariage et aux invités. Vous y avez réfléchi ?" Jewel tourna le visage vers le Pi Sigma, hâte de voir ce qu'il allait pouvoir répondre à sa mère "Je suppose que ça sera un grand mariage, Sasha, non ?"
Disponibilité pour RP : ✓ Featuring : Cameron Dallas DC : Kyaw Ne Min, Marine Martel, Alayna Keane, Seung Joo Park & Jake I. Wilson Messages : 72 Who I am? : Un petit con People around me : Mais pas avec tout le monde Where I'm going : Et pas tout le temps Social Network : Tumblr CellPhone : Téléphone & casier Relations : Amoureux du plus parfait des garçons *o* Date d'inscription : 15/06/2015 Age : 29
Sujet: Re: Quelle admirable invention du diable que les rapports sociaux ! (Stewart VS Cobb & autres) Lun 22 Juin - 17:21
Finalement, on s'habitue vite. A toute sorte de choses d'ailleurs, mais là c'est à Boston que je me suis fait rapidement. Le fait que les cours soient terminés et que j'ai tout le temps que je veux pour visiter m'aide grandement. Ça ne sera plus pareil quand je pourrais prendre les rênes de la filière de ma mère, très bientôt. J'ai hâte d'ailleurs, même si je sens que ça va m'épuiser dans un premier temps. Et puis ce n'est pas si différent de Miami. Bon, ya moins de soleil. Mais j'ai une chambre avec James, nous devons suivre des cours, il y a des fraternités, l'équipe de foot, les cheerleaders, la remise de diplômes, les fêtes, les conneries, et les gens indésirables. Un peu de tout ça, même si on se serait passés des indésirables.
Actuellement, je suis en train de vérifier quelques mails et quelques rendez-vous sur mon téléphone portable. J'ai encore le temps mais pour une fois je veux m'y prendre en avance pour ne pas me foirer. James est à côté de moi et de temps en temps je lui jette un coup d’œil, comme par peur qu'il disparaisse. Lui aussi est sur son portable mais c'est parce qu'il a reçu un sms. Je l'entends jurer et je me demande bien ce que ça peut être. Je fronce les sourcils : l'autre grognasse aurait réussi à avoir son numéro ? Mais même pas, le message vient de son frère. Je suis intrigué en me demandant bien pourquoi cette réaction. Il m'annonce qu'il a un repas de famille, et je sais qu'il adoooore ça. En plus c'est chez les Stewart. Personnellement, je n'ai rien contre eux, je ne les connais pas, je connais juste l'une de leurs filles. Remarque, s'ils sont tous comme ça, autant que je ne les connaisse pas. Iris est vraiment une garce, avec son acolyte Marine elles me font penser aux deux sœurs dans Cendrillon. Ou aux siamois dans La belle et le clochard. De vraies pestes, encore plus la brune. Qu'elle s'approche de James encore une fois et je l'écorche vive. Je m'approche de lui en délaissant mon portable.
- T'es obligé d'y aller, tu peux pas dire que t'es occupé ?
Visiblement non, il ne peut se décommander. Sans doute qu'ils en ont marre, parce que ce n'est pas la première fois. Je ne connais absolument pas sa famille, seulement ses frères. Et encore, Eden je le connais plus en tant que directeur d'école. Eux, je les apprécie, mais pas sûr que ça colle avec les parents. Il me propose néanmoins de venir sans pour autant m'obliger. Je comprends bien qu'il veuille ne pas être seul et jamais je ne le laisserais seul. D'un côté, ma venue sera sans doute mal vue, mais ça serait encore pire si je reste là.
- Je vais pas te laisser aller en enfer tout seul. On leur tiendra tête à deux s'il le faut.
Je lui fais un timide sourire, parce que je sais que je viens de signer mon arrêt de mort. Il m'embrasse et je me dis que pour lui, je pourrais en signer à l'infini. Il s'excuse mais rien n'est encore fait, et puis ce n'est pas de sa faute. Il a eu de la chance de pas finir par être comme ses parents, tous les trois ont eu cette chance.
- Je suis content aussi de voir tes frères, tout le monde ne me détestera pas au moins. Et t'en fais pas, je sais que t'y es pour rien. Je vais juste… fermer ma gueule en espérant que tes parents ne me fassent pas trop peur.
Sans compter les Stewart. Ils étaient quand même du genre à imposer un mariage à leur fille, à notre siècle quoi. Ma mère voulait me voir avec Eileen mais jamais elle ne m'aurait obligé. Et puis elle aime bien James, elle veut juste que je sois heureux. Nous nous préparons et nous partons, sans trop nous presser non plus. Elle n'est même pas commencée que j'ai hâte que cette soirée se termine. Nous nous donnons du courage le long du chemin mais quand la porte s'ouvre et que nous devons nous lâcher, toute cette force s'en va. Déjà qu'on les entend crier avant de rentrer, j'ai peur de ce qu'ils nous réservent.
- Bonjour Iris.
Simplement pour la forme, parce que le cœur n'y est pas avec cette pimbêche. Nous entrons et Sasha et content de nous voir. Ah, il a même emmené Jewel. La pauvre, elle est coincée comme moi. Je fais un signe de la tête à ceux que je ne connais pas, soudainement timide. J'ai l'impression de sentir le regard des parents Cobb sur moi et ça me met mal à l'aise. Jewel me glisse une phrase à l'oreille qui me fait rire un peu jaune.
- Promis, si je m'enfuis, je t'emmène sur mon dos. En attendant, je te souhaite bon courage, on en a besoin je crois.
Je salue évidemment Eden et Sasha, puis Kyaw au passage même si je me demande bien ce qu'il fout ici. Je ne suis pas le seul mais on ne s'en soucie pas plus puisque la mère de James prend la parole. Ce qu'elle dit ne me plaît pas trop d'ailleurs, elle se prend vraiment pas pour n'importe qui. Je sais que Jewel est loin d'être la première venue pour Sasha, et je ne suis pas un simple ami de James. Si j'avais eu un espoir qu'elle m'accepte un jour, je sais que c'est mort maintenant. Jewel est aussi choquée que moi et j'ai déjà une répartie en tête. Je ne peux m'en empêcher, je ne peux retenir ma phrase.
- On se demande bien qui devait leur apprendre l'obéissance, à vos fils.
C'est bien gentil de tout mettre sur le dos des enfants, mais là, ils n'y sont pour rien. Moi, j'ai toujours obéis à ma mère, même si je suis un petit con. Sasha a le droit de pas vouloir suivre une tradition du moyen-âge, et James a le droit d'être en couple avec un homme, même s'ils ne l'accepteront jamais. Je regarde James, vraiment désolé de ne pas avoir su fermer ma gueule. Je mets de l'huile sur le feu qui brûle déjà très bien sans moi. Je ne me donne même pas une chance de survie alors que j'aurais encore pu m'en tirer sans trop de blessures. Enfin très vite la conversation part sur autre chose, j'ai nommé le mariage. Faut vraiment être con d'ailleurs pour ne pas voir que ni l'un ni l'autre n'en a envie. Et puis Jewel à côté, qui doit subir ça. Elle ne se prive d'ailleurs pas pour faire une remarque à Sasha. Tout le monde attend une réponse quand la sonnette se fait une nouvelle fois entendre. Je pensais qu'on était les derniers, visiblement pas. Iris sourit et se lève soudainement, ça sent pas bon ça.
- J'y vais !
Elle va ouvrir et j'ai un peu peur de ce que cette pouf nous a préparé. Jamais je n'aurais pensé à ça mais je me décompose en voyant Marine entrer dans la pièce. Je jette un coup d’œil à James qui n'est pas mieux que moi. Enfin lui je suppose que l'option « meurtre » vient de s'éclairer dans son cerveau.
- Bonsoir tout le monde ! Bonsoir Catherine, vous allez bien ?
Non mais qu'elle hypocrite celle-là, à sourire et à parler mielleusement. J'attrape la main de James pour éviter qu'il ne lui saute à la gorge. Et encore, je ne suis même pas sûr d'arriver à le calmer. Ce sont vraiment deux belles garces, je suis certain que tout était prévu d'avance. Iris la présente mais aucun de nous trois n'écoute vraiment, je crois. James et moi assassinons du regard Martel pendant qu'elle fixe MON petit ami en souriant.
- Bonsoir James, je suis ravie de te voir ce soir.
Bien, la grenade vient d'être dégoupillée.
