Sujet: 4 Juillet, l'Independance Day ! Dim 5 Juil - 11:15
Independance Day
C'est le 4 juillet ! Et il est bien connu que pour nos amis les américains, c'est le jour de l'indépendance, alias leur fête nationale. En ce jour, c'est la fête. Le jour idéal pour sortir en famille, entre amis et profiter. Pour certains, ce n'est qu'un jour férié bien pratique pour se la couler douce, mais pour d'autres -plus patriotiques- un jour en mémoire de tous ceux qui se sont battus dans l'histoire pour leur indépendance. Peu importe vos intentions, vos avis vis-à-vis de cette fête à grande échelle, il y a bien une chose que vous ne louperez pas aujourd'hui c'est le très célèbre feu d'artifice, lancé à la nuit tombée pour célébrer cet heureux jour. Organisé dans le très célèbre quartier irlandais, tous les bars sont ouverts pour l'occasion. Musiques, happy hour, l'alcool et le rire seront de rigueur dans les rues colorées et vivantes de Charlestown. Avant l'heure du feu d'artifice, n'hésitez pas à profiter des stands, de boire un verre avec vos amis, bref de vous éclater. C'est un jour pour rire, pour s'amuser, et s'émerveiller devant ce très célèbre feu d'artifice aux milles couleurs !
Quoiqu'il en soit, bonne fête de l'indépendance à tous !
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Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Mar 7 Juil - 13:59
Iris était couchée sur son grand lit, regardant le plafond de sa chambre, ses pieds sur son mur. Un fond musical qui venait lui chatouiller les tympans, résonnait dans la chambre, mais aussi, la laissait perplexe, calme et silencieuse. En effet, pour une fois cette maison était plongée dans le calme le plus complet. Elle ne se disputait pas avec Ana qui était justement en train de jouer dans sa chambre, elle n'était pas au téléphone, elle ne parlait pas, elle ne criait pas, elle ne faisait strictement rien. Toujours sur son lit, à quelques centimètres de son visage, son portable vibrait. Un texto, deux, trois, une notification, une autre, encore une autre, mais n'y fit pas attention pour autant. Elle voulait rester un moment tranquille, comme elle l'était là, parce que oui, parfois cette fille avait besoin de répit. Son esprit divaguait, elle repensait à ce qu'elle faisait lorsqu'elle était à Oxford, à la vie qu'elle avait. Entre sa mère qui voulait qu'elle se marie avec un gars qui ne voulait pas d'elle, mais qu'elle ne voulait pas non plus et son père qui espérait qu'elle suivrait des cours de management ou autre dans l'unique but de reprendre son entreprise, alors qu'elle son rêve était d'ouvrir une chaine d'hôtel internationale portant son nom, mais elle en était encore loin, elle était toujours au lycée. Depuis quelques semaines déjà, il y avait aussi la présence d'un jeune homme dans sa vie. Il avait plus ou moins les mêmes convictions qu'elle, la même façon de penser en plus d'être irrésistiblement attirant. Le problème, c'est que sans connaître le grand amour dont elle se fiche éperdument, elle s'attachait à lui. Elle ne rêvait pas de romantisme, elle ne croyait pas au prince charmant et elle ne le qualifierait surement pas comme le ferait toutes ces filles aussi niaises les unes que les autres. Elle ne voulait pas parler d'amour, mais juste d'attirance. Il était là, partout et tout le temps, mais en même temps nulle part et jamais. Il avait le don de l'énerver en ne répondant pas à ses caprices de diva, il avait le don de lui tenir tête et c'est probablement ce qui l'énervait le plus, mais qui en plus de ça, l'attirait. Parce que lui, il arrivait à la recadrer, alors que les autres cédait et la laissait tomber dans un ennui mortel. Toujours couchée sur son lit, elle pensait à tout ça, aux moments qu'elle avait pu passer avec lui et depuis quelques jours, elle pensait même qu'une fois de plus il allait franchir le seuil de sa porte sans y être invité, ni convié. Probablement que s'il venait à le faire, elle peterait littéralement les plombs, ou peut-être qu'elle nourrirait simplement une envie de vengeance. Elle ne voulait pas le voir, elle ne voulait pas non plus lui parler. Aux entrainements, elle faisait comme si il n'existait pas, ou du moins, prenais sur elle quand l'autre vache de Selena ouvrait la bouche. Iris s'était surprise, la veille au soir à détailler cette photo d'elle sur tumblr, où elle est en maillot avec une planche de surf. Il pourrait lui citer un nombre incalculable de défauts. Elle ne comprenait pas ce qu'il lui trouvait, elle ne comprenait même pas pourquoi il lui avait filé ce rencard sous ses yeux. Quelque part, il y avait toujours ce jeu de chat et de souris. Elle avait fait le même avec Enzo, alors pourquoi lui ne le ferait pas ? Il aurait pu choisir plus belle.
Sans qu'elle ne s'y attende, son portable sonna au point de la faire sursauter. Sans se retourner, elle jeta son bras en arrière pour le saisir et voir qui l'appelle. En voyant le prénom de Marine s'afficher sur son écran, elle décida enfin à sortir de sa bulle. Sa meilleure amie voulait la faire bouger. C'est le 4 juillet, c'est la fête en ville, feu d'artifice tout ça, super sauf qu'elle s'en fiche du 4 juillet. Dans un premier temps, Iris décline, puis finalement, Marine trouve les arguments qui faut pour la convaincre: une soirée entre filles, pas de mecs, pas de Kyaw, pas de James ni même de Sasha. Juste elle deux pour s'éclater jusqu'au bout de la nuit. Après avoir accepté, elle verrouilla son portable sans même voir qui lui avait envoyé autant de message et garda sa position. La voix de sa mère vint rompre le silence et ce moment d'apaisement. "Ma chérie, on va chez les Robson, tu viens avec nous ? Je suis sûre que leur fille meurt d'envie de te voir" Qu'est-ce qu'elle en avait à foutre de cette fille ? Elle ne la connaissait même pas et n'avait pas envie de la connaître. Elle ne voulait pas non plus être trainée à un autre de ces diner si emmerdant et puis de toute façon, maintenant elle avait autre chose de prévu. "Non. J'ai autre chose de prévu" Sa mère qui finissait de s'apprêter se regarda dans le miroir d'Iris "Iris, ne me dis pas que tu vas encore passer ton temps avec Kyaw" Elle étouffa un rire sarcastique. Ca aurait pu, s'il ne préférait pas les baleines "Non. Kyaw n'est pas au centre de ma vie, je te signal." Elle continua à se regarder dans le miroir "Tu as une soirée avec Sasha, peut-être ?" Décidément, elle ne lâcherait jamais l'affaire "Surement pas et juste comme ça, Sasha vit à Miami, pas à Boston. Il ne passe pas son temps ici et ça vaut mieux pour lui s'il tient un tant soit peu à sa vie" Catherine fit une grimace avant de disparaître avec son mari. En voyant l'heure défiler, Iris finit par se diriger vers sa salle de bain privée pour se doucher et s'apprêter un minimum. Elle laissa ses cheveux lâchés et se maquilla d'un peu de mascara et de rouge à lèvre rouge vif waterproof afin de faire ressortir ses chaussures à talons de la même couleur. Pour la robe, son choix s'était porté sur une pièce noir, moulante à encolure bateau, laissant ses épaules découvertes et à l'air libre. En sortant de sa chambre, Iris tomba sur Anastasia, qui justement venait la voir dans la sienne. "Tu vas voir Kyaw ?" Iris regardait sa petite sœur, elle savait qu'Anastasia était attachée à lui et donc, qu'elle allait lui en parler encore longtemps, parce qu'elle était tout simplement chiante "Non ! Lâchez-moi un peu avec lui et ne te fais pas de film, je doute que tu le revois de si tôt" Laissant sa sœur là, elle se dirigea vers les escaliers qu'elle dévala rapidement, non sans se retourner malgré les sanglots d'Anastasia. Elle claqua la porte en sortant et monta dans son Audi cabriolet blanc pour rejoindre le centre ville.
Sur la route, Iris laissa son pied sur l'accélérateur, sans vraiment faire attention aux limitations de vitesse. Les cheveux au vent, la musique battant son plein, elle avait décidé de profiter de sa soirée sans se laisser bouffer le cerveau par ce qu'on appelait "des pensées". Dans le centre ville, elle chercha une place où se garer et descendit de l'auto pour se rendre au lieu de rendez-vous avec son amie. S'approchant de l'endroit, elle s'attendait bientôt à apercevoir Marine de loin, mais s'arrêta nette en voyant que celui contre qui elle pestait depuis quelques jours se trouvait justement à cet endroit précis. Finalement, la jolie blonde soupira et continua son chemin jusqu'à l'endroit indiqué par la chef de confrérie. Plus elle avançait plus elle détaillait la mine absente et moins sûre du Quarterback.
"En plus d'être grosse et moche, elle est en retard. Elle a vraiment rien pour elle la pauvre, mais tire pas cette tête elle ne devrait pas tarder, faut juste le temps qu'elle se déplace"
Jalouse ? Non pas du tout ! Ou bien si, un peu quand même. Iris voulait qu'il le lui propose à elle, ce rencard et passer après un laidron comme Selena, ça foutait une claque à son égo.
"Je comprends pas. Elle est énorme. T'as vu sa photo en bikini ? Elle est pleine de cellulite, elle est grosse et moche. Elle a une bouche de poisson, des cheveux fourchus et des dents qui vont légèrement de travers et je ne parle pas de ses oreilles ou son menton vers l'avant. Si vraiment elle te plait, bah t'as des goûts de merde et si c'était pour me blesser, alors t'aurais au moins pu choisir Marine. Au moins, ça aurait fonctionné, mais en plus de ça, Marine elle est super jolie ! Alors pourquoi elle ?"
Tout ça, elle avait pris le temps de l'étudier hier soir en regardant la photo de ce dindon sur jambe. La jeune fille avait relevé tous les défauts, les plus simples, sans doute pour se prouver à elle-même qu'elle était beaucoup mieux et il n'y avait pas photo. En fait, ça la dépassait totalement. Iris croisa les bras, puis en regardant son portable, se demandait ce que foutait Marine.
"Et non, je ne suis pas jalouse."
Kyaw Ne Min
Pi Beta Phi
Disponibilité pour RP : ✓ Featuring : Min Thein Khant DC : Logan C. Maxwell, Marine Martel, Alayna Keane, Seung Joo Park & Jake I. Wilson Messages : 102 Who I am? : Dieu People around me : Les pauvres mortels Where I'm going : Beaucoup de mauvaises choses Social Network : Tumblr CellPhone : Téléphone & casier Date d'inscription : 09/06/2015 Age : 30
Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Mar 7 Juil - 18:54
Je crois que j'ai merdé. Oui, c'était ça, j'avais dû merder quelque part. Pourtant, je n'avais pas envie de l'accepter, parce que ça faisait du mal à mon ego. Je ne comprenais pas, j'avais fait ça si souvent, ce n'était pas la première fois. Un coup je l'ignorais, un coup je lui tournais autour, à cette fille. Ça la rendait folle, mais plutôt dans un bon sens. Et puis là, je savais pas si j'avais dépassé la limite ou si un truc avait changé pour qu'elle m'en veuille de la sorte. Une chose était sûre, je n'aimais pas quand Iris refusait de me parler. Pourtant, c'était parti de rien. J'avais donné un rendez-vous à Selena, qui me courait après. Honnêtement, je m'en fichais de cette fille, je ne la trouvais même pas jolie. En même temps, à côté de Mademoiselle Stewart, qui l'était ? Enfin bref, je savais qu'elles ne s'appréciaient pas toutes les deux et j'avais décidé de jouer, encore une fois. Peut-être que j'avais choisi Selena parce que ça m'amusait de me moquer d'elle, ou que je savais qu'il n'y avait aucune tentation possible avec elle. Comme ça je m'en voudrais moins de faire ce coup-là à Iris. Sauf qu'elle, elle m'en voulait à mort. Tellement qu'elle faisait comme si je n'existais plus. Je n'avais pas mis beaucoup de temps à le remarquer, raison pour laquelle j'avais laissé couler en me disant que ça lui passerait. Elle en aurait bien vite marre et elle reviendrait toute seule. Pas besoin de passer chez elle ou de venir lui parler pendant un entraînement. Grossière erreur, pire erreur que j'aurais pu faire. Peut-être que ça se serait arrangé avant, plutôt que de laisser le temps ne pas m'aider. Concernant Selena, je lui avais donné ce rendez-vous mais je n'avais jamais eu l'intention de m'y pointer. Dès le départ, je savais qu'elle ne me verrait pas. Enfin, j'y étais quand même, mais pas pour elle. J'avais pris une photo d'elle de loin, en train de m'attendre comme une conne sous la flotte. Mais même ça, j'avais eu du mal à m'en réjouir, parce que j'étais tout seul.
- Oui Marine, tu l'as appelée ? … Elle a accepté ? … Parfait alors, je te remercie, je te revaudrai ça.
Je raccrochai et jetai mon portable sur mon lit. J'étais faible. Je comptais rien faire, de base, et la laisser. Après tout, c'était simplement une fille parmi les autres. Combien étaient retombées dans l'oubli ? Beaucoup. C'est vrai, elle était ma préférée, mais l'amour, ce n'était pas pour moi. Sauf qu'elle me manquait. J'avais l'impression que tout était vide. Où je passais mes soirées si ce n'était pas chez elle à faire chier sa mère ? Avec qui je pouvais être horrible sans craindre de représailles à par Anastasia ? Et surtout, qui pouvait remplacer Iris ? Je lui en voulais. Parce qu'elle avait prit trop de place dans ma vie et que je pensais que ça n'était pas grave. Je n'étais pas amoureux, mais pour une fois, j'avais réussi à m'attacher un peu à quelqu'un, c'était pour cette raison que je ne voulais pas laisser la situation comme elle était. J'avais appelé Marine, parce que je savais que venant de moi, elle dirait non. Il y avait le feu d'artifice pour l'independance day et j'aurais aimé l'y retrouver. Marine était donc là pour lui donner rendez-vous à ma place, ma complice en somme. Je ne savais pas pourquoi elle avait accepté de faire ça pour moi sans rien me demander ou me dire, c'était étrange. Je ne me posai pas plus de questions et filai me préparer. Ces derniers temps j'avais beaucoup de travail -ou je m'en donnais plutôt, parce qu'au moins j'avais du temps pour le faire- aussi une bonne douche me réveilla un peu, sans pour autant faire disparaître mes cernes naissantes. J'enfilai un pantalon et une chemise bleue marine et sortis de ma chambre chez les PBP.
Arrivé sur place, je me plaçais à l'endroit indiqué par Miss Martel. Techniquement, Iris devrait arriver, mais est-ce qu'elle ne ferait pas demi-tour ? J'étais soucieux et un peu perdu dans mes pensées, je devais l'admettre. Je n'avais pas pour habitude de donner réellement des rencards, je détournai souvent les choses, surtout avec Iris. Chaque prétexte était bon pour se voir, sans pour autant que ça soit un rendez-vous plus ou moins officiel. Encore une fois, je ne l'avais pas fait, donner rendez-vous, encore moins parce que je savais qu'elle me dirait non. En même temps, je n'existais plus à ses yeux, alors pourquoi elle dirait oui ? J'entendis des pas, pensant que c'était quelqu'un d'autre qui venait s'installer à côté de moi, jusqu'à ce que sa voix retentit à mes oreilles. Je n'avais pas voulu regarder si elle arrivait, je ne voulais pas qu'elle croit que je voulais absolument la voir. Même si au fond, c'était quand même un peu vrai. Finalement, je l'a regardai pendant qu'elle me parlait. Forcément, elle attaqua avec Selena, et je ne répondis pas, la laissant enchainer sur les critiques, qui n'étaient pas toutes envers la brune. Elle croisa les bras tout en déclarant ne pas être jalouse et je faillis sourire. Je la sentais en colère, blessée. Pour quoi ? Parce qu'elle était vexée que j'ai choisi une plus moche qu'elle ou simplement une autre qu'elle ? Je la détaillai un instant de ma mine sérieuse, cherchant quoi dire parce qu'au fond, j'avais pas vraiment d'explication. Pourquoi j'avais fait ça ? Aucune idée, comme elle disait sans doute pour la blesser un peu. Pourquoi est-ce que j'avais l'impression que c'était moi qui était blessé ? Je n'aimais pas qu'on m'ignore, je n'aimais pas quand ça ne se passait pas comme je le voulais. Est-ce que c'était juste ça ou est-ce que ça venait d'Iris ? Ça ne pouvait pas venir d'Iris, je voulais le croire.
- Marine ne viendra pas, si tu l'attends. Et si tu croises Selena, passe lui le bonjour si tu veux, mais elle sera pas là grâce à moi. Je ne suis pas allé au rendez-vous que je lui ai donné, c'est pas pour lui en donner un autre ce soir.
Enfin, si Selena était vraiment là ce soir, j'espérais simplement qu'elle n'irait pas dans mes pattes, je n'avais pas besoin d'elle. Je n'avais pas envie de la voir non plus, les entraînements me suffisaient déjà à la voir se dandiner. Je fixais mon regard au loin, laissant Iris comme si son image me brûlerait les yeux.
- Tu devrais mieux choisir tes amies, Marine t'a trahie, elle savait que je viendrais à sa place. Je savais que tu lui dirais oui à elle, et pas à moi. Elle est certes très jolie, mais elle ne m'intéresse pas. Pas plus que Selena. Pourquoi elle ? Justement parce qu'elle ne m'intéresse pas. Je m'en fiche d'elle, elle ne m'attire pas du tout. Mais chapeau pour tous les défauts que tu lui as trouvé, franchement, je ne l'ai pas regardée assez longtemps pour remarquer ça, moi.
J'étais à peu près sûr qu'elle était quand même jalouse. Sinon, pourquoi réagir comme ça ? Ou alors je voulais qu'elle le soit. Moi, je l'étais bien. J'estimais que tant que je le voudrais, elle m'appartiendrait. Seulement, elle était bien trop jolie pour ne pas attirer d'autres hommes. Je me tournai de nouveau vers elle en soupirant. Je ne savais même pas trop ce que je faisais. Je n'étais pas amoureux, je le savais, je n'en étais pas capable. Mais elle m'attirait beaucoup et je ne savais pas pourquoi je n'avais pas envie de la savoir fâchée. Combien de temps ça durerait, ce petit jeu entre nous ? J'avais toujours pensé que c'était jusqu'à ce qu'un de nous y mette fin, et maintenant qu'elle l'avait fait en faisant comme si je n'étais plus là, je n'étais pas satisfait. Le problème venait sans doute du fait que je ne la considérais pas comme un objet à usage limité, comme les autres.
- Et Enzo, tu lui trouves quoi, hein ? Pourquoi lui ? Il n'a aucune éducation, tout ce qu'il sait faire c'est être brutal et con.
A mon tour d'être jaloux, mais ça, elle le savait déjà. Enzo était moche, il avait un trop grand nez. Des yeux trop petits. Pas assez de muscles. Pas assez de classe. Sans parler de ses cheveux, un clodo la plupart du temps. Et Adam, elle lui avait trouvé quoi aussi ? Ces pauvres types ne la méritaient pas, ils ne méritaient même pas un simple regard. Et toi, tu mérites quoi Kyaw ? Tu mérites quoi alors qu'elle a décidé de te tourner le dos ? Peut-être pas plus qu'eux et ça te fait chier, parce que tu t'es toujours cru au dessus. Voilà ce que c'est que de dire non à la princesse, elle te jette au dragon sans même se soucier de ton sort. J'avais envie de lui dire qu'elle était jolie, dans sa robe moulante, mais je me retins, elle le savait de toute façon elle n'avait pas besoin de moi pour le lui dire.
- Pourquoi tu réagis comme ça si t'es pas jalouse ? T'en as marre de jouer avec moi, tu me jettes, c'est ça ?
J'essayais d'avoir une voix neutre, sans trop de conviction. Advienne que pourra.
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Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Mar 7 Juil - 22:38
Selena, tu es au courant que des stands sont ouvert pour ce soir à Charlestown ? Tu te rends compte, sans la directrice derrière notre dos ! Tu as intérêt à y venir sinon je t'appelle dès le feu d'artifice terminé.
C'était Enzo qui m'avait appris la nouvelle. Bien que je savais qu'il allait sans doute faire un feu d'artifice, j'ignorais qu'un coin de Charlestown allait être ouvert à cet événement. En plus, Miss Garner n'allait pas participé à l'événement, donc excès à gogo pour certains. Moi, j'allais certes en faire avec modération. Le seul souci était que ma mère allait être seule. Je détestais la laisser seule, déjà que je me suis forcée à aller à Boston parce qu'elle voulait que je m'émancipe. Ce qui ne l'empêchait pas de m'appeler tous les jours pour m'apprendre une nouvelle de mon père. Bien que je savais que certains étaient des mensonges, j'écoutais avec attention les informations. Dernièrement, elle m'avait parlé d'un contrat qu'il avait eu avec un ancien ami. J'ignorais de quoi elle parlait et j'avais l'intention d'en savoir un peu plus.
Mais aujourd'hui, je ne voulais pas entendre mon père. Coup de chance, ma mère est invitée par des amies. Ça lui fera du bien. C'est donc avec enthousiasme qu'après lui avoir donné l'autorisation de prendre la voiture et de lui rassurer que si j'étais bourrée, je rentrerais en taxi, que je pris la route pour Charlestown. N'ayant pas de réponse de Selena, je l'informais qu'on se retrouve là-bas.
Il faisait presque nuit lorsque j'arrivais sur les lieux. Je ne vis ni Enzo, ni Selena. Le membre de la confrérie était sans doute dans un stand à boisson, sans doute pour me tester. J'essayais alors de trouver ce stand, une cigarette allumée à la main. En chemin, je vis quelques mètres plus loin Iris et un homme. Je levais les yeux au ciel. Cette nana était une peste et n'arrêtait pas d'emmerder tout le monde ! Rien qu'hier elle a commenté une photo de Selena en la traitant de vache. Elle devrait se regarder ! Elle est maigre comme un clou. Pire, parce que ça serait insulter les clous qui n'ont rien demandé à être comparés à une anorexique. Et dire qu'elle veut être comme ça pour draguer les mecs. Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire !
Si Iris est là, Marine n'est pas très loin. Marine, une autre peste, n'arrête pas de m'emmerder. Pourtant, je ne lui avais à peine adressé la parole. Et si elle savait ? Non non, impossible ! Je n'en ai parlé à personne. Je recrachais une bouffée de fumée en m'éloignant du petit groupe. Quelques minutes après, je vis enfin Enzo. Déjà en train de picoler, ce à quoi je m'attendais.
-Salut ! lançais-je en posant mon coude sur la table. Alors, un nouveau défi j'imagine ?
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Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Mer 8 Juil - 1:41
Elle était censée avoir rendez-vous avec Marine. Censée. A la place de ça, elle avait Kyaw devant les yeux. Avant d'avancer près du PBP, elle avait hésité à faire un détour, à partir ou tout simplement à annuler son rendez-vous en prétextant une soudaine migraine. Probablement que son amie ne goberait pas ça, irait la chercher chez elle et lui expliquerait les fondements de la confrérie. Coach du jour, bonjour. Iris avait finit par se lancer, laissant entrevoir que de la rancœur. Dans un premier temps, elle le déshabilla du regard, non sans penser à cette photo qu'il avait posté un peu plus tôt sur son tumblr. Elle devait se contenir et ne pas tout mélanger, bien qu'entre eux, c'était loin d'être très rangé. Leur relation était un parfait bordel qu'eux même n'avaient pas l'air de comprendre, mais ne voulaient pas ranger ni même arranger quoique ce soit. En attendant, elle était partagée par l'envie de faire une trêve pour prendre possession de ses lèvres, ou alors continuer à lui en vouloir. Iris se mordit la lèvre inférieure, mais reprit ses esprits quand son regard se posa sur cette Sigma Nu qui ne passait son temps qu'à défendre sa – grosse – copine. Pendant plusieurs secondes, elle ne la lâcha pas du regard, puis finalement se reconcentra sur Kyaw. Il lui apprit que Marine ne viendrait pas. Est-ce qu'elle devait lui en vouloir d'avoir comploté avec le quarterback ? Peut-être, mais au fond elle avait juste envie de sourire à cette pensée. "Je ne prends pas vraiment ça pour une trahison. J'pense qu'elle sait ce qu'elle fait"
En effet, Marine savait à quel point la situation blessait et énervait Iris et donc, elle avait pris le taureau par les cornes. Comme il le disait, elle n'aurait probablement pas accepté qu'il lui propose, c'était bien joué, mais en attendant il y avait des explications à donner. D'un côté comme de l'autre.
"Que tu me nies un jour puis que tu te pointes chez moi le lendemain sans y être invité, honnêtement, je gère. C'est même pas un problème, parce que je suis comme ça, la drague de base à l'aide de diners romantiques, je m'en tape, ça ne m'intéresse pas. Seulement c'est un fait: Chez moi tu viens comme si j'étais… quoi ? Ta pote ? ou ton plan cul peut – être ? C'est vrai, on rencarde pas un plan cul et je suppose que tu ne rencardes pas tes potes, mais elle… ? Tu dis qu'elle ne t'intéresse pas et tu la rencardes ! Ce qui fait qu'elle a une importance que je n'ai pas pour toi, parce que moi je suis juste la pote, ou le plan cul alors qu'elle bah c'est la fille que tu rencardes. Je pensais pas que t'étais ce gars là, je pensais que ton truc à toi c'était de débarquer chez les gens sans y être invité, j'pensais que t'étais du genre inattendu. Je ne veux pas de rencard, juste de l'inattendu, mais je ne veux pas non plus passer après un thon comme elle. Dans la société, le mot rencard, ça a du poids, alors non tu peux pas rencarder n'importe quelle fille comme tu le sens et moi, me prendre juste comme plaisir ou je ne sais quoi d'autre."
Iris repensait à ce qu'il avait dit la concernant. Elle ne pigeait rien, en fait elle ne comprenait même pas l'intérêt. Elle le fixa droit dans les yeux, cherchant probablement quelconques réponses à ses questions.
