And now we're flyin' through the stars, I hope this night will last forever ♦︎ Fletcher ♥︎
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Sujet: And now we're flyin' through the stars, I hope this night will last forever ♦︎ Fletcher ♥︎ Mar 4 Aoû - 12:08
And now we're flyin' through the stars, I hope this night will last forever
ft. Fletcher
« Le temps décide qui tu rencontres, mais le coeur décide qui doit rester dans ta vie »
Allongée sur la moquette du sol de ma chambre, je laissais mon feutre se balader sur ma feuille. Passant de temps en temps au crayon pour assurer mes traits, je laissai mon esprit divaguer. Le dessin qui se dessinait sur ma feuille reprenait le ciel étoilé que j'avais en face de moi rien qu'en levant les yeux. La lueur de la lune reflétait sur le sol de ma chambre et malgré l'heure, je continuai à dessiner. Après le repas, j'étais montée pour m'enfermer dans ma chambre afin d'éviter de supporter Donovan ou même son père. Ma mère était encore absente, à croire que moi je passais ma vie ici afin qu'elle n'ait pas à s'occuper de moi. Mes frères le vivaient mieux que moi et je les enviai, alors quand je pouvais, je m'enfermais dans ma chambre pour avoir la paix. Parfois, je rêvais que mon père vienne me rechercher et tout ce dont je rêvais passait dans mes dessins. Ma mère ne cessait de me dire que je perdais mon temps à griffonner n'importe quoi, mais était incapable de se dire que ça m'avait aidé lors de mon adolescence, mais surtout lors de leur divorce. Je dessinai ma vie sur papier, je dessinais mes joies, mes peines, mes coups de cœur et surtout mes rêves. Je ne pouvais pas changer le monde, mais à travers mes dessins bien, alors ça me soulageait.
Musique en fond pour créer une ambiance paisible, les cheveux relevés à l'aide d'un élastique, j'étais relativement calme et paisible, jusqu'à ce qu'on vienne frapper à ma porte. Je savais déjà qu'il ne s'agissait pas de Donovan, puisque lui ne prenait même pas la peine de frapper. Je tournai la tête vers celle-ci et vis ma sœur entrer
– "Tu ne dors pas ?"
Je répondis d'un signe de tête. Je n'étais pas vraiment fatiguée. A croire que l'ambiance qui régnait dans cette maison était bien trop stressante et oppressante pour trouver le sommeil.
-"Tu n'aimes pas vraiment cette ville, n'est-ce pas ?" -"Ce n'est pas tellement la ville qui me dérange. J'aime bien Boston et puis j'ai des amis ici, mais je n'aime pas cette maison, cette famille. Sans parler pour toi… Enfin tu vois ce que je veux dire" -"Oui je vois. Maman revient demain, tu sais ça ?"
J'acquiesçai d'un signe de la tête, mais j'en avais que faire, puisque c'était réciproque. Elle ne revenait pas pour nous, elle revenait pour lui. Elle n'allait pas vraiment remarquer que nous sommes là, elle ne s'intéresserait pas à nous, elle ne nous demanderait pas comment se passe la fin de nos vacances et ne s'inquiéterait même pas de savoir comment on va. Donc au lieu de m'apitoyer sur mon sort, j'avais décidé de ne plus y porter d'importance.
-"Je vais dormir, bonne nuit soeurette. Ne veille pas trop tard" -"Bonne nuit"
Je regardai ma sœur quitter ma chambre et puis me concentra à nouveau sur mon dessin quand mon portable vibrait. Je levai mes yeux sur l'écran de ce dernier et fut surprise d'y lire le prénom de Fletcher. J'étais même agréablement surprise. En ouvrant le message texte, mon sourire s'élargit. Il n'arrivait pas à dormir, ça tombait bien, moi non plus. En guise de réponse, je m'empressai de dessiner une jeune fille allongée sur le sol de sa chambre, face à sa fenêtre en train dessiner, puis lui envoyait la photo de ce même dessin. Au fur et à mesure des échanges, on en arrivait à peu près à la même conclusion: éviter de gaspiller du temps à attendre que l'heure tourne et faire quelque chose de bien plus intéressant, comme faire une visite nocturne dans le parc. Il n'y aurait personne, ça serait tout calme et paisible. Je mis mon bloc de dessin et mes feutres de côtés et sans prévenir personne, quittait la maison à pas de loup en espérant que personne ne me remarque, pas même Donovan.