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Sujet: Re: Quelle admirable invention du diable que les rapports sociaux ! (Stewart VS Cobb & autres) Lun 22 Juin - 20:40
La soirée en soit s'annonçait plutôt mouvementée ou sanglante, ça dépend. Déjà il y avait cette histoire de mariage qui gavait tout le monde sauf les parents, mais Iris s'en fichait pas mal et évitait de le rappeler à sa mère. Après s'être habillée d'une jolie robe, Iris était redescendue sur la terrasse où sa soeur ainée s'amusait à tout préparer. Le concept « domestique » elle avait pas l'air de l'intégrer la cocote. Elle lui sortait de la terminologie de médecine dont Iris se fichait un peu, la seule chose qu'elle retenait, c'était qu'elle ne cessait de mettre en avant son côté rabat joie et futur médecin avec ses conseils à la noix. « Peut-être, Lisa, mais ça fait aussi de moi une jolie fille. D'ailleurs, ça ne te ferait pas de mal de prendre des couleurs, ça m'embêterait qu'on pense que ma soeur vient tout juste de revenir d'entre les morts, tu vois. » Elisabeth lui tendit deux paires de couverts à mettre sur la table dans l'espoir qu'Iris s'exécute, mais fallait pas trop en demander. Dès qu'elle eut le dos tourné, Iris donna les couverts à Rose pour que celle-ci fasse ce pourquoi elle était payée. Ana', quant à elle, laissa « malencontreusement » tomber toutes les assiettes. Cette soirée commençait bien. Ana en pleure alors que la jolie blonde avait le sourire aux lèvres. L'enfant alla se réfugier dans les bras de son père qui prit soin de la consoler quand la sonnette retentit. Les Cobb débarquaient et Lisa décida d'abandonner Iris avec ses « futurs beaux-parent ». Elle lança une conversation pour meubler, le temps que ses parents à elle sortent de leur cachette quand la sonnette retentit, encore. Les deux Stewart prirent la direction du hall d'entrée et quand Lisa ouvrit la porte, il s'agissait de Sasha et Jewel en plus du grand-frère. Il lui donna sa veste en prétextant ne pas savoir où la mettre... Iris, quant à elle, lâcha le vêtement « Par terre c'est parfait pour ta veste. Moi j'suis pas un porte manteau et encore moins à ton service... » Des domestiques s'empressèrent à ramasser la veste qu'Iris avait volontairement foutue par terre. Alors qu'Iris voulait rejoindre les autres, Lisa l'interpela discrètement et la jolie blonde leva les yeux au ciel « Si toi t'aimes tout le monde, tant mieux, mais moi j'suis pas mère Thérésa et Jewel, elle me soulève l'estomac. Puis je suis pas leur chien aux Cobb, sa veste il a qu'à la pendre lui même. Il veut pas un tapis rouge non plus ? »
Iris s'empressa de faire les présentations, ou du moins, les présentations à sa façon. C'est à dire déballer tout ce dont Audrey Cobb avait horreur, mais fallait pas espérer de Sasha qu'il la mette en veilleuse, non non non. « T'es trop mignon Sasha à prendre sa défense, mais à partir du moment où tout Miami, voir même Boston, est au courant de sa minable petite vie, c'est plus privé. » Elle sentait le regard de sa soeur se poser sur elle, elle allait très certainement la coincer dans un coin et lui rappeler les règles de conduites, mais pour le coup elle devrait aussi le faire à bébé Cobb. Tiens, Jewel parle aussi, elle, et quelle répartie. « C'est marrant quand même, vous êtes plus au courant que moi de ma propre vie sexuelle. Puis tu veux qu'on parle de la tienne ou ça ira ? Parce que là tu fais le joli coeur avec Jewel, mais la première fois qu'on s'est vu en cours, t'aurais donné n'importe quoi pour faire de moi une de tes nombreuses conquêtes... » A mi-chemin entre la terrasse et le hall d'entrée, Iris regarda sa soeur jouer les hôtesses d'accueil, alors qu'Audrey commençait son interrogatoire sur mini McCoy. Une voix masculine qu'elle avait beaucoup de mal à mettre de côté attira néanmoins son attention. Elle ne s'attendait pas à le voir là, encore moins maintenant. Alors que Kyaw s'approchait, Iris mordillait sa lèvre, dans le but de camoufler un peu son sourire et donc, sa joie de le trouver là. « Je voulais voir si c'était bien pour moi que t'étais là. Un jour tu me snobes, le lendemain j'existe. Ah je sais ! Les jours où je suis en robe ou jupe, j'existe, c'est ça ? » Elle lui rendit son sourire malicieux alors qu'il approchait ses lèvres des siennes pour l'embrasser sur le coin « Tu joues à un jeu dangereux, t'en es conscient ? » La jolie blonde regarda sa soeur avec un air de défi. Si elle comptait faire en sorte qu'il reste à cette soirée ? Certainement, qu'importe ce que pouvait en penser sa mère. De toute façon, c'était pas la première fois qu'elle le voyait. Iris l'emmena là où se déroulaient les festivités. Anastasia fut probablement la première à le repérer et à lui sauter dessus, ce qui avait d'ailleurs le don d'exaspérer la demoiselle. Elle regarda sa soeur et rejoignit les autres. Catherine, dans un premier temps, ne fit pas vraiment attention à sa présence alors que Cooper, lui l'invita même à se joindre à eux « Bienvenue Kyaw, installe toi, fais comme chez toi » Iris adressa un sourire satisfait à Lisa alors qu'Ana était toujours dans les parages « Dégage Ana, va jouer ailleurs » Iris écoutait à moitié la conversation alors que Sasha avait l'air toujours aussi zen, mais ce que Mademoiselle Stewart avait en réserve n'allait pas l'aider à redescendre dans les tours. Déjà elle ne s'appelait pas Grognasse... Mais en plus elle n'avait pas de « plan cul » comme lui avait tendance à avoir « Voyons, Sasha, tes parents ne connaissent pas tes plans cul à toi, que je sache ? D’ailleurs… Ils n’ont pas l’air de connaitre Jewel, je me trompe ? » Elle laissa planer quelques secondes de silence non sans un sourire sarcastique sur le visage et reprit de plus belle... « Les miens connaissent déjà Kyaw … Sans parler du fait que c'est moi, qui ai présent é ton Plan.. Enfin Jewel à tes parents. Avec toi on attendrait encore. » Ensuite, ce fut la voix cristalline d'Anastasia qui parvint jusqu'aux oreilles de probablement tout le monde afin de demander au quarterback pour qu'il reste manger avec eux. « Oh mais en voila une bonne idée, tu verras ô combien ce diner peut être super intéressant » Iris lui adressa un regard malicieux quand Catherine s'empressa de donner son avis « m'enfin, Iris, tu ne trouves pas qu'on est déjà beaucoup là ? » et ce à quoi Cooper s'empressa d'ajouter « Une personne en plus ou en moins c'est pas la mort, Catherine. En plus tu vois bien que tes filles en ont envie » Autrement dit, Papa Stewart était du genre à combler les caprices de ses trois filles. Ici, deux d'entre elles étaient sur le point d'en faire un, mais pas besoin de pousser jusque là puisqu'il accepta sans broncher. Lorsque Kyaw accepta l'invitation à diner, Ana s'écria « OUAIIIIIIIIIIIIIS » au point qu'Iris lui attrapa les deux joues à l'aide de son pouce et son index « Mets la en sourdine, t'es gavante » L'enfant alla ensuite se coller près de Sasha « On ira jouer au ballon après avoir manger, Sasha ? » La sonnette retentit à nouveau et Iris se leva pour aller ouvrir au cas où Marine déciderait de venir plus tôt. Normalement, elle devait attendre le feu vert de la jeune blondinette. En ouvrant la porte, elle tomba sur Cobb et Logan. « Oh, c'est toi. Avec la mascotte en plus. De mieux en mieux tout ça. Logan, tu n'as pas pris ton déguisement ? Histoire d'amuser un peu la galerie » Elle les abandonna en se disant que de toute façon, Lisa serait là pour les débarrasser et tout ce qui s'en suivait et retourna s'asseoir. Ana avait à nouveau changé de place, pour prendre la place d'Iris et ainsi être près de Kyaw, pour le coller toujours un peu plus. « Va près de Lisa, Ana, t'es chiante »« Kyaw, tu viendras jouer avec Sasha et moi au foot après ? » et suite à cette demande, Iris manqua d'avaler de travers en avalant le peu de champagne qui lui restait dans son verre. Elle s'empara de son téléphone portable et écrivit un texto à l'attention de Marine pour lui dire qu'elle pouvait désormais pointer le bout de son nez. « James, t'aimes les surprises ? Je t'en réserve une belle, il faut juste attendre un peu qu'elle soit prête. T'es pas trop jaloux au fait, Sasha ? » lui demanda-t-elle exagérément. En fait, elle s'en fichait totalement. Audrey posa une question à propos du mariage. Avaient-ils pensé aux invités. Non, pas du tout et honnêtement, elle s'en foutait pas mal « Honnêtement, Audrey, pas le moindre et en plus de ça, votre fils est tellement désagréable que je préfère laisser ma place à une meuf assez conne pour accepter ce mariage » Elle passa son portable à Kyaw pour lui montrer le texto qu'elle avait envoyé à Marine et ainsi, lui montrer la surprise. « Il parait que je suis une connasse... Tu le crois ça ? » Oui, clairement, elle l'était et elle le savait et puis enfin, le moment tant attendu pour Iris fut, au moment où la sonnette de la porte d'entrée sonna, encore. « J'Y VAIS ! » LA jolie blonde s'empressa de rejoindre le hall d'entrée un peu trop à la hâte et en ouvrant la porte, fut heureuse de voir son amie. Elle donna sa veste à Rose pour que celle-ci la pende et puis lui fit un léger topos de la soirée « Je te préviens, l'ambiance est assez électrique, mais mets le paquet parce qu'il y a Logan » Elle entraina Marine sur la terrasse et fit les présentations « Alooors je vous présente, Marine ! Elle est chef des Delta Gamma, mais c'est aussi la fille dont James était éperdument amoureux avant, durant son voyage, c'est super non ? Puis n'est-elle pas magnifique ? » Elle se tourna vers son amie « Je t'épargne la présentation des gens que tu connais, il y a Sasha, le frère cadet de James, Jewel.. ; D'ailleurs Sasha, on sait toujours pas comment on doit présenter Jewel. C'est quoi ? Ta copine ? Ton plan cul ? Le grand là c'est Eden, qui est le grand-frère de James et Monsieur et Madame Cobb ! » Catherine qui revenait avec un plateau d'amuse bouche fut elle aussi ravie de voir la Delta Gamma « Marine, ma chérie ! Je suis heureuse de te voir ici, comment tu vas ? Installe toi, fais comme chez toi. T'es magnifique ! » Iris, quant à elle retourna s'asseoir et dans un moment de silence, elle s'adressa à James « Alors Cobb, je suis douée pour les surprises, non ? »[/b]. Anastasia, fidèle à elle même revint à la charge auprès de Kyaw, à le coller, sans même faire attention aux verres qui se trouvaient derrière elle. Iris, pour une fois ne disait rien, jusqu'au moment où l'enfant, en se retournant, fit valser un verre rempli sur le sol, entre sa soeur et Kyaw. Iris vit rouge en voyant que ses pieds avaient été aspergés de champagne au point qu'Ana préféra s'en éloigner, mais pas assez suffisamment pour que la jolie blonde l'attrape et la balance dans la piscine « Ca c'est ce que j'appelle jouer ailleurs, pauvre conne » Elle enleva ses chaussures aspergées de champagne tout en regardant sa petite soeur rigoler dans la piscine. « KYAWWWW VIENS DANS L'EAUUUUUU »
Marine Martel
Présidente des Delta Gamma
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Sujet: Re: Quelle admirable invention du diable que les rapports sociaux ! (Stewart VS Cobb & autres) Mar 23 Juin - 0:29
J'aimais les surprises. En particulier quand c'était moi qui les faisais. Je n'étais pas toute seule dans le complot, j'avais Iris avec moi. Je savais que je pouvais compter pour elle et quand j'avais reçu son message, ce n'était que la confirmation qu'elle était la meilleure amie que j'avais à Boston. Un dîner était organisé chez elle, entre sa famille et celle des Cobb. La promesse de beaucoup d'invités avait été faite et James en ferait partie. Ça m'arrangeait et c'était avec joie que j'avais accepté son invitation à venir foutre un peu la zizanie.