"Pourquoi tu lui as donné un rendez-vous si tu ne voulais pas y aller ? Pourquoi elle ? Tu savais très bien que je ne pouvais pas la voir en peinture. Remarque si t'avais fais le coup avec Lisa, j'aurais probablement foutu le feu à ta confrérie."
Et osef de Cobb.
Kyaw lui parla d'Enzo. Sur le moment, elle ne comprit pas trop de quoi il parlait, puis finalement se rappelait la soirée qu'elle avait passée avec le Sigma Nu, à boire au point de ne plus se rappeler de rien le lendemain.
"J'ai rien fait avec Enzo. On était à la même soirée, Marine était occupée avec je ne sais pas qui et lui il était là et on s'est amusés. On a rien fait d'autres que boire. Le lendemain j'arrivais pas à me rappeler de la soirée de la veille et il en a profité pour faire croire qu'on avait pu coucher ensemble ou je ne sais pas quoi d'autres. Toi t'étais pas là, alors j'ai fait avec ce que j'avais pour passer le temps."
Autrement dit, fallait bien combler un peu le vide. Néanmoins, elle était sûre de n'avoir rien fait avec le Sigma Nu, pour la simple et bonne raison qu'à cinq heure du matin, elle se rappelle au moins avoir galérer à monter à l'étage, une fois rentrée et qu'une heure plus tard, son réveil annonçait le début de l'enfer: se lever.
"Tu me vois avec un gars comme lui ? Il est fun parce qu'il est plein de ressources quand on a rien à faire, mais voilà, je ne suis pas totalement désespérée"
Au fond, elle n'espérait pas une histoire romanesque entre eux. En fait, elle ne savait même pas ce qu'elle espérait à part peut-être être la numéro 1 et surtout, être la seule pour qui il avait de l'intérêt. En le voyant jalouser avec Enzo, Iris se retenait de sourire. Parce que ça ne serait pas crédible, puis elle était censée lui en vouloir. Pourtant, quelque part, sans être mignon, elle trouvait ça attachant et rassurant.
"C'est pas de la jalousie, je veux juste te montrer que moi j'veux pas la place du sextoy dont tu te rappelles entre deux de tes cours ou entre deux de tes dossiers. J'veux pas être la fille que tu aimes, je ne veux pas non plus que tu te transformes en prince charmant, j'veux juste être au top et être la seule parce que je suis parfaite"
Autrement dit, c'est bien de la jalousie. Elle s'appuya contre un mûret et continuai à le regarder.
"Je ne te demande rien d'autre, je ne te demande pas de changer, je veux juste ne pas passer après d'autres. Surtout pas après des baleines."
Elle se redressa et s'approcha du PBP pour l'embrasser, sans crier gare, puis s'écarta.
"Et c'est pas un jeu. Enfin si peut-être, mais dans ce cas j'ai pas décidé d'y mettre un terme. Je sais même pas comment ça se termine, mais je ne veux pas de "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" parce que je ne suis pas ce genre de fille totalement niaise. Je pense que c'est un jeu où on est les seuls à inventer les règles, un jeu où on est les seuls à les connaître, mais aussi les seuls à y jouer. Tu crois que tu te sens capable de t'arrêter qu'à deux joueurs, ou alors tu trouves ça trop ennuyant ?"
Elle s'en approcha une ultime fois pour prendre possession de ses lèvres une fois de plus. "Et ça c'est juste parce que tu triches. J'peux aussi me foutre à poil sur Tumblr. Tu savais que j'allais craquer."
Kyaw Ne Min
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Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Mer 8 Juil - 16:36
J'avais pour habitude de ne jamais me retourner et d'être persuadé de toujours agir de manière parfaite. Pas d'erreur, pas de regret. Mais là, je devais bien admettre qu'il me fallait faire demi-tour, arranger les choses. Donner un rendez-vous, même indirect, à Iris était un grand pas pour moi. Avec n'importe quelle fille, j'aurais laissé, j'aurais haussé les épaules en me disant que je n'avais qu'à sourire dans la rue d'à côté pour en avoir 10 autres après moi. Mais voilà, ça me dérangeait parce que c'était Iris et que je n'avais pas envie d'aller voir les autres tant qu'elle était là. Je ne lui disait jamais, mais aucune ne lui arrivait à la cheville. Je devais remercier Marine, et sans doute un peu la chance aussi, puisque la jolie blonde n'avait pas fait demi-tour en me voyant. Non, elle s'était installée près de moi et elle avait commencé à me parler, amère. Effectivement, Marine savait ce qu'elle faisait et j'étais un peu venu lui demander de m'aider la bouche en cœur. J'écoutais Iris m'exposer son point de vue sur cette histoire de rencard et je ne savais pas trop quoi lui répondre. Je n'avais pas envie de lui mentir, mais ce n'était pas pour autant que j'avais une réponse construite dans ma tête. C'était le bordel à vrai dire.
- Je suis comme ça Iris. J'aime venir par surprise, j'aime voir ton sourire quand je passe la porte dans sonner et la grimace de ta mère quand elle se rend compte que je vais rester. J'aime faire chier tes sœurs et les oublier pour passer un moment avec toi. La société donne de l'importance au mot rencard, mais pas moi. Justement, c'est pas moi ça, les rencards. Elle, elle était sous mon nez, elle se pavanait, c'était une proie facile, j'ai pas cherché plus loin. Elle attendait que ça, que je l'invite. Regarde.
Je sortis mon portable pour lui montrer la photo que j'avais prise. J'y étais allé mais Selena ne m'avait pas vu, je ne croyais pas en tout cas. La photo, c'était elle qui attendait sous la pluie, pendant que moi je me marrais.
- Je voulais mettre cette photo sur le net pour me moquer, mais j'ai même pas eu la foi, parce que j'aurais voulu te la montrer avant. J'sais pas ce que t'es pour moi. Pas une pote, ni un plan cul. Crois moi, si tu l'avais été, je serais déjà passé à une autre, les plan cul sont temporaires chez moi. Jamais j'irai à l'improviste chez elle, c'est toi qui a droit au vrai moi, c'est toi qui a l'importance, même si je le dis jamais. J'ai pas envie de me prendre la tête avec toi tu vois ? Je veux pas toujours me dire « elle est qui pour moi ? » et tout, j'veux juste débarquer quand j'en ai envie, faire comme je veux et te montrer qu'avec toi je me prends pas la tête parce que j'ai pas besoin de me la prendre.
C'était quand même très embrouillé dans mon esprit. C'était vrai, j'étais pas du genre à suivre les conventions de la société. Un rencard, c'était peut-être important pour les autres, mais pas pour moi. Ça ne voulait rien dire à mes yeux, ça n'avait aucune valeur, et si j'en avais donné un à Selena c'était parce qu'elle l'attendait. Iris la détestait en plus de ça, c'était parfait à mes yeux. Elle m'indiqua que si j'avais fait ça avec Lisa, ça aurait été encore pire. Je n'avais aucun mal à l'imaginer d'ailleurs, et voir la confrérie partir en fumée ne me plaisait que moyennement.
- Ta sœur, t'es pas sérieuse ? Elle est certes un peu plus jolie que Selena, t'as des gênes en commun avec elle faut pas l'oublier, je pourrais encore moins. Selena c'est vraiment parce qu'elle me court après, c'était plus facile. D'ailleurs, comme tu dis, qu'elle court ça lui fera pas de mal. Je m'étais peut-être imaginé que tu serais jalouse, oui, mais tu dis que tu l'es pas. Je me suis gouré.
Enfin, je n'en étais pas si certain quand même, de m'être trompé, parce que je trouvais quand même que ça ressemblait vraiment à de la jalousie. Moi je ne cachais pas que je l'étais d'ailleurs, si elle n'aimait pas passer derrière quelqu'un moi je n'aimais pas partager. J'avais vu qu'elle discutait avec Enzo, un peu trop à mon goût. Puis pourquoi un autre asiatique ? Pour me dire qu'elle préférait son genre ? Ou juste comme ça ? N'empêche, ce type n'allait pas survivre longtemps s'il continuait à lui tourner autour, et pourtant je ne le haïssais pas. Elle me dit qu'il y avait rien eu entre eux, mais ça m'énervait quand même. En plus, elle me reprochait presque de ne pas avoir été là, déjà que ça m'avait énervé de pas avoir pu venir. Encore plus quand j'avais « appris » qu'elle avait fricoté avec Miller.
- J'ai eu une conférence toute la nuit, en Birmanie ils s'en fichent que j'ai pas les mêmes horaires. Tu te rappelles maintenant ? Il aurait pu se passer n'importe quoi avec lui.
Non, je ne la voyais pas avec un gars comme lui. J'avais bien envie de croiser mes bras, moi aussi, mais je me retins. Je préférais garder un ton assez neutre, pas d'énervement. Même si au final, on pouvait quand même sentir que ça me gavait cette histoire d'Enzo. On était pas ensemble à ce que je sache, pourquoi je ne voulais pas qu'un autre type l'approche ? Je ne voulais pas, c'était comme ça. Point. Encore une fois, elle affirme qu'elle n'est pas jalouse, elle s'en défend un peu trop peut-être pour qu'on y croie vraiment.
- T'es déjà au top Iris. T'es la princesse que tout le monde aime. T'as pas qu'Enzo derrière toi, t'as aussi Adam par exemple, qui va vouloir nous faire un remake de la Belle et la Bête. Puis comme tu l'as dit, tu veux pas d'un prince et ça tombe bien, je n'en suis pas un. Je t'aime pas, j'en suis pas capable, j'en ai jamais été capable et je le serais sans doute jamais. T'es juste différente des autres pour moi, même si je sais pas trop ce que t'es. Si t'en doutes encore, je sais pas quoi te dire à part que si c'était pas vrai, je serais pas là ce soir.
Elle s'adossa contre le muret non loin de non sans me lâcher du regard. Elle ne voulait pas passer après d'autres. J'ai eu plus d'une conquête dans ma vie, c'est certain, et certaines moins belles que les autres. Mais si je dois choisir, je sais qu'elle passera avant les autres, parce qu'elle fait pas partie de leur lot. Justement, elle a ce petit truc en plus que me donne envie de la surprendre, de lui dire de venir à 4h du matin, ou d'accepter partiellement que j'ai pas fait ce qu'il aurait fallu. J'allais lui répondre quand c'est à elle de me surprendre et de s'approcher de moi pour m'embrasser. Ça m'avait manqué, ça, d'avoir cette tentation sous le nez. Elle me fit ensuite une espèce de proposition, fin je le voyais comme ça en tous les cas.
- J'ai pas envie qu'il se termine non plus, si c'est bien un jeu. Je t'assure, Selena n'a jamais été de la partie, elle a été éliminée direct. Tous les autres aussi. Je suis capable d'arrêter à deux joueurs, ça me suffit.
J'm'en fichais des règles, au final. Elles s'improvisaient au court du temps, comme on en avait envie. Elle vint à nouveau près de moi pour m'embrasser et je passai une main sur sa hanche pour profiter un peu. Elle n'était plus fâchée alors ? Je l'espérais. Je lui fis un petit sourire en entendant sa remarque.
- Ce n'est pas de la triche, j'utilise simplement les armes que j'ai. Ceci dit, ça t'arrive aussi de mettre des photos de toi très alléchantes, et je suis pas le seul à pouvoir les voir…
Ce qui valait pour moi valait pour elle. J'étais prêt à la surveiller. Pas que je n'avais pas confiance en elle, mais aucun mec ne pouvait être insensible à ses charmes. Je suis sûr que même les Cobb la trouvaient jolie. Cette fille me rendait fou en fait, et ça m'énervait parce que j'avais pas pour habitude de me mettre aux pieds de quelqu'un. Pas fou d'amour, attention, simplement fou. Je la soupçonnais de le faire exprès. Je vins lui déposer un baiser dans le cou, histoire de venir la titiller un peu sans aller plus loi, avant de me reconcentrer sur l'horizon.
- C'est une fête nationale mais le feu d'artifices fête quoi au juste ? J'avoue ne pas m'être renseigné, j'ai pas vraiment eu le temps.
Mon grand-père, autrefois, faisait faire des feu d'artifices pour son anniversaire. Mon cousin trouvait ça ringard, mais je sais que c'était parce qu'il était jaloux de ne pas avoir eu l'idée en premier. Je le regardais à nouveau, elle était quand même bien plus intéressante que ce feu. Je ne comprenais pas comment elle pouvait penser passer après Selena.
- D'ailleurs, je ne l'ai pas dit mais tu es très belle ce soir, cette robe te va à ravir.
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Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Ven 10 Juil - 10:15
Interaction : Marine Mentions : Kyaw, Iris
De coutume, le jour du 4 juillet, ma famille et moi sortions pour prendre le déjeuner au T. G. I. Friday’s, le restaurant préféré de mon père. J’avais rarement vu mon père mettre les pieds dans restau autre que celui-ci et je me demandais toujours d’où lui venait cette étrange obsession. C'était l'une des rares journées où mes deux parents n’avaient pas à travailler, alors on en profitait toujours pour faire une activité tous ensemble. Pas seulement nous, mais Adelaïda également, même si elle s'entêtait à refuser l'invitation à chaque année. Cela faisait 17 ans qu'elle travaillait pour les Collins et à ma connaissance, elle n'avait pas d'autre famille si ce n'était que des cousins éloignés en Colombie. Alors nous l’avions adopté en quelque sorte, sans oublier le fait qu’elle était un peu comme ma deuxième maman.
Après le déjeuner au restaurant, Ad’ et ma mère passèrent leur après-midi à courir après les soldes du 4 juillet. Je n’avais rien contre le shopping, mais il était hors de question que je les accompagne dans leurs folies, et mon père était du même avis. Nous avions alors décidé de nous rendre au Boston Public Garden afin de disputer un match de tennis sur l’un des terrains. Puisque c’était un jour commémoratif, le quart de la population devait parcourir le Freedom Trail en ce moment. Quand j’étais petit, nous parcourions souvent ce sentier, surtout dans les jours comme celui-ci, mais en grandissant je m’en étais désintéressé. Le jardin, habituellement calme, était bondé de gens. Les artistes de rue profitaient de l’occasion pour enchainer spectacle après spectacle. Lorsque mon père et moi finîmes notre partie, nous nous arrêtâmes à la sortie du jardin pour regarder un magicien faire une représentation. Soudain, j’avais l’impression d’avoir 10 ans. Cela faisait un bail que je ne m’étais pas posé pour regarder des divertissements de ce genre et j’étais aussi émoustillé que la petite fille de cinq ans en avant de moi. Je savais que mon père se moquait de moi à côté et quand je me retournai pour le fusiller du regard, il prit une expression dégagée. Il sortit son téléphone de sa poche pour appeler un taxi. Je fis la moue. Je n’aimais pas trop les taxis, car la plupart du temps, les chauffeurs étaient désagréables. Cependant, c’était également le jour de congé du chauffeur de la famille, alors on devait trouver un autre moyen. Je proposerais bien le bus, sauf que je voyais mal un politicien se balader en autobus de ville bondée.
« Il y avait un match aujourd’hui, non ? »
« Ouiiii, nous contre Houston. Je m’en fais pas trop pour la victoire, Astros ne sont pas très bons de toute façon. »
En effet, j’avais envoyé un message texte à Georges pour qu’il m’informe des déroulements du match, lui qui passait son après-midi au Fenway Park avec ses amis. Les Sox étaient en tête avec 4 points alors que la 5e manche venait d’être entamé. J’étais fan de base-ball, mais pas au point à aller au stade à tous les événements. Enfin, j’avais prévu de me rendre au match actuel, mais tous les billets avaient déjà été vendus.
Arrivés à la maison, je me servis aussitôt un bol de chips. Oui, je venais d’avoir un copieux repas il y a un peu plus de deux heures, mais j’avais besoin de quelque chose à mettre dans ma bouche. Charlie suivait le moindre de mes pas et demandait à ce que je joue avec lui. Je n’avais pas trop envie pour le moment, alors lui promis de le faire sortir plus tard.
« On va à la rivière Charles ce soir, j’y ai loué une embarcation. Tu viens avec nous ? »
« Euh non, j’ai été invité à une soirée. »
L’un de mes potes qui possédait un logement près de la plage lançait une fête pour l’occasion et on avait décidé d’allumer nos propres feux d’artifices. Je n’avais pas prévenu mes parents, car ces dernières années je n’avais jamais passé ma soirée du 4 juillet en leur compagnie. Mon père hocha la tête, puis me vola une croustille. Il se pencha devant le chien et lui caressa la tête.
« Charlie pourra te remplacer alors. »
Il l’avait dit sur le ton de la rigolade et je lâchai un petit rire.
« Si vous voulez couler, pourquoi pas ! »
Mon père se leva et quelques minutes plus tard, il sortit promener l’animal à ma place. Je pianotais sur mon téléphone, surfant sur les divers réseaux sociaux tout en regardant un show d’humour à la télévision. Six heures sonna et ma mère n’était toujours pas revenue de sa séance shopping avec Adelaïda. J’étais soulagé de ne pas avoir eu à les accompagner, car avec mon manque de patience ça aurait été l’enfer pour moi. Je finis par quitter chez moi vers six heures et demie, mon skateboard sous le bras. Le lieu de rendez-vous n’était pas loin de chez moi, alors je pouvais effectuer la plupart du trajet sur ma planche. Casque d’écoute couvrant mes oreilles, je défilais sur mon engin dans les rues de Boston.
Jusqu’à temps que je l’aperçois.
Même si elle se trouvait à plusieurs mètres de moi, même si elle était de profil, presque dos à moi, je la reconnus aussitôt. Son regard était posé sur un couple un peu plus loin et j’étais curieux de savoir ce qu’elle faisait là. Bien évidemment, je ne tardai pas à aller à sa rencontre.
« Qu’est-ce que tu regardes ? »
Je me concentrai sur le point qu’elle fixait et en réalité, le couple n’était nul autre que Kyaw et Iris. Ils semblaient se trouver dans une profonde conversation, mais je n’arrivais pas à saisir tous les mots vu leur distance. Les deux se regardaient dans les yeux, s’embrassaient et je fus surpris de leurs gestes, car ils agissaient comme un vrai couple. Je savais que ce n’était pas le genre d’Iris, les relations sérieuses, mais j’eus quand même un doute.
« Ils sortent ensemble maintenant ? »
Je regardai Marine, la dévorant du regard. Elle était incroyablement sexy et je persistais à lui courir après même si elle me daignait à peine un regard. Au diable la différence d’âge.
« On pourrait avoir notre histoire à l’eau de rose nous aussi, tu crois pas ? » ajoutai-je sur un ton moqueur.
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Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Ven 10 Juil - 16:36
Beaucoup de garçons qui la connaissaient, savaient qu'Iris n'était pas ce genre de fille cherchant après le grand amour. A part ses parents, peut-être. Elle voulait profiter de sa vie, peut-être aussi qu'elle voulait faire parler d'elle, mais au fond, elle était surtout purement égoïste. Si le mec d'en face avait le malheur de lui sortir des phrases toutes faites et dégoulinantes d'amour, alors elle prenait congé et pas juste pour un jour ou deux: elle passait à autre chose. Avec Kyaw, elle n'avait justement pas ça. Ce garçon avait le don de la surprendre et ça lui plaisait. Il avait son caractère, il avait sa façon de penser et elle aimait ce qu'il dégageait. Avec lui, elle avait cette impression de défi, de jeu, d'amusement. Pas de place à la routine, juste des surprises, de l'excitation ou de la séduction. Lisa lui demandait souvent comment elle pouvait supporter une telle instabilité, mais à l'inverse, Iris lui demandait comment elle pouvait supporter ce tsunami de sentiments et d'amour que renvoyait un couple. C'était pas mignon, c'était fade. C'était pas non plus charmant, c'était commun à tous les autres couples. Iris aimait ce petit coté de folie. Toutes les règles de la Société étaient remises en question, juste pour lui et elle. Elle s'en foutait pas mal d'attendre une semaine, deux semaines ou même un mois avant de partager les mêmes draps de lui que lui, tant que ça lui plaisait à elle. Tout comme elle s'en foutait pas mal que ses parents le connaissent alors qu'elle ne l'avait présenter comme étant – seulement – le quarterback de l'équipe. Peut-être juste une semaine après son arrivée. Ce jour-là, le cerveau de Catherine s'était littéralement liquéfié, mais elle s'en fichait, parce qu'elle ça lui plaisait. Iris s'était déjà habituée à tout ça et pouvait à peine s'en passer. Elle voulait que ça lui soit réservé à elle et pas à une autre, surtout pas à Selena. A Boston, il n'y avait pas qu'un seul mec charmant, il y en avait des tonnes et pourtant, elle n'avait jeté son dévolu que sur Kyaw, celui que Clemy aimait appeler Monsieur tablette de chocolat. Le jour où elle avait lu cet article, Iris avait d'ailleurs ressenti une pointe de jalousie, parce qu'elle voulait non seulement être la seule à y avoir accès, mais en plus, la seule à les connaître, ses tablettes de chocolat. Mais non, cette idiote avait même décidé de poster une photo. Sa sœur lui avait d'ailleurs fait la remarque du style "t'aurais pu me dire qu'il était aussi bien foutu". Non. Justement, elle n'avait pas voulu le dire, elle avait voulu garder ça pour elle parce que jusqu'à cet article, elle avait l'impression d'être l'exception.
En face d'elle, il y avait justement ce gars-là. Celui pour qui elle éprouvait de la jalousie, mais qu'elle ne prétendait pas aimer. Elle y était attachée, elle le voulait juste pour elle, mais elle n'en était pas amoureuse. Iris le fixait d'un regard vide avec une expression de visage fermée. Elle n'était pas disposée à laisser de côté, comme ça, aussi rapidement, cette histoire avec Selena, parce que malgré ce qu'elle avançait, ça l'avait blessée. Pourtant, Selena était moche et ça, par contre, ce n'était pas de la jalousie mais un fait. Elle était fade à côté d'elle et c'était probablement ce qui l'a dérangeait: qu'elle soit mise de côté pour une fille aussi inférieure à elle. Seulement, comme il le disait, elle se trouvait là et elle le voulait. Elle voulait ce rencard avec lui. Etait-il du genre à offrir à la première venue ce qu'elle souhaite ? Alors pourquoi à Iris, il ne lui offrait pas l'exclusivité, puisque c'était ce qu'elle souhaitait. D'un autre côté, le savait-il vraiment ? Etait-il vraiment au courant qu'elle voulait être privilégiée ? Il lui tendit son téléphone portable pour qu'elle voit ce qu'il en avait été de ce rencard. Comme Kyaw lui avait dit, elle s'y était rendue, mais seule et l'avait attendu sous la pluie. Quelque part, ça la soulageait, mais d'un autre côté il y avait toujours ce problème de rencard, le fait qu'il avait pris l'initiative de lui en proposer un. Pour lui, ça ne représentait rien, mais pour Iris ? Normalement non, et pourtant elle y portait beaucoup plus d'importance qu'elle n'y croyait. Peut-être parce que justement elle faisait partie de cette Société pour qui le mot Rencard avait une signification.
"Si elle, elle a droit à des rencards, moi j'ai droit à quoi ?"
En réalité, elle ne voulait pas non plus qu'il se prenne la tête à savoir ce qu'elle représente, elle ne voulait pas avoir un statut quelconque, si ce n'est celui d'être au top de tout, mais aussi être au top pour lui. Il était le seul à débarquer chez elle à l'improviste, sans même le savoir et il y avait même de fortes chances que s'il s'agissait d'un autre, qu'elle prendrait cette intrusion assez mal. Le problème, avec Kyaw, c'est qu'il l'avait presque forcée à faire avec et sans en pâtir, elle avait pris cette habitude. Elle y avait même pris goût, tout comme elle avait pris goût de voir sa mère se décomposer lorsqu'il osait passer la porte ou quand Anastasia pleurait presque pour qu'il reste manger alors qu'Iris pourrait presque en arriver au même point pour qu'il reste dormir.
"Je demande même pas à ce que tu cherches à savoir ce que je représente vraiment. Qu'importe le statut que je porte pour toi, je veux juste être unique, ça s'arrête là. Je veux pas que tu débarques chez d'autres à l'improviste, je veux même pas que ce soit la mère d'une autre que t'aimes emmerder."
Iris ne voulait pas imaginer Kyaw lui faire le même coup, mais avec Lisa. Certes, c'était sa sœur, mais justement, c'était probablement pire que si c'était Selena. Ici, elle avait encore eu la chance de pouvoir s'éclipser chez elle, sans devoir le recroiser, à part peut-être aux entrainements. Avec Lisa, elle devrait le supporter chez elle, en compagnie de sa sœur.
"Elle est blonde, c'est une Stewart et puis si t'avais eu envie de me faire chier, t'aurais réussi. Elle est juste un peu coincée. Quoi qu'un peu reste un euphémisme…"
La fin de sa phrase la laissa sans voix. Elle était jalouse, ça se voyait, mais l'avouer, cela ne voulait pas dire que quelque part, elle était amoureuse? Pour elle, oui, alors forcément, c'était pas possible qu'elle accepte d'être jalouse. Elle se mordilla la lèvre inférieur, soucieuse. "Est-ce que quand on est jaloux, ça implique forcément des sentiments ?"
Finalement, Kyaw était le seul qu'elle connaissait à agir comme elle, sans sentiment, sans amour ni love story. Peut-être que lui avait la réponse à cette question. Iris lui reprochait – presque – de ne pas avoir pu être là à cette soirée qu'elle avait passée avec Enzo. Elle s'était bien amusée parce que le Sigma Nu ne manquait pas de ressource, mais elle avait aussi trop bu. Elle avait à peine dormi 3 heures et au matin, son entrainement avait été une réelle souffrance, et c'était sans compter sur Lisa pour y aller en douceur. Non. Au contraire. Kyaw, non seulement n'avait pas été présent à cette soirée, mais qui plus est l'avait totalement niée le lendemain. Ca l'avait énervé, mais pas au point de lui en vouloir. Il avait eu une conférence toute la nuit et suite à ses dires, elle comprit qu'il n'avait pas toute la liberté qu'il voulait, qu'il avait des responsabilités qu'elle n'avait pas et donc, qu'il ne pouvait pas se permettre d'être là quand elle l'avait décidé.