Sur le chemin, je me rendais compte que la nuit, Boston était bien calme. C'était totalement différent de New-York qui était ce genre de ville qui, même la nuit, ne dormait jamais. Tout était toujours éclairé et on y rencontrait toujours autant de monde la journée que de la nuit. Une ville coup de cœur qui parfois me manquait et qui changeait radicalement de l'endroit où je me trouvais actuellement. Boston était une jolie ville et je m'y plaisais. C'était vrai ce que j'avais avancé à ma sœur, j'aimais beaucoup cet endroit, mais voilà, il fallait un petit temps d'adaptation. Rien qu'un tout petit. Après une dizaine de minutes de marche sous la nuit étoilée qu'offrait Boston, j'arrivais au parc, et comme je le pensais, il n'y avait personne. C'était calme et tranquille. J'avançai jusqu'à un premier banc où je m'installai en attendant Fletcher. Puis dans l'unique but de lui mettre un petit coup de pression, rien de bien méchant, je lui envoyai un texto
Il est 23, si à 25 t'es pas là je m'en vais. Cap ?
Je n'étais pas aussi princesse que ça, loin de moi même, mais oui, c'était juste un jeu, rien de plus.
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Sujet: Re: And now we're flyin' through the stars, I hope this night will last forever ♦︎ Fletcher ♥︎ Sam 15 Aoû - 4:06
Les vacances commençaient à m’ennuyer justement au moment où elles tiraient à sa fin. D’aussi fou que ça puisse paraître, le lycée me manquait ces jours-ci. C’était entre deux couloirs que se déroulaient toute l’action, l’endroit où j’avais l’occasion de socialiser avec différentes personnes et d’être entrainé dans toutes sortes d’aventures. Pendant les vacances, les gens étaient souvent occupés : soit ils partaient en voyage soit ils étaient trop paresseux pour sortir de leur maison. D’autant plus que cette année, je n’avais rien fait d’extraordinaire, à part le trip organisé par l’école quelques jours plus tôt, quelques fêtes et des sorties ici et là. Quand j’étais plus jeune, mes parents et moi avions l’habitude de s’envoler quelque part pendant quelques jours, mais maintenant, c’était plutôt rare que l’on parte aussi longtemps. Ma mère, ça allait, elle était moins occupée ces temps-ci, sauf que de l’autre côté, mon père avait un horaire de monstre. D’ailleurs, il venait de partir pour quelques jours en Europe, pas que cela changeait grand-chose de toute façon.
La nuit s’était installée et au lieu de m’enfermer dans ma chambre comme j’avais l’habitude de faire, je me dirigeai vers la chambre de ma mère. Oui, j’étais un garçon - que dis-je, un homme - de 16 ans, mais j’aimais encore m’allonger avec elle quelques minutes pour discuter. Je pointai mon nez dans le cadre de porte afin de vérifier que je ne la dérangeais pas, puis mis un pied à l’intérieur une fois qu’elle m’invita à entrer. Je me couchai à côté de ma mère tandis qu’elle commençait déjà à somnoler. Pour ma part, il était beaucoup trop tôt pour m’endormir. Pas que je le faisais exprès, mais mon métabolisme s’était simplement habitué à dormir très tard.