Je fouillai dans mon dressing pour trouver de quoi m'habiller. Je me devais d'être canon ce soir, au moins pour James. En fait, je ne l'aimais pas, j'avais tourné la page depuis, même si j'avais eu du mal. Ça m'avait changé. Je n'étais plus cette gentille et douce jeune fille qu'il avait connue. Il savait que je lui en voulais mais il allait découvrir à quel point. Je voulais avoir ma vengeance, elle sera longue et douloureuse. Une fois prête, je quittais ma chambre et me rendis à la maison des parents d'Iris. Ils me connaissaient et m'appréciaient d'ailleurs. J'attendais sagement un signe d'Iris quand elle m'envoya son sms. Visiblement tout le monde était en place et il ne manquait plus que moi au tableau pour que celui-ci soit terminé. Je sonnai à la porte et c'est elle qui m'ouvrit.
- Hey, salut ma jolie ! Ça va ici ?
Elle me prévint qu'à l'intérieur, c'était déjà chaud bouillant, ce qui ne m'étonnait même pas au final. Vu le monde qu'il y avait, ça ne pouvait pas être autrement. Elle m'apprit aussi que Logan était là. Ah tiens, depuis quand il l'emmène avec lui celui-là ? Aucune idée mais effectivement, j'allais mettre le paquet.
- T'en fais pas ma belle, je vais les saccager.
Elle m'emmena sur la terrasse là où tout le monde était réuni. Elle me présenta tout le monde et je leur dis bonjour, concentrée sur une unique personne, mais répondant à la mère d'Iris tout de même.
- Merci Madame Stewart, vous êtes très élégante aussi.
James était là, aussi tendu qu'un string sur le cul de Nicki Minaj, accompagné de son ignoble copain. J'aurais pu l'apprécier, et le trouver mignon même, Maxwell, s'il roulait pas quotidiennement des pelles à MA proie. Puis ça vexe aussi un peu quand on apprend que son ex aime les hommes. Mais je m'en fiche, j'arriverai à le faire plier. Je le saluai lui aussi, pour ensuite rebondir sur ce qu'Iris avait dit.
- Éperdument amoureux oui, n'est-ce pas ? Fut un temps où tu étais plus heureux de me voir James, je regrette que ça ne soit plus le cas.
En vrai, il ne m'avait jamais aimée, c'était pour ça qu'il avait mis fin à notre relation. Moi, j'étais plus accrochée que jamais. Mon regard se porta sur Logan et un sourire pervers se dessina sur mon visage. Lui, il sentait qu'il avait de quoi avoir peur. Oh, pas tout de suite mon mignon.
- Tiens, tu emmènes ton colloc maintenant ? Tu as trop peur qu'il foute le feu à votre chambre ? Je sais qu'il est con comment un manche, m'enfin, de là à se méfier…
Le silence retomba et Iris demande à James s'il avait aimé sa surprise. Moi j'aimais. Je fis un rapide tours de table et vis que Kyaw était également là. Ah, on ne m'avait pas prévenue pour lui, Iris voulait le cacher ? Je crois qu'elle aimait bien ce type, parfois, mais je ne savais pas trop. Des fois ils ne se captaient pas du tout et d'autres fois c'était l'amour fou. Enfin, c'était son problème, j'avais d'autres chats à fouetter. Iris en eu marre que sa sœur colle le jeune homme mais surtout qu'elle lui renverse quelque chose sur les pieds. Elle s'emporta, ce qui ne m'étonnait pas. Sa sœur était insupportable, naïve comme pas deux et un peu conne. La petite finie balancée dans l'eau, rigolant, et demandant après Kyaw pour la rejoindre. Celui-ci se pencha vers Iris pour lui glisser quelque chose à l'oreille.
- Bien joué, ça lui apprendra.
Il souriait, il devait être content. A voir son regard il avait quelque chose en tête d'ailleurs, mais je ne pouvais pas deviner ce que c'était. Moi, je me contentais de regarder James, un coup en le fusillant, un coup en lui souriant. Que la chasse commence, et ça tombait bien, il était coincé au fond de son terrier.
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Sujet: Re: Quelle admirable invention du diable que les rapports sociaux ! (Stewart VS Cobb & autres) Mar 23 Juin - 17:44
Si ce n'était pas Catherine qui faisait une syncope c'est Lisa qui allait se mettre à pleurer. Trois ans qu'elle était là, sans histoire aucune, ou presque. Sa famille debarquait et BIM c'était le bordel. Et encore tout les invités n'étaient pas encore arrivés. Sacha et la demoiselle Jewel partaient vers le salon que Lisa essayait en vain de raisonner sa petite soeur. Rien à en faire. Quand Iris avait quelqu'un dans le viseur c'en était finit pour cette personne. Iris fit comprendre à Lisa qu'elle ne connaissait pas l'histoire. Mais c'était ce qu'elle voulait ! Ne pas connaitre leurs petites histoires, leurs petites magouilles, c'est ce qu'elle avait fuit. Et finalement tout retournait vers elle. Ca allait être une longue, très longue soirée. Et si sa famille continuait a la suivre partout où elle allait ca serait une longue, très longue vie. Entendre la sonnette fit presque plaisir à Lisa qui s'eclipsa pour ouvrir. Eden était arrivé, James et Logan aussi (tiens, qu'est ce qu'il faisait là ?). A la porte c'était un jeune homme bronzé. Elle le connaissait de vu seulement, mais avait comme un très mauvais pressentiment. Que faisait il la ? Iris vint l'acceuillir tout sourire. Ils se connaissaient !? Bordel, Iris était là depuis quelques semaine et elle rameutait déjà tout le campus à la maison..
Lisa retrouva le salon où c'était les premisces de la troisième guerre mondiale. Audrey faisait pieds de long en apprenant les origines de celle qui accompagnait son fils et en voyant que son autre fils avait ramené un ami. Catherine semblait au bord du suicide en voyant le jeune Kyaw s'assoir à table après que Anastasia lui ait demandé si il voulait rester. Seul Cooper semblait plutôt serein. Amusé presque. Lisa souffla. Ca ne pouvait pas être pire. (Que tu crois..)
- Bien... Puisque les présentations sont faîtes on pourrait peut être amener l'apéritif, n'est ce pas maman ?
Essayer de distraire sa mère en lui rappelant son rôle d'hotesse.. Elle n'avait rien trouvé de mieux.. Bien sur que Rose et les autres domestiques pouvaient ramener les apéritifs. Mais là, vraiment, il fallait désarmorcer les conflits et quoi de mieux que des terrines saumon, avocat, creme fraiche et des antipastis ?
CATHERINE - Tu .. Tu as raison Elisabeth. Allons-y.
Lisa suivit sa mère jusqu'au grand frigo de la cuisine ou les plateaux reposaient. Elle attrapa un plateau, un deuxième et alors que sa mère attrapait le troisième la sonnette d'entrée retentit. Lisa lança un regard interrogateur à sa mère qui ne semblait pas surprise. Qui donc arrivait encore ? En robe noire ultra moulante Marine Martel entra après que Iris lui ait ouvert. Eh beh y'en a qui avaient pas froid au yeux. C'était forcément Iris qui l'avait invitée. Elle connaissait Marine depuis un moment mais n'avait jamais été très proche d'elle même si les relations étaient cordiales. Iris debarquait et pouf, elles étaient meilleure amie et Marine avait presque sa chambre dans la villa Stewart. Elle avait invité tout le campus, enfaite, vraiment. Tout en déposant les plateaux à table Lisa salua la nouvelle arrivante :
- Salut Marine, j'ignorais que tu étais de la partie. Tu vas bien ? Verrine ?
C'est une fois que Iris ait de nouveau fait les presentations (quel devouement ce soir Iris !) que Lisa comprit le manège. Sa soeur faisait encore une fois des siennes. Après avoir ouvertement descendu Jewel et Sacha, elle s'en prenait à James. Elle avait invité l'ex de James et apparement c'était pu le grand amour entre eux.. Lisa expira doucement afin de rester sereine. Il semblerait que elle et son père seraient les seuls à pouvoir encore sauver le repas.
COOPER - Mesdames, Messieurs, je pense que vous pouvez vous servir. Ian, je vous ressers ?
Anastasia profita de ce moment pour se prendre les pieds dans le tapis et renverser une coupe de champagne qu'elle devait donner à Marine. Comme si c'était pas assez simple c'est sur Iris que se renversa le champagne. Iris attrapa sa soeur et en deux temps trois mouvements la balança dans la piscine.
- Non Iris fait pas..
Trop tard.
- Ca..
Alors que Lisa s'attendait à voir Ana se mettre a pleurer en émergent de l'eau mais ce fut le contraire, elle se mit à rire aux éclats en réclamant à ce que Kyaw vienne dans l'eau. Ce dîner partait vraiment en live. Mais vraiment. Lisa attrapa son verre de champagne et le descendit d'un trait. Moment de faiblesse. Gros moment de faiblesse. Bon. Lisa reprit sa place à côté de son père et à côté d'Iris. Elle se força un sourire. Autour de la table ca discutait du mariage. Désireuse d'écarter le conflit et sans trop réfléchir à autre chose Lisa se tourna vers James et Logan et demanda très naturellement :
- Du coup, ça fait longtemps que vous êtes ensemble ?
Tous aux abris ...
Kyaw Ne Min
Pi Beta Phi
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Sujet: Re: Quelle admirable invention du diable que les rapports sociaux ! (Stewart VS Cobb & autres) Mer 24 Juin - 0:45
En me rendant chez Iris, je ne pensais certainement pas qu'il y allait avoir autant d'action. Si j'avais su, j'aurais emmené du pop-corn et une caméra. En attendant, je n'avais amené qu'un semblant de sourire, que j'offrais à Iris en entrant, avant qu'il ne soit épuisé. Elle était très belle dans sa robe rouge, elle va en faire des jalouses.
- Quitte à choisir, je préférerais que tu existes sans la jupe ou la robe… J'avais juste envie de passer te dire bonjour, je vois que je tombe bien.
Ouais, ça voulait dire que j'avais envie de la voir, même si je l'avais dit de manière différente. Je l'embrassai pour lui dire bonjour, mais sur la joue. Je n'étais pas du genre à lui sauter dessus tout de suite, et puis ça la rendait folle alors c'était tout bénef.
J'en suis conscient, mais si tu joues avec moi ça me va.
