"Allez frangin, DEBOUT, c'est l'heure de la Cobb Party !"
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Sujet: "Allez frangin, DEBOUT, c'est l'heure de la Cobb Party !" Jeu 18 Juin - 11:20
Les Cobb domineront le monde !
Boston. C’était une ville où je n’avais jamais songé me rendre auparavant. Puis il faut dire que pour moi, c’est plus ce petit trou à côté de New York qu’autre chose, ce bled paumé où t’as rien à faire pour t’occuper. Mais aujourd’hui, quelque chose me reliait à Boston, et ce quelque chose c’était mon frangin. James. Il s’était passé énormément de choses au cours de cette année 2015, mais laissez-moi reprendre depuis le début.
Il y a eu cette fête de fin d’année mémorable, mais aussi le départ de Jennifer, et le début des problèmes. Je passerais là-dessus, puisqu’il est fort désagréable d’entendre quelqu’un s’apitoyer sur son pauvre sort, puis vu tous les états par lesquels je suis passé, vaut mieux pas tout savoir, c’est pas forcément joli joli. Mais ce début d’année a aussi entrainé l’arrivée de James à Miami. Il venait de quitter sa fac en Italie, et nous avait fait à Eden et à moi, le plus beau des cadeaux en revenant, même si concernant ma vie privée, ça penchait un peu du mauvais côté… Du coup, on a pu profiter de ces retrouvailles merveilleuses, ces batailles contre les parents, le fait de m’aider à supporter ce foutu mariage arrangé avec Iris. La garce de service, la chouchou de mes parents. Bref, il a été là et a très vite tout changé, il m’a aidé à remonter considérablement la pente. Puis, il nous a fait la surprise de nous apprendre qu’il avait des sentiments pour Logan. Bon, je vous avoue ça m’a foutu un coup, et c’est toujours un choc d’apprendre ça, surtout que je le fréquentais genre ? Tous les jours ? Mais au final, ça restait mon frangin et pas question qu’une histoire pareille ne vienne tout foutre en l’air. Bon évidemment, mes parents ne devaient pas être au courant, sinon c’en était fini de nos tristes vies. Et au final, je me révélais très heureux pour lui. Mais voilà, les circonstances ont fait qu’il a du repartir. Retrouver celui qui lui a donné la vie, en partie, puisqu’évidemment nos parents cachaient un gros scandale à la presse, et James était pressé de découvrir l’identité de son véritable père, chemin sur lequel je l’encourageais. J’étais un peu triste de le voir s’éloigner à nouveau, mais ses raisons étaient plus que compréhensibles et en tant que frère, je ne pouvais pas l’empêcher de suivre sa voie, et je devais surtout le soutenir, sachant que cette nouvelle l’avait toujours tourmentée, du plus loin que je me souvienne, et je voulais le voir heureux. Voilà. Du coup, il est à Boston désormais, et c’est ce qui en vient à dire qu’il est le lien qui m’unit à cette ville. Et aujourd’hui, j’allais la découvrir.
C’est en voyant les vacances approcher, et le temps de libre nous sourire, qu’avec Eden on a tout planifié. Sans prévenir personne, ni même ses proches sur place, nous avions réservé nos places pour Boston. Tout était minuté, réglé comme du papier à musique, il fallait bien qu’on fasse un effort pour surprendre au max le frangin, qui serait sans doute étonné de nous voir débarquer chez lui. Et aujourd’hui, c’était le jour où nous prenions l’avion avec Eden. Direction Boston. James, nous voilà !
Impatient, comme à mon habitude, je faisais les cent pas dans l’aéroport, après que nous ayons enregistré nos bagages.
- Tu veux quelque chose à boire ? Demandais-je alors à Eden, histoire de m’occuper et me dégourdir les jambes.