"Mais non, j'étais pas non plus bourrée au point de pas me rendre compte de ce que je faisais. Je bois jamais à en arriver à ce stade, parce qu'on est plus pathétique qu'autre chose. Si je couche avec un mec parce que j'ai trop bu, c'est qu'au fond je le voulais, parce que je suis jamais bourrée au point de ne pas m'en rendre compte"
Normalement, c'était une chose qu'elle ne disait jamais. A personne. Ca lui permettait de ne donner aucune explication, de ne même pas se justifier, si ce n'est donner ce genre d'information qui passait souvent comme une lettre à la poste. Ici, elle avait décidé de le dire à Kyaw, parce qu'elle avait la certitude qu'elle n'aurait pas besoin de s'en servir. Quelque part, ça lui permettait d'être sincère avec lui. Maintenant il savait que si un jour elle lui sortait cette excuse-là, c'est qu'au fond elle l'avait vraiment voulu. Lorsqu'il en vint à lui parler d'Adam, Iris ne pu s'empêcher de sourire. Entre elle et Adam c'était assez spécial, du moins avant. Il travaillait chez les Stewart depuis pas mal d'année maintenant et l'avait connue petite. Elle avait joué avec, il n'avait été qu'un simple jouet dont elle se servait lorsqu'elle s'ennuyait et quand elle avait une autre occupation, alors il reprenait sa place de larbin aux yeux de la belle.
"Sincèrement, t'as pas envie d'avoir la place d'Adam, Kyaw. Il est juste très con d'espérer et ça je lui ai déjà dit. C'est un larbin chez nous. Ouais, quand j'étais à Oxford je m'amusais avec, mais il a jamais été important. S'il continue encore de me courir après, ben j'ose espérer qu'il se fatiguera un jour. J'veux pas de lui, il est pas laid, mais ça reste un domestique. Alors je t'assure que t'as pas à lui envier quoi que ce soit, t'as beaucoup plus d'importance pour moi que lui."
Iris fut soulagée, quelque part, de ne pas avoir à faire face à tout ce dont elle a horreur: ce genre de déclaration que sorte tous ces mecs à leur copine lorsqu'elle ose faire une crise de jalousie. Elle ne veut pas "être la seule qu'il aime" ni encore moins être "la femme de sa vie" ou des conneries comme ça. Elle voulait être autre chose, elle ne savait pas trop quoi exactement, mais autre chose de moins déprimant et plus important.
" Ca me va, mais tu me fais plus ce coup-là avec une grosse dinde comme Selena, parce que je te jure que je fais bouffer toutes les peluches d'Ana une par une. Ni avec une belle d'ailleurs, parce qu'il n'y a pas mieux que moi, de toute façon"
Hautaine ? Evidemment ! Bien que là c'était juste une légère touche d'humour.
"Si t'étais pas venu ce soir, t'aurais fini par faire quoi ? Non, en fait ne dis rien j'ai pas envie de savoir. Ca gâche la surprise."
Après l'avoir embrassé, elle lui proposa un jeu. Pas un jeu tout simple et con comme on propose lorsqu'on a dix ans, un vrai jeu. Un jeu qui pouvait se jouer à plusieurs, mais elle préférait un jeu à deux, qu'eux seuls connaissaient, qu'eux seuls participaient. "Mais les deux joueurs, ça doit être toi et moi, pas toi et une autre, ni moi et un autre. Juste toi et moi"
Elle lui adressait toujours ce même air de défi. Au fond, elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance, à condition qu'il puisse lui aussi le faire et Iris était comme les enfants. Si elle avait une occupation, elle n'en avait pas besoin de 50, celle qu'elle avait lui était amplement suffisante. Ici, Kyaw pouvait lui prendre toute son attention.
"Oui mais Clemy – à – la – con a fait la publicité de ton torse, donc toutes les filles qui passent sur son blog peuvent passer sur ton tumblr pour aller voir si elle dit vrai. Donc forcément, c'est de la triche. Puis en plus tu savais que ça allait soit m'énerver, soit me faire flancher. Avoue-le"
Pendant qu'il déposait ses lèvres dans son cou, Iris échangea un regard avec Marine, un peu plus loin et/ou Fletcher, mais se concentra aussitôt sur ce qu'était en train de faire Kyaw.
"Et ça aussi c'est de la triche, t'as pas le droit. Tu sais que le cou d'une femme fait partie de leurs points sensibles ? Bien sûr que tu le sais."
Elle mit son jeu de séduction de côté lorsqu'il lui parla du feu d'artifice qui se passait sous leurs yeux. Anastasia devait s'émerveiller devant, assise dans le jardin, alors qu'elle n'avait jamais rien trouvé d'extraordinaire. C'était beau 5 minutes, mais après ça devenait répétitif. "Je ne suis pas une experte en histoire américaine, mais ça fête l'indépendance des Etats-Unis par rapport à la Grande-Bretagne, pour faire bref"
Certes, Iris était ce genre de fille qui préférait penser à elle plutôt qu'à passer ses journées plongée dans ses cours, mais ça ne l'empêchait pas d'être contentieuse dans ses cours et donc d'étudier lorsqu'il fallait étudier. Elle n'était donc pas inculte comme certains pourraient le penser et oui, messieurs dames, elle a même un cerveau.
"J'aime pas l'histoire, je trouve ça super ennuyeux, mais au moins ça permet de savoir un peu d'où on vient et vers où on va. Puis le lycée c'est tellement chiant. Moi je veux avancer, faire du management et monter ma propre chaine d'hôtel partout dans le monde, y compris à Dubai. Tu vois, je ne pense pas juste à vider le compte en banque de "mon futur mari", monsieur Sasha Cobb, pour des fringues, des chaussures ou encore des sacs. C'est tellement con cette histoire de mariage"
En effet, elle ne voulait pas se marier, pas avec Sasha parce que c'était à peine si elle pouvait le voir en peinture. Iris jeta un œil à Enzo et sa nouvelle amie, Laureen, se fichant pas mal d'être discrète ou pas.
"Tu vois le thon avec Enzo qui fume comme un pompier et qui va, probablement, avoir les dents noires d'ici cinq ans ? Elle s'inquiète pour ma santé." Elle adressa un sourire moqueur à Kyaw "Elle passe son temps à commenter mes photos en me disant que je vais bientôt finir à l'hosto pour anorexie. Je crois qu'elle n'a que ça à foutre de ses journées, parce que sans ça, je ne la connais même pas. C'est une amie à l'autre vache d'ailleurs, mais je crois qu'elle n'a jamais vu d'anorexique de sa vie."
Lorsqu'il lui confirma qu'elle était jolie dans sa robe noire. Elle sourit. "J'aurais pu être encore mieux si je savais vraiment ce qui m'attendait. Tant pis pour toi, enfin au pire ça s'enlève assez rapidement ce genre de robe…"
Elle regarda le feu d'artifice, mais fut vite motivée à penser à autre chose.
"Bon alors, t'as prévu quoi ? Il y a les bars irlandais qui font la fête, mais je ne suis pas très chaude pour me faire asperger de bière. Je crois qu'il y a une soirée de prévue aussi. On peut sauter sur l'occasion que mes parents soient absents ces trois jours pour enfermer Anastasia quelque part et profiter de la tranquillité."
Elle réfléchit à ce qu'elle pouvait proposer de mieux, forcément, il y avait mieux.
"Non en fait j'ai mieux. On prend un vol, n'importe lequel et on bouge à l'improviste, en dernière minute, quelque part, n'importe où. Enfin sauf si ton emploi du temps de ministre t'en empêche"
Marine Martel
Présidente des Delta Gamma
Disponibilité pour RP : ✓ Featuring : Jessica Stroup DC : Kyaw Ne Min, Logan C. Maxwell, Alayna Keane, Seung Joo Park & Jake I. Wilson Messages : 137 Who I am? : La Princesse People around me : Et ses sujets Where I'm going : Dans son Royaume Social Network : Tumblr CellPhone : Téléphone & casier Date d'inscription : 15/06/2015 Age : 31
Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Ven 10 Juil - 18:44
Je n'avais pas pour habitude de jouer les entremetteuses, je m'en foutais un peu des autres. Je pataugeais moi-même dans l'objectif que je m'étais fixé, alors c'était pas pour aider la populace. Mais ce soir faisait exception et de toute façon, Iris et Kyaw n'étaient pas de la simple populace. Ma meilleure amie n'était pas du genre à vivre une belle histoire d'amour bien rangée, je le savais, et le beau Birman était comme elle. Tous les deux aiment s'amuser ensemble et avaient leur petit truc sans qu'on ne puisse les comparer aux autres. Seulement, il a déconné. C'était toujours les mecs qui déconnaient et nous faisaient souffrir, de toute façon. Toujours était-il qu'Iris refusait de le voir maintenant et je la sentais triste à cause de ça. Je ne pensais pas qu'elle était autant attachée à lui mais visiblement si. Je me demandais combien de temps ça allait durer comme ça jusqu'à ce que Kyaw vienne me trouver à la confrérie un soir. Je crois qu'il avait dû attendre qu'elle ne soit pas là pour ne pas se faire griller. Il m'avait demandé de lui donner rendez-vous au 4 juillet et il viendrait à ma place pour s'expliquer. Lui aussi semblait beaucoup tenir à elle ça se voyait. J'avais accepté en rigolant. Ils me faisaient marrer tous les deux, parce qu'on aurait presque dit un couple. De mon côté moi j'étais seule de toute façon, je ne courais plus après l'amour et même m'attacher, je en voulais plus.
Quelques heures avant le feu d'artifices, je demandais donc à Iris de venir, pour une soirée simplement entre filles. Peut-être qu'elle m'en voudrait de lui mentir mais je devais le faire. Au pire ils repartiraient fâchés, mais au moins ils se seraient expliqués. Je ne savais pas trop pourquoi j'y allais quand même, peut-être pour vérifier que ça se passait bien. Je savais que James n'était pas là, il était resté en Inde, alors je ne pouvais rien lui faire. Puis ce n'était pas ma fête nationale, j'étais canadienne, alors au fond je m'en fichais un peu. Je me disais simplement que si je rencontrais une bonne compagnie pour finir ma soirée et ma nuit, ça n'était pas de refus. Je me préparai donc en conséquence (sans le chapeau) et filais vers le lieux de rendez-vous en y restant loin quand même. Iris s'approcha de Kyaw et ils commencèrent à parler, j'avais eu peur un instant qu'elle fasse demi-tour. Maintenant, ce n'était plus de mon ressort et je devais les laisser tranquille. Comme je n'avais rien de prévu, je les regardais quand même quelques minutes, heureuse de voir que ça s'arrangeait. Enfin, ça en avait l'air. Puis une voix familière se fit entendre dans mon dos et je me retournai. C'était un PBP, un bébé qui passait son temps à me courir derrière. Ça ne m'énervait pas, au contraire, ça me flattait. Je m'amusais à rester inaccessible, parce qu'il était trop jeune, mais je l'aimais bien quand même. Il me rappelait ma jeunesse insouciante.
- Ah tiens, bonjour Fletcher, je vais bien et toi Fletcher ? Visiblement, ce n'était pas toi que je regardais, mais tu peux quand même dire bonjour.
Je souriais en lui disant ça, je m'en fichais un peu qu'il dise bonjour ou non. Il regarda dans la même direction que moi pour enfin apercevoir les deux jeunes qui étaient très proches. Il ne comprenait sans doute pas ce qu'il se passait mais tant pis, je n'allais pas passer mon temps à expliquer la vie à un enfant. Lui aussi connaissait Iris et lui aussi était étonné de son comportement, comme quoi.
- T'auras qu'à leur demander, ils se débrouillent, ils sont grands. Mais il semblerait que tout le monde soit exclu de leur jeu à part eux-deux.
Je soupirais, je ne savais même pas pourquoi. Iris nous regarda et je lui souris en articulant un « profite ma belle » que je n'étais pas sûre qu'elle comprenne. Je décidai, puisque j'avais de la compagnie, de les laisser en paix et de me concentrer sur le petit Fletcher. Il me regardait, normal, comme toujours. Il était mignon, je trouvais, et c'est vrai que j'en ferais quand même mon quatre heure. Sauf que pour le moment j'aimais le repousser tout en lui laissant un peu d'espoir. Il était jeune, je ne voulais pas qu'il s'attache ou qu'il se fasse des films, parce qu'il n'y avait pas de ça avec moi. Sa troisième question me dit rire, presque au éclat, mais je gardais un ton plus ou moins doux.
- Aha, une histoire à l'eau de rose ?! Non merci, j'ai déjà tenté et je me suis noyée.
Évidemment, James. Si je lui en voulais encore énormément aujourd'hui, bien que je n'avais plus de sentiments pour lui, c'était parce que j'avais énormément souffert. Notre histoire avait été courte mais ma naïveté de l'époque m'avais fait m'attacher au plus au point, au point même que j'avais radicalement changé par la suite. Même lui, qui m'avait connue douce et gentille, avait senti tout de suite les ennuis quand il m'avait vu au bal de fin d'année.
- Je suppose que c'est ton âge qui te fait dire ça, mais tu apprendras bien vite que les histoires à l'eau de rose, ça n'existe pas, pour personne. Tu pourras te moquer autant que tu veux des autres, quand ça te tombera dessus, tu regretteras de pas avoir couru dans l'autre sens.
Je ne savais pas, au fond, s'il croyait vraiment en l'amour. Je savais juste que moi, je n'y croyais plus, j'étais amère. Je ne croyais plus en l'humanité et le seul en qui j'avais confiance totalement était mon frère. Iris aussi était digne de confiance mais ce n'était pas pareil. Même mes parents, je ne croyais plus en eux. Mon père nous avait menti et était maintenant en prison, emportant avec lui la dignité de la famille. Quant à ma mère… il ne restait rien côté dignité alors elle a préféré se barrer avec son argent, mais aussi celui de NOS comptes en banque, à mon frère et moi. Il ne restait quasiment rien et si je mettais la main sur elle, elle passerait un sale quart d'heure.
- En parlant d'eau, bien que je vais pas me contenter de ça, on va se prendre un petit verre ?
Ce n'était pas un oui à ses avances, mais pas un non non plus. Un petit pas allons nous dire, mais un pas qui n'engageait à rien. Le bar était juste un peu plus loin et je n'étais pas contre passer la soirée avec lui. Il faut les éduquer les gamins, non ?
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Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Mar 14 Juil - 10:30
« Ah tiens, bonjour Fletcher, je vais bien et toi Fletcher ? Visiblement, ce n'était pas toi que je regardais, mais tu peux quand même dire bonjour. »
Tss, cette fille.
À toutes les fois que je commençais une conversation avec Marine, elle se prêtait toujours au même jeu : celle de la fille inaccessible. Il y avait cet air de supériorité qui entourait la jeune fille et il me forçait presque à m'incliner devant elle. Peu importe à quel point je m'efforçais de lui plaire, de lui courir après ; peu importe à quel point ma vitesse décuplait, l'énergie que je dépensais, elle arrivait toujours à me filer d'entre les doigts. Pourtant, en théorie, c'était une cible facile. C'était une Delta Gamma, la chef en plus, tandis que moi, je faisais partie de la confrérie jumelle, un Pi Bêta. J'étais même un bon ami de mon chef et je n'étais pas n'importe qui aux yeux de mes confrères. Dans ce cas, madame n'avait aucune raison de me traiter de la sorte. Et puis en toute franchise, avec toute l'attention que je lui donnais, elle aurait déjà dû se trouver à mes pieds. Mais non, à mon avis, elle en savourait trop pour mettre fin à ce jeu de chat et souris. Trop arrogant ? Nah, simplement ambitieux. À mes yeux, c'était une princesse, mais pour elle je ne devais qu'être qu'un crapaud parmi tant d'autres dans le marais. Pas grave, je ne désespérais pas encore. Après tout, la princesse finissait toujours par transformer le crapaud en prince charmant. Et par quoi ? Un baiser. Mmh, c’était une belle opportunité à envisager.
« J'irai mieux le jour où tu t'intéresseras à moi. J’espère ne pas tomber dans une profonde dépression d’ici là. »
Je soulevai ma skate à l’aide d’un simple mouvement de pied afin de la caler sous mon bras. Alors que je rapprochais mon corps un peu plus du sien, mon éternel rictus se prononça sur mon visage. Bordel, en plus d'être jolie, elle sentait incroyablement bon.
Iris et Kyaw se trouvaient dans une conversation sérieuse à quelques pas à peine de nous, et au début j’étais surpris de les voir agir de la sorte. J’avais remarqué à quel point ces deux-là se cherchaient à plusieurs reprises, mais m’attendais à ce que cela ne s’arrête qu’à des petits jeux. Connaissant Iris, ça n’avait jamais été dans ses plans de se retrouver dans une relation sérieuse avec quelqu’un. Elle penchait plus sur le côté coup d’un soir et brèves aventures. Quant à Kyaw, il était simplement… Kyaw. Je ne savais pas trop quoi penser de lui. Même si on faisait partie de la même confrérie, je ne me sentais pas plus proche de lui pour autant. Il n’avait pas trop l’air sympathique, alors je n’avais jamais vraiment essayé d’entretenir une quelconque conversation avec lui. Il me faisait un peu peur en fait. Je le comparais sans cesse à un empereur qui exécutait tout simple paysan qui osait le regarder dans les yeux. Bon, j’exagérais peut-être. D’un autre côté, c’était possible que je me fasse des idées sur le couple. Si ça se trouve, Kyaw n’était qu’un jouet pour Iris ou vice-versa. Ou les deux.
Dans tous les cas, je n’étais pas venu pour épier les deux tourtereaux se donner en public.
Je reportai mon attention sur Marine se trouvant encore devant moi. Notre conversation se poursuivit et elle éclata de rire à l’un de mes commentaires. J’arquai mon sourcil gauche, me demandant ce qu’elle pouvait bien trouver de drôle dans mes paroles. J’étais quand même fier de l’avoir fait rire et cela eut l’effet d’augmenter mon égo d’un cran.
« Une histoire à l'eau de rose ?! Non merci, j'ai déjà tenté et je me suis noyée. «
Le sujet me mit rapidement la puce à l’oreille. Moi qui m’attendais à ce qu’elle me soutienne dans mes dires, sa réponse m’étonna et mon visage ne le cacha pas. Marine non plus, je ne l’imaginais pas s’embarquer dans une aventure tumultueuse. Maintenant que je la savais capable, mon espoir prenait de l’ampleur. Curieux, je n’hésitai pas avant de lui poser une énième question.
« Oh, c’est qui le coupable ? »
Ben oui, qui était assez chanceux pour entretenir une relation avec Marine ? Qui était assez fou pour y mettre fin ? Pour la laisser y mettre fin ? Il était de mon devoir de le savoir.
Je m’adossai contre la voiture en avant de moi tout en continuant de fixer mon regard sur la Delta. Elle continua de mon donner son point de vue sur l’amour, ce qui me laissa en transe pour quelques secondes. Pour mon âge, j’avouai que je ne connaissais absolument rien de ce domaine. Certes. j’avais déjà eu des petites-amies dans le passé, mais par amour ? J’en doutais. J’avais simplement envie de me trouver avec elle, alors je ne me cassais pas trop la tête avec ça. Et puis l’amour, c’était quoi exactement ? Je ne savais même pas ce que c’était, mais d’après Marine, cela ne devait pas être très plaisant.
« De toute façon les hommes tombent pas amoureux, c’est pour les filles. »
Je n’étais pas philosophe, alors ma logique s’arrêtait là.
« En parlant d'eau, bien que je vais pas me contenter de ça, on va se prendre un petit verre ? «
Je bondis brusquement, m’éloignant de l’automobile sur laquelle je m’étais appuyé. S’il vous plait, dites-moi que ce n’était pas un rêve. Je déposai mes mains sur ses épaules, un énorme sourire sur le visage.
« Attends, je rêve ou tu viens juste de me demander à sortir ? Serait-ce un signe ? Un message subliminal ? »
Un peu plus et je sautais sur place. J’avais encore de l’espoir ! Tandis que nous nous dirigions vers le bar au bout de la rue, je marmonnai accidentellement un « Omg j’en reviens pas. », ne me préoccupant pas sur la possibilité que Marine ait pu m’entendre ou non. Or, j’ajoutai plus clairement, à haute voix :
« Je savais que t’allais pas me résister longtemps ! »
Marine dut nous faire entrer vu qu’en théorie, elle était plus vielle que moi et légal. Une fois sur les lieux, je demandai au serveur de me donner un pétillant de raisin. La dose d’alcool n’était pas très forte dans cette boisson, alors cela m’ira. Soit j’avais l’air assez vieux soit il s’en foutait carrément, mais il ne me posa pas de question sur mon âge. Parfait. Une fois nos boissons dans les mains, je me dirigeai à une table pour deux proche de la fenêtre, suivi de près par Marine. Encore une fois, je repris mon exercice qui consistait à la dévorer des yeux.
« Bon comme tu seras bientôt à moi, on serait mieux de faire plus ample connaissance, tu crois pas ? Y a des choses importantes que je dois savoir ? »
Kyaw Ne Min
Pi Beta Phi
Disponibilité pour RP : ✓ Featuring : Min Thein Khant DC : Logan C. Maxwell, Marine Martel, Alayna Keane, Seung Joo Park & Jake I. Wilson Messages : 102 Who I am? : Dieu People around me : Les pauvres mortels Where I'm going : Beaucoup de mauvaises choses Social Network : Tumblr CellPhone : Téléphone & casier Date d'inscription : 09/06/2015 Age : 30
Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Mer 15 Juil - 18:55
Ça ne m'arrivait jamais de douter, j'étais comme ça, sûr de moi quoi qu'il arrive. J'assumai toujours ce que je faisais, et même si j'avais des emmerdes après. Sauf que là, j'avouai que j'avais mal joué. Je m'en fichais des filles, en règle général. Je jouais avec elle puis je les laissais, parce qu'elles ne m'intéressaient pas plus loin que mon lit. En Birmanie, je n'avais pas toujours pu agir comme je l'avais voulu, respect, famille renommée, tout ça. Ici, j'étais beaucoup plus libre et je m'en étais donné à cœur joie, surtout à New-York. Sauf que voilà, à Boston, j'étais tombée sur une fille qui n'était pas comme les autres. Oulahlah, n'y voyez pas ce qu'il n'y a pas. Non, je n'étais pas fou amoureux de cette nana, je n'étais pas non plus à ses pieds, à quémander un regard. Presque pas. Iris, elle était loin de ressembler aux autres. Elle était sauvage, indomptable, un peu comme moi. Je ne prétendais pas la dompter, loin de là, je voulais juste courir en liberté avec elle.
Iris, c'était le genre de fille qui te faisait rapidement tourner la tête. Il fallait voir le nombre de mecs qui la regardaient passer et je les comprenais. Ce n'était pas pour autant que je les appréciais par contre, parce que je ne supportais pas que l'un d'eux s'en approche. Nous étions pareil sur ça, c'était bien la raison pour laquelle j'avais dû ruser pour la voir aujourd'hui. Elle n'avait pas supporté que Selena m'approche et surtout que je la laisse faire. J'avais eu ce que je voulais, de la jalousie, mais bien plus encore. Elle était fâchée contre moi et si ça n'avait pas été elle, ça ne m'aurait rien fait. Sauf que c'était elle et je ne voulais pas qu'elle ne me parle plus. Je ne voulais pas qu'on ne se voit plus, qu'on agisse comme des inconnus, et encore. C'était la raison pour laquelle j'avais arranger les choses, bien que je ne le fasse jamais d'ordinaire.
Déjà, c'est un bon point, elle était venue et elle n'avait pas fait demi tour en me voyant. Elle n'était pas plus souriante avec moi mais elle ne refusait pas de parler, surtout pour me dire oh combien Selena n'était rien. Je ne savais, elle n'avait pas besoin de me le dire. Donner ce rendez-vous n'avait été qu'une mauvaise idée, de toute façon, même si pour moi ça ne signifiait absolument rien. A quoi elle avait le droit ? A plein de choses ! Elle avait le droit à des visites surprises, elle avait le droit à des sourires -chose rare je précise- elle avait le droit à ce qu'elle voulait, ou presque. Parce qu'avec moi, elle avait aussi droit à des « non » qui lui faisaient du bien. J'étais sans doute le seul à le lui donner, ça, et j'en étais pas peu fier.
- Tu as droit à bien plus que tu le penses Iris.
Je n'avais pas envie de lui faire une liste, là. Je ne voulais pas me prendre la tête, pour rien au monde. Surtout ce soir, alors que j'étais venu pour arranger les choses. Elle avait une place spéciale pour moi et ce n'était pas parce que je ne mettais pas de mot dessus qu'elle n'existait pas. C'était comme ça, pourquoi toujours vouloir se casser la tête ? Il fallait laisser les choses faire sans se poser de questions, sinon c'était la fin. Les gens se prenaient toujours la tête pour rien et avaient des regrets. Moi, je n'en avais jamais, et c'était bien parce que je me fichais de me poser 30 000 questions de ce qu'elle était pour moi. Visiblement, elle se fichait aussi de savoir vraiment quel statu elle avait, tant qu'elle était la seule à l'avoir. Ça, elle n'avait pas à s'inquiéter.
- Qu'est-ce qui te fait penser que tu pourrais ne pas être unique hein ? Bien sûr que tu l'es. Je vais JAMAIS chez les autres, je m'en fiche. A part mes camarades de fraternité, personne n'est venu dans ma chambre et encore, t'imagines bien qu'ils n'y ont pas tous fait un tour, c'est juste quand ils veulent me dire un truc. Je vais pas te promettre que ça sera toujours le cas, j'en sais rien. Pour le moment c'est comme ça, je suis loin d'avoir envie que ça change, alors je me pose pas plus de question.
Je marquai une petite pause, hésitant à savoir si je devais ajouter ou non cette remarque. Je penchai pour le oui.
- Et entre nous, j'aime trop ta mère pour que ça en soit une autre que je fasse chier.
C'était assez ironique, puisque je n'aimais pas sa mère, ce que j'aimais c'était la persécuter. Qu'elle ne m'oublie jamais. Qu'elle se dise « ah tiens, ça fait longtemps qu'on a pas vu cette saleté d'étranger » et que je passe la porte en souriant, comme si j'avais entendu son appel. Ceci dit, sa fille aussi ne semblait pas toujours voir ma présence d'un bon œil, au contraire du père qui lui m'appréciait. D'ailleurs, en parlant de sœur, je sais très bien que ça l'aurait encore moins fait si ça avait été elle que j'avais choisi pour rendre Iris jalouse.