Je savais que sa mère ne m'aimait pas, elle aimait encore moins que je vienne sans prévenir et que je reste. Pour le moment je n'en étais pas encore là, surtout si un dîner se déroulait chez eux. Iris m'emmena sur la terrasse et effectivement il y avait du monde. Enfin je fus surtout attaqué par le monstre de la famille, la dénommée Anastasia, qui ne manqua pas de me prouver à quel point elle m'aimait. Je ne manquais pas, à mon tour, lui montrer comment je l'aimais. Mr Stewart m'invita à m'installer, j'appréciai plutôt bien son père d'ailleurs. Je fis une petite remarque à Sasha, qui ne manqua pas de s'enflammer. Eh bien, ils sont passé où tes nerfs mon garçon ? Iris lui répondit et j'allais enchaîner qu'il valait mieux ne pas me connaître mais Ana me coupa. Qu'est-ce qu'elle me tapait sur les nerfs cette gamine, mais je lui souris.
- Comme vient de dire ta sœur, c'est une très bonne idée Anastasia !
Qui fera chier ta mère, et c'est exactement pour ça qu'elle était très bonne. Je rendis son regard malicieux à Iris avant que sa mère ne s'en mêle. Elle ne voulait pas de moi, comme c'était étonnant. Sauf que son mari était là pour me sauver la mise.
- Merci Monsieur Stewart, vous faites le plaisir de vos filles.
Le mien aussi et celui de tout le monde au passage d'ailleurs. Enfin pas de mes oreilles, parce qu'Ana les assassinait un petit peu quand même. Elle partit près de Sasha, tiens, ça nous fera des vacances. Elle voulait jouer au foot, pauvre cruche. De nouvelles personnes arrivèrent et je vis James et Logan. James osait amener son copain ici ? Il avait pas peur lui.
- On en attend pas d'autres je crois, mais pour Adam va chercher dans les toilettes, il est peut-être en train de les nettoyer.
Autant dire que je ne portais pas ce gars dans mon cœur, au contraire. Surtout que lui pouvait avoir l’œil sur Iris dans son milieu naturel, ça me plaisait encore moins. Tout le monde était un peu tendu, c'était le moins qu'on pouvait dire. Ils s'envoyaient des piquent que je ne comprenais pas forcément, mais ça ne me dérangeait pas. C'était un peu le bordel, et j'avais compris dans le lot qu'Iris avait fait une surprise à James. La connaissant il pouvait avoir peur. Elle répondit à la question de la mère Cobb et me montra son portable. En comprenant ce qu'elle avait préparé, je compris que je respectais ce petit bout de femme. Elle était pleine de ressources et surtout, elle faisait ce qu'elle avait envie de faire, surtout si c'était mettre les autres dans la merde.
- Ahaha, peut-être qu'ils ont raison, mais tu es une exquise connasse.
Moi j'aimais bien ça et je m'en frottais les main d'avance. La sonnette retentit de nouveau et le dernier pion se mit en place. Marine, l'ex de James, était venue pour l'occasion, elle aussi très belle. Pas autant qu'Iris, mais si j'étais James, je regretterais quand même un petit peu, juste pour les regards qu'elle lui jetait. Je me désintéressai d'elle pour regarder la gamine qui était encore une fois dans nos pattes. A croire qu'elle faisait exprès de déclencher la colère de sa sœur. Cette fois-ci elle finit à l'eau et ça me fit rire. Je félicitai Iris avant d'avoir une idée.
- Oui, vraiment bien joué, mais moi je dis que la piscine est trop grande pour une si petite fille…
Sans crier gare, j'embarquai Iris sur mon épaule pour la jeter à l'eau elle aussi, histoire de m'amuser. Puis ça pouvait détendre un peu le repas. Arrivé au bord de la piscine, je comptais la lâcher tranquillement et contempler le spectacle mais la demoiselle avait décidé de s'accrocher à moi. Quand enfin je trouvai une faille et qu'elle se laissa faire, c'était pour mieux m'avoir et elle m'agrippa au dernier moment. Je fis le grand plongeon en sa compagnie et ressortis de l'eau la mine fâché. Je ne l'étais pas, mais je voulais le lui faire croire.
- Ah ouais, tu veux la guerre toi ? Allez viens, on sort ou l'autre va venir nous gonfler.
Nous sortîmes de la piscine et elle me proposa d'aller nous changer à l'étage. Son frère devait bien avoir quelque chose pour moi, histoire que je ne reste pas trempé pour la soirée. Arrivés en haut, je ne comptais pas rester sagement à attendre qu'elle m'amène des fringues sèches. Je la plaquais contre un mur en approchant mon visage du sien, dangereusement. J'avais ma chemise qui me collait à la peau et sa petite robe collait à la sienne.
- Mlle Stewart, vous allez devoir payer pour ce que vous m'avez fait, vous le savez ?
J'en oubliais même les gens sur la terrasse. Cette fille me rendait fou parfois, elle devait vraiment payer pour cet affront.
Sasha B. Cobb
Perso Crossover
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Sujet: Re: Quelle admirable invention du diable que les rapports sociaux ! (Stewart VS Cobb & autres) Mer 24 Juin - 3:05
On dit toujours qu’un train peut en cacher un autre, pas vrai ? Et si je remplace le mot train par problème, ça marche toujours ? Au pire, tant pis, parce que pour le coup, ça fonctionnait à merveille. Quand y en avait plus, et bah y en avait encore. Déjà que je sentais qu’avec Jewel ça s’annonçait mal, vu ce qu’elle m’avait déjà expliqué par téléphone vis-à-vis de sa rencontre avec Iris, maintenant nous avions le clou du spectacle le repas de famille chez Iris. Ouais, c’était pas bien intelligent de la prendre avec, et peut-être que j’aurais pas du la mêler à ça finalement, mais il fallait bien que j’ai preuve à l’appui qu’Iris elle pouvait aller se faire voir, mes parents avec, et voilà. Et puis Jewel méritait de savoir qu’Iris pour moi c’était, bah c’était que du vent, et surtout c’était l’occasion idéale pour moi de l’ouvrir et de montrer que j’étais un homme. Voilà.
C’est donc avec beaucoup de mal que nous nous rendions vers la demeure Stewart. Et nous n’étions pas les seuls à tirer la tronche. Eden, mon cher frère, avait été convié et aurait sans doute fui d’ici une heure, en trouvant un prétexte, ce que je n’aurais pas le loisir de faire. Néanmoins, je le saluais heureux de le voir, tandis que Jewel ne savait comment l’appeler. A l’oreille je lui soufflais doucement. « Eden, tu peux l’appeler Eden, il ne va pas te manger tu sais, en revanche ceux déjà à l’intérieur, c’est pas dit. » Et en parlant du loup, voilà miss connasse et ce qui semblait être sa sœur. Même gueule, mêmes cheveux, mais en étrangement moins antipathique. Du moins, elle ne dit rien, ce qui n’est pas le cas d’Iris qui a constamment la gueule ouverte. Un jour elle gobera des mouches et ça sera bien fait pour elle.
- Par terre c'est parfait pour ta veste. Moi j'suis pas un porte manteau et encore moins à ton service...
Bon, bien Iris, tu veux finir comme cette pauvre veste, ou bien ? Des domestiques pourtant arrivent à la charge pour s’en occuper, complètement désolés pour ce manquement, et s’en occupent eux, très bien. De mon côté, je tente de me retenir, mais c’est dur. J’ai les poings qui se serrent, et je tente de rassurer Jewel alors que moi-même je suis une bombe à retardement.
- Et la planter avec un couteau aussi, je peux ? - La mettre en pièces, l’enguirlander, la bruler vive, tout ce que tu veux, tant qu’elle souffre un minimum.
Et plus on avançait, plus je sentais qu’elle allait finir attachée à un arbre pour servir de piñata. Parce que pour continuer dans les hostilités, elle jugea bon de se charger de la partie présentation de Jewel à ma place, et bien entendu, elle fit tout pour l’humilier publiquement, ce qui BINGO, a eu le don de me mettre en rogne, me poussant à hurler vivement tout ce que je pensais de sa petite personne, c’est à dire que du mal. Franchement, si c’était pour ça que j’étais venu, je préférais encore repartir sur-le-champ, nan mais sérieux les parents, quelle fichue idée vous est passée par la tête en rassemblant tout ce beau monde ? Vous avez trop picolé la veille ? Vous la jouez en mode Capitole qui envoie les Tributs dans une arène pour les Hunger Games, et celui qui survit gagne, c’est ça ? Bah j’espère que le premier coup de canon il sera pour miss Stewart, on sera bien débarrassé. Mais s’il n’y avait qu’elle… Mes malheurs ne se résument pas qu’à avoir cette garce sur le dos, mais aussi mes parents, qui forcément ont tout entendus de leur place. Et bien sur, papa maman pas contents. Ouhhh j’ai parlé mal, j’ai haussé le ton et j’ai dis des GROS MOTS, ouuuuh, c’est mal. Je souris avec la plus grande hypocrisie du monde.
- Ce qu’il me prend ? Oh rien, rien du tout, je t’assure. Continue à te mêler de tes oignons, c’est déjà assez critique comme ça. Ah et au fait, merci pour l’invitation.
Ironie, hypocrisie, amour, lovelove et tout ce qui s’en suit. Je la déteste de m’avoir obligée à venir ici. Je la regarde, mais elle bloque sur Jewel, et là j’ai l’impression d’avoir César en face de moi, prête à assister au jugement de ses gladiateurs. Lui laisser la vie sauve ou non ? Et évidemment, le pouce se dirigeait vers le bas, puisqu’elle continua à l’humilier publiquement. Et bah, merci maman, quel exemple tu montres, c’est dingue ce que tu peux être accueillante, douce et chaleureuse.
- C'est original ... D'ailleurs, Sasha, quand on dit un diner avec les Cobb, c'est pas pour ramener n'importe qui. - Elle est bonne celle-là. Quand on dit diner chez les Cobb, c’est pas pour ramener n’importe qui, et pas chez n’importe qui, ça compte aussi.
Ouais, je venais en plus d’attaquer les Stewart avec ma remarque, mais au point où j’en étais je me considérais comme étant tout aussi indésirable que Jewel et je préférais encore ne pas faire parti de cette famille de fou, plutôt que d’avoir à vivre cette vie plus longtemps. Non mais sérieusement, elle le voyait pas avec ses deux yeux de faucon, que la situation avait dégénérée grave et que son repas trop cool trop mignon trop swag allait se terminer en guerre civile ? Ou alors elle était vraiment naïve de croire qu’on allait tous se réconcilier comme ça en mode barbapapa ?
- Ta mère est toujours aussi charmante ou elle fait une exception pour moi ? - Oh non, elle a toujours été comme ça, surtout avec nous.
