Sujet: Ronde de nuit: Troisième soir Ven 18 Sep - 11:05
Ronde de nuit
3e soir - 22 heure
Comme vous l’a annoncé votre professeur, vous avez une ronde de nuit à faire, en groupe. Il est 22 heure et il est temps pour vous de rejoindre votre petit groupe devant le réfectoire. La nuit, il fait frais, c’est pourquoi il vaut mieux enfiler quelque chose de chaud, parce que vous n’allez pas vous balader pour un petit quart d’heure, mais une bonne heure, tous seuls, dans le domaine. Il fait calme, mais un peu de vent vient vous caresser le visage et vous prouver que la veste en plus est la bienvenue. Il fait noir aussi et de temps en temps, des craquements, des feuillages ébouriffés ou encore des bruits qu’on reconnait plus difficilement attire votre attention. Y-a-t ‘il un quelconque danger qui vous guète ? Normalement non, mais vous n’êtes à l’abri de rien. Pour commencer, vous devez vous rendre près du lac et vous assurer qu’il n’y a rien d’anormal. Cette grande surface d’eau est toute calme et de temps en temps se fait elle aussi frôler par la brise qui ne cesse jamais. Si vous faites bien attention, vous pouvez voir les étoiles refléter dans cette grande étendue, là-bas, non loin des prairies et des montagnes avoisinantes. C’est un bel endroit la nuit et le matin, pour tenter une balade au crépuscule, c’est encore plus beau. Chacun armé d’une lampe de poche, vous faites ce qu’on vous a demandé et vous continuez votre petite balade jusqu’à la pleine de jeu. Des balançoires grincent toute seule, et quelque part, ça refroidit un peu, parce qu’il fait beaucoup trop calme.
Il est temps pour vous de rejoindre la forêt. Il y fait encore plus sombre et malgré tout, c’est l’endroit qui est probablement le moins sûr. A l’entrée de celle-ci, vous ne voyez rien. Aucune lampe, rien d’éclairer, à part peut-être quelques lueurs qu’offrent les fenêtres des chalets de vos camarades qui eux, sont bien au chaud, après une longue journée. Vous entrez et là, vous avez cette impression que quelqu’un vous observe, que vous n’êtes plus seuls ou pire encore, que quelque chose vient de passer entre vos jambes. Croyiez-vous vraiment que vous pouviez passer une ronde de nuit aussi calmement qu’elle ne l’a commencé ? Vous voilà bien naïfs.