L’attente, je l’avais en horreur, et surtout j’étais du genre impatient. Très impatient. Du coup, j’étais à mi-chemin entre l’excitation et l’agacement. Dur de tout contenir dans un seul homme. Eden répondit à ma question et je partais en vadrouille dans toute l’allée pour trouver la machine à café. J’étais encore plus content de la savoir loin, et je détaillais chaque boutique en m’arrêtant dès qu’un détail attirait mon attention. Ces shops duty free vendaient du rêve, et surtout des prix qui me surprenaient toujours. Je comprenais de suite pourquoi la moitié des passagers étaient toujours chargés comme des mulets en entrant dans l’avion. Pour ma part, je ne me servais pas, je pouvais me les permettre au prix d’origine. Je revenais, après ma petite balade, vers Eden et lui tendis la boisson qu’il m’avait demandé, avant de m’installer à ses côtés, tout en sirotant mon café.
- Tu crois que ça va lui plaire ?
Bon, il y avait quand même 99% de chance que ça lui plaise, mais sait-on jamais. Cependant, avec notre programme nous étions surs d’au moins le surprendre un minimum.
- Embarquement immédiat pour le vol 678 en direction de Boston. Les passagers sont priés de se rendre au guichet d’embarquement, munis de leur billet et d’une pièce d’identité.
Quelle joie de vivre, mon Dieu. A croire que ça lui trouait le cul de nous informer d’une telle nouvelle. Vive l’enthousiasme. Je me levais néanmoins, en compagnie d’Eden et nous présentions nos tickets de première classe. S’il vous plait. Nous étions bien accueillis, voire un peu trop, à croire que nous étions cons et qu’on allait se perdre dans l’avion, et se foutre dans les soutes à bagages, mais nous arrivions à bon port et je m’affalais dans mon siège, fort confortable, avant de voir défiler une ribambelle de gens tous aussi bizarres les uns que les autres. Et ils étaient nombreux, en plus. Décidément, la classe éco, c’est sardine party. J’étais donc pas vraiment à plaindre, et je ne le faisais pas non plus.
Pendant le court trajet, il m’était arrivé quelques trucs. J’avais perdu contre un passager inconnu à la bataille navale, je m’étais assoupi, et j’avais failli m’aplatir de tout mon long dans l’allée en tentant de regagner les waters. Les turbulences, c’est le rêve. Mais le trajet s’était globalement bien passé, et nous arrivions à l’aéroport de Boston. Et il faisait presque nuit. Pourtant, nous ne devions pas trainer, une voiture de location nous attendait d’ores et déjà, et nous trainions à bout de bras nos bagages jusqu’au coffre de cette dernière. Je laissais le volant à mon cher frangin, et nous voilà partis en direction de Boston High School là où le frangtok résidait, dans une confrérie de mecs, les PS d’un autre genre. Il devait sans doute partager sa chambre avec Logan, mais le problème ne résidait pas là, plus de la manière dont nous allons pouvoir nous glisser sur le campus. Il paraissait que la directrice était pire qu’un fascho mélangé à Hitler, et que ça allait sans doute se révéler compliqué. Pourtant sur place, nous trouvions tout ouvert, et nous entrions chez les fameux Pi Beta Phi.
- Ouah, ça change de l’ambiance des PS à Wynwood, glissais-je à Eden, en détaillant les lieux. Mais ça a l’air cool quand même. Et je m’affalais sur un des fauteuils de la salle commune de la confrérie.
Mais je dus très vite en partir, des bruits de pas s’approchaient bien vite, et avec Eden c’était la panique générale.
- Où qu’on s’planque ?
Puis on a ouvert la première porte qui nous est tombée sous la main, et qui était une sorte de réserve où j’sais pas quoi, mais y avait de tout. Et visiblement c’est dans ce bric-à-brac acadabrantesque qu’on allait sans doute devoir passer la nuit pour surprendre James. Qu’est-ce qu’on faisait pas pour lui, j’espère qu’il s’en rend compte. Néanmoins, le temps passait et je m’étais emmitouflé dans tout un tas de vêtements et j’avais fini par m’assoupir, et c’est Eden qui me réveilla quand il jugea que c’était l’heure d’agir.