Et pour preuve, elle ne se gênait pas pour blesser ses fils en public en humiliant leurs proches, en les rameutant à des repas sans queue ni tête, ou en les obligeant à se marier sans qu’ils aient leur mot à dire. Puis même, à les afficher. Eden était toujours là, mais contrairement à moi, il n’avait pas toute cette animosité, mais malgré ça madame Cobb ne trouva rien de mieux que de lui remettre la faute sur lui concernant mon redoublement. Je laissais néanmoins faire, parce que j’avais pas envie de m’étaler en plus, déjà que c’était pas brillant.
Assis à côté de Jewel, coupe de champagne en main, la porte sonne encore une fois, et j’en ai marre. Marre de me dire que ça sera peut-être le dernier des crétins qui débarquera, et bingo, un nouveau trouduc qui s’ajoute à la liste. Je sais pas qui c’est, je m’en fous, et vu sa proximité avec Iris, j’espère bien qu’il l’emmènera loin et qu’il l’occupera un peu. Après la façon de s’y prendre, à lui de voir, tant que ça lui ferme le clapet… Parce qu’elle était pas prête de s’arrêter. Pourtant, je ne lui portais aucune attention, voyant qu’il y en avait une à qui cette ambiance ne semblait faire aucun effet : Ana, la petite Stewart, le petit bouchon, la seule que j’aimais vraiment dans cette famille. Elle supportait les horreurs d’Iris tous les jours, et je n’arrivais pas à comprendre comment on pouvait être aussi horrible avec une bouille aussi mignonne.
- Après Ana, après, je viendrais jouer avec toi au ballon promis. La petite s’éloigna à nouveau, intéressée par le béni oui-oui de toute à l’heure. Surtout si c’est la tête d’Iris qui fait office de ballon.
Je m’attendais à une réponse de sa part, mais la porte sonne encore. Bon sang, ils ont invité toutes leurs connaissances ou quoi ? Et si ça se limitait à des sosies d’Iris, j’étais bon pour l’asile. Mais mon sourire s’élargissait en voyant James et Logan sur le pas de la porte. Enfin une bonne nouvelle. Je m’empressais de les saluer, épris d’une bouffée d’air frais. Ils me permettaient d’oublier rapidement qu’il y avait Médusa derrière moi, prête à cracher son venin à toutes occasions. Ils viennent s’asseoir avec nous, et je reste près de Jewel, à l’affut de l’autre tâche, au cas où elle viendrait l’importuner. A la place, c’est Ana qui vient nous relancer pour jouer au foot, avec le dénommé Kyaw. Bon pour moi ça restera plan Q, mais soit.
- Je ne sais pas qui de ta mère ou Eden me met le plus mal à l’aise. - Franchement Jewel, Eden est celui dont tu ne devrais même pas avoir peur ici. Ma mère en revanche, je peux comprendre, j’ai jamais été très à l’aise quand elle était là. - D’ailleurs, Sasha et Iris, je pense qu’il est temps de penser à la date de mariage et aux invités. Vous y avez réfléchi ?
Je manque de m’étouffer à l’entente de cette question sortie de nulle part. Putain de quoi elle se mêle elle maintenant. Elle croit quand même pas qu’Iris et moi on va vraiment se marier ? Le pire, c’est la remarque de Jewel qui m’abat totalement. Sauvez-moi… Je n’arrive même plus à la regarder en face, affreusement honteux. Iris, pour le coup, répond pour moi, et j’approuve plus ou moins ce qu’elle dit dans le sens où ça fait au moins comprendre à l’ancienne que le mariage c’est un projet trop ambitieux et complètement con.
- Dommage, on n’a pas trouvé plus conne.
Ou comment jeter un silence de mort. On me regarde avec des yeux aussi gros que des soucoupes, et je soutiens leurs regards. Alors que ma mère est courroucée, la porte sonne ENCORE UNE FOIS. Bordel c’est quoi le cadeau ce coup-ci. De plus Iris est bien trop joyeuse pour que ça soit quelqu’un de notre côté. Néanmoins, ça attire l’attention sur la nouvelle venue pendant quelques secondes. Marine qu’elle s’appelle, et en voyant la tronche de James se décomposer, ça fait tilt. La fameuse Marine, son ex du Canada. Et bah bravo Iris, encore une preuve que tu es une parfaite connasse. Félicitations, et je vois que tu es fière. C’est sur, ça doit être gratifiant de foutre en l’air la vie de quelqu’un. Tu me répugnes, clairement. Mais le pire, c’est que tu ne t’arrêtes pas là, ok c’est Marine, la chef des Delta Gamma blabla, mais en plus tu en rajoutes, et là ça m’énerve. Au lieu d’oublier deux minutes la pauvre Jewel, qui t’as rien fais, et qui t’as rien demandé t’en rajoute une couche, et là c’est le moment. La perche que tu me tends est trop longue pour que je ne l’attrape pas.
- Au fait, on la présente comment Jewel ?
Bien, bonne question. On va mettre les choses au clair tout de suite.
- Heureux que tu poses la question, je vois que ça t’intéresses tout particulièrement Iris.
Je me tourne ensuite vers Jewel, et j’espère qu’elle ne m’en voudra vraiment pas après ça, mais pour moi ça prend aussi office de « déclaration » alors je prends ses mains dans les miennes, et je pose mes lèvres sur les siennes.
- Ma copine. Ca te va comme réponse ?
Provocateur jusqu’au bout, mais voilà, il fallait que ça sorte. Et Iris prend ça dans tes dents.
- Je suis désolé Jewel si ça t’as gêné ou quoi, j’aurais voulu te le dire autrement, mais bon comme ça au moins tout le monde sait pour qui j’en pince, t’as le droit de m’en vouloir, je ne t’en voudrais pas.
A la base, c’était pour ça que j’étais venu à Boston : m’expliquer, lui dire tout ce que j’avais sur le cœur, et le contexte avait tout été sauf celui prévu, mais l’important, le message avait été passé. Et alors que j’attendais sa réponse, un peu anxieux, un cri venant d’à côté me fit sursauter. Iris. Ana qui avait sans le faire exprès renversé du champagne sur ses chaussures, et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire la pauvre avait été éjectée dans la piscine, très vite suivi par Iris, et Kyaw. Quelle folle ! Un jour elle allait finir par la tuer, la pauvre petite. Inquiet, je quittais deux secondes Jewel pour aider Ana à sortir de l’eau, puis je récupérais ma veste que je posais sur ses épaules.
- Va pas attraper froid, l’autre virus à la rigueur je m’en fous, mais va pas nous couver quelque chose d’accord ?
D’ailleurs, le virus en question monta en compagnie de Kyaw, et je fus soulagé de ne plus l’avoir dans mon champ de vision. Du coup, j’en profitais pour me rassoir aux côtés de Jewel.
- Au fait, ça fait longtemps que vous êtes ensemble ?
Je me retourne, ébahi, je crois que la question est pour moi, et je pointe mon index vers moi, comme pour poser la question « nous ? » quand madame Marine l’ouvre, sur un ton on ne peut plus hautain.
- Mais oui au fait, depuis quand la langue de James a élu domicile dans la bouche de Logan, on veut savoir !
Et là je manque de recracher mon champagne par le nez. C’est qu’elle a osé cette grognasse. Vite, solution de secours. Faire diversion, il faut que je fasse diversion. Je vois ma mère du coin de l’œil la main sur la bouche, mon père de même et les parents Stewart qui commencent à frétiller dans tous les sens. Bon sang ça pue là. VITE UNE IDEE.
- POUR LE MARIAGE, c’est avec Jewel que je veux me marier ! Tu voulais savoir si j’y avais réfléchi maman, bah voilà !
Une bombe pour en masquer une autre. Je sais que ça risque de chauffer pour mon matricule, mais ça a le don de les énerver davantage et leur faire oublier illico la remarque de Marine. Ils me regardent comme si j’étais un alien. Bon, je suis dans la merde, trop dans la merde.
- D’ailleurs c’est étrange, ça fait longtemps qu’Iris est pas revenue, et son plan cul non plus.
Je fais mon petit air innocent tout en le disant, et tous commencent à chercher les deux concernés, et effectivement ils manquent à l’appel.
- Moi je sais pas vous, mais ça présage rien de bon.
Détourner l’attention, tel était mon but, et j’espérais y être parvenu. Désolée Jewel pour cette deuxième bombe, décidément ma pauvre t’es mal tombé avec un gars comme moi, j’espère néanmoins que tu ne m’en voudras pas trop. Mais à l’heure actuelle la seule chose que j’essaie de faire c’est sauver mon frangin. Parce que mon frangin, on le laisse tranquille. Point. Je préférais encore plus qu’on s’acharne sur moi, plutôt que s’en prendre à lui. Alors je me tenais prêt à recevoir la sentence qui m’était du. Pour la bonne cause.
PNJ
Petit nouveau
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Sujet: Re: Quelle admirable invention du diable que les rapports sociaux ! (Stewart VS Cobb & autres) Mer 24 Juin - 16:48
Diner chez les Stewart - PDV Ian Cobb
Tu as beau dire ou faire ce que tu veux, les repas de famille, il y a toujours de l’ambiance. J’avais beau connaître mes fils comme personne, en sachant que ça n’allait pas leur plaire du tout ce genre de réunion « excessive et inutile » comme ils diraient, mais c’était une formalité somme toute importante pour la famille. En effet, avec Audrey nous voulions parler plus en détail du mariage qui allait unir Iris à Sasha. Il ne fallait pas trainer pour ces choses-là, et comme nous étions en total accord avec les parents de la petite Iris, nous étions persuadés que tout se déroulerait sans accrocs. Encore que c’était de la naïveté profonde, nous ignorions encore toutes les péripéties que ce repas allait enclencher. Je savais que ça n’allait pas être facile. Je n’étais pas crédule. Nous avions des enfants caractériels, qui n’avaient pas leur langue dans leur poche, mais ça avait été au-delà de mes espérances.
Après la pluie le beau temps, mais le calme avant la tempête. Dur de vraiment déterminer où nous étions situés là-dedans, mais ça ne sentait pas bon. Pas bon du tout.