- Elle a peut-être le même sang que toi mais elle t'arrive pas à la cheville, comme Selena. Comme tu dis, elle est coincée, tellement coincée. Les mademoiselle parfaite, c'est pas pour moi, je savais direct que ça te mettrait plus en colère qu'autre chose, alors que je voulais juste de la jalousie. Puis beurk, m'imagine jamais avec elle s'il te plaît, tu serais gentille.
Je fis une grimace, légère, mais grimace quand même. Sa sœur était certes plus jolie que Selena, sans trop de mal, mais ce n'était pas possible. C'était le genre de fille ennuyante au possible, incapable de gérer un imprévu, incapable de vivre en fait. Tellement coincée que je me demandais comment c'était possible. En tous les cas pour moi, c'était clair, Iris était quand même un peu jalouse. Je l'espérais du moins, et puis c'était ce que j'avais cherché. Elle me posa une question étrange, qui me prit un peu au dépourvu. Je tentai d'y répondre quand même.
- J'en sais rien, mais c'est pas forcément de l'amour. Ya pas de jalousie parfois avec tes sœurs ? C'est pas pour autant que t'es amoureuse d'elles, si ça te rassure.
Je n'avais pas non plus envie qu'Iris tombe amoureuse de moi. Pour moi, ça gâchait un peu tout. On avait pas besoin de ça, nous, non ? On avait juste besoin de surprise, d'une vie tout sauf sage, de piment, d'un peu tout mais pas de sentiments. La jalousie, c'était peut-être notre manière de nous aimer, j'en savais rien, ça m'était égal. Puis question jalousie, il n'y avait pas qu'elle, je ne cachais pas que je l'étais. Alors selon son raisonnement, est-ce que j'avais des sentiments ? Sans doute pas, non, ce n'était pas possible et je le savais. Celui qui m'énervait le plus était Enzo, et là-dedans ce qui m'énervait le plus c'est que lui, je ne le haïssais ou méprisais pas autant que je le faisais avec d'autres. Il lui avait fait croire des choses mais elle assurait qu'elle se souvenait que ça n'était pas arrivé. Je l'aurais frappé, sinon, ce sale type. Je regrettait souvent de ne pas pouvoir être là quand je le désirais, encore plus en entendant des trucs comme ça le lendemain.
- C'est vraiment un sale petit con de te le faire croire.
Je ne commentai pas plus, j'étais juste « rassuré ». Enfin, juste pour Enzo, parce que yavait pas que lui. Yavait aussi ce domestique. Et évidemment, ils faisaient tous partie de mon équipe, ils étaient tous sous mes ordres. A croire qu'ils le faisaient exprès. Enfin lui je m'inquiétais moins quand même, parce que c'était qu'un type sous les ordres des Stewart. Iris me le confirma d'ailleurs. J'avais rien à lui envier, peut-être mais ça m'énervait quand même. Flatté d'entendre que j'ai beaucoup plus d'importance que lui, c'est ce que je veux. Rien d'autre, je demandais pas la lune, et s'il fallait, j'éliminerais mes rivaux moi-même.
- J'ai compris, je refais plus ce coup-là, avec personne. Mais ça vaut pour toi aussi, j'en vois un seul qui t'approche je lui fais payer et si tu le rembarres pas, c'est toi qui payes.
Je ne rigolai pas, je n'allais pas tolérer le moindre écart. Personne ne la touche, c'était tout. Elle me demanda ce que j'aurais fait si je n'étais pas venu ce soir. A vrai dire, je ne savais pas et ça m'arrangeait qu'elle ne veuille finalement pas savoir. J'étais content qu'elle ne m'en veuille plus, elle semblait plus détendue. La preuve, j'avais même le droit à un baiser et je me rendis compte que ça m'avait manqué. Un peu quand même. Puis vint cette proposition, étrange mais que je ne rejetai pas, au contraire.
- Oui, juste toi et moi, personne d'autre.
Je ne rajoutai pas de promesse, ce n'était pas mon truc, mais je comptais bien tenir parole. J'avais pas besoin d'une autre, elle était suffisante, largement. Elle avait ce petit air de défi que je lui aimais beaucoup et moi, j'affichais un petit sourire. J'espérais, de mon côté, lui être suffisant, surtout quand je voyais tout ceux qui tournaient autour d'elle. Simplement, je n'étais pas comme eux. Elle me reprocha d'avoir fait exprès d'avoir mis une photo de mes abdos, que je savais que ça allait la faire craquer. Je savais en effet qu'elle les aimait. Jalouse de Clemy en plus, je ne savais toujours pas comment elle avait eu cette photo.
- Je ne dirais rien sans la présence de mon avocat mademoiselle Stewart. Voir les photos, c'est une chose, mais tu es la seule à pouvoir en profiter. Comme chez le chocolatier, elles, elles regardent la tablette en bavant, pendant que toi tu repars avec, c'est simple !
Je m'approchai d'elle pour venir l'embrasser dans le cou, je savais qu'elle allait apprécier. Elles aiment toutes, de toute façon, mais c'était elle que j'avais devant moi alors je me fichais des autres. Évidemment, elle ne manqua pas de me taquiner, ce qui me fit rire intérieurement.
- De la triche ? Tu veux que j'arrête ? Je peux si tu veux…
Au lieu de ça je la questionnais sur la fête qu'il y avait. C'était un jour spécial mais j'avouais ne pas savoir ce qu'on célébrait en ce jour. Indépendance, ok. Pas dur à retenir. Comme moi ce n'était pas l'histoire qui la passionnait le plus et elle aspirait à autre chose qu'a apprendre son cours par cœur dans la vie. Elle voulait des hôtels à travers le monde et je trouvais ça ambitieux. Elle était comme moi, elle voulait quelque chose qui lui était refusé mais ce n'était pas pour autant qu'elle allait abandonner sa quête. Elle reparla de cette histoire de mariage et je m'assombris un peu.
- Oh, j'avais presque oublié de trou du cul de Cobb. Ça m'énerve aussi cette histoire de mariage. Mon père aussi me cherche une fiancée et a peut-être trouvé, j'en sais rien, mais si je lui dis non, il va sans doute pas s'obstiner, il sait que ça va mal finir sinon. Je comprends pas qu'ils veuille à tout prix te marier, c'est bon, t'es jeune, t'as le temps, et puis toi t'aimes être libre tu te fiches du mariage. Parce qu'en plus, même s'ils te forcent ils peuvent pas te forcer à faire ta vie avec, et tu pourras pas te marier avec un autre ou quoi, tu seras piégée.
Puis je voyais mal Iris finir comme sa mère, à rien faire de la journée à part casser les pieds de ses filles. Elle me montre une autre fille que je ne connais pas, mais avec Enzo. Tiens, il a une meuf lui ? Comme ça il laissera Iris tranquille.
- Sérieux ? J'ai cru voir quelques commentaires mais je les ai pas lus plus que ça. Yen a qui ont vraiment que ça a foutre de leur temps, elle est juste jalouse parce que toi t'es belle et pas elle. Entre moches elles se comprennent ça m'étonne pas qu'elles soient amies.
En tous les cas, je trouvais Iris très jolie dans sa robe moulante, et pas trop mince. Elle était certes plus mince que beaucoup de filles, mais loin d'être squelettique.
- C'est une proposition d'essayer de l'enlever que tu me fais ?
Après le feu alors, on aura tout notre temps. A moins qu'elle veuille aller un peu faire la fête, je la suivais, c'était elle qui décidais. Pour une fois, j'allais me laisser porter, histoire de lui montrer que j'étais concilient et que j'acceptai vraiment le jeu. Aller dans un bar ? Pourquoi pas oui, mais bon, yavait souvent des teubés bourrés qui hurlaient dans tous les sens. Une soirée de prévue ? Par qui ? Je voulais pas tomber sur n'importe qui. Et plus intéressant, ses parents absents.
- Hum, enfermer ta sœur dans un placard pendant 3 jours, c'est vachement tentant quand même…
Puis finalement, elle avait autre chose à proposer. Prendre un avion, partir, se casser, profiter de quelques jours juste tous les deux. C'était ce genre de choses à la dernière minute qui me plaisaient. Elle évoqua mes obligations mais je m'en fichais bien. Avec leurs conférences à la con ils m'empêchaient bien de dormir, alors je pouvais bien disparaître quelques temps sans qu'on me dise quoi que ce soit.
- Je peux bien partir sans rien dire. Au pire, je risque quoi hein ? De perdre ma place ? Mon cousin fera jamais ça, il est trop content que je fasse le boulot à sa place. Pour une fois il se bougera le cul, ça lui apprendra la vie, ça lui fera pas de mal cois-moi.
Oui, je le portais dans mon cœur.
- Et tu veux aller où comme ça ? En Europe, en Amérique du Sud peut-être ? L'Asie, ça sera peut-être un peu loin, dommage, je t'aurais bien montré mon pays. A moins que tu préfères rester sur le sol américain ? New-York, Miami, Washington, Los Angeles, Las Vegas…
En prononçant ce dernier nom, j'eus une idée, mais je ne savais pas si ça allait lui plaire. C'était un peu tordu mais en fait, ça collait bien à ce que j'avais dit un peu plus tôt. Tant pis, c'était un risque, elle allait peut-être vouloir le prendre. J'attrapai sa main et jouai avec ses doigts.
- Tu ne trouves pas qu'une bague, ça serait joli à cet endroit ? Tu sais, le genre de bague que Sasha devrait t'offrir mais qu'il pourra pas parce que la place sera déjà prise ? N'imagine rien venant de moi, c'est pas une grande déclaration ou quoi, juste une idée. Ça te dit pas un petit mariage à Vegas ? Comme tu l'avais dit, juste toi et moi, dans cette ville. Ta mère pourra plus rien contre toi, et t'as pas besoin de sa permission.
Elle allait peut-être me prendre pour un fou, mais je savais que pour moi, ce n'était pas un engagement comme ses parents pouvaient le penser. On faisait ce qu'on voulait quand on le voulait et ce n'était pas eux qui allaient nous mettre des bâtons dans les roues. Justement, je voulais leur prouver.
- Mlle Iris Stewart, je ne vais pas me mettre à genou, ni être ému, ni encore déclarer que tu es la femme de ma vie. Je vais simplement te poser une question : est-ce que tu veux m'épouser à Las Vegas ?
Comme ça, ouais, même pas peur. Enfin si un peu quand même, mais voilà. Je continuai :
- Tes parents et les Cobb ne pourront plus te forcer avec Sasha. Vegas, c'est pas un « vrai mariage », mais ta mère, je lui dis que je n'ai qu'un coup de fil à passer pour qu'il le soit, et elle tremble. Soyons fous ! Ne les laissons pas faire !
Après tout, pourquoi pas hein ? Je ne supportais pas l'idée qu'elle allait se marier à ce raté si on ne faisait rien, alors j'avais proposé quelque chose. Au moins, je n'avais pas rien fait.
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Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Mer 15 Juil - 20:53
Selena, tu es au courant que des stands sont ouvert pour ce soir à Charlestown ? Tu te rends compte, sans la directrice derrière notre dos ! Tu as intérêt à y venir sinon je t'appelle dès le feu d'artifice terminé. Bien sûr que je comptais y aller! Laureen, je viendrais c'est sûr!
A cette fête, il y aurait certainement (le beau) Kawn, qui m'avait posé un lapin l'autre jour. Je ne crois pas qu'il ai oublié notre rendez vous, ah moins qu'il s'était trompé de date. C'était lui qui avait fixé le rendez-vous. Je m'étais maquillée et parée de ma plus belle robe ainsi que de mes plus chers bijoux, mais il n'était pas venu. J'avais attendu, des heures et des heures durant, mais rien. Le comble, ça avait été la pluie. J'ai du me servir de mon sac comme parapluie. Enfin bref, je m'en était remise.
Aujourd'hui c'était le 4 Juillet, fête de l'indépendance. J'étais la plus pour faire la fête que commémorer. Vêtue d'une robe aux couleurs du drapeau des Etats-Unis, je me rendis, chaussée de talons hauts, mes cheveux tressés en une natte au stand. Il y avait beaucoup de monde. Je cherchais des yeux des gens que je connaissais. Je repérais Laureen au loin ainsi que Kawn. Il parlait avec une brunette qui m'avait insulté carrément sur Tumbrl. Au lieu d'aller voir mon amie, je fonçais vers Kawn. Il fallait qu'il m'explique pourquoi j'avais attendu plusieurs heures sa venue à notre rendez-vous. C'était bien la première fois qu'on me posait un lapin!
"Hello Kawn. ça va? Dis moi, tu n'aurais pas oublié notre rendez vous, l'autre jour?"
Dernière édition par Selena A. Mils-Parker le Ven 17 Juil - 14:49, édité 1 fois
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Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Ven 17 Juil - 13:27
Une question se posait dans la tête de la jolie Stewart. Qu'était-ce réellement la jalousie, mais surtout à quoi était-ce dû ? Devait-on vraiment allier jalousie et sentiment ? Parce qu'elle avait beau clamer haut et fort qu'elle n'était pas jalouse, elle en avait tout l'air et elle le savait. Pourtant, elle ne ressentait pas ce qu'on ressentait lorsqu'elle le voyait. Certes, elle était contente de le voir débarquer à l'improviste, mais ça l'excitait plus qu'autre chose. Elle ne trouvait pas ça gentil, juste attrayant et excitant. Peut-être même que son égo déjà surdimensionné gonflait en puissant rien qu'à l'idée de savoir que c'était chez elle qu'il venait et pas chez une autre. Elle n'était pas amoureuse de Kyaw, elle le savait. Pas seulement parce que c'était lui, mais parce qu'elle ne tombait pas amoureuse, c'était un fait. Elle n'éprouvait pas de la gentillesse, de la compassion ou encore de la pitié. Tout comme elle n'éprouvait aucunement un sentiment fraternelle à l'égare de ses frères et sœurs. Elle avait un cœur de pierre, peut-être même en granite et qu'il était très difficile à atteindre ou à briser, tout simplement parce qu'elle ne connaissait pas ce que beaucoup connaissaient: l'amour. Elle ne voulait pas de ballades romantiques, elle ne voulait pas non plus d'enfants plus tard et si vraiment elle devait se marier, ça ne serait surement pas par amour. Pourtant, lui là, elle le voulait rien que pour elle. Comme une enfant qui avait eu un jouet et qui ne voulait pas le prêter. Comme une adolescente qui avait une nouvelle robe à la mode et qui voulait être la seule à l'avoir. Elle voulait être l'exception, elle aimait cette sensation d'être la seule et l'unique alors non, il n'y avait pas de place pour Selena. Pour Iris, son égo, son attitude de garce et ses caprices oui, mais c'était tout. Elle le refusait et pourtant, c'était même pas à elle à en décider. Un caprice encore, Miss Stewart ? Evidemment ! Mais c'était donnant-donnant et ça lui convenait. Si elle était l'exception, il fallait qu'il le soit aussi et ça ne la dérangeait pas. Il était un peu comme elle, il réagissait de la même façon et ils avaient un peu la même notion des sentiments et de tout ce chichi que l'on faisait autour de l'amour avec un grand A. Il n'y croyait pas, elle non plus elle n'en voulait pas. Elle s'en fichait pas mal de savoir si oui ou non il pensait à elle matin, midi et soir, elle voulait du concret, elle le voulait lui en cher et en os, pas leurs esprits qui pourrait potentiellement flirter avec la télépathie, comme pouvaient le penser certains grands lovers des temps modernes.
- Tu as droit à bien plus que tu le penses Iris.
Iris le fixait droit dans les yeux, tentant en vain de lire ce qu'il pensait réellement. Elle avait quoi de plus qu'une attention tel un rencard comme avait eu Selena ? Elle avait droit à ses visites surprises, elle avait droit à des sourires qui, pourtant, étaient assez rarse. Elle avait aussi droit à son temps alors que son agenda était presque aussi similaire que celui d'un ministre et surtout, il lui tenait tête. Ses parents n'étaient pas capables de le faire, ses sœurs non plus et les mecs en général répondaient à tous ses caprices. Kyaw était différent parce qu'il faisait uniquement ce qu'il avait envie, lui. Pas elle, juste lui. Parfois elle crisait, parfois ça ne lui plaisait pas, mais au moins il lui tenait tête et même si sur le moment elle avait envie de lui en coller une, au fond ça lui faisait un bien profond. Il ne la prenait pas juste pour "Miss Stewart" comme le faisaient les larbins de sa mère. Il la prenait pour cette fille qu'il apprenait à connaître et qui, finalement, était le seul qui la connaissait de la sorte. L'admettre, c'était beaucoup trop demander, parce que justement elle n'était pas Selena, mais bien Iris Stewart, ou cette fille garce à souhait, capricieuse et hautaine comme personne.
"Je me demande bien quoi."
Et en plus de ça, elle était de mauvaise foi. Elle savait qu'elle avait plus que Selena, mais le problème c'était que cette dinde avait eu ce rencard. Ca s'arrêtait là, elle aurait dû ne rien avoir, parce qu'Iris voulait être la seule exception.
"Non, en fait je le sais. Je ne demande pas la lune finalement. Je demande pas de rencard, pas de sentiments, je demande rien de tout ça, je veux juste être la seule. Je veux pas que tu donnes des rencards à d'autres, même si j'en veux pas. Je veux que ce soit moi et juste moi, pour tout et pour n'importe quoi."
Iris écouta ce que lui disait Kyaw. Elle le fixait toujours autant, elle clignait à peine des yeux, elle étudiait ses mimiques, ses traits de visage, comme si elle avait cette peur d'oublier un jour, ce à quoi il ressemblait. Comme si elle était capable d'oublier une présence comme la sienne dans sa vie.
"Tu peux pas débarquer dans la vie des gens, tout bousculer et puis partir comme si de rien n'était. Enfin si, tu pourrais, mais pas dans la mienne. T'as pas intérêt à le faire, parce que je peux aussi foutre le bordel dans la tienne. Je ne veux pas que tu me promettes quoi que ce soit, parce qu'on n'est pas mariés et parce qu'en plus tu ne me dois rien. Mais t'es pas le seul je-m'en-foutiste. Je ne suis pas Séléna qui espère probablement que tu sois l'homme de sa vie et que vous viviez une histoire passionnée et toute belle, toute rose. Elle ne serait pas capable de te rendre la monnaie de ta pièce, mais moi oui. J'en suis capable et tu le sais très bien, Kyaw, alors réfléchis bien à ce que tu fais, parce que j'hésiterais pas une seule seconde."
Elle adressa néanmoins un sourire suite à la remarque qu'il avait fait sur Catherine. Elle savait qu'entre sa mère et Kyaw c'était loin d'être le grand amour, mais elle le comprenait. Catherine était raciste et donc, infecte. Ca donnait encore plus envie de le lui imposer et à chaque fois qu'il passait la porte d'entrée, la mère d'Iris tirait la tronche jusque par terre. Iris, quant à elle, en profitait, rigolait et en rajoutait même une couche. Iris s'approcha du quarterback avec le sourire aux lèvres.
"En parlant de ça. La semaine prochaine, elle prépare un diner avec un député très important des Etats-Unis, à la maison. Tu pourrais peut-être passer faire un tour, je suis sûre qu'elle serait heureuse de t'y voir. Je crois même qu'Audrey et Ian Cobb seront présents."
Iris avait beaucoup d'affection pour son père et c'était probablement le seul qu'elle respectait, mais ne pouvant plus supporter sa mère, elle s'en fichait pas mal si ça pouvait faire capoter ou pas les affaires de son père. De toute façon, lui, ne verrait rien de mal en la venue de Kyaw et donc si cette affaire vol en éclat, ça serait probablement seulement à cause de Catherine… Et peut-être un peu d'Iris. Entre Iris et Elisabeth, il y avait un monde de différence. Lisa était sainte ni touche, calme et très droite dans ses bottes. Tout le contraire d'Iris qui elle prenait la vie comme un défi. Elle voulait toujours aller plus loin, elle voulait s'amuser et si ça comprenait d'aller prendre un bain de minuit avec le premier PBP venu, alors elle le ferait, parce qu'au moins sa vie n'était pas à mourir d'ennui. Pas comme celle de Lisa.
"Disons qu'avec Lisa, tu risques de t'embêter un peu… Elle va te sortir toutes les MST que tu pourrais chopper si tu ne fais pas attention, elle pourrait aussi te sortir que tu devrais dormir plus, parce que dormir aussi peu que toi, c'est pas bon pour la santé et même te faire une démonstration du système nerveux. Alors que moi je passerais à l'action directement et je ferais en sorte d'épuiser toutes tes forces pour que tu dormes, mais ça tu ne le saurais même pas, tu te dirais juste que je suis une vraie nymphomane; sauf que j'en aurais rien à faire. Et encore, physiquement elle s'est embellie. Avant elle était un peu la boulette de la famille"
Le sujet de la jalousie revenait un peu sur le tapis, puisqu'elle avait posé cette question qui l'intriguait à Kyaw. Peut-être que lui avait une réponse. Finalement, il n'en savait pas plus. Iris lui adressa un sourire. Elle, Jalouse de Lisa et Ana ? C'est une blague ?
"T'as vu mes sœurs ou quoi ? Qui pourrait en être jalouse ? Puis même c'est différent, puis t'as vu la tronche de Selena ? Je suis pas jalouse d'une fille comme elle. Non, en fait c'est pas de la jalousie, c'est de la possessivité. Je crois. C'est moi et pas une autre, c'est tout. C'est un peu comme quand on est petit, on n'aime pas partager ses jouets. Bah voilà, c'est ça ! J'aime pas partager."
Enzo avait pris plaisir à lui faire croire que la veille de l'entrainement, à une soirée, il s'était passé quelque chose de plus que des blablas et de l'alcool. Ce matin-là, l'alcool et le manque de sommeil lui avait un peu embrumé l'esprit et il en avait profité. Au fur et à mesure que les heures s'écoulaient, Iris se rappelait doucement de la soirée. Ils s'étaient éclatés, amusés, mais ça s'était arrêté là. Il devait sans doute être le seul Sigma Nu qu'elle supportait, parce qu'avec lui, elle pouvait aussi s'amuser. Evidemment, elle représentait tout ce dont il avait horreur: une Delta Gamma.
"C'est Enzo quoi, il s'est amusé, puis j'imagine qu'il savait que ça reviendrait à tes oreilles et qu'il l'a fait aussi pour te foutre les nerfs et pour me faire marcher. Puis si j'avais couché avec, j'ose espérer que je m'en serais rappelée. Sinon ça voudrait dire qu'il est vraiment nul au lit, le pauvre."
Pour le moment, la question ne se posait même pas. Elle n'avait pas envie d'un autre. Kyaw était un peu trop ancré dans sa vie pour qu'elle arrive à l'en sortir. Elle ne voulait pas essayer de le faire, ni prendre de risque, parce qu'il ne s'appelait pas Adam, il n'était pas à ses pieds et c'était un défi de plus pour elle. Elle était satisfaite avec ce qu'elle avait déjà, c'est à dire lui.
"Alors ça vaut pour toi aussi. Si je dois engager un tueur à gage pour des bouffonnes comme Selena, je le ferais."
Iris voulait un jeu. Un jeu où eux seuls connaissaient les règles et les inventaient. Un jeu où il ne pouvait y avoir que deux joueurs, juste lui et elle. Pas de Selena, ni d'Enzo. Pas non plus d'Adam ou Elisabeth. Juste eux deux.
"S'il faut, je fais tatouer ta signature quelque part sur moi et comme ça, tu ne pourras plus jamais revenir en arrière. Ca n'a pas vraiment de valeur juridique, mais j'arriverai à convaincre un juge, j'en suis sûre, j'ai les atouts pour."
Ce serait mentir de dire que la photo qu'il avait publiée ne lui avait pas donné envie de commenter. Elle l'avait vue, elle s'était retenue de répondre quoi que ce soit et avait tenté de jouer la carte de l'indifférence. Au fond, elle avait tenté de ne pas surveiller les commentaires postés, mais c'était plus fort qu'elle. Elle avait même songé supprimer son compte comme ça, plus aucune tentation, plus aucune nouvelle du jeune homme. Elle lui en voulait, mais elle n'avait pas envie, pour autant, de le rayer totalement de sa vie, parce qu'elle savait qu'elle n'était pas juste attirée par ses abdos, mais aussi par sa personnalité, par la personne étrange, différente des autres qu'il était. "C'est ce que fond les coupables ça, demander leurs avocats parce qu'ils ont trop peur de dire quelque chose qu'il ne faudrait pas et qui les ferait plonger. Donc t'es coupable."
Iris s'était approchée de lui, un sourire rempli de malice sur les lèvres, alors qu'il lui parlait de chocolat. Certes, elle repartait avec la marchandise, mais ça ne lui plaisait pas pour autant que d'autres bavent dessus comme le faisaient la plupart.
"Tu sais qu'il existe des voleuses parfois. Elles pourraient très bien me voler ma tablette. Je ne donne pas cher de leur vie, mais quand même, après je n'en voudrais plus. Ca serait con quand même."
A son tour, il s'approcha pour poser ses lèvres dans le cou de la jeune Stewart, chose qu'elle appréciait toujours autant, à chaque fois. Malgré ce qu'elle lui disait, elle n'avait pas vraiment envie qu'il arrête, sauf qu'ils n'étaient pas seuls non plus. A cette pensée, son regard se posa sur Marine et Fletcher. Elle souris à cette dernière, parce qu'au fond Iris lui était reconnaissante de ce qu'elle avait fait, même si sur le moment, elle avait eu des envies de meurtre.
- De la triche ? Tu veux que j'arrête ? Je peux si tu veux… "Oui" puis rapidement, elle reprit "… enfin non."
A la base, Iris était anglaise et même si la fête de l'indépendance avait un rapport avec son pays, elle s'en fichait pas mal de ce qui s'était passé en Amérique. En fait, elle n'aimait pas l'histoire, c'était assez ennuyeux comme matière. Iris lui avait donc fait un bref résumé de ce qu'on fêtait en ce jour, mais de là à lui expliquer exactement cette histoire de colonies, elle n'en avait pas envie. Un jour, peut-être qu'elle se sentirait de le faire, mais encore fallait-il qu'il soit vraiment intéressé.
