Trader Disponibilité pour RP : oui.Featuring : Lee PaceDC : Lee Hae Hyuk — Enzo Miller — Ashton D. Myers — Nicholas Tompkins — Gemma OsborneMessages : 29Who I am? : Un trader à l'âme de poète.People around me : Mes connaissances.Relations : - Père de James P. Cobb
- Voisin d'Hanaé Nguyen & plus si affinités
- Ex d'Audrey CobbDate d'inscription : 20/06/2015Age : 54 | Sujet: Un livre est une fenêtre par laquelle on s'évade — ft. Elisabeth <3 Jeu 16 Juil - 19:17 | |
| Il n’y a rien de plus agréable que de passer une après-midi au calme, la tête reposée. Et la bibliothèque était le lieu idéal pour se ressourcer. J’abandonnais le monde des affaires, des chiffres à tout, va pour m’adonner à un hobby un peu moins complexe, et beaucoup plus reposant. La lecture. Depuis que je suis petit, je privilégie la compagnie des bouquins à celles d’êtres humains. Avec le temps, j’ai fini par comprendre que se renfermer sur soi n’était pas une solution, mais je n’ai jamais arrêté de me plonger dans ce merveilleux monde des livres, celui où on peut se laisser aller à notre imagination, aux univers fascinants des auteurs et tout simplement oublier la tristesse et la misère dans laquelle s’engouffre peu à peu notre monde. Tout paraît plus simple, plus beau et plus joyeux dans les bouquins. C’est beaucoup plus léger, et ça me permet de me vider la tête. Etre trader, c’est une pression constante et continuelle à porter sur mes épaules. Et j’ai beau avoir quelques années de métier derrière moi, le stress ne diminue toujours pas. En si peu de temps, il est facile de tout perdre, comme il est facile de tout gagner. Et chaque jour je m’accroche à un boulot qui m’aura valu beaucoup de sacrifices dans ma vie. J’en suis fier, à l’heure d’aujourd’hui, ce qui ne m’empêche pas d’avoir besoin de souffler, d’avoir besoin de temps libre, et de ces après-midi que je chéris tout particulièrement.
Le chemin qui sépare mon immeuble de la bibliothèque n’est pas très long, mais j’aime à le faire à pied, à sillonner les rues de Boston, tout en passant m’acheter un café corsé chez Starbucks au passage. J’aime l’odeur des boulangeries en pleine effervescence, le doux parfum des fleurs que dégagent les fleuristeries et les passants pleins de vie sur les trottoirs. Il y a de tout. Des gens pressés, des gens qui le sont moins, des enfants qui collent leurs nez contre les vitrines, et les couples mains dans la main qui ne font attention qu’à eux et leur amour parfait. C’est un microcosme varié Boston, et j’aime à m’y promener, même si la balade n’est que de courte durée. Sous mes pas le sol vibre, et vrombit, c’est le métro de quinze heures deux qui vient de passer. Celui que je pourrais prendre, si j’en avais l’envie. Mais je préfère de loin l’air pur, que celui d’un métro. Saturé, repoussant, et invivable. Je n’ai par ailleurs jamais aimé les transports en commun, et je me sens encore tout à fait en forme pour user de mes deux jambes.
Le grand édifice, au style architectural qui date encore de l’époque des colonies, s’étend à mes pieds, surmontés d’une inscription à moitié bancale : National Library of Boston. Je pousse la grande porte, et m’engouffre dans le hall d’entrée. Un grand tapis rouge nous accueille et nous mène tout droit vers l’entrée principale, deux portes vitrées derrière lesquelles se cache le paradis des livres. On me demande ma carte de membre, que je présente, et je franchis finalement les portes qui me séparent de la grande bibliothèque. Le silence est de rigueur, et mes pas résonnent dans la pièce. Je m’aventure dans la grande allée centrale et finit inéluctablement devant la rangée des poèmes, mon pêché mignon. Mon cœur balance, et je finis par attraper un grand classique, l’incontournable œuvre de Baudelaire, les Fleurs du Mal. J’observe la couverture, m’imprègne du court résumé sur la quatrième de couverture, et retourne en quête d’une place, et aujourd’hui, c’est full. Toutes sont occupées. Souvent pas une ou deux personnes, alors je finis par me lancer, me plaçant à la table d’une jeune fille. Une étudiante sans doute. Ce n’est pas la première fois que je la vois. Souvent elle fréquente ce lieu, toujours seule, toujours concentrée derrière sa pile de bouquins, à griffonner des choses sur son cahier. Des devoirs, je suppose.
« - Je peux ? »
Politesse de rigueur, même si dans l’état actuel des choses, je ne peux pas faire autrement, et elle acquiesce timidement, me laissant prendre place face à elle. Dans le silence, j’ouvre mon livre, et commence à feuilleter chaque page, plein d’entrain, et ému par de tels écrits. Une telle tristesse se cache derrière la beauté des mots de l’auteur, et je me laisse emporter par toutes les émotions retranscrites à travers les différents poèmes. L’heure sur l’horloge défile, et je m’évertue à ne pas dévorer le livre d’une traite. A la place, je m’autorise une petite pause où je relève la tête et où je vois que rien n’a bougé. La jeune demoiselle est toujours aussi concentrée, et curieux je me mets à déchiffrer de ma place ce qu’il y a d’inscrit sur ses bouquins. Médecine. Quel courage ! Se lancer dans de telles études, ça n’est pas de tout repos, et je vois qu’elle pédale dans la semoule. D’une voix presqu’inaudible pour éviter d’attirer la foudre sur moi, je me penche vers elle, intéressé.