De notre côté, avec Audrey nous étions confortablement installés en compagnie des parents d’Iris à parler. Tout se passait dès lors très bien. Le calme. La porte a sonné et a apporté la pluie, que j’appellerai Sasha. Accompagné d’Eden, et la fille McCoy. Je savais juste qu’elle était la demi-sœur de Nathan, et à dire vrai je n’avais jamais eu de raison de m’intéresser davantage à elle. Jusqu’à aujourd’hui néanmoins. Et c’était peut-être parce qu’Iris venait de nous la présenter, ce qu’apparemment Sasha avait oublié de faire. Je ne savais pas qui elle était pour lui, mais une chose était sure, j’allais devoir mettre les choses au clair avec lui. En tout cas, s’il s’attendait à une quelconque bénédiction il pouvait se la mettre là où je pense, Iris était celle que nous avions choisie, comme étant sans doute la meilleure candidate potentielle, plutôt qu’une fille qui avait une réputation risquant d’entacher celle de notre famille. Seulement le hic était là, il avait l’air d’y tenir à la petite Jewel, puisqu’il ne manqua pas de cracher ses poumons en public, ce dont j’avais horreur. Pourtant je savais que quand il tenait vraiment à quelqu’un, il n’avait plus honte de rien, mais tout de même, il pouvait avoir un peu plus de tenue ! Audrey se chargea en premier de le rappeler à l’ordre, et elle se fit magnifiquement remballé, à la Sasha, ce qui n’était pas particulièrement étonnant quand on y pense. Pas étonnant, mais inacceptable, ce pourquoi je vins à la rescousse de ma femme.
- Sasha ! Sur un autre ton ! Tu t’es cru où là ? Tu vas me faire le plaisir de t’excuser, et tout de suite. Que ce soit à ta mère, ou à Iris.
Il leva les yeux au ciel, mais l’info passa dans son oreille pour vite en ressortir par l’autre.
- Jamais de la vie.
Osa-t-il même dire. Bon mon grand, il va falloir que tu te calmes et vite.
- Quand est-ce que tu comptes grandir un jour ? Regarde Eden, lui au moins il montre l’exemple, tu devrais en prendre de la graine, y a des fois où tu me fais honte.
Et pour dire, à l’heure actuelle, je ne savais plus où me mettre, tout en me confondant en excuse à la famille qui nous accueillait, en tentant de justifier ce semblant de rébellion. Il fallait que je gère la situation, calmer la bête, et en même temps ramasser les morceaux derrière. Pas facile d’être père. Je tentais de rassurer Audrey comme je pouvais, mais tout comme moi, elle avait l’air désespérée. Mais le pire était à venir. La tempête. James et un ami inconnu au bataillon. Allure de touriste, en retard, et insolent pour commencer. Bien, lui aussi il n’allait pas commencer à me courir sur le haricot. Par ailleurs, son ami ne jugea même pas bon de se faire tout petit alors qu’il n’avait pas vraiment lieu d’être là.
- Il ne me semble pas te connaître jeune homme. Mais quoiqu’il en soit, j’espère juste que tu es conscient que si tu es accepté ici c’est uniquement parce que tu es une connaissance de James, mais une remarque de ce genre et rien ne m’empêchera de te mettre dehors. Déjà que tu n’as pas vraiment grand chose à faire ici, comme ta demoiselle Sasha, tu pourrais au moins faire l’effort de te faire tout petit.
Je n’appréciais guère quand des jeunes dans son genre se laissaient pousser des ailes. Il devait sans doute savoir qu’il était un intrus ici, au moins Jewel avait la décence de ne pas trop la ramener et de l’ouvrir seulement quand elle y était invitée.
- Parce que moi je me demande qui c’est qui t’as appris le respect, chez toi.
Puis je reprenais notre conversation avec les Stewart. Je tentais de garder bonne figure, même si franchement c’était tout sauf simple. Gérer toutes les crises en même temps, c’était pas bien évident, d’autant qu’ils étaient aussi aimable qu’une porte de prison. Brutes de décoffrage, ça sortait sans filtre, et je ne tolèrerai pas plus longtemps toutes ces vulgarités et provocations déplacées. Audrey tenta d’ailleurs de détourner leur attention en revenant sur la cause principale de notre présence à tous ici : leur mariage, et j’acquiesçais en souriant, à la suite de sa question, curieux de connaître leur avis sur la question. Mais vu la tête de Sasha, je venais d’enfoncer le clou quelque part, et Iris ne put s’empêcher de nous faire comprendre qu’elle n’était pas partante pour la simple et bonne raison qu’il était invivable.
- Sasha est désagréable avec toi ?
Mais au fond, ça ne l’étonnait même pas. Sasha au fond avait toujours été contre ce mariage, mais j’étais persuadé qu’il finirait par accepter sans broncher, si on l’endoctrinait suffisamment pour avoir ce qu’on voulait, mais qu’il s’en prenne injustement à Iris, ça non, je ne pouvais pas tolérer. Il fallait donc que je comprenne.
- Un jour Audrey, il va falloir qu’on lui refasse son éducation à celui-là, s’en prendre à une demoiselle, ça va trop loin, puis James avec tant qu’à faire.
Et j’étais prêt à tout pour ça, quitte à les envoyer faire l’armée deux ans, pour qu’ils reviennent déjà moins exécrables. Moi, à l’époque, j’avais pas eu le choix, et j’avais appris toutes les valeurs de l’armée comme le respect de ses supérieurs, et l’obéissance ainsi que la loyauté, et ils manquaient franchement de toutes ces qualités ces deux-là. Il n’y avait qu’Eden, qui au final n’était pas trop un raté dans l’affaire.
La soirée continua, et on sentait que chez les jeunes c’était tendu, mais le petit tour dans la piscine d’Anastasia permit de détendre l’atmosphère un minimum. Les jeunes semblaient avoir retrouvé un peu de quiétude, et la jeune Elisabeth posa une première question qui me retourna l’estomac. En voyant Sasha, j’osais espérer que ça le concernait lui plus que James, même si l’idée de le savoir en couple alors qu’il était promis à un autre me faisait monter en pression, mais c’était une autre histoire que de me dire que James pouvait être en couple. Avec un homme, en plus. Mais mes pires craintes se confirmèrent quand la dernière venue, la très jolie Marine prit la parole. Elle avait été l’ex de mon fils, et je n’avais toujours pas compris pourquoi ils avaient rompus, elle était parfaite, jolie, et polie. Du moins, elle ne m’avait pas semblé le moins du monde irrespectueuse.
- Mais oui au fait, depuis quand la langue de James a élu domicile dans la bouche de Logan, on veut savoir !
Le petit gâteau apéritif que j’avais dans la bouche se logea dans le mauvais trou et je manquais de m’étouffer avec. Je toussais à ne plus en pouvoir, complètement mis sur le fait en entendant une telle chose. Je regardais simultanément ma femme, puis James, puis ma femme, puis encore James.
- JE PEUX SAVOIR… - POUR LE MARIAGE, c’est avec Jewel que je veux me marier !
Et hop deuxième coup pour le cœur, je me sentais défaillir sous le poids de ces évènements qui s’enchainaient trop rapidement à mon goût.
- PARDON ?! m’exclamais-je, la voix complètement déchirée entre la colère et la surprise.
Je savais bien qu’il y avait quelque chose qui se tramait. Déjà James et cet aveu qui me faisait on ne peut plus peur, puis Sasha et cette bombe qui eut le don de me prendre sur le fait. Celle-là, je ne m’y attendais pas. Et ce n’est pas son petit exercice de diversion sur Iris et son camarade de classe, qui allait me faire oublier tout ça. Alors là Sasha, on n’apprend pas au vieux singe à faire la grimace. Tu ne m’auras pas avec tes diversions à deux balles.
- Le soleil t’as trop tapé sur la tête c’est ça ? Tu veux une aspirine ? Tu ne vas pas bien ? Tu n’es quand même pas sérieux. On s’était mis d’accord, c’est Iris. Jewel, tu peux oublier mon fils ! Et puis toi James, c’est quoi cette histoire de langue ? Qu’est-ce qu’elle raconte ? Je veux des explications, tout de suite !
Je tapais presque du poing sur la table, complètement confus. Je ne savais plus quoi dire, ni penser. J’espérais qu’une chose : que ça ne soit qu’une plaisanterie, sinon mon vieux, j’allais devenir fou.
Jaya I. S. Cobb
Perso Crossover
Disponibilité pour RP : Oui Featuring : Aishwarya Rai DC : Adam Matthews Messages : 30 Who I am? : UC People around me : UC What I've done : UC Where I'm going : UC Social Network : UC CellPhone : UC Relations : Eden Y. Cobb: Mon mari que j'aime profondément. James P. Cobb Earend: Beau-frère adoré. Sasha Cobb: Beau-frère adoré. Audrey K. Cobb: Belle-mère. Date d'inscription : 24/06/2015 Age : 34 Localisation : Miami
Sujet: Re: Quelle admirable invention du diable que les rapports sociaux ! (Stewart VS Cobb & autres) Mer 24 Juin - 19:04
Lorsqu'Eden lui avait parlé d'un diner qui se passait à Boston avec ses frères, ses parents et des amis à ces derniers, Jaya ne voyait pas trop ce qui inquiétait à ce point son futur époux. Certes, ses parents étaient assez ... Spéciaux et elle avait dû mordre sur sa chique pour supporter les remarques quant à ses origines voir même sa valeur en dollar. En Inde, la famille Shukia était assez connue et même assez riche. Elle faisait partie d'une des plus riches de la région, mais une fois en Amérique, sa richesse ne valait pas grand-chose pour ne pas dire rien du tout. Jaya aurait peut-être dû enjoliver sa situation afin de réussir l'examen d'entrée dans la famille Cobb, mais mentir n'était même pas dans ses habitudes, sans parler qu'elle n'était pas du tout honteuse ni de sa famille et encore moins de ses origines. Lorsque son père avait rencontré Eden il y a de cela plus d'un an, il avait presque tout organisé. Les fiançailles, le mariage sans même se demander si l'un ou l'autre éprouvait ne serait-ce qu'une once de sentiment réciproques. Pour Jaya, c'était le cas, mais au départ du britannique, elle avait compris que c'était loin d'être réciproque. Elle aurait préféré qu'il le lui dise. L'indienne s'était posée une montagne de questions, quand finalement elle avait décidé de tout quitter pour aller chercher ses réponses elle-même. Anjali lui avait dit où se trouvait son fiancé dont elle n'avait plus aucune nouvelle et donc, le coeur serré, elle avait fait ce si long vol pour des réponses qui auraient pu lui briser le coeur.