"Ca t'intéresse tant que ça l'histoire des Etats-Unis ?"
Si telle était le cas, quelque part c'était tout à son honneur. Peut-être même qu'elle l'envierait d'aimer l'histoire en général, parce qu'elle préférait de loin les chiffres et la gestion. Et puis dans son histoire à elle, il y avait ce point noir qui gâchait tout: le mariage avec Mister Cobb. A cette pensée, son sourire s'effaça immédiatement, voir même systématiquement. Elle songeait presque à s'exiler ailleurs, là où personne ne pourrait la trouver pour échapper à cette connerie de mariage. Ou alors, probablement qu'elle serait obligée de tuer son époux pour hériter de tout et avoir enfin la paix. Iris fusilla Kyaw du regard lorsqu'il lui parla également de mariage. Non. Il n'en était pas question, fallait pas rêver.
"Et tu vas dire non ?"
Les Stewarts et les Cobb pensaient à se mariage, juste pour leurs affaires. Ils se fichaient pas mal du reste, qu'importe l'âge, qu'importe leur choix. C'était juste bon pour eux.
"Ils s'en fichent de mon âge ou de celui de Sasha. C'est pas tellement pour moi qu'ils le font, c'est pour eux. Mon père est PDG d'une grande entreprise, celui de Sasha aussi. Sasha est censé reprendre la boite de son père, moi celle du miens. Les deux mis ensemble ça fait une fortune incalculable et sans parler de la réputation de nos deux noms. Ce qu'on pense nous, ils s'en foutent totalement. De toute façon ils vont droit dans le mur, parce que j'en ai rien à faire de l'entreprise de mon père, d'ailleurs j'y connais rien en électronique et ça ne m'intéresse absolument pas. Et je ne pense pas que Sasha soit vraiment intéressé par l'entreprise du sien. Lisa est trop vieille et déjà ancrée dans sa médecine et Ana c'est un bébé. Mon frère est encore plus vieux que Lisa donc voilà. J'imagine qu'il aurait préféré avoir un deuxième garçon pour aller à la tête de son empire. Pas de chance il a eu trois filles et moi j'en ai rien à faire. Moi je veux des hôtels, pas une entreprise d'électronique. C'est beaucoup plus classe. La Jet set, tout ça. C'est tranquille. Puis Paris Hilton n'aura qu'à bien se tenir"
Elle lui adressa un sourire. Son but n'était pas de se comparer à cette blonde écervelée et pathétique, mais n'empêche que si elle pouvait avoir ses places VIP pour divers évènements, elle serait heureuse. "De toute façon, si je me marie vraiment avec Sasha, je prémédite sa mort non seulement pour avoir la paix, mais en plus pour hériter. Donc Audrey Cobb, si elle tient tant que ça à son petit dernier, elle ne devrait pas le balancer dans la gueule du loup"
Et j'étais sérieuse. Mais j'avais encore l'espoir qu'on en n'arrive pas là, parce que c'était le genre de meurtre qui se savait assez rapidement. La femme qui tue son mari pour hériter, c'est un coup classique.
"Ben je devrais probablement l'emmener voir des anorexiques, elle n'a pas l'air de savoir faire la différence entre une fille mince et une anorexique. Mais je la soupçonne d'être fan. Si si !"
Elle sourit, non en fait elle s'en fichait totalement de Laureen et rien qu'à voir sa tête, elle ne préférerait même pas avoir un fan club comme elle.
"Peut-être bien, mais pas ici. Quoi que Clemy pourrait balancer un article disant que t'es rien qu'à moi, comme ça. Ca peut-être tentant."
Elle aurait pu mettre une robe plus jolie, voir même plus sexy si elle avait su dès le début que c'était lui qu'elle verrait et non pas Marine, mais contrairement à certaine, elle n'avait pas de quoi jalouser. Le jean troué et basket, elle le laissait pour les jours où elle restait chez elle ou les jours où elle voulait simuler un infarctus à sa mère. Les bars, elle n'en avait pas vraiment envie. L'odeur de la bière la répugnait et lui donnait juste envie de vomir. Dans les bars irlandais, c'était un peu la seule chose qu'ils servaient, non ? Puis il y avait bien mieux comme programme que s'emmerder dans un bar.
"Ana est tellement fan de toi que si tu lui dis d'aller faire un tour dans le placard, elle le fait la bouche en cœur. En plus tout à l'heure je lui ai dit qu'elle ne te reverrait probablement plus, donc qu'il fallait qu'elle arrête d'espérer pour rien. Je ne voulais plus te voir, moi non plus d'ailleurs."
Iris le fixa à nouveau avec ce même air de défi. Elle avait proposé de quoi faire et l'une des propositions étaient un peu folle pour certains, mais c'était alléchant. Il lui expliqua cette histoire, avec son cousin. Pourquoi il le faisait d'ailleurs ?
"Mais pourquoi tu fais tout le boulot de ton cousin ? S'il fout rien et toi tu fais tout, pourquoi c'est pas toi qui se trouve à sa place ? Surtout qu'en attendant, moi je dois me battre avec ton agenda de ministre alors que t'es même pas à la tête de la société. C'est con. Moi je veux bien me battre avec ton agenda, mais faut qu'il y ait une bonne raison. Là y'en a pas. De toute façon, ça sera toujours knock out pour ton agenda, tout le monde le sait"
Elle mimait un air hautain qui, en fait, lui allait bien au teint puisque c'était ce qu'elle était. Hautaine.
"Déjà, pas l'Inde. J'ai donné assez pendant une semaine ça me suffit. Miami j'en viens, puis là-bas il y a Sasha et toute sa clique. Non merci, j'y vais assez souvent comme ça. Los Angles pourquoi pas"
Kyaw attrapa sa main. Alors qu'il jouait avec ses doigts, elle discernait une lueur différente dans son regard.
- Tu ne trouves pas qu'une bague, ça serait joli à cet endroit ? Tu sais, le genre de bague que Sasha devrait t'offrir mais qu'il pourra pas parce que la place sera déjà prise ? N'imagine rien venant de moi, c'est pas une grande déclaration ou quoi, juste une idée. Ça te dit pas un petit mariage à Vegas ? Comme tu l'avais dit, juste toi et moi, dans cette ville. Ta mère pourra plus rien contre toi, et t'as pas besoin de sa permission.
Sa première question la mis mal à l'aise, comme cette impression d'avoir envie de partir en courant. Elle ne voulait plus qu'on lui parle de mariage, mais à force d'entendre l'explication qui venait petit à petit, elle compris que ce n'était pas un mariage comme le voulait les Cobb. C'était pas un mariage réel, juste pour en éviter un autre. Elle le fixa, toujours de la même façon. Elle cherchait à voir s'il était vraiment sérieux. Est-ce que c'était la première partie de leur jeu, à tous les deux ? Une histoire sans prise de tête, inattendue et un peu folle ? Son sourire fit petit à petit son apparition sur son doux visage.
"Ma mère va me massacrer…" mais elle s'en fichait pas mal. Elle gardait le sourire et plus cette idée germait, plus elle penchait vers le oui. "T'es pas sérieux en fait ?"
- Mlle Iris Stewart, je ne vais pas me mettre à genou, ni être ému, ni encore déclarer que tu es la femme de ma vie. Je vais simplement te poser une question : est-ce que tu veux m'épouser à Las Vegas ?
Elle s'en approcha dangereusement. Elle voulait jouer à ce jeu, parce qu'en plus de ça, elle était gagnante. Elle s'en fichait pas mal de ce qu'allait dire Catherine, au contraire elle voulait la voir exploser. Elle frôla les lèvres du PBP avec les siennes, dans un "oui" murmuré, puis plus clairement elle reprit:
"Je ne vais pas pleurer à chaudes larmes, je ne vais pas non plus être ce genre de poule heureuse face à une demande un mariage et ça ne fait pas de toi l'homme de ma vie, mais oui je le veux"
En pensant à la tête de sa mère, elle rigola "Je veux voir la tête qu'elle va tirer quand elle l'apprendra. Ca sera surement collector et ne parlons même pas de Lisa."
Mais c'est alors qu'une voix féminine vint interrompre ce moment-là, qui lui avait rendu le sourire, qui avait même fait envoler toutes ces choses qu'elle lui reprochait. Ou du moins, une chose. Et cette chose se pointait là, en réclamant son rendez-vous comme si de rien n'était. Le sourire d'Iris s'envola et elle s'écarta. Elle se contenta dans un premier temps de la regarder de la tête au pied avec sa robe aux couleurs des Etats Unis. Elle se croyait à la gay pride ou quoi ? "Ca va, j'te dérange pas sinon ? T'as pas l'impression qu'on en a rien à foutre de ton rendez-vous ?"
Elle hallucinait. Cette conne avait le culot de s'incruster comme ça, n'importe quand, n'importe où.
"Si tu veux je te file mon adresse, comme ça tu peux même te taper l'incruste chez moi" Blague à part, elle reprit sur le même ton aussi froid "Tu devrais pas chercher les emmerdes comme ça, Selena, je ne suis pas ce genre de fille qui brasse de l'air quand je parle. Ce que je dis, je le fais. Si tu veux que je fasse de ta vie un véritable enfer, alors je le ferai et le sourire aux lèvres qui plus est."
Elle marqua une pause et soupira, blasée voir même exaspérée alors que cinq minutes auparavant, elle avait le sourire aux lèvres. "Arrête d'essayer d'être au même niveau que les Delta Gamma. Pas avec un physique comme le tien, je te l'ai déjà dit. Maintenant, casse toi, y'a surement un clodo qui t'attend quelque part non ?"
Selena se pointait comme ça, comme une fleur sans même se rendre compte qu'elle interrompait une discussion ou que, tout simplement, son rendez-vous n'avait aucune importance. Elle la fixait d'un regard noir avec l'espoir qu'elle décampe, puis regardait Kyaw. Il allait peut-être comprendre quelque chose, lui ? Finalement, c'était à lui à régler cette histoire de rendez-vous.
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Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Ven 17 Juil - 15:49
4th July Indepandance Day
Interactions: Laureen, Qui veut Mentions: Iris, Selena, Kawn
Le 4 Juillet était le jour de la Déclaration d'Indépendance vis à vis du Royaume de Grande Bretagne. C'était le jour de la nation, le jour de la fête nationale. C'était le jour où on fêtait en famille, où des parades avaient lieu le matin, où des barbecues et des piques-niques se faisaient et où les matchs de baseball se multipliaient. Des feux d'artifices étaient organisés en ce jour unique, le soir. Aujourd'hui était 239 ième 4 Juillet des Etats-Unis. La veille j'avais préparé des plats asiatiques avec toute ma famille. Ce matin, nous allions tous ensembles assister à une parade puis pique-niquer le midi. La matinée fût superbe, surtout que Mina était venue nous voir. Logan avait encore fait des siennes (quelques blagues aux touristes) mais il avait fait un effort ensuite. L'après-midi, nous étions allés nous baigner à la mer. Zoe y a prit son premier bain. Pour le soir, j'avais prévu de me rendre à Chalerston avec des amis. Maman était d'accord, mais elle m'avait demandé de rentrer avant 5 heures du matin. Pfff. Comme si j'allais l'écouter. Le 4 Juillet, ça se fête !
Le soir arriva vite. Je pris une douche et me revêtis de mon jean fétiche bleu, troué de partout, et d'un t-shirt blanc. Pourquoi ne pas s'habiller simplement ? Ce n'était pas la peine de saper. Converses aux pieds, cheveux noués en un chignon bas négligé, je me rendis mains dans les poches, chew-gum en bouche, à la fête. J'étais très excitée à l'idée de faire la fête. J'allais bien m'amuser, comme d'hab. Je sentais mon collier battre contre moi à chaque pas qui me rapprochait des beaux stands de la liberté.
J'arrivais à une sorte de bar et commandais un verre. Alors qu'on parlait avec mes amis, je vis une fille vêtue d'une robe au motif du drapeau Américain parler à Iris et un mec qui semblait être un PBP. Je plissais mes yeux. Cette fille me disait un truc... Aaah oui ! Je la reconnaissais: c'était Selena, la fille super égocentrique qui se disputait avec une des cheers sur Tumrbl pour une histoire de poids. Je roulais des yeux. Ne pouvait-elle pas laisser ma coéquipière tranquille? Quelle robe ridicule ! D'ailleurs celle qui la portait était-elle même ridicule. Elle se croyait populaire. Apparemment, elle avait à Los Angeles fréquenté les popu. Pffff. Pathétique.
Je récupérais mon verre, collais le chew gum sous le comptoir côté client discrètement puis marchais parmi les gens. Il y avait plusieurs lycéens et universitaires de mon établissement. J'aperçus @"Laureen Brown", une soeur de confrérie. Un sourire étira mon visage. Je m'avançais auprès d'elle, verre à la main. "Hey meuf! ça va?" Je lui présentais mon poing pour checker. "Tu as vu la fille qui fait un scandale là bas?" Je parlais de Selena Mils-Parker. Je sifflais avant de continuer: "Y en a qui n'ont vraiment rien à faire! Créer une dispute le jour de la fête nationale, faut le faire ! Même moi je me suis pas disputé avec mon crétin de ptit frère.... En tout, cas, j'aimerais vraiment pas être à la place d'Iris. La pauvre! Supporter cette plaie !". Je bu d'un coup mon verre. "Tu viens, on va se chercher d'autres verres. C'est pour moi. Mes vieux m'ont enfin filé ma paie. " Je fis un bruit avec ma langue en souriant, puis encourageait la brunette à me suivre: "Allez, viens." Je ne connaissais pas beaucoup Laureen. Cette fête était l'occasion de faire connaissance. J'espérais qu'elle allait accepter ma proposition...qu'on allait bien s'amuser et que je rencontrerais de nouvelles personnes trop cools.
Emi Burton
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Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Ven 17 Juil - 23:19
Pas de Selena en vue, bien que la soirée commençait à battre son plein. Enzo me prévenait qu'il allait voir si les autres filles de la confrérie étaient arrivées avant de quitter le stand. J'étais donc à nouveau seule. Tant pis ! Qui sait, une fille des Sigma Nu allait emprunter le même chemin que moi.
Je regardais alors autour de moi. J'aperçus enfin Marine avec un garçon qui semblait plus jeune qu'elle. Bien que je ne l'appréciais pas, j'avais quand même de la peine pour elle. Se coltiner un pot de colle quand même… dur ! Je me retournais pour commander une canette de bière et pour mettre ma cigarette usagée dans le cendrier juste à côté avant de revoir ma chère amie anorexique (amie est ironique) avec son mec (ou son amis, ça a l'air d'être tellement subtil!). D'ailleurs son nom me disait quelque chose. Kyaw… quelqu'un m'en avait parlé. Mais oui ! Selena. Elle avait eu un rendez-vous avec ce type. Elle m'en avait parlé une bonne centaine de fois. Au final, elle ne m'avait pas raconté comment ça s'était terminé… Visiblement mal, puisqu'il était avec l'une des pires pestes de la planète. Il devait aimer les pestes... anorexiques ! Oui, je le faisais exprès, mais j'aimais bien. Et puis j'étais sure qu'Iris me crachait dessus en se moment avec ses insultes de princesse.
Alors que je commençais à vider ma canette, j'entendis une voix derrière moi. En me retournant, je reconnus une sœur de ma confrérie, une japonaise-russe nommée Cleo. J'en avais déjà entendu comme étant très bonne en danse. Elle me montra son poing et je compris très vite que c'était pour la checker, ce que je fis.
-Super et toi ? Enzo est venu voir si d'autres membres étaient déjà arrivées, lui dis-je en lui pointant la direction. Et il ne va pas tarder à revenir.
Et alors que j'allais lui proposer quelque chose, ce qui était inutile puisqu'elle avait déjà un verre à la main, elle me pointa du doigt le groupe d'Iris et de Kyaw. Un scandale ? Une dispute entre le petit couple ? Que neni. Il s'agissait en fait de Selena qui était arrivée. Mais qu'est-ce qu'elle faisait là ? Sans doute pour parler avec Kyaw. Mauvaise idée visiblement.
-Tiens, originale la robe ! Vachement… américain.
C'était le cas de le dire. Selena portait une robe totalement brodée du drapeau américain. Au moins, on pouvait pas lui reprocher qu'elle faisait scandale… Et dire que c'était moi qui l'avait amenée à cette soirée. Fallait que je la sorte d'ici. Entre temps, Cleo avait sifflé mon amie pour lui demander de se calmer (Et merde ! C'était une amie à Iris. Nota bene : ne pas la mentionner dans notre discussion. Fallait pas que ça commence mal !) avant de me proposer un verre, sans pour faire connaissance aussi. Mais j'allais pas laisser Selena dans la merde !
Une idée, une idée. Iris a jeté une canette dans la poubelle. Oui, j'ai trouvé !
-J'envoie un message aux autres membres pour voir où ils sont, lançais-je à la Sigma Nu en sortant mon téléphone. Commence à y aller, je te retrouverais. Mais il est hors de question que tu vides tout ! Je dois payer une part !
La première phrase était en parti fausse. Il me semblait que j'avais seulement 3 contacts faisant partie de la confrérie, dont Enzo. Non en fait, j'allais envoyer un message à Selena.
Laisse tomber. Ce mec n'en vaut pas la peine. Il y en a des mieux, franchement !
Après avoir vérifié que la japonaise était assez loin pour qu'elle ne me voit pas, je vérifiais que ma canette de bière était bien vide et commençais à viser la tête d'Iris. Non, je n'allais pas la jeter sur la tête, je voulais juste qu'elle flippe un peu. Assez pour interrompre leur dispute. Allez Iris lève ta tête… Enfin ! Je lançais finalement la canette, non pas sur Iris, mais sur la poubelle juste à côté. J'avais fait du basket étant jeune, alors je savais quand même viser.
J'attendis qu'elle me fixa, avec son-regard-qui-tue-mais-qui-ne-me-fait-pas-peur, pour rétorquer.
-Je ne suis pas stupide. J'aurais pu te viser mais j'avais pas envie de gâcher la soirée alors qu'elle commence à peine. Bonne soirée !
Et je suivis le chemin de Cleo. J'espérais juste que mon coup allait fonctionner.
Marine Martel
Présidente des Delta Gamma
Disponibilité pour RP : ✓ Featuring : Jessica Stroup DC : Kyaw Ne Min, Logan C. Maxwell, Alayna Keane, Seung Joo Park & Jake I. Wilson Messages : 137 Who I am? : La Princesse People around me : Et ses sujets Where I'm going : Dans son Royaume Social Network : Tumblr CellPhone : Téléphone & casier Date d'inscription : 15/06/2015 Age : 31
Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Dim 19 Juil - 0:38
Je m'étais retrouvée là, sans trop de conviction quant à passer une super soirée. C'était vrai, je voulais quand même voir si pour Iris et Kyaw, ça allait, mais devenir voyeuse n'était pas trop mon truc non plus. Vérifier que tout aller bien, ok, les mater comme une obsédée en écoutant le moindre mot, pas question. Pourtant, je m'étais habillée, coiffée, apprêtée pour être jolie quoi, bien que la beauté était naturelle chez moi. Puis finalement, je n'étais plus toute seule, puisqu'un voix connue m'adressa la parole. Le petit Fletcher était mignon à me courir après, ça me flattait et me plaisait. Sans compter qu'il était loin d'être moche, mais un peu jeune. C'était pour cette raison que je le repoussais la plupart du temps, bien qu'au final j'aurais quand même tendance à vouloir m'amuser un peu avec lui. Patience, qu'il me montre qu'il le mérite et il m'aura. Enfin juste mon corps, parce que mon cœur, faut pas déconner, plus personne ne l'aura. Pour bien démarrer la soirée, je lui fis remarquer qu'il pourrait au moins dire bonsoir. C'était pas méchant, juste un peu taquin. Au moins, je lui répondais !
- J'irai mieux le jour où tu t'intéresseras à moi. J’espère ne pas tomber dans une profonde dépression d’ici là.
Je souris du coin de lèvres en l'entendant. Ça ne marchait tellement pas, ce coup-là, mais bien tenté ! Enfin, il ne devait pas être sérieux, juste peut-être un peu « fatigué » de toujours courir sans me rattraper.
- Ooooh, ça serait dommage ça, la vie est faite pour s'amuser, pas pour déprimer !
Aucun commentaire sur mon potentiel intérêt pour sa personne. Ça, je verrai en temps voulu, c'est-à-dire pas tout de suite. Mais un jour quand même… Lui aussi regardait Iris et Kyaw, sans doute parce que moi je les regardais. C'était vrai que là, on ne comprenait pas quand on ne connaissait pas l'histoire. N'importe qui penserait que c'est un mignon petit couple et qu'ils viennent passer un moment tous les deux pour ce feu. Sauf qu'on ne pourrait pas plus se tromper sur eux. Déjà, la notion du couple était toute différente pour eux. Je ne pensais pas vraiment qu'ils se considèrent comme ensemble, fin pas comme tout le monde le fait. Iris n'était pas amoureuse, je le savais, pour Kyaw je ne savais pas mais s'il l'avait vraiment été, Iris aurait sans doute fui. Il ne l'était donc pas. Enfin, ils devaient quand même arranger des choses entre eux et on ne pouvait pas les qualifier de « mignons ». Pas quand on les connaissait. Maintenant que Fletcher était là, j'avais autre chose à faire que de les regarder, puis de toute façon ils n'avaient plus besoin de moi. Peut-être même que je devais m'éclipser avant qu'Iris me fasse la peau, je tenais un minimum à ma vie et je savais que la blonde était quelque peu… volcanique. Le garçon à côté de moi me rappela bien vite qu'il était là, lui aussi, en me proposant une histoire à l'eau de rose avec lui. Je ne pus m'empêcher de rire. Il pouvait la faire à n'importe qui, mais pas à moi, je n'y croyais plus. Il était visiblement étonné, au moins il allait plus se demander longtemps pourquoi j'étais toujours seule. Rien de sérieux, jamais, même si pour un soir ça ne me dérangeait pas. Qui était le coupable hein ? Il n'y avait pas à chercher bien loin.
- Tu demanderas à ton idiot de chef, il saura te dire lui.
Pour James, je n'avais plus que du mépris. Et un peu d'envie concernant son compte en banque, étant donné la sécheresse du mien. Je voulais simplement me venger, mais si je ne pouvais plus l'avoir dans mes filets, ça sera au harpon que je l'attraperais. Je ne savais pas ce que Cobb dirait à Fletcher mais je m'en fichais. J'avais mes souvenirs, surtout celui de la peine, alors que James lui, il n'avait rien ressenti. Il ne pouvait pas répondre à la question comme je le pouvais. Fletcher n'étais peut-être pas comme ça, à briser le cœur des pauvres filles. De toute façon, il fallait qu'il ne se fasse pas d'illusion, c'était une arnaque au même titre que le Père Noël, le lapin de Pâques ou la fée des dents. Selon lui, tomber amoureux était réservé pour les filles. Alors je n'en étais plus une.
- Peut-être, James n'a jamais eu aucun sentiment pour moi.
Il n'y avait pas de tristesse dans ma voix, j'avais tiré un trait sur mon histoire avec lui. C'était simplement un fait : il s'était joué de moi pendant tout ce temps. Maintenant, il devait juste payer. Mon frère me disait parfois que j'allais trop loin, mais il me connaissait assez pour ne pas tenter de m'arrêter. Au lieu de continuer à parler de ça -je n'aimais pas déballer ma vie privée- je préférais aller boire un verre quelque part. Loin de moi l'idée de donner de l'espoir à Fletcher, je voulais juste passer une bonne soirée. A l'instant où j'avais fini ma phrase, en voyant sa réaction, je me dis que c'était peut-être pas une si bonne idée que ça. Hof, tant pis, qui vivra verra.
- Attends, je rêve ou tu viens juste de me demander à sortir ? Serait-ce un signe ? Un message subliminal ?
On dirait presque un gamin à qui on vient de dire oui pour une glace. Nous allions tranquillement vers le bar alors que je lui répondais sagement.
- Oulah, du calme, c'est un verre, pas un contrat de mariage. On est tous les deux là, faut en profiter, te fais pas de film.
Pourtant, dans ma voix, c'était de l'amusement. Il me faisait rire avec son comportement, et il osait me dire qu'il n'était pas un enfant ! Un peu quand même, même si j'avais connu pire que lui. Je l'entendis marmonner sans saisir plus ce qu'il disait. Je haussais les épaules, ça m'était égal. Fletcher était sûr de lui, convaincu que j'étais enfin tombée sous le charme. Je décidai de jouer à son jeu.
- Comment je pourrais résister, après tout, hein ?
Je me demandais quand même s'il n'avait rien d'autre à faire de sa soirée. S'il était là, c'était que non. Puis il pouvait bien sacrifier sa soirée pour moi non ? Heureusement pour nous deux, j'étais déjà majeure alors je nous fis entrer tranquillement et je pouvais acheter à boire sans problème. Sans moi, le petit Fletchy devrait se contenter d'eau ou de soda. C'était toujours une chance de m'avoir à ses côté de toute façon. Le laissant commander son pétillant au raison, je préférais pour ma part attaquer direct avec un shooter de vodka. Après s'être installés à une table, Fletcher me dévorait des yeux et je souriais légèrement quand il me proposa de faire plus ample connaissance. Je n'aimais pas parler de moi, mais tant qu'on entrait pas trop en profondeur je ne disais pas non.
- Ah ouais, bientôt à toi, carrément, tu doutes de rien. Faisons connaissance, si tu as envie. Chose importante à savoir, eh bien, je ne suis pas un poisson facile à attraper, mais ça tu le sais déjà. Et je suis plus un poison qu'un poisson, d'ailleurs.
Certains en faisaient les frais maintenant. Ils n'avaient qu'à pas me chercher. Il y avait plein de choses à savoir sur moi, même si je préférais en garder certaines secrètes. Des choses plus extraordinaires que d'autres ? Il ne devait pas y en avoir. A part que j'étais fauchée et très en colère contre ma mère, mais ça, il valait mieux qu'il ne le sache pas.