« T'es pas un peu trop vieux pour ça ? »
« Maman, ne dis rien que tu pourrais regretter. »
Je lui fis une grimace tandis qu'elle leva les yeux au ciel. À mon âge, les gars ne tenaient pas vraiment à leur mère à ce point, alors la mienne était très flattée par mes gestes et ne manquait pas une seule occasion de s'en vanter. Comme il était tard et qu'elle était fatiguée, je ne parlai pas beaucoup et finis par partir après 20 minutes. Je me rendis jusque dans ma chambre et pris mon lit d'assaut. J'ouvris mon téléphone et passai mes contacts en revu. J'avais soudainement envie de discuter avec quelqu’un d’intéressant dans le but de passer le temps, mais ne savais pas qui. Je m'arrêtai à Maëlys et observai longuement son profil. J'étais quelque peu devenu méfiant envers elle, depuis que Cameron et moi avions tenu cette discussion à son sujet ; sans oublier les incidents suspects qui étaient arrivés durant le voyage au Berkshires. Même si j'avais décidé de fermer les yeux sur l'affaire, je ne pouvais m'empêcher d'avoir des doutes. Nous nous connaissions depuis des années et elle, avec Lina, étaient les filles avec lesquelles j'étais le plus proche. Cependant, j'avais l'impression que depuis que nous étions tous réunis à Boston - finalement - les choses n'étaient plus aussi délicates qu'elles l'étaient auparavant. Déjà, le confit entre Cameron et Lina avait suffit à tous nous déséquilibrer. Comme elle était partie, je n'y avais pas trop fait attention, mais depuis qu'elle était de retour, les conséquences étaient flagrantes. Adieu les sorties de groupe paisibles et amusantes : ces deux-là ne pouvaient se tenir côte à côte sans se lancer des éclairs. Je ne savais pas pour Mae, mais pour ma part j'étais un peu dégoûté par la situation. Même si je ne prenais le parti de personne, j’espérais toutefois que Cam prenne l'initiative de changer les choses. Après tout, c'était le plus fautif dans cette histoire.
Plusieurs minutes d'hésitation plus tard, je finis par lui envoyer un message. Mes conversations avec elle débutaient rarement avec un simple "Hey", alors j’introduisis la discussion avec un « J'arrive pas à dormir >.< ». J'éteignis mon téléphone et observai le plafond en attendant sa réponse. Un peu plus tard, Maëlys m'envoya une photo de l'un de ses dessins, qui montrait une fille couchée sur le sol devant une fenêtre. Je souris au contenu et lui répondis « Toi au moins tu t'ennuies pas. » Je lui envoyai un autre message tout de suite après : « Tu DOIS me montrer tes œuvres d'art. Ça fait longtemps. » J'avais toujours été un grand fan de ce que Mae entreprenait et étais même un peu jaloux de son talent. Étrangement, mon sourire resta scotché à mon visage pendant un bon moment. Dès que je parlais à l'adolescente, mon humeur augmentait automatiquement d'un octave sans que je ne puisse rien y faire. Cela prouvait qu'au fil des années, j'avais tenu à elle de plus en plus.
Et puis, sur un cou de tête, nous avions décidé de nous rencontrer au parc. C'était une idée assez folle, certes, sauf que d'un autre côté, la vraie question était quand n'avais-je jamais eu d'idées farfelues ? Aussitôt l'activité planifiée, je me magnai afin de sortir de la maison le plus vite possible. L'avantage de sortir avec une amie de longue date était qu'on s'en foutait royalement de ce qu'on avait l'air devant cette personne. Par conséquent, je sortis de chez moi en jogging et en t-shirt accompagné de sandales sans arrières-pensées. Le parc ne se trouvait pas très loin, mais au lieu de marcher, je décidai de parcourir le chemin à vélo. Arrivé sur place, je ralentis et longeai les lieux du regard dans l'espoir de la trouver dans le noir. Soudain, mon téléphone vibra et je m'arrêtai dans le but d'y répondre. Je remarquai que le message venait de Maëlys et je roulai des yeux. Je composai son numéro et attendis qu'elle réponde.
« Parle-moi pour que je puisse entendre ta voix. »
Si elle parlait, sa voix allait sûrement pouvoir me guider. J'eus raison, car à peine quelques secondes plus tard, je ne l'entendais pas seulement au téléphone mais aussi à proximité de moi. Elle était assise sur un banc, téléphone à l’oreille. Je déposai mon vélo, puis réalisai une révérence en face d'elle.
« Madame la Diva n'a pas trop attendu j'espère. »
Je pris place à côté d'elle et malgré la longueur du banc, on était quasiment collés.
« Alors ce sont tes dessins qui t'empêchent de dormir ? »
[pardon je suis pas très fière >.<]
And now we're flyin' through the stars, I hope this night will last forever ♦︎ Fletcher ♥︎