A force de discuter et d'essayer de comprendre, la conclusion sortante fut que cette idée de mariage forcé, basé sur l'argent ne lui convenait pas. Jaya n'était pas non plus très partante, mais n'avait pas l'occasion de donner son avis. C'était son père qui décidait et elle devait se plier à ses choix. Elle aurait pu tomber sur bien pire qu'Eden, voir même bien plus âgé. Au final, le résultat était le même, puisque d'ici une ou deux semaines, ils allaient quand même se marier et mieux encore, en Inde. L'ainé des Cobb avait accepté de faire cette grande fête dans le pays d'origine de sa fiancée et cette surprise avait prouvé aux yeux de Jaya qu'il tenait à elle et que cette fois, ils voulaient ce mariage tous les deux. Elle avait appris à vivre à l'américaine avec l'aide d'Eden qui, certes, avait parfois dû faire preuve de patience, mais aussi avec l'aide d'Anjali qui elle, était en Amérique depuis plus longtemps encore que mademoiselle Shukia. Les préparatifs pour le mariage touchaient à leur fin, mais il y avait encore pas mal de détails à régler. Eden lui avait proposé de l'accompagner au lieu de la laisser crouler sous les papiers des fournisseurs, mais Jaya avait gentiment refusé. Déjà, il devait être à l'heure à son repas pour éviter les foudres de ses parents, mais en plus elle voulait se prouver à elle-même qu'elle était capable de s'en sortir toute seule. Elle parlait assez bien anglais pour se faire comprendre, mais surtout comprendre ce qu'on lui disait et elle connaissait même la ville et certains de ces commerçants également. Elle avait donc poussé son compagnon à privilégier son diner en lui confirmant sa venue, certes un peu en retard.
Boston nous voilà. C'était encore une grande première, puisqu'à présent, la seule ville américaine qu'elle connaissait se résumait à Miami. Eden lui avait donné l'adresse de la villa des Stewart et donc, en sortant de l'aéroport, la jeune indienne héla un taxi qui la mena au lieu de rendez-vous. En descendant du véhicule, elle paya la course et non sans se regarder une dernière fois dans la première vitre à sa droite, elle se dirigea vers la porte d'entrée. On vint lui ouvrir et malgré qu'elle sentait son estomac se contracter, elle gardait le sourire. Sur la terrasse, la première chose qu'elle remarqua, c'était sans doute l'ambiance assez tendue qui lui donnait envie de faire demi-tour et de partir en courant et si on n'avait pas remarqué sa présence, c'est sans doute ce qu'elle aurait fait.
_ « Bonsoir tout le monde, excusez-moi pour le retard, j'avais encore quelques trucs à régler pour le mariage »
Jaya s'avança et salua les personnes présentes, y compris ses futurs beaux-parents et puis embrassa furtivement Eden avant de s'asseoir à ses côtés. Elle comprit que quelque chose se passait sous son nez rien qu'en voyant la mine blasée, voir même déconfite de son fiancé.
_ « Eden, ça va ? T'as l'air un peu... désabusé. »
Jaya regarda autour d'elle et il n'était pas le seul. Elle posa ses yeux sur Sasha et James, leur adressant un sourire discret. Elle avait appris à les connaitre et même si leur rencontre l'avait, à l'époque, beaucoup angoissée, aujourd'hui elle se sentait à l'aise en leur compagnie.
_ POUR LE MARIAGE, c’est avec Jewel que je veux me marier !
Choquée, Jaya regarda Sasha, puis Eden et tentait de comprendre ce qu'il était en train de se passer.
_ Le soleil t’as trop tapé sur la tête c’est ça ? Tu veux une aspirine ? Tu ne vas pas bien ? Tu n’es quand même pas sérieux. On s’était mis d’accord, c’est Iris. Jewel, tu peux oublier mon fils ! Et puis toi James, c’est quoi cette histoire de langue ? Qu’est-ce qu’elle raconte ? Je veux des explications, tout de suite !
De langue ? Finalement, peut-être qu'elle aurait dû rester à Miami. Jaya posa son regard sur James et Logan. Elle savait ce qu'il se passait entre eux et tout comme Eden, elle n'avait jamais rien dit. En même temps, elle n'était pas ce genre de belle-fille heureuse de se confier à ses beaux-parents. En réalité, moins elle les voyait, mieux elle se portait, elle aussi. Avec beaucoup de discrétion, elle questionna Eden :
_ Tu... m'expliques ce qu'il est en train de se passer ?
Sujet: Re: Quelle admirable invention du diable que les rapports sociaux ! (Stewart VS Cobb & autres) Jeu 25 Juin - 17:29
J'en étais tellement sûr que ça allait dégénérer, c'est comme çà à chaque fois. Comment font-ils pour encore nous inviter ? On s'en prend la gueule, on leur en met plein la gueule et pourtant comme si de rien était, les repas avaient toujours, un mystère de la science. C'est de notoriété publique qu'avec nos parents dès qu'on reste trop longtemps dans la même pièce on se fritte et peut être qu'au sein de notre fratrie je suis celui qui est le plus amer en leur présence. J'ai mes raisons. Passer outre tout çà ? Vous rigolez ou bien ? Vous savez comment ça a été l'enfance pour les gosses Cobb ? Nos parents autant dire qu'on ne les voyait que quand ils avaient des ordres à nous donner, sinon nous avons été élevés par des nourrices. La conséquence a été que Eden, Sasha et moi sommes très liés et toujours là pour sortir les autres du pétrin, et croyez moi aujourd'hui, il va y en avoir besoin. Repas Cobb/Stewart, si je m'y attendais à celle là. En fait je crois que la mission ça va être de le faire ce repas, à mon avis la maison sera déjà en ruine avant qu'on commence les entrées. Mais il allait falloir se montrer courtois le plus longtemps possible, dur tâche je vous le jure, tellement le ton monte rapidement. Mon regard se pose sur Logan, je lui explique la situation, je lui demande si il veut venir, sans l'obliger, je sais ce que ça peut donner ce genre de repas et mêler Logan a tout ça, tolérant comme sont Ian et Audrey ça aurait été très égoïste de ma part. Seulement, Logan accepte de venir et immédiatement je me sens coupable de lui avoir demandé. « Merci Logan vraiment… et pour ce qui est de ne rien dire tu verra que c'est un exercice difficile de pas répondre quand on a mes parents en face. » Très difficile, personnellement je n'y arrive pas, à chacune de leurs énormités je ne peux pas m'empêcher de répliquer, c'est comme un réflexe. Un des bons points c'est que nous allions revoir Eden et Sasha, en fait c'était le seul bon point je crois.
Le chemin se fait relativement dans le silence, silence qui ne dure pas, effectivement alors que nous arrivions devant la maison Stewart, la voix de mon frère se fait entendre et çà gueule, les hostilités étaient lancées, tiens bon Sasha, les soldats James et Logan arrivent. Accueil des plus charmants par notre hôtesse qui visiblement était tellement heureuse de nous revoir. De toute façon depuis Miami, on se supporte pas, c'est comme çà et ça ne changera jamais, on ne s'attaque pas à mon frère comme çà c'est tout, la fraternité c'est pas de la demie-mesure chez nous. « Oh Iris, je vois avec plaisir que toi tu n'as pas prit la peine d'enlever ton costume de grognasse. » Et voilà c'est parti, mesdames et messieurs, attention tout le monde ! L'obus James Cobb est en place, ça va saigner, j'étais venu pour tenir en place mais non ça va pas être possible les gars, si tout le monde attaque comme çà çà allait pas le faire. En plus il y a plein de gens que j'aime beaucoup, Iris, Ian et Audrey, sans parler de Kyaw, que du bonheur. Je demande si Adam n'est pas là et c'est Kyaw qui répond. « Parfait j'ai pas envie de voir sa tronche... » Si en plus on devait rajouter un homophobe reconnu à cette petite fête… Jewel murmure quelque chose à Logan que je n'entend pas, un nœud ce serre dans mon ventre, je n'aurai pas du lui demander de venir, il n'avait pas à subir tout juste parce que je ne m'entends pas avec mes parents. Subitement je me retourne quand Iris mentionne une surprise : ça c'est mauvais, une surprise venant de Iris Stewart à tout les coups ce n'était pas une berline flambant neuve mais plutôt un bon gros nid d'emmerde. « Une surprise Stewart ? Je dois m'attendre à quoi aujourd'hui ? Le feu chez les Pi Beta Phi ? »
Je vous passe toutes les joyeusetés qui arrivent successivement pendant toute l'apéro, tout ce que je peux vous dire c'est que c'est pas triste. Entre miss monde et ses sarcasmes et les parents qui visiblement semblent désemparés par leurs enfants, c'est un miracle qu'il n'y ai pas encore le feu, c'est à peine si j'entends Elizabeth proposer à sa mère de servir l'apéro. Oh tiens ça ne pouvais durer sans que Audrey fasse une intervention, il paraîtrait que nous ne sommes pas assez obéissants avec Sasha, un sourire amer se dessine sur mon visage. J'allais répliquer quelque chose, mais c'est Logan qui prend l'initiative, il prend notre défense et prend pour le coup un sacré risque, je me retourne vers lui pour lui faire un petit sourire, j'aurai voulu le remercier mais je suis coupé par Ian, ça va barder, il n'est pas content et ça se voit. Mais il fait une erreur magistrale, on attaque pas Logan devant moi, on ne l'attaque pas du tout même, jamais… ça y est je suis dans une rage sourde et ça commence à se voir. « Il s'appelle Logan déjà, Ian. Et il a tout à fait le droit d'être ici et je pense pas que tu puisse faire des leçons de morale à des personnes que tu ne connais même pas? C'est très noble de ta part ça… Et pour là où il a apprit le respect sûrement pas avec toi ce qui est déjà une bonne chose. » Et là mon pote çà va partir en cacahuète, Ian ne restera pas là c'est sûr, mais moi je ne supporte pas son comportement « T'es pas mon père tu ne me fais pas la morale, ni à mon petit-copain » voilà ce que je veux lui sortir, que tout le monde sache mais si je faisais ça je signais mon arrêt de mort.
Et puis là tout s'est tellement enchaîné, rapidement. Ma « surprise » arriva. Marine Martel, ou mon ex, ou celle qui voulait me faire la peau. Ses attitudes hypocrites me révulsaient, cette façon de se délecter de la situation,… Je sens la main de Logan attraper la mienne et c'est ce qui me donne la force de ne pas totalement pas exploser. Qu'est ce qu'elle foutait là elle ? Elle pouvait pas se retenir ? « Oh mais moi aussi Marine, je serai tellement plus heureux que tu retourne sur la banquise... » grinçais-je avant de retourner mon regard assassin vers Iris, elle ne perdait rien pour attendre celle là, c'est elle qui avait tout manigancé, si Kyaw lui pouvait se retenir se sortir des vacheries, Martel ne se gênerait pas si elle pouvait foutre la merde un plus. Et puis Miss Péroxydée qui nous fait les présentations d'un ton des plus mielleux, présentant quasiment Marine comme l'amour de ma vie, tournant Jewel au ridicule, il faut que je hurle, un grand coup. En plus de cette colère qui me ronge, la culpabilité d'avoir entraîné Logan ici ne fait que grandir. Est ce que j'aime ta surprise Stewart ? Tu te fous de ma gueule ou bien ? « Je t'en foutrais des surprises Iris, tu aimes les poubelles ? » Je crois que le plus courageux d'entre nous c'est Sasha qui a eu le courage d'avouer à Ian et Audrey les sentiments qu'il a pour Jewy et pour çà je lui tire mon chapeau.