- Je suis géniale aussi, mais je ne t'apprends rien. Et toi, tu as quelque chose à me dire pour que je sache un peu qui tu es ? Qu'est-ce qui t'attire chez moi, hormis ma perfection ?
Mes chevilles allaient très bien, si vous vous demandez. Buvant cul sec mon shooter, j'en commandai deux autres, un aussi pour lui.
- Ah, et je tiens très bien l'alcool aussi, alors n'espère pas m'avoir bourrée dans ton lit, ça n'arrivera pas ce soir.
S'il voulait jouer sur les mots, il pouvait penser que ça arriverait un autre, ce qui ne me dérangeait pas plus que ça. Ou il pourrait même imaginer qu'il ne m'aurait pas bourrée, à lui de voir. La vodka était-elle trop forte pour le bébé ? En tous les cas, il y avait un peu de monde dans le bar, à croire que les gens préféraient profiter d'un verre plutôt que du feu d'artifices.
HRP : je suis pas satisfaite de mon RP, pardon =/
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Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Dim 19 Juil - 11:44
4 Juillet, l'Independance Day !
ft. Cameron
« Le temps décide qui tu rencontres, mais le coeur décide qui doit rester dans ta vie »
Les pieds se balançant d'avant en arrière, j'étais couchée sur mon lit à feuilleter un magazine et jouer avec mes cheveux. Dans ma chambre, la musique battait son plein au point de ne plus entendre la voix de mon beau-père hurler dans toute la maison pour que je baisse le son. L'entente entre nous était tout sauf cordiale. Je ne rêvais que d'une chose, que ma mère le laisse un jour, mais visiblement, ce jour n'était pas encore prêt d'arriver. Dans ce magazine, il y avait les derniers potins de stars, mais surtout les dernières tendances à la mode, particulièrement à New-York. Certaines tenues me plaisaient, d'autres beaucoup moins et c'est non sans une grimace que je l'exprimais.
- "Jolie position. Et sinon, t'as pas envie de baisser ton boucan ? On ne s'entend plus là"
Donovan était le fils de mon beau-père. Je ne l'apprécie pas du tout, mais lui est assez encombrant. Sa technique de drague est lourdingue, sans parler du fait que c'est parfois, que dis-je, toujours, assez indécent. Savoir que ma musique les emmerdait tous les deux, c'était tant mieux. Parce que je n'appréciais pas leur présence dans ma vie, ou plutôt dans la vie de ma mère. Sauf que cette dernière s'en fichait pas mal, tant qu'elle était heureuse c'était tout ce qui comptait pour elle.
Je pris la télécommande de ma chaine hifi et, malgré tout, je baissai la musique pour avoir la paix. Avec un peu de chance il retournera d'où il vient sans rien ajouter d'autre et moi, je serai – presque – tranquille. Et c'est ce qu'il fit. Je jetai ensuite un œil sur l'heure de mon Iphone, juste à côté de moi. J'avais un rendez-vous avec Cameron, ce qui n'était plus arrivé depuis quelques mois. On se connaissait depuis des années, mais son départ à fait qu'on ne s'est plus vus depuis un an au moins. J'appréhendais un peu ce moment, mais n'en étais pas moins contente pour autant. Enfin, je troquais mon magazine pour la salle de bain où je pris le temps de m'apprêter. Je choisis de m'habiller d'un ensemble que ma mère m'avait acheté. Haute couture, marque à gogo et même si j'aimais la simplicité, je trouvais cet ensemble joli et de saison (clique petit curieux). Les cheveux en boucles et une légère touche de maquillage et j'étais prête à me rendre à mon rendez-vous, après une petite heure passée dans la salle de bain.
- "T'as demandé à ta mère pour sortir comme ça ?"
Lui, il avait tendance à me sortir par les trous de nez. Ma mère, elle n'est jamais là, elle s'en fout de ce que je fais ou pas, parce qu'elle ne pense qu'à elle. Tant que je reste assez jolie pour être sa fille, elle est contente. Le reste, elle s'en tape lorsque ça me concerne.
- "J'ai plus six ans."
Sans même me retourner, je claquai la porte derrière moi. Il était fort possible qu'en ce moment même, il soit en train de cracher des jurons, des insultes ou dire à son fils que je l'exaspère, mais c'était réciproque. Je ne suis pas ce genre de fille. Je n'ai rien contre l'autorité, mais lui je ne le supporte pas, c'est tout. Alors je faisais avec, ou plutôt, j'essayais de faire comme s'il n'existait pas. C'était difficile, parce qu'il criait pour un oui, pour un non et ça demandait de l'entrainement, mais jusqu'à présent, ça allait. Plus ou moins.
Cameron devait m'attendre en ville. Je connais un peu Boston pour y avoir passer quelques vacances, mais de là à être sûre du chemin que je prends, non. Il suffisait d'écouter les gens, d'entendre le monde qui m'entourait pour savoir où se passait le lieu de la fête. Les cris, les rires, les chants: les gens étaient heureux. Moi j'étais sceptique et un peu crispée. Déjà parce que je me sentais encore étrangère dans cette ville, mais pas seulement. Et si Cameron ne venait pas ? Je cherchai l'endroit du lieu de rendez-vous donné, puis attendis que le new-yorkais me rejoigne. Autour de moi, il y avait plus de jeunes qu'autre chose. Des couples aussi.
Et plus loin, il était là lui.
Je connaissais Fletcher grâce à Cameron. Ou à cause. En ce moment présent je me demandais si je n'aurais pas préféré ne pas le connaître. J'avais passé de bons moments avec lui, tout comme avec Cameron et Lina. Ces vacances faisaient parties de celles qu'on ne pouvait pas oublier et c'était ce qui était le plus douloureux instantanément. Le voir là, avec cette grande perche aux yeux bleus me blessait un peu plus que ce que je ne le voulais. Je ne remarquai même pas que Cameron était sur le point de me rejoindre, parce que de loin, je fixai ce petit couple heureux. Lorsque le jeune homme fut à ma hauteur, je forçai un sourire, mais j'étais heureuse de le revoir. Ca faisait longtemps, même si j'aurais préféré le voir avant de voir Fletcher.
- "T'as pas changé, t'as toujours ta bouille d'ange. J'ai vu ta mère à New-York, elle m'a dit que t'étais toujours aussi chiant. T'es un vice à toi tout seul, parce que quand on te voit comme ça, t 'as l'air adorable, mais en fait t'es un vrai petit con."
Je souris à Cameron et inconsciemment, mon regard se pose à nouveau sur son ami et l'asperge.
- "Je vois que Fletcher a trouvé l'amour, c'est cool. et toi, t'en es où ? Il y a l'air d'avoir de jolies filles ici, je pensais que tu viendrais accompagné, pour me présenter ta demoiselle. Tu l'as oubliée dans ton placard ? Ah non je sais, t'avais peur qu'elle soit jalouse de moi et donc tu l'as laissée chez elle en lui prétextant que t'avais choppé la crève ou une connerie du genre. C'est ça ?"
Je ne pouvais m'empêcher de passer mon regard tantôt sur Cameron, tantôt sur Fletcher.
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Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Dim 19 Juil - 21:22
Alors que je parlais à KAWN, Iris me répondit. Je la toisais. Non mais de quoi elle se mêle celle là? "C'est pas à toi que je parle ok? Je parle à Kawn. Jusqu'à preuve du contraire, t'es pas un mec et t'es pas Kawn. C'est lui qui n'est pas allé au rendez vous pas toi, alors c'est pas la peine de prendre sa défense." Je soupirais puis regardais Kawn, attendant une explication quelconque. Mais la Delta Gamma en rajouta. Elle ne pouvait pas la fermer? Je me contentais de l'ignorer. Sa dernière phrase me mit hors de moi. "Parce que toi t'a un physique de rêve peut être? L'anorexie, c'est pas la beauté. N'ai pas honte de l'admettre. Beaucoup de filles font ça pour garder leur taille de guêpes tu sais. " Je fis une pause puis reprit: "Et toi, tu sors avec un mec aussi canon que Kawn, ça m'étonne. Vraiment." Je mis ma main sur mon coeur. "Je crois qu'il est aveugle parce qu'il n'a pas vu combien tu es moche.". Sur ces mots, je fis un sourire hypocrite et m'adressais à Kawn: "Tu ne veux pas me répondre, très bien. Sache que je t'ai attendu durant DES HEURES sous LA PLUIE EN PLUS. Mais apparemment, ça n'a pas l'air de t'affecter. Je n'accepterais plus jamais aucun rendez-vous avec toi dans ce cas. Tu ne le mérite pas.". Je fis bouger mes cheveux comme les filles populaires de mon ex établissement et je tournais les talons. Pas le temps à perdre avec des populaires stupides. Vive les populaires de L.A! J'en étais une d'ailleurs. Ce que cette époque me manquait! Si Kawn sortait avec cette idiote, c'est qu'il était bien aveuglé! Enfin...il ne savait pas ce qu'il perdait.
J'allais très loin des deux jeunes gens avec qui je m'étais disputé et allait me consoler avec un verre. Une espèce de rebelle attendait là. Qu'est ce qu'elle avait à me regarder comme ça? Elle avait le nez percé et un look bien trop simple pour un 14 Juillet. Mais où allait-on?
HRP: Oui elle est très conne Selena. /PAN
Cameron C. Davis
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Isobel W. McCoy (Crossover)
Lwyn Sein Zaw
Pour le soir de la fête de l’indépendance, Cameron avait proposé à Maëlys de l'accompagner. C'était loin d'être un rencard, juste un moment entre amis d'enfance. Cam et Mae' venaient tous les deux de New-York et se connaissaient depuis assez longtemps pour pouvoir prétendre être amis. Déjà à Manhattan, ils passaient beaucoup de temps ensemble. Parfois même, Cameron l'embarquait avec lui lorqu'il venait à Boston pour voir Fletcher et toute la clique qui allait avec. A eux tous, ils étaient devenus ce petit groupe d'amis de vacances, inséparables. Elle connaissait donc un peu Boston, tout comme lui qui y vivait depuis un petit mois maintenant. Les cours étaient terminés, les vacances s'annonçaient bonnes et surtout, ensoleillées puisque les températures estivales étaient elles aussi au rendez-vous. Il n'y avait donc pas de quoi se plaindre, à part peut-être d'être un peu trop flemmard pour avoir envie de monter à l'étage, prendre une douche et ainsi se préparer. A la confrérie, le reste des garçons s'occupaient, d'autres faisaient comme Cameron, mais ce qui était sûr, c'était que comme le chef était toujours en Inde, ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient. Comme le dit si bien le proverbe : le chat parti, les souris dansent. Sauf que Cam' était peut-être le seul avec Fletcher qui avait vraiment envie de faire ce qu'il voulait.
En voyant l'heure, il se gifla mentalement pour se motiver à bouger et finalement, la douche fut plus rapide que prévue, et bien revigorante. Cameron enfila un jean et un t-shirt jaune à motif avec des sneakers assorties et attrapa sa veste en sortant de la chambre, direction le rez-de-chaussée, puis le centre-ville, là où tout se jouait. Sur le chemin, il avait vissé ses écouteurs dans ses oreilles, au moins ça lui passerait le temps. Le téléphone portable entre les mains, Cam répondait à ses textos et sur les réseaux sociaux, jonglant aussi avec la musique qu'il avait dans les oreilles. A force d'approcher d'une jolie silhouette brune, Cameron remarquait qu'autre chose attirait son attention, comme Fletcher et Marine par exemple. Il fit la bise à son amie et remarqua aussi tôt le sourire forcé bien caché. Au fond, si elle ne voulait pas être là, elle pouvait lui dire, il serait bien resté vautré sur son lit. Les feux d'artifice, ça n'avait rien de géant puis c'était toujours la même chose chaque année.
« Merci, ça me fait plaisir, à moi aussi, de te voir. Cache ta joie surtout je vais finir par penser que t'es heureuse de me voir. Mais toi t'es toujours aussi ravissante. »
Non, il ne prenait pas mal ce qu'elle venait de dire, mais fallait dire qu'il ne s'attendait pas à ce genre d'accueil. Après, c'était Maëlys, on n'allait pas la changer, mais s'il ne la connaissait pas aussi bien qu'il ne la connaissait, probablement qu'il ne serait pas tenter de penser que quelque chose la tourmente. Cameron se tourna une fois de plus vers Fletcher qu'elle ne cessait de fixer et lorsqu'elle lui parla d'amour, le concernant, il s'étouffa presque dans un rire.
« Trouver l'amour ? Fletcher ? Avec Marine ? Jamais de la vie »
Cameron n'aimait pas du tout les pratiques de la Delta Gamma. Il savait qu'elle jouait avec, ça se voyait comme le nez au milieu du visage. Lui, il était tellement accro qu'il ne grillait rien. Cameron lui répétait assez souvent de laisser tomber, mais sans doute fallait-il qu'il se prenne un mur pour s'en rendre compte.
« Marine c'est pas le genre de fille à se maquer avec un plus jeune. Lui, il est sur son nuage parce qu'elle accepte de lui octroyer un peu de temps, mais elle s'en fout. Elle joue un peu avec, parce que ça lui flatte son égo je suppose, mais ça va pas plus loin. J'espère du moins, sinon il va se casser les dents. Mais c'est un grand garçon, il sait ce qu'il fait je crois »
A son tour de passer à l'interrogatoire. Il n'avait pas l'intention de présenter qui que ce soit, pour la simple et bonne raison que les histoires d'amour, c'était pas pour lui. La dernière fois qu'il avait osé s'attacher à une fille, elle avait décidé de mettre un océan entre eux, aujourd'hui il n'avait pas de nouvelle de cette fille, tout comme il n'était pas à la recherche du grand amour non plus. Il voulait simplement profiter de sa jeunesse, s'amuser et voila. Jamais il n'avait été question de présentation de petite amie, mais Cameron rigola face à ce tsunami de sarcasme et de compliment qu'elle se lançait.
« C'est cela, oui. Tout le monde sait que toutes les filles d'Amérique et du monde entier tueraient pour être toi... parce que cette soirée tu as l'immense honneur de la passer avec moi, voila pourquoi. » Et voila comme on fait son lit on se couche. Elle avait tendu la perche, lui il l'avait saisie. « Et non, je n'ai aucune fille à te présenter, je ne suis pas de ces gars-là, voulant des histoires romantiques, tout ça. Merci mais c'est bon, c'est pour les filles tout ça. Je ne suis pas un prince charmant. Je n'ai que des potentielles conquêtes, pas des copines. »
En voyant Iris un peu plus loin, il prit le temps de la fixer, mais aussi la montrer à Maëlys.
« Comme la blonde par-là. Sauf que son mec, c'est le type près d'elle et c'est aussi le Quarterback de mon équipe de foot US. Donc c'est assez délicat, d'autant plus qu'il n'est pas commode. Mais tu vois, elle est naturelle, jolie, et Delta Gamma, c'est tout ce qu'il me faut. »
Cameron se tourna une fois de plus vers Fletcher en voyant Maëlys qui le regardait toujours autant.
« Est-ce que tu veux qu'on aille le voir ? Je sais pas, limite si je venais de te traiter de connasse, t'aurais rien percuté parce que Fletcher attire toute ton attention. Tu l'as jamais vu ou quoi ? On peut aller le voir, si tu veux, au moins on le sauverait des griffes de Marine et peut-être qu'après, tu ferais attention à ce que je te raconte »
Je jouais tranquillement dans ma chambre avec mes poupées. Rien pour me déranger, totalement ancrée dans mon monde où même Iris ne venait pas m'embêter et me faire du mal gratuitement. De toute façon, depuis quelques jours j'étais transparente et si j'avais le malheur de lui parler et de réclamer son attention, elle hurlait. Elle avait un caractère proche de la TNT et une journée sans l'entendre crier pour X ou Y, c'était rare. Ma mère cédait à tous ses caprices, comme par exemple faire venir un coiffeur italien rien que pour lui faire une coiffure lors d'un gala de charité. Mais le pire, c'est qu'au final, elle détestait et le renvoyait d'où il venait, sans même avoir pu admirer son œuvre. Seulement, depuis quelques jours, c'était pire que d'habitude. Alors tout le monde vaquait à ses occupations, la laissant péter ses plombs, toute seule, y compris moi… Surtout moi.
D'après ce que j'avais entendu depuis le couloir, Iris allait au feu d'artifice, mes parents allaient à un diner et Lisa, je ne savais même pas où elle était. Quant à moi, j'allais encore rester, toute seule ici, à m'ennuyer. Je mourrais d'envie de demander à Iris de m'emmener, mais je savais déjà la réponse qu'elle allait me donner. Alors je ne tentai même pas. Cependant, en l'entendant le bruit de ses talons dans le couloir de l'étage, je ne pus m'empêcher d'aller la voir. En remarquant qu'elle était encore plus jolie que d'habitude et très bien habillée, j'étais certaine qu'elle allait voir ce feu d'artifice en compagnie de Kyaw. Sa réponse me brisa le cœur. J'étais très attachée à lui et savoir qu'en fait je ne le reverrai plus m'attristait beaucoup. J'essuyai les larmes qui perlaient sur mes petites joues roses puis retournai dans ma chambre, me plongeant ainsi sur mon lit d'enfant.
Une heure plus tard, Suzy, ma nounou, vint à ma rencontre. Elle venait voir si tout allait bien pour moi et lorsque je lui expliquai que j'étais triste à l'idée de ne plus revoir Kyaw, elle tenta de me remonter le moral. -"Tu veux qu'on aille faire un tour en ville et voir le feu d'artifice toutes les deux ?" En entendant cette proposition, mon visage s'émerveilla. C'était probablement la plus chouette idée qu'on m'ait proposé aujourd'hui. –"Peut-être qu'on verra Kyaw !" D'un coup le visage de Suzy fut un peu moins enthousiaste et je savais qu'elle n'était pas de cet avis, ça se lisait sur ses traits. – "Oooh ma puce, si ta sœur ne veut plus le voir, c'est qu'entre eux il s'est passé quelque chose de pas très agréable et donc, je doute qu'il veuille encore avoir un quelconque lien avec Miss Stewart et tu es sa petite sœur. Peut-être que si, mais ne te fais pas de faux espoirs." Suzy se voulait compatissante en replaçant une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille. Quant à moi, je ne pouvais m'empêcher de montrer un visage triste. S'il agissait comme ça, c'était vraiment pas gentil, parce que moi je n'avais rien à voir avec leurs histoires. Je finis par aller chercher mon manteau et non sans tenir la main de Suzy, on se dirigeait vers le centre ville, toutes les deux. Sur la route, je sautillais, je chantonnais et je lui montrais tout ce que je trouvais de beau ou de joli. En fait, j'étais vraiment contente de pouvoir aller voir le feu d'artifice en dehors de chez moi.
Sur place, il y avait beaucoup de monde, beaucoup de stand, c'était la fête et je ne savais où donner de la tête. Je serrais un peu plus la main de ma nounou, comme si j'avais peur de me faire kidnapper par le premier malade venu. Il y avait des personnes que j'avais déjà vu aux entrainements de mes sœurs, mais jamais que je ne connaissais vraiment beaucoup. Puis enfin, mon attention fut attirer par Iris, un peu plus loin, mais surtout la personne qui se trouvait avec elle. KYAAAAAAAAAAAAAAW !!!!" Je tirai la main de Suzy, pour qu'elle se dépêche à avancer jusque là et lui sauter dessus. Près de Kyaw, j'étais toute excitée. - "Bonjour Monsieur. Miss Stewart, si vous retournez chez vous, je peux vous laisser votre petite sœur, non ? A moins que vous ayez autre chose de prévu, dans ce cas je la reprends avec moi. C'est comme vous préférez" et à côté, une fille pétait son câble alors que moi j'essayai de marchander -"Oh non Suzy, je veux rester avec Iris et Kyaw, s'il te plait s'il te plait, s'il te plait" . Je me retournai vers le jeune homme -"Kyaw pourquoi Iris elle a dit que je te verrai plus, tu vas retourner chez toi ?" Au même moment, une canette vint s'écraser dans la poubelle juste à côté de ma sœur. Une fille que je n'avais jamais vue expliqua minutieusement qu'à la base, elle aurait voulu la viser elle. Je fronçai les sourcils et pris le premier gobelet en plastique vide que je vis, et m'avançai pour le lancer sur cette fille -"Tu peux pas lancer des trucs sur ma sœur, c'est pas gentil ! Moi aussi je sais le faire !"
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Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Sam 25 Juil - 2:01
J'admettais peu d'erreurs dans ma vie et pourtant, je pouvais le dire : inviter Selena en avait été une. Pas non plus une énorme, je n'avais pas mis ma vie en danger, celle de quelqu'un d'autre (quoi que, Selena n'était pas tout à fait en sûreté si elle déplaisait à Iris) ou quoi que ce soit. Il ne devait pas y avoir d'énormes retombées après ce geste… si ce n'est que je n'avais pas envie de voir Iris sortir de ma vie. Je n'étais pas non plus au point de ramper devant elle, jamais, mais j'avouais que je flippais un peu à l'idée que notre petit jeu soit déjà fini. C'était peut-être plus de la frustration que de la peur d'ailleurs. Toujours était-il que j'avais fait l'effort de me déplacer, de m'arranger pour qu'elle vienne aussi, et rien que pour ça ça montrait qu'elle n'était pas n'importe qui à mes yeux. Je l'écoutais me dire ce qu'elle pensait. Elle n'avait pas tort : Selena était plus que fade à côté d'elle. Mais pour moi, il n'y avait pas qu'une histoire de constater et énoncer la vérité, il y avait aussi un peu de jalousie. C'était ce que j'avais voulu, sans penser qu'il y aurait bien plus que prévu. Iris se demandait ce à quoi elle avait le droit mais voilà, je ne voulais pas le lui dire, comme ça. C'était admettre que je lui donnais beaucoup, alors que je ne voulais pas donner aux autres. Je m'en fichais des autres et même mon père n'avait pas droit à autant de « sentiments » de ma part. Je lui dis simplement qu'elle avait plus que ce qu'elle pensait, espérant qu'elle n'aurait rien à redire dessus ou qu'elle y réfléchirait en silence. Je ne voulais pas me montrer faible en faisant la liste de ce qui, pour moi, m’enchaînait à elle.
- Je me demande bien quoi.
Une soudaine envie de lui lancer un regard noir me vint et je préférais poser mes yeux ailleurs que de lui lancer à elle. Le faisait-elle exprès pour me mettre hors de moi ou est-ce qu'elle en attendait encore plus de ma personne pour voir qu'elle avait bien plus que tous les autres ? Elle continua néanmoins sans que j'ai à lui répondre, et il valait mieux parce que je n'étais pas sûr de rester tout à fait neutre en lui répondant. Elle ne me demandait pas beaucoup de choses, juste que toutes les choses soient pour elle et pour personne d'autre, ce qui pouvait se faire sans problème. Elle était déjà unique pour moi même si je refusais de montrer à quel point. C'était peut-être ça qu'elle voulait, que je lui prouve, et pourtant elle en avait des preuves tous les jours. Elle me mit aussi en garde, je le savais tout ça. Elle n'était pas une plante verte qui attendait le soleil sans bouger, puis se contentait de faner quand il s'en allait. Elle, c'était une jolie plante carnivore qui ne ferait qu'une bouchée de moi si je faisais un pas de travers. Pourtant, ça ne me faisait pas peur.
- J'hésiterais pas non plus, mais ça tu le sais, je suppose.
Je n'avais pas envie d'en dire plus, elle savait que ça pouvait être dangereux de jouer avec moi comme je savais que c'était dangereux de le faire avec elle. Mais c'était elle et pas une autre parce que justement, elle n'était PAS une autre. Tout comme sa mère n'était pas une autre, ou encore ses sœurs. Sa mère, c'était juste ce que je préférais avant de voir Iris. Sa tête en me voyant, ses tentatives de me faire partir. Elle était bien vite éclipsée par sa fille, mais elle faisait quand même partie de mes petits plaisirs. La demoiselle d'ailleurs s'approcha en me souriant, une proposition alléchante en tête. Alalah, ça pourrait être un désastre complet, j'adore. Je lui souris à mon tour, m'imaginant déjà ce que ça pourrait donner.
- Oh, mais c'est intéressant ça, un député. Et puis s'il y a Ian et Audrey, c'est le meilleur des bonus. Je pense trouver un peu de temps pour venir, je suis sûr que Catherine en sera en-chan-tée.
Elle allait être furax contre moi plutôt. J'étais quand même un peu soulagé de voir qu'au final, elle ne m'en voulait plus tant que ça puisqu'elle me proposait de venir chez elle. J'avouai qu'au départ, je pensais qu'on me foutrait dehors, mais son père m'appréciait et ne voyait pas de mal à ce que je sois proche d'Iris. Sans compter Anastasia qui m'adorait. Il n'y avait que Lisa, avec elle je ne savais pas trop à quoi m'en tenir. Elle ne disait pas grand-chose, et même si elle ne m'appréciait pas, elle était trop coincée pour me le dire. Donc je ne savais pas. Ce qui je savais c'était que je n'aurais jamais pu, ne serait-ce qu'imaginer, rendre Iris jalouse avec elle. A la limite je préférais encore Anastasia, c'est horrible, c'est vous dire. Iris était de mon avis, Lisa n'était absolument pas le type qu'il me fallait pour m'amuser. Sa sœur, elle, était parfaite, c'était tout. En l'entendant, j'avais envie de sourire mais je préférais simplement garder un peu de malice dans les yeux.
- Ah ouais, la boulette de la famille pendant longtemps ? Oh bah si c'est plus elle, je sais qui l'a remplacée moi, et sans mal.
Ana était encore pire. Une gamine collante et conne, on ne pouvait pas faire plus chiant. Ah si, on pouvait : une gamine qui m'adorait. Elle adulait aussi sa sœur et je ne comprenais pas comment elle pouvait encore faire avec toutes les crasses qu'Iris lui faisait au quotidien. Iris n'en était pas jalouse, même si j'évoquais cette possibilité, ce qui la fit réagir assez vite je trouvais.
- Heureux que tu n'aimes pas partager, moi non plus. Et moi je pleure pas quand on me pique mon jouet -ce qui n'arrive jamais d'ailleurs- je le récupère.