A pas de loups, nous trainions dans les couloirs de la confrérie, jusqu’à une chambre avec marquée Logan Maxwell & James Cobb dessus. Je respirais un grand coup, et nous ouvrions la porte avec délicatesse. Je tentais de percevoir quelque chose dans la pénombre et tout ce que je distinguais c’était une vieille forme molle dans le lit. Ils dormaient ensemble. Pauvre Logan. Je regardais en tentant de réprimer mon rire Eden, qui s’avançait toujours plus.
- Bon, à toi l’honneur frangin, t’as plus le coup de main que moi pour ça.
En mémoire de la fois où il m’avait tiré du lit avec un gros seau d’eau le jour où il était revenu d’Inde. Aujourd’hui c’était au tour de James de goûter à la dure loi de la vie, et du coup le pauvre Logan aussi.
Sujet: Re: "Allez frangin, DEBOUT, c'est l'heure de la Cobb Party !" Lun 22 Juin - 0:17
Allez Frangin, DEBOUT, c'est l'heure de la Cobb Party !"
Les Cobb domineront le monde !
Ça fait combien de temps qu'on est partis de Miami ? Quelques semaines maintenant sont passées je crois depuis que Logan et moi nous sous sommes installés à Boston, moi pour rechercher Frank mon père et lui pour installer une filière de son entreprise de mannequinat et même si je n'ai passé qu'une année en Floride il y a des choses et des personnes qui vont me manquer énormément. L'éternel soleil de Miami, la chaleur des journée et les doux couchers de soleil. A Boston ce n'est pas vraiment le même climat, ici on sent bien qu'on est sur la côte Est des Etats-Unis et il reste là bas un petit air qui rappelle les frimas européens. Et puis surtout il y a mes deux frangins qui me manquent, Eden et Sasha. A la base c'est pour eux que je suis revenu à Miami parce que mes deux frères font partie des personnes les plus importantes dans ma vie et repartir une nouvelle fois loin d'eux me fais comme un pincement au coeur. Même si fondamentalement je ne repars pas aussi loin qu'avant, avoir mes frères prêt de moi me semble totalement essentiel, ils me font me sentir plus sûr de moi et en quelques sortes ils me donnent de la force. Mais çà, çà a toujours été le cas de toute façon, Sasha, Eden et James contre le monde. Bon contre nos parents surtout il faut le dire, pour ça on a toujours étés très unis, peut être que je suis le plus virulent quand je parle de mes parents, peut être que j'ai mais raisons aussi. Peut être que le fait qu'on m'aies caché mon vrai père a du jouer dans la balance quand à mes relations avec mes parents mais je sais faire outre puis ce que généralement je ne pense même pas à eux du tout, ça règle la question.
On peut dire qu'à nous trois on a une vie qui est plutôt bien remplie, nous sommes tous forts de nos propres expériences. Eden est définitivement le plus studieux de nous trois, çà on ne pouvait pas le remettre en cause, et même si j'avais clairement choisi une autre voie que celle des brillantes études me menant à un métier bien établit, Eden restait pour moi un modèle et malgré le fait qu'il a été le sujet de nombreuses de nos plaisanteries à Sasha et moi, son opinion compte énormément pour moi et j'essaye de faire de mon mieux pour qu'il n'ai pas une trop mauvaise opinion de moi, même si mes nombreuses heures de colle n'aident pas vraiment à çà. Sasha c'est un petit peu mon autre moi-même, autant dire qu'on a un peu la même façon de penser et de faire les choses lui et moi. Tourner la langue sept fois dans notre bouche avant d'agir et ou de parler ce n'est pas vraiment notre style, nous sommes bien trop bruts de décoffrage pour ça, des véritables petits électrons libres qui jouent des tours et aux tendances légèrement fétardes. Mais une chose est sûre, c'est que ce soit avec Eden ou Sasha, nous avons toujours étés liés et jamais nous n'avons laissé l'un ou l'autre dans la merde jamais, c'est la règle d'or chez nous et on y transigera jamais c'est sûr. Une fois je suis parti loin, laissant Sasha seul et je sais que c'est quelque chose que je ne referais pas, même si ils sont à Miami et moi à Boston je serais toujours là pour eux, toujours.