« - Besoin d’aide ? »
Requête qu’elle pouvait tout à fait décliner, et je le comprendrais, un parfait inconnu qui vient lui proposer son aide, ça pouvait paraître sortir de l’ordinaire, et pourtant je tentais le coup, intrigué.
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Invité | Sujet: Re: Un livre est une fenêtre par laquelle on s'évade — ft. Elisabeth <3 Sam 18 Juil - 18:54 | |
| Mercredi 11 Mars 2015 - Milieu d'après midi.
Iris hurlait. Et Anastasia chouinait. Et sa mère pestait. Toutes les filles de la demeure Stewart semblaient atteinte d'une sorte de crise de nerf aigue.. Et Lisa au milieu de tout ça cherchait desperement sa carte de bibliothèque. Elle n'avait prêté a Dylan en début de semaine et elle était repassée à la maison pour la récupérer. Le mercredi après midi, les pre med de 3e année n'avaient pas cours et Elisabeth profitait de ce moment pour aller reviser non pas en BU mais à la bibliothèque de la ville. Ca la changeait. Seulement il semblerait que Dylan ne fasse pas la différence entre une carte de bus et une carte de biblio car c'était bien la carte de bus de son frère qui tronait fièrement sur la cheminée. Lisa soupira et attrapa son Iphone pour appeler son frère.. qui ne decrochait pas. Super. Lisa soupira de nouveau, attrapa son sac et sorti de la maison résignée a ne pas pouvoir emprunter cette semaine. Tant pis elle ferait sans.
Le temps était humide mais il faisait relativement beau. Avant de monter dans la mercedes offerte par ses parents lors de sa remise de diplome a la fin du lycée, la jeune fille enfila son trench beige. Elle portait un jeans blanc, des bottines beiges à petites franges et une chemisette couleur jeans. La bibliothèque n'était pas loin de chez les Stewart mais de toute façon elle aurait besoin de la voiture après pour retourner à la confrérie alors elle n'avait pas vraiment le choix. Heureusement il était à peine quatorze heures et les routes de Boston étaient peu peuplées. Se garant sur le parking derrière la bibliothèque Lisa pressa le pas, elle avait deja 30 minutes de retard sur son travail avec cette histoire de carte. Comme quoi fallait vraiment rien confier à Dylan.
Installée sur une table seule, près d'une grande fenetre, Lisa déposa trois grands manuels. Gynécologie, Obstétrique et Néonatalité. Ce n'était pas vraiment ce qui bottait le plus la jeune femme mais comme toute étudiante elle se devait de voir un peu toutes les matières avant d'entrer en internat dans un an et demi. Alors passage obligatoire par la brigade des vagins. Aujourd'hui elle avait une bonne dizaine de petits cas pratiques à faire. Des consultations fictives entre quelques sorte. Lire les symptomes, diagnostiquer, prévoir un traitement. Ca ne parait pas compliqué dit comme ça mais elle les avait deja survolés et ils ne semblaient pas évident. Elle n'en aurait pas trop que de l'après midi.
Elle entamait a peine le quatrième cas qu'un homme vint demander si il pouvait s'installer face a elle. Il avait juste un livre de poésie dans les mains. Lisa le reconnu sans difficultés. Elle l'avait deja vu plusieurs fois ici même. Un mec plus vieux qu'elle mais décidément avec beaucoup de classe et de politesse. Lisa attrapa sa pile de manuels et de fournitures pour les rapprocher d'elle et faire de la place au lecteur. Elle avait tendance à s'eparpiller.
- Bien sûr.
Chuchota-t-elle de façon a peine audible. Ah ! Le bonheur des bibliothèques. Le calme. Chuchoter. N'entendre personne hurler, chouiner ou pester. Bonheur. Et après ce commentaire muet elle se replongea dans son travail. Le 4e cas était simple, enfin, en théorie : un bébé qui né avec les organes a l'extérieur de son corps c'était quand même quelque chose. Le temps passa et Lisa en était au 8eme cas, completement bloquer, à feuilleter ses livres à la recherche d'un début de solution quand l'homme face à elle lui proposa de l'aide. Elle souris et demanda :
- Vous connaissez la medecine ?
Aussitôt Lisa regretta ses paroles. Ca faisait tellement prétentieux. Même elle elle n'était pas en medecine mais en pre med. Ceci étant si ce mec était genre gynécologue ca serait super ! Lisa eut un rire, elle ne le voyait vraiment pas de ce bord là. Finalement Lisa se ravisa, s'appliquant à ne pas parler trop fort :
- On travaille sur des mini cas. Ils nous donnent une situation, on doit trouver le problème. Et là je bloque. C'est censé être de la gynécologie-obstétrique la matière.. Vous savez ?
Lisa se mit à rougir d'un coup. Pas tant pour le fait qu'elle discute de brigade des vagins avec un parfait inconnu mais aussi et surtout pour le fait qu'elle se trouvait stupide de demander de l'aide à quelqu'un qui visiblement n'etait absolument pas dans le domaine. Elle continua malgré tout.
- Et dans celui ci on dirait de la pédiatrie. Une gamine de 12 ans qui après un championnat de natation se retrouve plié en deux parce qu'elle a mal au ventre et qui vomit régulièrement sans raison particulière ni préavis.. |
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