Iris n'était pas un simple jouet pour moi, mais je me comportais un peu comme quand je voyais d'autres gars tourner autour d'elle, comme Enzo ou Adam. Le premier d'ailleurs, s'il continuait, aller pas tarder à se recevoir son poing dans ma tronche. Quel comportement avec la belle blonde, j'allais lui apprendre les bonnes manières. Le respect, dans ma famille, est très important. Bien que j'en fasse souvent qu'à ma tête, je l'avais appris comme les autres et je savais quand je devais montrer du respect. Iris en méritait, bien qu'elle méritait également qu'on ne soit pas tout le temps à ses pieds, comme beaucoup le faisaient. Mais ça, c'était une autre histoire.
- Qu'il me chatouille pas trop les oreilles lui, parce que moi je vais lui chatouiller le nez et pas qu'avec des paroles.
J'étais juste de mauvaise foi, parce qu'après tout, Iris avait le droit de s'amuser avec qui elle voulait, elle ne m'appartenait pas. Tant que ça n'allait pas plus loin que boire un peu et rire. Je supportais juste pas cette idée qu'elle n'était pas entièrement à moi, qu'il n'y ait pas que nous deux et elle partageait un peu mon avis, dans un sens. Il ne devait y avoir que nous deux, personne d'autre.
- Elle ne mérite même pas un tueur à gage, ça serait gâcher une balle pour une connerie. Elle est tellement stupide qu'elle se laisserait mourir de froid sous la flotte, t'as pu le voir.
Elle était vraiment très conne comme fille, en plus de ne pas être aussi jolie qu'Iris. Il y avait pire boudin, c'était sûr, mais elle, elle ne m'intéressait pas du tout. Banale, désespéramment, elle n'avait rien qui sortait du lot et encore moins son intelligence. Franchement, elle avait vraiment cru que je viendrais ? Qu'on mangerait un bout ensemble, puis que je l'emmènerais dans un endroit secret de la ville pour lui raconter les choses les plus noires de ma vie ? Mais comme dans un conte, ça ne la dérangerait pas, alors on s'embrasserait et ça serait le début de notre amour ? Pouah, j'en vomirais rien qu'à l'idée de ça. Limite, elle n'aurait même pas mérité que je me déplace pour la prendre en photo, mais je ne pouvais pas laisser s'échapper cette possibilité de lui foutre la honte, comme si elle n'était pas capable de le faire toute seule.
- S'il faut, je fais tatouer ta signature quelque part sur moi et comme ça, tu ne pourras plus jamais revenir en arrière. Ca n'a pas vraiment de valeur juridique, mais j'arriverai à convaincre un juge, j'en suis sûre, j'ai les atouts pour.
- Pas besoin de ça, je ne reviens jamais sur une parole que je donne. Ce n'est pas une promesse, mais bien une parole, pas besoin d'un juge. Mais assure-toi de ne pas changer d'avis toi non plus, parce que je ne sais pas comment je réagirais…
J'ai beaucoup de sang froid et je n'explose pas devant les gens, j'essaie d'éviter. Sauf que ça ne veut pas dire que je ne réagis pas quand quelque chose me déplaît. Pire, souvent on ne me voit pas arriver, alors je conseille de vous méfier, on ne sais jamais. La jeune fille me reprocha de tricher en postant des photos sur mon tumblr, surtout torse nu. J'avouai que je l'avais fait en pensant qu'elle le verrait, même si je savais qu'elle ne serait pas la seule. Au fond, c'était peu-être un peu de la triche, oui, mais elle aussi elle postait des photos. A la différence qu'elle, personne n'avait été invité à venir comme Clemy l'avait fait avec mon tumblr. Je demandais néanmoins un avocat, même si je me disais innocent. Ça n'aidait d'ailleurs jamais ça, de demander des avocats directement, mais là je n'en avais pas besoin.
- Je suis coupable, peut-être, tu vas me punir pour ça j'imagine ? J'ai hâte de découvrir la sentence…
C'était un défi que je lui lançais : trouver une sentence qu'elle trouvait à la hauteur de mon crime. D'ailleurs, Clemy en plus d'inviter les jeunes filles à venir me voir, faisait l'éloge de mes tablettes de chocolat. Peut-être pas les plus impressionnantes du monde, mais assez pour faire baver devant la vitrine. Sauf qu'Iris était capricieuse et elle n'acceptait même pas ça.
- Eh bien considère que la tablette sait qui est son acheteuse et qu'elle se débrouillera pour pas être volée.
Les autres filles pouvaient bien essayer de se pavaner devant moi, ça ne marcherait pas, parce que je ne les verrais même pas. En étant d'accord avec les conditions d'utilisation d'Iris, je ne savais pas trop quoi penser : est-ce qu'on pouvait dire qu'on était en couple ? Puis au final, ce qui était bien, c'est qu'on avait pas besoin de justement mettre un mot dessus. Il n'y en avait pas parce qu'on était pas comme les autres. Ça servait à rien de chercher, on était juste comme ça, sans se prendre la tête. Je m'approchai d'elle pour lui déposer des baisers dans le coup, c'était aussi une manière de lui dire que j'étais quand même un peu heureux de la retrouver. Je ne savais pas dire ce qui m'avait manqué chez elle, sans doute un peu tout. Ça aussi c'était de la triche selon la Delta Gamma, alors je lui proposai d'arrêter, ce qui ne l'enchantait guère. Je n'attendais rien d'autre de sa part, évidemment. Je finis quand même par cesser, conscient qu'il y avait sans doute des curieux, et sachant que je pourrais continuer plus tard, dans un endroit plus approprié. A la place, je demandais pourquoi il y avait un feu ce soir. C'était fête nationale mais je n'en savais pas plus et je n'avais pas eu le temps de me pencher sur la question. Au final, ça concernait aussi Iris, bien qu'Anglaise, puisque c'était l'indépendance.
- Eh bien, disons que j'aime bien savoir les petites informations comme ça. J'irai peut-être pas lire des livres entiers sur le sujet, mais ça fait toujours bien d'en savoir un minimum.
A vrai dire, ce qui était appris en cours pouvait être intéressant, parfois, mais vu sous un angle différent. Je n'aimais pas spécialement le système scolaire comme il était fait mais je m'y pliais parce que ça me servait. Si je n'avais pas de diplôme, je ne pouvais pas faire mes preuves, alors je faisais tout pour ça, même si mon fainéant de cousin semblait ne pas en avoir besoin, lui. Il a appris « sur le terrain » comme mon oncle le disait souvent, avant sa mort. Foutaises. Foutaises aussi que ce mariage avec Cobb, ça m'énervait tellement quand j'en entendais parler. C'était d'ailleurs la seule arme que Mme Stewart avait contre moi : parler de ce mariage. Je ne comprenais pas qu'on puisse forcer à ce point. D'accord, dans mon pays aussi ça se faisait, et mon père me cherchait sans doute une fiancée. Mais uniquement parce que je ne semblais pas décidé à lui en ramener une, et je sais qu'il ne me forcerait pas. Mon cousin en avait une d'ailleurs, très jolie mais un peu stupide. Enfin, fille d'un homme puissant, elle avait déjà ça pour elle. Je ne savais absolument pas quand ils allaient se marier, je crois que mon cher cousin n'était pas pressé et voulais profiter un peu avant. Quoi qu'il en soit, ça m'énerver d'entendre parler de Sasha, comme ça m'énervait un peu d'attendre que mon père me trouve une plante verte. A voir le regard de la jeune fille, ça ne lui plaisait pas plus, cette idée que moi aussi je pourrais me marier.
- Bien sûr que je vais dire non. Mon père, normalement, ne devrait pas me forcer. Il sait que c'est dans mes intérêts d'avoir quelqu'un à mon bras, mais il sait aussi que c'est dans les siens de ne pas me forcer. Alors il renverra la demoiselle chez elle et voilà. Et s'il veut pas, crois-moi, il changera d'avis.
Je ne savais pas encore comment, mais ce que je savais c'était que j'étais comme Iris : bien décidé à ne pas céder. Enfin sa famille était quand même pire que la mienne, puisque l'intérêt d'Iris, contrairement au mien, n'existait même pas. Au moins, on pouvait lui reconnaître un truc à Sasha : il nous faisait pas le numéro du gentil gars amoureux. Ça ne me regardait pas mais je refusais ce mariage, simplement. S'il fallait que je me fasse des ennemis pour l'empêcher -ce qui était déjà fait en fait- ça ne me posait aucun problème.
- Sans vouloir la vexer, Paris Hilton n'a aucune valeur à côté de toi. C'est juste une fille pitoyable qui essaie d'avoir la classe que toi, tu as eue à la naissance.
C'était un fait, pas des paroles d'un amoureux transi ou quoi. Paris Hilton était une salope incapable de faire autre chose que des scandales, alors qu'Iris était déterminée et ambitieuse. Et oui, déterminée même à se débarrasser de son mari à peine mariée, ce qui ne m'étonnait guère. Sa mère et celle de Cobb étaient-elles trop aveugles pour voir que ça allait finir en bain de sang ?
- Parfois je me demande vraiment si elle y tient, à ses fils, faut voir comme elle leur mène la vie. Je suis même étonné qu'elle ait laissé Eden se marier à son Indienne, elle devait être droguée quand elle a dit qu'elle était d'accord.
Et je parlais pas de James avec son Logan là, parce que ça, ça avait dû lui avoir avoir des ulcères rien que d'y penser. J'étais pas non plus pour les défendre bec et ongles, je m'en fichais de ces mecs même si James était mon chef. Mais au moins elle pourrait les laisser en paix. Quoi que, ça m'éclatait aussi de suivre l'histoire avec Marine, c'était drôle, mais ça ne me concernait pas non plus. Iris me montra ensuite une fille qui avait l'air d'en avoir après elle, je la connaissais pas mais rien qu'à voir sa tête, elle me tapait sur le système. Il est vrai que j'avais vu des commentaires d'elle sur des photos d'Iris mais je ne m'étais pas plus penché sur cette pauvre fille sans intérêt. Amie de Selena en plus, ça voulait tout dire.
- Bah écoute, si elle reste fan de loin, ça peut encore passer. Elle a l'air un peu conne quand même, m'enfin, faut la laisser, elle mérite même pas notre attention.
Par contre, mon attention était quand même un peu sur la robe d'Iris, qui la mettait en valeur. Très jolie, pas autant que la fille dedans, mais pas mal quand même. Si elle me mettait au défi de la retirer, c'était sans problème, bien que là tout de suite ça allait être compliqué.
- Clemy, j'suis sûr elle est fan de nous elle aussi. Elle peut balancer ce qu'elle veut, j'm'en fiche un peu. A la limite ça m'amuse, parce qu'elle pense qu'elle a de l'importance, alors qu'au fond elle change rien à nos vies.
J'avais aussi fait un effort en sachant que je la verrais mais j'aurais pu être mieux présenté. Après tout, ce n'était qu'un petit feu d'artifice, n'est-ce pas ? Feu d'artifice qui ne nous intéressait même pas plus que ça. Iris proposa de faire quelque chose même si aux premiers abords rien ne nous disait. Sauf enfermer sa sœur pour profiter de la maison, parce que c'était toujours drôle de pourrir la vie d'Anastasia. J'avais ma technique : j'étais méchant avec elle, puis gentil pour qu'elle me pardonne. Puis je recommençais. Assez conne pour courir dans le piège à chaque fois, la petite était aussi un de mes petits plaisirs.
- Elle est conne quand même ta sœur. Mais j'veux bien essayer histoire de rigoler. Pauvre choupette, petit cœur brisé de plus me voir.
J'en rigolais mais en même temps, j'étais quand même un peu moins joyeux que la grande sœur avouait ne plus vouloir me voir. Enfin c'était du passé, j'étais là, elle était là et on ne pouvait plus sortir de la vie de l'autre de toute façon. Finalement, elle eut une autre idée, encore meilleure. Restait à voir si c'était compatible avec mon emploi du temps.
- Je fais le boulot pour garder ma place, et avoir la sienne un jour. J'y ai pas le droit parce que son père est né avant le mien, et parce que mon père s'est jamais battu pour avoir ce qu'il voulait. Sauf que je suis pas comme lui. Je me bas sur plusieurs fronts, et quand mon cousin le verra, il sera trop tard.
Je m'arrêtai quand même, je ne devais pas trop en dire. J'avais confiance en Iris, mais là en plein milieu des gens, je préférais me taire. En tous les cas elle avait une information que personne n'avait à part moi.
- J'impose et pour le moment ça marche pas mal. J'imposerai mon absence, t'auras pas à te battre contre mon agenda. Il ira se faire foutre, ce cousin, de toute façon ils vont devoir faire avec à la rentrée quand je reprendrais les études pendant que lui n'a toujours pas de diplôme à passer.
Il fallait chercher un lieu mais j'avouais être légèrement déconcentré en voyant cet air hautain qui lui allait si bien. Je donnais quelques propositions qui ne lui plaisaient pas plus que ça avant d'avoir une idée totalement folle. Je ne voulais pas lui faire peur alors je tentais d'expliquer ce que je pensais avant qu'elle ne s'en aille, furieuse. Loin de moi l'idée de l’enchaîner, au contraire, je voulais la libérer. La libérer des Cobb mais de sa mère aussi, de cette vie que tout le monde avait choisi pour elle, sauf la principale concernée. J'étais sérieux, ce n'était pas une blague, mais j'avais quand même peur qu'elle se barre, parce que c'était quand même sacrément fou comme idée.
- Ta mère va faire un arrêt cardiaque avant de pouvoir te massacrer. Puis je pense que de toute façon elle va commencer par moi.
Elle doutait de ma sincérité quant à cette proposition alors je devais lui prouver que c'était bien ce qu'elle pensait. Du réel mais du réel à nous, pas du réel comme la société l'attendait ou même ses parents. C'était ça, mais autre chose. Un mariage, mais pas d'amour. Pas de haine non plus, juste un mariage, comme ça, pour en éviter un autre. Alors je fis ce qu'on pourrait appeler « ma demande » même si je voulais pas que ça ressemble à un truc comme les autres. C'était nous, pas les autres. Elle frôla mes lèvres et me répondit oui, avant elle aussi de se lancer dans une « déclaration ». J'étais heureux, enfin pas vraiment, pas comme une personne « normale » devrait l'être. J'étais plus excité à l'idée de ce qu'on allait faire en fait, un défi, la vie qui était à nous et personne pour nous arrêter. Sans compter Catherine et Audrey qui allaient sans doute commanditer mon assassinat.
- Je ne vais pas pleurer à chaudes larmes, je ne vais pas non plus être ce genre de poule heureuse face à une demande un mariage et ça ne fait pas de toi l'homme de ma vie, mais oui je le veux
Je la reconnaissais bien là à ne pas reculer devant un truc aussi fou.
- Tu les filmes si je suis pas là ? Je veux profiter aussi. Quoi que, j'irai bien l'annoncer à ta mère moi-même, elle va adorer. Quant à Lisa… elle nous expliquera le petit malaise qu'elle aura eu, ça la fera kiffer un peu.
Alors que j'allais m'approcher d'elle pour l'embrasser, une voix me coupa dans mon élan. Sérieusement ? Un sapin de Noël en plein juillet, on aura tout vu. Enfin non, c'était pas un sapin, dans la robe yavait encore pire. Selena. Puis si elle pouvait prononcer mon nom correctement au passage, ça pourrait être bien aussi. Iris lui fit savoir qu'elle n'était pas heureuse de la voir ici, et en fait elles se répondirent un peu sans que j'intervienne. Enfin, si, quand même.
- Alors déjà, c'est Kyaw, pas Kawn, alors si tu peux pas te prendre une claque tu le prononces comme il faut. Puis j'y suis allé au rendez-vous, j'ai bien aimé, t'étais toute mouillée et moi je rigolais.
Mais en fait, j'étais même pas sûr qu'elles m'aient entendues puisqu'elles étaient décidées à se chamailler un peu. Iris mit Selena en garde et celle-ci devrait la prendre au sérieux, je savais qu'elle était capable de lui faire vivre un enfer. En bonne fille jalouse, la Kappa Pi retournait ce qu'Iris disait contre elle, à savoir que la blonde était moche.
- Ça suffit Selena maintenant. Je m'en fiche de toi, t'es rien. Même rien c'est trop pour toi. Iris est la plus belle du campus et qui plus est dangereuse alors méfie-toi de ses menaces.
J'avais l'impression d'avoir une gamine en face de moi en fait. Même Ana devait être plus mature que cette fille. La réponse que j'avais apporté ne lui plaisait visiblement pas puisqu'elle tourna les talons comme si je n'avais rien dit. Je voulais quand même ajouter quelque chose alors je criais un peu pour qu'elle m'entende.
- Je sais bien que t'as attendu sous la pluie, j'avais regardé la météo avant !
Qu'elle n'accepte plus de rendez-vous de moi, ça me faisait une belle jambe. Je ne lui ne donnerais plus, ni à elle ni à aucune autre. Iris, ça ne serait même pas des rendez-vous mais des apparitions surprises. Elle avait quand même cassé notre moment de folie, mais ça ne retirait rien à ce que j'avais dit. J'allais me reconcentrer sur Iris quand une autre voix connu vint résonner à mes oreilles. Oh non, pourquoi elle ? J'avais fait quoi de si mauvais pour mériter ça ? La gamine me sauta dessus et je n'eus d'autre choix que de la prendre dans mes bras et sourire, surtout en voyant sa nounou.
- Ana ! Je ne m'attendais pas à te voir ce soir.
Je la reposais bien vite alors que la nounou tentait de nous la refourguer. Après tout, pourquoi pas.
- Rentrez chez vous Suzy, on se charge d'elle.
Comme ça on pourrait l'enfermer comme on voudrait. Elle me posa une question qui m'amena une idée d'ailleurs. C'était parfait.
- Oui Anastasia, je vais rentrer chez moi et je reviendrais plus ici. J'ai demandé à Iris de venir, donc tu la verras plus non plus. Tu pourras toujours venir nous voir quand tu seras grande !
Si elle chialait pas pendant nos trois jours à Vegas, je en savais plus quoi faire de plus. Heureusement, elle fut distraite par autre chose. Alors que je pensais ce problème réglé et donc tous nos problèmes au passage, une canette atterrit près de nous et Lareen nous parla. Pour moi ça sonnait comme des menaces et en la voyant partir, je sentis la colère monter. J'en avais marre de ces enfants qui faisaient chier leur monde. Ana attrapa aussi une canette et la lança, pas bien loin cependant, et voulut défendre sa sœur. Laureen n'en avait rien à foutre, elle tourna les talon et moi je ne voulais pas rester planté là. Je me tournai vers Iris.
- Attends moi-là, je reviens dans une minute.
En quelques enjambées je rejoignis la Sigma Nu et l'attrapai par le bras avant de saisir son cou juste en dessous du menton. Je m'approchai d'elle pour que elle seule entende ce que j'avais à dire.
- T'as envie de rester en maternelle, c'est ton choix. Mais tu vises plus Iris, tu la regardes plus, tu lui parles plus. Si toi t'es championne de tire avec des canettes, c'est autre chose que je vais te tirer entre les deux yeux si tu recommences à nous casser les burnes. Sur ce, bonne soirée à toi aussi*.
Je la laissais là pour rejoindre Iris. Enfin je capturais ses lèvres, trop longtemps éloignées des miennes.
- Voilà, là c'est mieux. Plus de Selena, plus de fan, plus d'emmerdes.
Juste ta sœur, mais ça on gère. Honnêtement, c'était peut-être la moins gamine de la soirée. Maintenant, on avait plus qu'à rentrer faire nos valises, on paraît tôt demain !
- Allez tout le monde rentre, tu verras le feu de chez toi Ana.
Ou peut-être pas, il n'y a pas de fenêtre dans un placard. Sans nous retourner, et sans écouter Ana qui était triste de pas rester, je suivais Iris pour qu'elle nous ramène avec sa voiture, je n'avais pas pris la mienne. Demain était un autre jour. En attendant, j'allais passer la nuit dans la propriété privée de Mlle Stewart, en pensant que bientôt ça serai Mme Min et pas Mme Cobb. C'était génial ça. Arrivé sur place, je me réjouissais de la tête de ma chère belle-mère, c'était peut-être un des trucs qui me plaisait le plus. Demain, je passerais à la confrérie chercher des affaires pour le voyages, puis on ira acheter des alliances. C'était fou, totalement, j'assumais. Oui, demain allait être un autre jour. Mais avant, on avait quand même la nuit devant nous.
* Ne t'inquiète pas, je ne ferais rien sans ton accord, je n'ai pas le droit de toucher à ton perso. Mais sache que Kyaw en est largement capable, alors il ne faut pas les chatouiller de trop
HRP : j'ai tenté de reprendre tout le monde, pardon si ya des incohérences, des moments où je pnjise, tout ça. MPotter moi si jamais
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Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Sam 1 Aoû - 20:23
« Ooooh, ça serait dommage ça, la vie est faite pour s'amuser, pas pour déprimer ! »
Moi, déprimé ? Ça, jamais. Ce mot ne faisait même pas partie de mon langage courant. En réalité, j’avais légèrement exagéré mes propos dans l’espoir qu’elle me prenne en pitié. J’étais obsédé, ça se voyait et je n’essayais pas vraiment de faire profil bas, mais de là jusqu’à laisser cette obsession avoir avantage sur moi ? Ce n’était pas mon intention. Oui, j’étais têtu et n’abandonnais pas facilement, sauf que j’allais finir par aller voir ailleurs à la longue. De toute manière, le jour où Marine s’intéresserait à moi, elle commencerait à perdre un peu plus de valeur à mes yeux. Me connaissant, j’allais m’extasier devant l’attention qu’elle me donnerait, mais finirait par m’en lasser au fil du temps. C’était un peu comme un enfant qui harcelait ses parents pour avoir une petite voiture aussi cool que son copain de classe, histoire d’avoir l’air cool lui aussi. Toutefois, une fois qu’il aurait eu son jouet, il jouerait avec pendant quelques jours, puis finirait par le laisser tomber pour quelque chose de meilleur. Alors moi aussi, j’avais envie de jouer avec, connaître la raison pour laquelle les hommes trouvaient la Delta Gamma exquise. J’avais le droit à mon heure de gloire, moi aussi.
La conversation dévia sur un autre sujet. Je n’étais pas du genre romantique, à aimer les grandes histoires à l’eau de rose. Les comédies romantiques ne m’avaient jamais épaté, sans oublier mon côté romantique qui était inexistant, penchant plus vers la galanterie histoire de mettre du pâté à ma conquête. J’avais déjà eu des petites-amies par le passé, mais il n’y avait guère eu de véritable amour dans la relation, en tout cas pas pour ma part. On sortait ensemble juste pour le paraître et pour le titre, sans plus. Cela ne durait jamais de toute façon. Personnellement, je ne cherchais pas trop à être en couple. Je préférais de loin la liberté et n’avais pas envie de me casser la tête dans l’espoir de devenir le petit-ami parfait. Je n’aurais jamais cru que Marine ait pu se trouver dans une ‘vraie’ relation avec un homme et à l’entendre, leur histoire devait être du sérieux. Elle mentionna James et je fus encore plus confus. Aux dernières nouvelles, il était avec Logan. Dans ce cas, il devait aimer les hommes. Je trouvais cela ironique qu’il soit le chef de ma confrérie, mais personne n’y faisait attention.
« James ? Il est pas gay, lui ? »
C’était carrément hors de contexte que j’aie ce sujet de conversation avec Marine, mais je n’étais pas du tout mal à l’aise que ce soit le cas. Clairement, la jeune femme était beaucoup plus mature comparé à moi, qui ne connaissais encore rien du monde dont elle parlait. Sincèrement, je me trouvais encore jeune pour ressentir ce genre de sentiment. À mon âge, il était encore temps de s’amuser et d’ignorer les drames qui se tramaient dans le monde. De toute façon, les problèmes, je détestais.
« Évidemment qu’il a pas eu de sentiments pour toi, haha. Il est gay. »
Je lui avais répondis de manière directe et je réalisai que ce n’était peut-être pas le meilleur ton à employer. Je ne connaissais pas leur histoire, pourquoi et comment ils se sont retrouvés ensemble. Je n’avais pas trop envie d’en parler en fait, ça serait un peu ridicule, non ? Je n’étais pas là pour écouter ses histoires d’amour passées, mais bien pour tenter de la conquérir. Je lui fis face non sans un grand sourire sur le visage, puis ajoutai un clin d’œil à mes actes.
« Et si ça peut te rassurer, je suis loin d’être homo. »
Alors que nous dirigions vers le bar, je fis rouler ma planche sous mes pieds dans le but de libérer mes bras quelques minutes. Ce n’était pas une longboard alors elle n’était pas si lourde, mais je trouvais cela chiant de la traîner sous mes bras. Je me rappelai qu’à la base, je ne devais même pas me trouver là et que j’aurais déjà dû me retrouver avec mes amis à l’heure qu’il est. Je les rejoindrais peut-être plus tard, mais pour l’instant, je préférais mille fois mieux me trouver en compagnie de Marine. Et puis elle commençait à m’envoyer des messages subliminaux, ce qui prouvait que je me trouvais sur la bonne voie. Les filles qui s’efforçaient d’avoir l’air inaccessible ne me donnaient pas froid aux yeux. J’étais certain qu’au fond, elle m’aimait bien, mais qu’elle ne voulait pas l’avouer à cause de la différence d’âge. Ouais, ça devait être la raison.
Une fois entrés dans le bar du coin, on commanda chacun une boisson avant de prendre place à une table pour deux. Même si Marine tenait à que ce ne soit qu’un verre improvisé entre amis, je préférais croire en quelque chose de plus concret, comme un rendez-vous. Je lui avais demandé de se décrire et le regard que je lui adressai était empli de curiosité.
« Hey, si t’es le poison je peux être ton remède ! On formerait le parfait duo, tu trouves pas ? »
Oh putain Fletcher, t’es trop nul. C’était quoi ce retour merdique ? Tu t’enfonces, là.
Je pris une gorgée de ma boisson afin d’éclaircir mes esprits.