Comme je serai toujours là pour Logan. Je crois qu'on a encore un peu de mal à réaliser Logan et moi, même si on assume totalement le fait d'être ensemble et de s'aimer on a quand même un peu de mal à réaliser, parce que même si tout s'est construit petit à petit entre nous, la réalisation en elle même a été assez soudaine. Logan a su devenir ce garçon indispensable à ma vie, celui sans qui je ne pouvais pas passer une journée, une nuit, celui a qui je refuse obstinément qu'il lui arrive quelque chose. J'ai aussi appris que je suis quelqu'un de très jaloux quand je veux, jaloux et protecteur, qu'on tourne autour de Logan a le don de me mettre hors de moi, ceci est un message de prévention à tout les garçons ou toutes les filles qui voudraient l'aborder, n'essayez même pas. Toujours est-il que Sasha et Eden l'ont parfaitement accepté eux aussi, même si ça a du les surprendre ils ont respecté mon choix et ne m'ont pas trahis auprès des parents et pour ça je leur en suit totalement reconnaissant.
Oui je dois avouer que mon cerveau est un peu un champ de mines ces derniers temps, même si les choses semblent être un peu plus calmes Boston avait emmenés sont lot de surprises et pas plus tard qu'à la première fête à laquelle j'assiste ici j'ai l'infortune d'apprendre que Marine mon ex est présente à Boston et qu'elle compte bien me faire payer l'épisode québécois. Pour le moment je n'y pense pas vraiment, les cours n'ont pas encore repris et je passe une journée plus qu'agréable en compagnie de Logan, j'étais loin de me douter de ce qui allait arriver, tôt très tôt le matin. Parce que pour le moment, je dors paisiblement, lové dans les bras de celui que j'aime. Je ne me doute pas que de sombres forces complotent dans l'obscurité pour réduire à néant toute idée de sommeil. Qui pouvait donc s'amuser à monter de tels plans ? Miss Garner ? Elle serait bien du genre à venir faire des farces aux élèves, les réveiller pour une petite inspection matinale ? Un réveil au clairon pour aller nous entraîner avec les Boston Yanks ? Ça aussi le Coach Jordan en serait bien capable. Mais non, aucun de ces deux là.
Il y a deux personnes endormies l'une dans les bras de l'autre, et deux silhouettes qui se penchent sur elles. Soudain l'un d'entre eux brandit un seau d'eau et en verse le contenu sur la tête des deux dormeurs. La réaction est instantanée, les deux personnes sursautent, arrachées brutalement au sommeil. Un cri se fait entendre chez l'un d'eux : « BORDEL KYAW TU TE FOUS DE MOI OU BIEN ? »
Mais visiblement ce n'est pas mon confrère qui a fait çà et si il m'a entendu l'accuser, j'allais passer un sale quart d'heure. Je dégouline d'eau et je tremble de froid, j'écarte une mèche des me cheveux pour y voir plus clair, Logan lui aussi est réveillé et il n'est pas content, moi non plus du reste, puis je me tourne vers les deux personnes hilares de leur bonne blague. Et en les voyant, toute colère retombe enfin presque parce que je ne supporte pas les réveils aussi brutaux surtout à cette heure avancée de la matinée. Pourtant je ne peux que sourire en voyant Eden et Sasha, rigolant devant nous. « Sasha ? Eden ? C'est vous ? Qu'est ce que vous faites là ? Vous savez que un James réveille toi ça aurait été parfait aussi et autrement plus agréable, m'enfin ça fait plaisir de vous revoir les gars, vous pouviez plus vous passer de moi ? » Souriant je sortais du lit pour faire une bise à mes frères étant encore tout trempé je me vengeais un peu en quelques sortes avant de filer à salle de bain chercher des serviettes, j'en tendais une à Logan avant de commencer à sécher ma chevelure. « Mais dites moi qu'est ce qui nous vaut ce réveil aussi matinal ? Parce que vous savez que généralement avec Logan on se lève pas avant midi. Ne me dites qu'on doit aller tous manger avec les parents hein ? » Lentement avec toute la vigueur qui me caractérisait quand je me réveillais je revêtait une tenue plus appropriée et je revins vers le lit prendre la main de Logan en souriant. « Maintenant que tout le monde est réveillé je vous paye le petit déjeuner ou bien ? »
Emi Burton
Invité
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Sujet: Re: "Allez frangin, DEBOUT, c'est l'heure de la Cobb Party !" Mer 14 Oct - 15:11
Cobb Brothers Allez frangin, DEBOUT, c'est l'heure de la Cobb Party !