Visiblement l'atmosphère ne se détendra pas, pas avec des sujets comme le mariage forcé de Sasha ou avec l'autre folle et ses inepties. « C'est fou ça Martel j'ai beau chercher je ne me souviens pas... » Sans parler de ses attaques sur Logan, ça ça ne passe pas. « La ferme Martel, est ce que je critique ta blondasse de meilleure amie moi ? » C'est gratuit mais ça détend, après tout elles ont commencé et je n'allais pas me laisser faire. Je ne soupçonnais d'ailleurs pas ce degré de sadisme chez Iris, d'aller jusqu'à balancer sa petite sœur à la flotte. Heureusement Sasha est allé la sortir de là, je souris quand Kyaw poussa Iris à l'eau, mais je réprimais un haut le coeur quand je vis que c'était pour lui faire des papouilles. Ce qui me tira de mes pensées c'est Ian qui dit à Audrey qu'il fallait revoir notre éducation, ne je pu m'empêcher d'avoir un rire amer. « On s'occupe de notre éducation maintenant… C'est nouveau... » J'allai me faire incendier, tant pis, au point où j'en étais de toute façon.
La détonation suivante vint de quelqu'un que je n'attendais pas, Liza. Nous étions en train d'accueillir Jaya, la fiancée de Eden qui venait juste d'arriver dans ce repas de fous, quand Lisa posa la question qu'il ne fallait pas. Est ce que ça faisait longtemps que Logan et moi sommes en couple, bien assez fort pour que tout le monde l'entende. Gros silence, je suis tendu, horriblement tendu, j'échange un regard avec Logan qui est dans le même état que moi, je veux répliquer mais l'autre là, toute contente de pouvoir m'enfoncer dans la merde, toute souriante demande depuis quand ma langue a élu domicile dans la bouche de Logan. « Espèce de... » mais Ian me coupe, il est furieux, hors de lui et je dois admettre qu'il fait peur, je serre la main de Logan dans la mienne, dans ma tête il y a des idées de meurtre. Et là arrive quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas. Le baroud d'honneur du soldat Sasha Cobb, dernière tentative pour détourner l'attention, annoncer qu'il voulait se marier avec Jewel. Oh non pitié Sasha te sacrifie pas pour moi… Ce qu'a fait mon frangin c'est quelque chose de très noble mais je ne veux pas que çà lui retombe dessus. Bien sûr Ian ne tombe pas dans le panneau, totalement hors de lui il demande des explications. Voilà qu'il se remet à jouer les petits chefs autoritaires, sans me démonter je lâche la main de Logan et j'attrape son épaule pour le ramener contre moi, un début d'explication pour Ian, un joli doigt d'honneur à Martel. « Le soleil a du en effet bien taper pour que tu ne laisses pas ton fils aimer celle qu'il veut et quand à cette histoire de langue Ian, crois moi tu ne veux ni une explication, ni une démo... » Tout était dit, double coming out chez les Cobb, en direct live et sans différé, la sentence allait être lourde, mais je m'en fous, j'ai dit ce que j'avais dire, je suis avec Logan et c'est tout ce qui compte. Je jetais un regard désolé à Logan, je l'avais entraîné dans toute cette histoire et voilà que je l'affichais devant tout le monde dans un accès de colère, je ne me suis jamais senti aussi coupable de ma vie, mon regard passa à mon grand frère et puis à Jaya, j'étais profondément désolé d'avoir du régler mes comptes alors qu'elle venait d'arriver, mais il y a des choses que je peux juste pas laisser passer...
Invité
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Sujet: Re: Quelle admirable invention du diable que les rapports sociaux ! (Stewart VS Cobb & autres) Ven 9 Oct - 16:05
Stewart VS Cobb & Autres Quelle admirable invention du diable que les rapports sociaux
C
e repas qui devait être un moment conviviale est un véritable désastre. Pourtant, aussi bien Cooper que moi aimons recevoir la visite des Cobb, mais seulement des parents. Une fois que leurs fils pointaient le bout de leur nez, ce qu’on qualifiait de soirée agréable se transformait bien souvent en bas astral pour la simple et bonne raison que même si Audrey, Ian, Cooper et moi-même nous nous entendons à merveille, c’était loin d’être le cas de nos enfants. Iris était imbuvable comme elle en avait bien souvent l’habitude et elle avait d’ailleurs le chic pour foutre les soirées en l’air en compagnie de ces jeunes Cobb. A l’intant, j’ai qu’une seule envie, lui en coller une. Je connais ma fille, je sais que ses sous-entendu et son hypocrisie sont bien choisis pour titiller et blesser volontairement. Je ne sais pas vraiment ce qu’il se passe entre tous ces jeunes et je ne comprends même pas comment de dix nous passons à quatorze et comme je l’avais répondu à ma fille ainée, si chacun ramène une personne, ça commence à faire beaucoup de monde. Peut-être qu’on devrait même songer à agrandir la terrasse pour pouvoir caser tout ce petit peuple. Liza s’empresse de caser tout ces intrus à la table qu’elle avait dressé et le spectacle que j’ai devant moi me laisse sans voix. Je plains Audrey et Ian pour supporter de l’arrogance tel que celle qui se répend dans notre jardin ce soir. Je sais que ma fille peut être la reine du dédain et de l’impertinence, mais les deux garçons ne sont pas mauvais dans ce domaine non plus.
Alors qu’Iris joue ce jeu dont elle a l’habitude et dont j’ai particulièrement horreur, je ne me retiens pas de la foudroyer du regard. S’il n’y en a pas un qui se tait ici, ça va vraiment mal se terminer et bien entendu, quand il faut mettre le renard dans les poules, elle est toujours partante -"Iris, tu viens m’aider s’il te plait. Tout de suite." Je pouvais compter là-dessus, mais tant qu’elle venait pour écouter ce que j’avais à lui dire, je m’en fichais qu’elle m’aide ou non. A l’écart des invités, à mon tour je lui sors mon éternelle réaction de mère blasée par son comportement de petite peste farouche -"A quoi tu joues ? Tu veux pas de ce mariage, on la compris, mais de là à agresser la moindre personne qui ose mettre un pied dans cette maison, je trouve que tu vas un peu loin. Alors maintenant tu rétrogrades d’une vitesse et tu te calmes et je ne te le dirai pas deux fois, Iris. T’es prévenue." Je rejoignis les invités non sans une bouteille de champagne à ouvrir et la tend à mon mari pour qu’il s’en charge alors que Marine fait son apparition. Cette fille est agréable et magnifique, et la voir m’enchante toujours, avec l’espoir que ça calmera un peu ma blondinette. Visiblement, sa venue ne plait pas à James et lorsqu’Iris se charge des présentations, elle me fait littéralement comprendre que ce que je viens de lui dire est entré par une oreille et ressorti par l’autre -"Iris, ça suffit." Je ne sais pas à quoi elle joue, ni même ce qu’elle nous réserve encore, mais la soirée promet d’être riche en surprise, c’est moi qui vous le dis. La suite ? Et bien Anastasia se retrouve dans la piscine en moins de temps qu’il en faut pour le dire, suivie d’Iris et de Kyaw. Désespérée, j’enfuis mon visage dans mes mains. Sophie qui a l’habitude de s’occuper d’Anastasia accoure avec une serviette de bain et l’entraine pour qu’elle puisse à son tour se changer, suivie d’Iris et de Kyaw. Deux en moins dans l’équation, peut-être qu’on aura enfin un moment de répit. Mais que nenni ! La moitié des invités sont à deux doigts de s’étouffer à l’annonce de Marine concernant James et ce jeune homme que je ne connais pas. Lorsque la porte sonne une fois de plus, je saute sur l’occasion pour m’éloigner afin d’ouvrir à Jaya, la fiancée d’Eden. Peut-être que pour me sentir solidaire, je devrais lui dire d’en profiter pour retourner chez elle et éviter le désastre qui se passe sous mon toit actuellement, mais au lieu de ça, je la laisse entrer et lui montre le lieu où le crime aura lieu ce soir. Sasha annonce son envie de se marier avec la jeune fille qu’il a emmené et l’arrogance des Cobb me rappelle, tout comme Sasha, qu’Iris est déjà partie depuis un moment. Dois-je vraiment lui dire de descendre ? La situation dérive et ça a tendance à me rendre légèrement hystérique.
-"James, on ne veut ni de démo, ni d’explication. Je propose que vous gardiez ça pour une discussion peut-être un peu plus… privée ? D’autant plus que j’ai une gamine de neuf ans encore toute naïve et je tiens à ce qu’elle le reste. Déjà qu’avec Iris c’est dur de préserver son innocence, ça me dérangerait qu’elle tombe sur un spectacle on ne peut plus déplaisant. Ca, c’est une chose. Si je peux me permettre, j’aimerais autant qu’on arrête toute tendance sexuelle à ce diner. Les … "plan cul", les histoires de langues ou même les sous-entendus douteux concernant ma fille, particulièrement. D’ailleurs, Sasha, comme visiblement son absence a l’air de te perturber, tu peux aller chercher Iris et Anastasia, s’il te plait ? Tu peux au moins faire ça"
Ca, c’est fait. Jaya avait l’air un peu dépité face à la situation dans laquelle elle se trouvait, sans parler du froid qui venait d’être lancé. – "Jaya, tu désires boire quelque chose ? Comment se passe les préparatifs pour le mariage, pas trop stressée ?" Essayons de noyer le poisson comme on peut. Lorsque le cuisiner annonça que le repas était prêt et qu’on pouvait se mettre à table, j’en fis de même -"Installez-vous où bon vous semble" et à table je cherchais de quoi briser la glace -"Alors… Jewel, c’est ça ? Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? Audrey a mentionné que tes parents étaient architectes, c’est ça ? D’où viennent-ils ?" Iris fit son apparition accompgné de Kyaw, comme si tout était normal et comme si la situation était parfaitement sous contrôle -"Tu aurais pu sécher tes cheveux, tu aurais été un peu plus présentable il me semble."
WILDBIRD
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Sujet: Re: Quelle admirable invention du diable que les rapports sociaux ! (Stewart VS Cobb & autres)
Quelle admirable invention du diable que les rapports sociaux ! (Stewart VS Cobb & autres)