« Ce que je veux dire, c’est que j’ai pas peur de toi. Et puis si James a tenu le coup je vois pas pourquoi j’y arriverai pas. »
Alors qu’elle me retourne la question, je passe une main dans mes cheveux, puis réfléchis à ce que je pourrais bien lui dire qui pourrait lui mettre la puce à l’oreille.
« Oh tu sais, le genre sexy et chiant mais que personne ne peut résister. Oh et tu sais quoi ? Je peux être très mature aussi. Oui, oui, je te jure. »
J’avais déposé ma boisson sur la table et avait croisé mes doigts sous mon menton. Comme pour prouver mon point, je dévisageais intensément Marine et dévoilai un simple petit rictus sur mes lèvres.
« À part la perfection… mmh tu m’enlèves les mots de la bouche. Sinon, j’aime bien quand tu joues l’inaccessible, ça me fait comme un petit challenge. Mais bon j’ose espérer que ça ne durera pas éternellement. »
Elle avala son shooter en un clin d’œil alors que j’avais à peine touché à mon cocktail. Je me repris aussitôt, buvant mon jus le plus vite possible. J’en attaquai un deuxième une fois que la Delta Gamma en commanda une autre. N’étant pas habitué à l’alcool, je commençais déjà à le ressentir dans mes veines. « Ah, et je tiens très bien l'alcool aussi, alors n'espère pas m'avoir bourrée dans ton lit, ça n'arrivera pas ce soir. »
Je roulai exagérément des yeux, puis pris rapidement un air dégagé.
« Ben voyons, tu me prends pour qui ? C’est pas comme si j’essayais de coucher avec toi. Non, ce qui m’intéresse c’est ta personne. »
Menteur. Espérons qu’elle gobera. Mon téléphone vibra une fois et instinctivement, je le regardai dans le but de connaître le destinataire. Voyons que ce n’était qu’un ami qui se demandait où j’étais passé, je l’ignorai. Or, mon appareil se mit à vibrer et à s’illuminer plusieurs fois sur la table et je finis par y répondre, dévoilant à mes harceleurs que j’étais occupé et que je les verrai peut-être plus tard Après avoir réussi à les calmer, je repris mon attention sur Marine et m’excusai de l’interruption.
« Je me rendais à une fête en fait et ils se demandent où je suis, mais bon ils peuvent attendre. D’ailleurs, je t’ai pas demandé qu’est-ce que tu faisais là-bas ? »
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Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Mar 4 Aoû - 2:07
4 Juillet, l'Independance Day !
ft. Cameron
« Le temps décide qui tu rencontres, mais le coeur décide qui doit rester dans ta vie »
« Merci, ça me fait plaisir, à moi aussi, de te voir. Cache ta joie surtout je vais finir par penser que t'es heureuse de me voir. Mais toi t'es toujours aussi ravissante. »
Depuis le temps, Cameron devait me connaître. Etait-il vraiment étonné de ce franc parlé ? Je ne lui apprenais rien, il le savait qu'il était chiant. Sinon, que fouterait-il ici ? Ses parents son à New-York. Mais c'est vrai, j'étais contente de le voir, parce que si je devais attendre d'avoir de ses nouvelles, je prendrais des rafales assez fréquemment.
- "Oh, mais si. Je suis très heureuse, je dis juste ce qui est vrai. C'est pas un scoop de dire que t'es chiant, même toi tu le sais."
Ce qui m'intriguait un peu plus, c'était de voir Fletcher avec cette fille un peu plus loin. Je n'avais pas vraiment imaginé le revoir accompagné. C'était le problème lorsqu'on s'imaginait un monde totalement opposé grâce à des planches de bandes dessinées. On se laissait bercer par les histoires que notre esprit voulait connaître et surtout, voulait raconter et puis après on y croyait dur comme fer. Enfin, quand le moment de faire face à la réalité était venu, on se prenait une belle gifle. C'était tous ces sentiments là que je ressentais à l'instant présent. Une gifle. Une gifle assez douloureuse même. La voix de Cameron me ramena un peu sur terre. Dans ses dires, je ne savais pas si je devais continuer d'espérer, ou simplement vivre ma vie en essayant tant bien que mal de ne plus me noyer dans mes propres dessins, mes propres lubies. Quoiqu'il dise, Fletcher avait sans doute une autre vie, différente de celle qu'on avait avant tous les quatre.
- "Mais qui te dit qu'il te raconte toute sa vie ? Si ça tombe, tu n'es même pas au courant. Tu vois, là, il ne te remarque même pas, c'est pas comme si t'étais toujours aussi important qu'avant pour lui. Vous vous êtes disputés ? Et puis s'il se casse vraiment les dents, t'attends quoi pour le lui dire ?"
Et je ne pensais pas à moi, je n'étais pas égoïste, mais si j'avais une de mes meilleures amies au courant du mur que j'allais me prendre, je serais ravie qu'elle me l'informe. Sans doute qu'entre mecs c'était différent. Peut-être qu'ils étaient moins loyaux entre eux. Ou comme je le pensais, peut-être que Cameron et Fletcher ne s'entendaient simplement plus. Je rigolai face à ce qu'il était en train de sortir. Elle avait de la chance, certes, mais pas celle qu'il osait prétendre.
- "Et sinon, ton fan club international il est où ? Je ne vois personne à part moi, pour le moment."
Tout ce qu'il était en train de me dire sur ses aventures manquant cruellement de sérieux me laissait perplexe. Je croisai les bras et haussait les sourcils. J'en croyais pas un mot, il essayait de convaincre qui ? Moi ou lui ? Lui. Ce qu'il disait ressemblait à ce genre de discours qu'on apprend par cœur pour ressortir le même à tout le monde afin de prouver que ce qu'on dit est vrai, sauf qu'il n'y a rien de plus faux.
- "C'est ça. Tu devrais aller dire ça à Lina, je suis sûre qu'elle apprécierait de savoir qu'elle n'a été qu'une conquête de passage, ou ce genre de fille qu'on prend, qu'on utilise et qu'on jette. C'est là que tu veux en venir ? Non parce qu'à t'entendre, t'es ce gars-là, sauf que depuis qu'elle est partie, t'essaies juste de te prouver à toi même qu'elle n'a fait aucun dégâts dans ta petite vie, mais si c'était le cas, pourquoi tu n'as plus aucun contact avec ? Ah non, mieux, pourquoi t'as pas voulu aller à sa soirée ? Pourtant, elle n'était qu'une fille de passage dans ton lit, non ? Si je suis la théorie que tu viens de me sortir."
Je jetai un œil sur la fille qu'il me montrait. C'est vrai qu'elle était jolie, mais j'avais une préférence pour Lina. Peut-être simplement parce que je la connaissais et pas cette fille.
- "Oui. C'est marrant, elle aussi elle est blonde. C'est ton genre de fille, les blondes. Tu sais, ton ex à New-York, elle était brune pourtant, mais je sais pas, depuis Lina t'aimes les blondes. Tu sais, Cam', je crois que tu devrais aller te faire psychanalyser. La situation est grave, mais pas encore désespérée, alors fais quelque chose avant qu'il ne soit trop tard. Par contre le Quarterback il est mignon"
Une fois de plus mon regard était posé sur le même garçon et ce que me disait Cameron me passait par-dessus la carapace. Ca me blessait de le voir avec cette fille, peut-être parce que quelque part je voulais que ce soit moi. Ou parce que cette fille était splendide et moi, assez simple.
- "Non non non, laisse les. On ne peut pas lui foutre en l'air son rencard comme ça, ça ne se fait pas. Je le verrai un autre jour, c'est pas grave. Bon, on fait quoi alors ? Vu que je suis censée avoir la chance d'être avec toi, montre moi que t'es à la hauteur de ta réputation."
code by ORICYA.
Seung Joo Park
Homme d'entretien à l'école
Disponibilité pour RP : ✓ Featuring : Pyo Jihoon DC : Kyaw Ne Min, Logan C. Maxwell, Marine Martel, Alayna Keane & Jake I. Wilson Messages : 106 Who I am? : Un peu paumé People around me : Dans le vaste monde Where I'm going : A errer Social Network : / CellPhone : Le monsieur n'a pas de portable Date d'inscription : 14/07/2015 Age : 33
Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Mer 5 Aoû - 16:17
Seung Joo, il a déjà lu un feu d'artifice. Oui, lu. Il n'en a jamais vu pourtant, parce qu'on ne l'a jamais emmené en voir un. Alors il sait que c'est plein de couleurs, que c'est la nuit, et que les gens aime les regarder de loin. Il sait que c'est magique et il n'en sait pas plus. L'an passé, il n'est pas allé à celui organisé par la ville, parce qu'il était malade. Avec de la fièvre, pas la peine de sortir de chez lui. Surtout qu'il ne connaît absolument personne en ville. Mais cette année, il a bien envie d'aller voir par lui-même. Et si le monde des livres peut aussi exister pour lui ? Si au final tout n'est pas faux ? Il a bien envie de tenter, mais c'est Seung Joo, alors il lui faut encore réfléchir.
Pendant des heures, le garçon s'est posé la question. Il y aurait du monde, il pense, et il n'aime pas vraiment le monde. Enfin, ce n'est pas qu'il n'aime pas, c'est qu'il a peur. Plus il y a de monde, plus on peut lui faire du mal. Si quelqu'un lui parle, que ferait-il ? Il n'est même pas certain de savoir répondre. Si quelque chose se passe mal ? Remarque, il ne sait même pas comment ça pourrait mal se passer. Dans le livre, le feu d'artifices était très beau et la jeune fille a embrassé le beau garçon quand la fin est arrivée. Bon, là, il est tout seul, mais ça sera bien quand même. C'est ce qu'il essaie de se dire en tous les cas, pour que la balance penche vers le oui. Seung Joo, il se pose la question : si ça se passe mal, je n'ai qu'à rentrer chez moi non ? Parce que ça ne peut pas être plus compliqué que ça. Alors si la réponse est oui, la réponse à la question « est-ce que j'y vais ? » doit être identique.
En rentrant du travail, Seung Joo file se doucher et se changer. Aujourd'hui a été une dure journée et il veut sortir en étant à peu près propre. A peu près, parce qu'il n'a pas le choix : il ne met qu'un simple t-shirt trop large et un jean légèrement usé sans pour autant tomber en lambeaux. Il met sa clé dans sa poche arrière et sort de chez lui. Pas de portable à prendre, rien de superflu. Parfois, c'est un peu gênant qu'il ne puisse pas être joignable en journée. Mais si on a besoin de lui, on laisse un message sur son répondeur et il se fera un plaisir de recontacter. Seung Joo, ce soir, il a décidé de marcher un peu, parce qu'il n'a pas envie de prendre le bus. Les rues sont calmes pour le moment, tout le monde est là où le feu d'artifices se passe alors il a encore le temps avant de croiser du monde. Les lumières sont allumées et le jeune homme se demande si elles sont éteintes à un moment. Il sait que dans sa rue ce n'est pas le cas, vu qu'il laisse ses volets ouverts, mais sait-on jamais.
Seung Joo, il arrive près du but et il sent son cœur battre un peu plus fort. Il entend les discussions au loin, sans les comprendre. Il entend le bruit, il voit la lumière, il sait qu'il y a vraiment beaucoup de monde sur place. Peut-il encore faire demi-tour ? Non, il n'est pas venu jusqu'ici pour rien. Encore une fois, il faut qu'il se motive.
- Vas-y, marche, personne ne te remarquera.
Parce que s'il y a un truc pour lequel il est passé maître, c'est de se fondre dans la masse. Il se glisse parmi les gens qui marchent dans la rue, qui vont jusqu'au bar, qui discutent. Effectivement, il n'y a pas une seule âme pour faire attention à lui, petit inconnu qui ne parle pas. Il ne comprend pas tout c qu'il se dit et parfois il se dit que c'est tant mieux. Seung Joo, il n'aime pas quand on dit des choses méchantes, et encore moins sur lui. Parce qu'il y croit à chaque fois, et il se dit encore plus que c'est un raté. Arrivé à une place qui lui convient il s'arrête en attendant que le spectacle ne commence. Ça ne tarde pas trop d'ailleurs, parce qu'il est arrivé à leur marquée sur le papier. Quelques minutes de retard au niveau de l'organisation mais rien de bien méchant. Le garçon a les yeux tournés vers le ciel, étoilés d'ailleurs. Bientôt, plein de jolies couleurs leur tiendront compagnie simplement un instant.
Seulement voilà, Seung Joo, il n'a pas tout prévu. Oui, il a lu un feu d'artifices. Mais il n'en a jamais vu. Ni jamais entendu. C'est peut-être là que les choses coincent. Les lumières de la ville s'affaiblissent temporairement pour qu'il n'y ait que les artifices à éclairer le monde. Seung Joo, il n'aime pas quand il fait noir, mais il y a encore les lumières des bars qui éclairent un peu. Puis le premier coup est tiré et le brun met quelques secondes à réagir. Quand le deuxième coup arrive, il a le réflexe de fermer les yeux et de se pencher en avant pour se plier un peu. C'est toujours beau sur le papier, mais en vrai, ça n'est jamais pareil. C'est trop fort, ça lui fait peur, il a l'impression qu'on l'attaque. Au troisième coup, il ne regarde plus le ciel du tout et fait demi-tour. Il se faufile dans la foule mais cette fois-ci, il n'est pas discret. Il pousse des gens sur son passage.
- Pardon, pardon.
Il ne répète que ce mot et il est affolé. En fait, il le paraît beaucoup moins qu'il ne l'est dans sa tête. Il ressemble juste à un type qui a oublié un truc hyper important chez lui et qui fait demi-tour pour ça. Il est presque arrivé à l'extérieur de la foule quand quelqu'un l'attrape par le bras. Il a fait tomber quelqu'un ? Il a renversé un verre et la personne veut se venger ? Quelqu'un s'inquiète, même s'il n'y aurait pas de raison ? Seung Joo n'en sait rien mais il sursaute en se retournant vivement, essayant de voir qui l'arrête dans sa progression. S'il n'a pas une bonne raison, il verra Seung Joo disparaître en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Marine Martel
Présidente des Delta Gamma
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Sujet: Re: 4 Juillet, l'Independance Day ! Jeu 13 Aoû - 13:56
Je ne m'attendais pourtant pas à de la compagnie ce soir mais Fletcher m'avais rejoint alors que tout semblait s'arranger pour ma meilleure amie et son… et Kyaw. Oh, être seule, parfois, ça ne me dérangeait pas, bien que je préférais largement être entourée de plein de monde. Faire la fête, ou même avoir des admirateurs ; encore mieux : attirer l'envie et la jalousie. Enfin là, c'était plutôt du côté « admirateurs » de la force qu'on pouvait placer Fletcher même si ce n'était pas tout à fait ça. Il me courait après depuis un petit temps maintenant et je ne cessais de le repousser, bien qu'au final je lui laissais un peu d'espoir quand même. Si j'accélérais de trop, il ne pourrait plus suivre, n'est-ce pas ? Enfin bref, il était là, feignant d'être triste que je ne lui porte pas plus d'attention que ça. De toute façon, si je lui en portais, il ne s'intéresserait sans doute plus à moi. Beaucoup étaient comme ça et ça ne me dérangeait pas plus que ça. Après tout, il pouvait aller chercher ailleurs, j'étais ce qui se faisait de mieux. Sûre de moi ? Totalement. Par contre, romantique, pas du tout. Je l'avais été, rêvant du grand amour et m'imaginant mariée et mère auprès de l'homme aimé. En l'occurrence, James à ce moment là, puisque c'était lui qui avait occupé toutes mes pensées. Puis il avait tout brisé parce qu'il a toujours été un menteur hypocrite et qu'il n'a jamais eu aucun sentiment pour moi. Peut-être de la pitié ? Je ne savais pas. A l'époque, je n'étais pas le jeune fille que j'étais aujourd'hui et j'étais heureuse de m'être enfin « trouvée » parce que j'étais enfin quelqu'un et pas juste une pauvre fille triste et timide. Fletcher me demande qui avait osé briser mon cœur et la réponse le surpris un peu. Non sans me prendre une claque dans la gueule avant, je tentai de chasser ce souvenir.
- Merci Fletcher de le rappeler si discrètement, vraiment. C'est simplement une autre vie, ça vaut pas la peine de s'en souvenir.
Et même si j'avais fait une croix sur mon amour, je n'avais pas fait de croix sur la souffrance. Il avait osé me laisser en miettes, j'allais faire pareil avec lui. Bon, pour le moment, c'était mal barré, mais voilà. Si encore il avait juste été en couple, j'aurais pu briser tout ça et suivre mon plan. Mais il semblait effectivement que mon charmant ex-copain était amoureux, genre vraiment amoureux -moi qui ne l'en croyais pas capable après notre histoire- et d'un garçon qui plus est. Quand je les avais vus, à la soirée après remise des diplômes, j'avais été furieuse mais je n'avais rien pu faire. Et puis apprendre que j'étais chef des Delta Gamma et lui des Pi Beta Phi, ça aussi ça m'avait un peu rendue furieuse. Ça aurait pu m'aider, parce qu'il était connu que les deux chefs entretenaient souvent des liaisons. Au lieu de ça, il me ridiculisait presque à ne pas tomber sous mon charme et à batifoler avec son Maxwell. Même dans ma tête je prononçais ce nom avec mépris. Fletcher avait sa théorie : les garçons ne tombaient pas amoureux, c'était quelque chose pour les filles. Il pensait ce qu'il voulait, moi je savais que je ne tomberais plus jamais amoureuse. Encore une fois, il m'envoya dans la tronche la même évidence.
- Il devait pas le savoir à l'époque. Tu sais, si j'avais pas été moi, j'aurais sans doute pété un plomb vu la finesse que tu prends pour le dire.
Aaaah, ce n'était qu'un gamin, de toute façon. Qu'est-ce qu'il connaissait à la finesse de ce monde ? Ceci dit, je n'appliquais pas la finesse, je préférais la manipulation. Madame Cobb, par exemple, était prête à pousser son fils dans mes bras pour un mariage à vie, alors que moi, je l'attendais avec un couteau pour lui planter dans le dos. Enfin, c'était une autre histoire ça et je ne la partagerais certainement pas avec Collins, qui se targuait de ne pas être gay, lui.
- Aha, heureusement quand même, je le prendrais mal sinon.
Parce que s'il me courait après en étant gay, je crois que j'aurais de sérieuses questions à me poser. Ce soir, j'avais décidé de prendre un verre avec lui. J'étais seule, il semblait l'être aussi, autant profiter non ? Il s’emballait un peu mais rien de bien méchant. Je savais encore calmer le jeu, ce verre ne voulait rien dire. De bonne humeur, j'en aurais sans doute invité un autre si un autre était venu me parler à sa place. Enfin ça dépendait un peu de l'autre, mais voilà, l'idée était là. Fletcher, je le trouvais quand même « mignon » mais dans le sens enfantin en fait. Il me faisait rire et je m'entendais plutôt bien avec lui, même si je ne le connaissais pas vraiment. On pourrait discuter un peu ce soir, justement, même si je ne tenais pas aux grandes discussions non plus. Moins j'en disais sur moi, mieux c'était. Je contrôlais simplement mon image et mon travail consistait à de la poudre aux yeux. Belle, populaire, inaccessible, peu pouvaient dire qui était réellement Marine, au fond d'elle. Et peu pouvaient se vanter d'avoir connu les deux Marine, celle que j'étais aujourd'hui, et celle qui James avait tuée, il y a plus de deux ans maintenant. On s'installa dans le bar avant de commander nos verres. Ce n'était qu'un verre, rien de plus, Fletcher pouvait bien croire ce qu'il voulait, moi je savais. Il me posa quelques questions, pour apprendre à me connaître. Je devais dire que je ne savais pas trop quoi lui répondre, je cherchais surtout à ne pas trop en dévoiler sur moi. Je lui dis qu'il fallait se méfier de moi, que je pouvais être un poison. Sa réponse me fit sourire extérieurement, mais bien rire intérieurement. C'était bien un enfant pour me dire ça. En grandissant, il apprendra qu'il y a des poisons dont on ne guérit jamais. Cependant, il se rattrapa avant que je n'ai le temps de lui répondre. James avait tenu le coup, certes, mais ce n'était pas avec moi. C'était avec l'autre Marine, celle dont ma famille avait fait le deuil, et le monde avec.
- James ne m'a pas connue comme je suis aujourd'hui, crois-moi qu'il n'aurait jamais osé me briser comme il l'a fait.
J'avais prononcé ces mots avec mépris, les crachant presque, mais je me ravisais vite, en souriant. Hors de question de montrer mes blessures à Fletcher. Je n'en avais plus de toute façon, j'étais guérie depuis longtemps. Ma voix fut plus douce, après tout, n'avais-je pas été la douce Marine, jadis ?
- Cependant, tu as raison, il n'y a aucune peur à avoir de moi.
J'en avais déjà trop dit, c'était à son tour de parler, je ne voulais pas me dévoiler plus. James était un sujet encore assez sensible quand je repensais à ce qu'il m'avait fait. Au fond, il m'avait juste quittée. Il ne m'avait jamais aimée, d'accord, mais il ne m'avait pas frappée, ou quelque chose de ce genre. Non, il avait fait bien pire pour moi, il avait brisé tous mes rêves, tous mes espoirs, et la jeune fille que j'étais. Parfois, je lui en étais reconnaissante, je n'étais plus faible. Il devait quand même payer pour ça. Au propre comme au figuré, parce que je n'allais pas tarder à ne plus avoir d'argent du tout, alors je visais le sien en plus de ma petite vengeance. J'écoutais le petit Fletchy, chassant Cobb de mon esprit. C'était un rendez-vous présent, le passé n'avait rien à faire ici. D'ailleurs non, ce n'était pas un rendez-vous du tout. Enfin, ce que j'avais sous les yeux était plus intéressant que l'autre PBP.
- Sexy, je peux validé. Chiant ? Je te connais pas assez, mais je dirais obstiné. Quant à mature, eh bien, qu'attends-tu pour le montrer ?
Pour ce qui était de résister, je n'en étais pas aussi sûre que lui. Jusque là je résistais bien, moi. Et même s'il y avait sans doute des petites idiotes transparentes qui lui couraient derrière, il n'y avait pas non plus toute l'école. En fait, peut-être que si, je n'en savais rien, je ne m'étais pas plus penchée sur la question, mais Fletcher n'était pas le seul beau garçon du coin. Je lui avais posé une autre question, en rapport avec moi évidemment. Je n'aimais pas dévoiler trop de choses à mon sujet, mais là il n'y avait pas de problème.
- L'éternité, rien que ça ? La vie est un jeu, j'aime bien jouer, comme tu l'as dit. Parfois on sait pas comment ça va tourner, c'est ça qui est drôle, non ?
Cependant, je pensais toujours à contrôler assez pour que ça ne tourne pas mal. J'étais hyper bien placée pour savoir qu'un geste ou une parole, ça pouvait tout changer à la donne, en bien ou en mal. Mon verre avalé en une seconde, je pensais quand même à le prévenir à ce sujet. J'avais l'habitude et ce n'était pas quelques gouttes qui allaient me faire tituber. Bon, j'avais mes limites aussi, mais elles étaient assez loin. Sa réponse faillit me faire éclater de rire, puis finalement je n'en fis rien.
- Ma personnalité, évidemment. C'est ce qu'il y a de plus intéressant chez une fille à ton âge n'est-ce pas ?
Grand sourire de ma part. Peut-être que pour certains c'était le cas, pour d'autre, loin de là. Puis je voyais mal Fletcher s'intéresser à quelqu'un pour son intérieur, se mettre gentiment en couple, tout ça, et fin de l'histoire. Si j'aimais particulièrement les PBP, c'était parce qu'eux au moins ne te faisaient pas croire en cette foutaise appelée amour. On savait direct quelles étaient leurs intentions, ou surtout ce qu'ils voulaient éviter. Il n'y avait pas qu'eux, et certains d'entre eux n'étaient pas comme ça, mais voilà. Peut-être que Fletcher était du genre à s'intéresser à la personnalité, peut-être que je me trompais. Et bien que je n'y croyais pas, à sa jolie phrase, je me disais que, peut-être, il y avait une part de vrai. Je n'en savais rien. Son portable n'arrêta pas de vibrer et il finit tout de même par me redonner l'attention que je méritais.
- Oh, rien en particulier. Je me promenais et je vérifiais qu'Iris avait bien trouvé son rendez-vous.
En même temps, je vérifiais aussi si elle n'était pas sur le point de me trancher la gorge, après ce coup. Mais ça, j'en doutais un peu, elle était assez intelligente pour savoir que si j'avais fait ça, ce n'était pas contre elle mais pour elle. Le jeune homme avait parlé d'une fête, dont je n'étais pas au courant. En fait, j'avais eu plusieurs invitations, les jeunes préférant chacun faire la fête chez eux plutôt que d'aller voir un feu d'artifices tout pourri organisé par la ville. Sauf qu'ayant eu quelque chose de prévu -théoriquement cette soirée entre filles avec Iris- j'avais décliné. Enfin là, je doutais qu'on ait cet ami en commun, avec Fletcher.
- Oh, une fête ? Et tu les fais attendre juste pour moi ? Fallait pas, je m'en serais sortie toute seule.
En fait, je ne savais même pas ce que j'aurais fait. Peut-être que je serais rentrée chez moi, peut-être que je me serais pointée chez quelqu'un en déclarant que ma soirée ailleurs avait été annulée au dernier moment. Oui, je me serais débrouillé. Peut-être même que je me serais pointée à un bar et que j'aurais bu jusqu'à ne plus me souvenir de la date du jour, malgré toute la déco et les gens qui hurlaient.
- Ceci dit, je suis quand même contente que tu sois là. Vas pas t'imaginer n'importe quoi non plus, mais t'es sympa comme mec.
Un peu jeune malheureusement. Enfin parfois, je ne savais pas trop sur quel pied danser. Pour ma part, j'étais déjà majeure, et parfois je devais quand même faire attention à qui je fréquentais. Des parents mécontents, un ex en colère -ça je connaissais un rayon dessus- et on se retrouvais derrière les barreaux pour détournement de mineur en moins de deux. Je regardais sa planche, curieuse. Je ne voyais pas comment on pouvait préférer ça à une belle voiture ou une limousine pour nous amener.
- Et tu te promènes souvent avec ça là ? C'est pas dangereux ?