Sujet: Ronde de nuit - Sixième soir Ven 18 Sep - 11:08
Ronde de nuit
6e soir - 22 heure
Comme vous l’a annoncé votre professeur, vous avez une ronde de nuit à faire, en groupe. Il est 22 heure et il est temps pour vous de rejoindre votre petit groupe devant le réfectoire. La nuit, il fait frais, c’est pourquoi il vaut mieux enfiler quelque chose de chaud, parce que vous n’allez pas vous balader pour un petit quart d’heure, mais une bonne heure, tous seuls, dans le domaine. Il fait calme, mais un peu de vent vient vous caresser le visage et vous prouver que la veste en plus est la bienvenue. Il fait noir aussi et de temps en temps, des craquements, des feuillages ébouriffés ou encore des bruits qu’on reconnait plus difficilement attire votre attention. Y-a-t ‘il un quelconque danger qui vous guète ? Normalement non, mais vous n’êtes à l’abri de rien. Pour commencer, vous devez vous rendre près du lac et vous assurer qu’il n’y a rien d’anormal. Cette grande surface d’eau est toute calme et de temps en temps se fait elle aussi frôler par la brise qui ne cesse jamais. Si vous faites bien attention, vous pouvez voir les étoiles refléter dans cette grande étendue, là-bas, non loin des prairies et des montagnes avoisinantes. C’est un bel endroit la nuit et le matin, pour tenter une balade au crépuscule, c’est encore plus beau. Chacun armé d’une lampe de poche, vous faites ce qu’on vous a demandé et vous continuez votre petite balade jusqu’à la pleine de jeu. Des balançoires grincent toute seule, et quelque part, ça refroidit un peu, parce qu’il fait beaucoup trop calme.
Il est temps pour vous de rejoindre la forêt. Il y fait encore plus sombre et malgré tout, c’est l’endroit qui est probablement le moins sûr. A l’entrée de celle-ci, vous ne voyez rien. Aucune lampe, rien d’éclairer, à part peut-être quelques lueurs qu’offrent les fenêtres des chalets de vos camarades qui eux, sont bien au chaud, après une longue journée. Vous entrez et là, vous avez cette impression que quelqu’un vous observe, que vous n’êtes plus seuls ou pire encore, que quelque chose vient de passer entre vos jambes. Croyiez-vous vraiment que vous pouviez passer une ronde de nuit aussi calmement qu’elle ne l’a commencé ? Vous voilà bien naïfs.
Edward Hoff
Theta Xi
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Sujet: Re: Ronde de nuit - Sixième soir Ven 18 Sep - 17:03
Eh oui, eh bah voui. C'était prévu et il ne pouvait pas y couper. C'était à son tour à présent, enfin, à son tour comme au tour d'autres personnes dont la majorité lui étaient inconnues. Enfin, ce côté là, il s'en moquait un peu, ce n'était pas si mal de faire des rencontres. Cela dit, il aurait tout de même préféré rester dans son plumard plutôt que de crapahuter partout dans le noir quasi total. Vous l'aurez compris, c'était à lui, et ceux de son groupe, de faire la ronde de nuit dans le domaine nature qui entourait les chalets. Malgré le fait qu'il n'appréciait pas cette initiative, Edward ne pouvait s'empêcher d'être ponctuel en cette sixième nuit aux Berkshires. Il était dehors, à vingt-deux heures très précisément. D'ailleurs, il jeta un oeil à sa montre une fois arrivé pour s'en assurer. Premier arrivé semble t-il. Il n'y avait personne d'autre autour de lui et espérait que les autres de son groupe n'ai pas oublié le fait qu'il ne devait pas être tout seul à faire cette satanée ronde. Lui par contre, aurait aimé oublié. Edward poirotait devant le réfectoire, où toutes les lumières étaient éteintes. Pourquoi en serait-il autrement après tout ? Il avait eut raison d'enfiler cette veste marron avant de sortir, même s'il n'était pas très frileux. On ne pouvait pas être frileux en étant né en Angleterre ! Mais psychologiquement parlant, avoir chaud offrait du réconfort.
Lorsque tout le monde fut réunit, c'est à dire : Iris, Catherine, Mikaela, Carry et Taeyang, les noms ayant été retenu par Edward lorsqu'ils avaient été annoncé lors de leur arrivée ici, Edward se sentait déjà un peu plus à l'aise. Et tous pouvaient entamer la ronde. Le jeune homme enfonça ses mains dans ses poches et prit soin de rester dans le centre du groupe, un peu instinctivement d'ailleurs. A savoir si c'était les bruits de la nuit qui faisaient ça. Edward se récitait dans sa tête de quoi se dire qu'il n'y avait rien à craindre. Parce que visiblement, il n'y avait rien à craindre après tout ! Ce n'était que les bruits de la forêt, des animaux nocturnes dont il se récitait les noms genre hiboux, rongeurs et autres bestioles qui se dévoraient entre eux. Il y a du vent, ça jouait aussi dans cette symphonie de la forêt, les feuilles qui bougeaient dans les arbres, tout ça. Cela dit, si rien n'était censé être menaçant, pourquoi être obligé de faire des rondes la nuit ? Oui bon, se familiariser avec le monde nocturne...Ca va, ils étaient pas des hiboux non plus et Edward se qualifiait plutôt de créature diurne !
Le petit groupe arriva finalement sur les rives du lac. C'était calme, bien plus silencieux qu'en forêt. L'eau scintillait sous la lueur des étoiles et de l'astre lunaire. C'était beau, il ne fallait pas le nier, même si Edward n'était pas prêt de s'approcher plus de cette étendu d'eau. Il ne s'approcha pas énormément de la rive non plus et fixait le lac comme si ce dernier avait l'intention de lui jeter un tsunami dans la figure. Pour paraître plus sérieux, Edward faisait mine de regarder les alentours pour voir si tout allait bien. De toute façon, il n'y avait rien à signaler à ce lac. Si tout le monde fut paraît à poursuivre la balade, si on peut appelé ça ainsi, alors c'était repartit. Bien agrippé à sa lampe torche comme si elle était sa seule chance de survie, Edward suivit les autres jusqu'à la pleine de jeux qui avait une allure assez lugubre sous les rayons de la lune. Il semblerait qu'il n'y ai rien à signaler non plus de ce côté là par contre. Edward parcourait les lieux du faisceau de sa lampe sans rien voir de particulier. Il soupira. Cette ronde était une perte de temps.
Tout le monde se dirigea alors vers la forêt où les bruits de la nuit furent encore plus forts. A vrai dire, Edward préférait entendre crapahuter les écureuils et les blaireaux plutôt que rien du tout. Une forêt sans signe de vie était encore plus angoissante que sous les hululements d'une chouette. A nouveau, Edward prenait garde à rester attaché au groupe. Des ombres effrayantes se dispersaient là où il passait la lumière de sa lampe, c'était presque aussi angoissant que de ne pas avoir de lumière du tout. Ca donnait l'impression que les arbres noirs bougeaient. Il déglutit et ne regardait que ce que sa lampe et celles des autres voulaient bien lui montrer. Il se sentait oppressé et sa mauvais appréhension du noir ne l'aidait en rien. Il espérait juste que cette ronde sera la seule et l'unique durant ce séjour.
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Sujet: Re: Ronde de nuit - Sixième soir Sam 19 Sep - 15:34
La semaine passée dans les Berkshires n’avait pas été trop dérangeante en soi, même si Iris ne demandait qu’à retrouver son petit confort dans lequel elle avait toujours vécu. Dans ce chalet, il faisait froid, c’était pas très grand et en plus de ça il fallait traverser la forêt pour se doucher. Chose qu’elle n’a pas l’habitude évidemment, puisque chez elle, elle a sa propre salle-de-bain en annexe à sa chambre. Le trajet de l’aller avait été une vraie catastrophe et au fond, la Delta Gamma espérait que pour le retour, ils ne devraient plus se farcir Enzo et sa copine. Elle était même prête à supporter sa petite soeur, plutôt que ces deux-là. Au moins, Ana, au bout d’une heure, elle se laissait bercer par le voyage et on ne l’entendait plus pendant le reste du temps. C’était loin d’être le cas des deux Sigma Nu. Pour ce qui était du châlet, elle ne devait pas trop se plaindre. Déjà, elle se retrouvait avec Kyaw, mais aussi Mikaela qu’elle ne connaissait pas beaucoup, mais avec qui l’entente était cordiale. Elle était beaucoup plus mature que son chef, il n’y avait pas de doute, et donc beaucoup plus supportable. Elle ne parlait pas pour dire de faire chier son monde et ne prenait pas Iris pour la dernière Barbie à la mode: stérotype qui lui sortait par les trous de nez sous prétexte qu’elle était blonde, riche et qu’elle faisait attention à elle. Voila à quoi s’abaissait la maturité de la tête de la confrérie des Sigma Nu. Avec eux, Eoin qu’elle ne connaissait pas, Evanys qu’elle ne connaissait pas non plus et Maël son cousin beaucoup moins chiant qu’Anastasia.
Ce soir-là, l’idée d’aller faire une ronde de nuit n’enchantait guère Iris. Déjà il faisait froid, sans pour autant être l’hiver, mais bien assez pour la garder bien au chaud. En plus de ça, c’étiat une vraie perte de temps sans compter que dans son groupe, il y avait Carry. Deux amies presque inséparables lorsqu’elles étaient gamines et aujourd’hui, aux yeux d’Iris, c’était presque une inconnue pour qui elle éprouvait une rancune sans nom. Elle avait déjà eu de ses nouvelles, malgré qu’elle ne la voyait plus, part ses parents. Cooper avait gardé un bon contact avec elle, chose qu’elle ne supportait pas vraiment. Chacun ses parents et Cooper, jusqu’à preuve du contraire, c’était bien le père d’Iris. Carry connaissait cette fille douce, souriante et pleine de vie qu’elle était autrefois. Aujourd’hui, elle avait bien changé. Elle était devenu cette demoiselle qui n’éprouve plus aucune once de scrupule, qui ne supportait plus personne à quelques exception près et qui ne rêvait que d’une chose: que sa petite soeur meurt tôt ou tard. Voila la jeune fille qu’était devenue Iris. L’idée de retrouver son amie d’enfance ne lui disait rien, sans doute parce qu’elle savait que Carry représentait tout ce qu’elle avait voulu oublié: l’enfant qu’elle était avant si naïve, si accessible et si sensible. Iris avait réussi à se forger un caractère, une carapace et surtout, une façon de penser que même l’enterrement de sa propre petite soeur ne la toucherait en rien. Aujourd’hui, Iris était beaucoup plus forte et même une balade nocturne dans la forêt ne l’affectait en rien.
En attendant l’heure-H pour elle de bouger, Iris cherchait de quoi faire. Dans un premier temps, elle était plongée dans son dessin, bien qu’elle fut rapidement saoulée à l’idée de se dire que de toute façon, elle n’aurait pas le temps de le terminer. Elle laissa le dessin sur une table, et partit à la recherche de son Quarterback dont elle décida de s’occuper pour la demi-heure qui lui restait. Lorsque ce fut l’heure, elle l’abandonna et rejoignit Mikaela avec qui elle devait faire cette ronde et une fois prêtes, elles quittèrent le chalet. Pour ce faire, Iris avait préféré enfiler un jeans en faux cuir et des bottines noires et finalement, même sa veste de la même couleur et en cuir elle aussi. Au moins, elle avait de quoi se tenir chaud pour le temps qu’elle allait passer avec sa lampe de poche. Iris vola un rapide baiser à Kyaw avant de s’engouffrer dans la nuit avec la sigma Nu. Se balader dans le noir ne la dérangeait pas outre mesure et puis de toute façon, elles avaient toutes les deux une lampe de poche pour voir où elles allaient. Les craquement de branches sous leurs pieds de l’effrayaient pas beaucoup plus non plus, elle avait jute l’impression de perdre son temps.
“Je ne vois pas à quoi ça sert de faire ça, à part peut-être se chopper la crève.”
Iris continuait d’avancer tranquillement jusqu’à la cafétéria. Il n’y avait qu’un blond de présent, qu’elle ne connaissait même pas. Elle n’était même pas sûre de l’avoir déjà croisé de toute sa vie et pourtant, ça faisait quelques mois maintenant qu’elle se trouvait à Boston.
“Bonsoir.”
Iris alla s’asseoir sur une marche de la cafétéria en attendant les autres, c’est à dire Carry, sa mère et un autre qu’elle ne connaissait pas. “Dis-moi Carry, on t’a jamais appris à lire l’heure dans ton pays ?” Elle lui adressa un sourire hypocrite, comme à son habitude et attendit, toujours plus, les derniers. Lorsqu’ils furent tous là, Iris se fichait pas mal de savoir si tout était normal, elle préféra rester à l’arrière et passer son temps au téléphone, c’était bien plus intéressant que cet endroit. Elle suivait néanmoins son groupe et puis lorsqu’elle décida de raccrocher, elle s’exclama de plus belle à l’attention de sa mère.
“Maman, toi qui aimes perdre ton temps, tu dois être en joie ce soir, non ? Vivement qu’on rentre à Boston putain. C’est une perte de temps cet endroit”
Près de la forêt, le froid glaçait le visage d’Iris et la seule chose qu’elle voulait était de rejoindre son chalet. Elle ne fit pas vraiment attention aux bruit, quand elle décida d’aller taper la discussion avec le blondinet.
“Salut jeune homme ! Alors qu’est-ce que tu penses de cette balade nocturne? Je propose qu’on joue à cache cache et que mon ami ici compte, et tout le monde se casse ! Ca te va ?”