L
a fin de l’année avait sonné, aussi bien pour les étudiants que pour le membre du personnel et donc, aussi pour Eden. Contrairement aux jeunes, il avait dû rester deux ou trois jours de plus pour boucler tout ce qui avait à boucler et terminer tous les rapports qu’il devait rendre. Une dernière réunion avec les profs pour les permanence concernant les prochaines inscriptions et il pouvait enfin se dire en vacances. A chaque fois qu’il retrouvait le confort de sa grande villa, il était tout aussi heureux de retrouver sa future épouse en plein préparatifs pour le mariage. Cette fois-ci c’était bien officiel, puisque toutes les invitations aux couleurs de l’Inde avaient été envoyées. Il restait pas mal de choses à faire, mais contrairement à la jeune indienne, Eden vivait ses derniers moments d’homme “libre” de façon très détendue. Et pour cause, il avait même prévu un city trip avec ses frères. On pourra presque dire que ça lui sert d’enterrement de vie de garçon, bien que James, lui, n’était pas au courant. En effet, Eden et Sasha avaient eu la merveilleuse idée de lui faire la surprise de leur débarquement à Boston, mais pas seulement: une virée à New-York à la mode Cobb. C’est à dire un peu à la dernière minute, sans rien préparer, et au dernier moment pour James.
Le lendemain matin, Eden avait été surpris de retrouver Jaya attablée dans la cuisine avec un raz-de-marrée de documents sous son nez. Pour une prof de danse, il trouvait qu’il y avait un peu trop de paperasse qui, en plus de ça, avait l’air de la rendre totalement chèvre. En voyant sa petite mine dépitée, voir totalement désespérée, il ne put s’empêcher de sourire. Ce qui était dramatique pour Jaya, ne l’était rarement pour d’autres personnes et effectivement. Eden s’approcha de l’indienne, curieux de voir quel malheur lui était-il encore tombé sous la tête et fut assez étonné de voir ces feuilles de planning en face d’elle. “Mademoiselle Shukia, qu’êtes-vous donc en train de faire avec tous ces planning ?” En y faisant un peu plus attention, il remarqua que chacun des planning portait le nom de tous les témoins “Je suis perdue, Eden”. L’ainé des Cobb comprit qu’elle voulait s’assurer que tout soit parfait pour le mariage et donc, s’amusait à préparer un planning pour chacun des acteurs de cette journée “Audrey Cobb, sors de ce corps…” Il sourit, puis reprit, se voulant rassurant “Je pense que tu te prends un peu trop la tête. James et Sasha sont parfois chiants, mais ils ne sont pas complètement cons.” Il prit un des plannings de Jaya “Par contre si tu leur refiles un planning minuté tels que ceux-là, plusieurs situations s’offriront à toi. La première, ils vont en faire des confettis. La deuxième, ils vont te demander si c’est une blague et donc, ne te prendront pas au sérieux et la troisième qui sera très certainement la plus probable, ils t’annonceront dans l’avion qu’ils ont oublié le planning à Miami. Détends toi, Jaya, tout se passera bien et sans planning. Ils savent ce qu’ils doivent faire, ils savent aussi qu’il y aura des répétitions. Amuse toi au lieu de te stresser avec des trucs futiles comme des planning. On dirait ma mère et crois-moi, James et Sasha ils préfèrent quand t’as ta propre personnalité, plutôt que celle de leur mère qui dicte déjà leur vie un peu trop à leur goût” La jeune femme le regardait penaude, pas franchement rassurée “Rappelle leur la veille les répétitions et c’est suffisant et si vraiment ils ne savent pas se lever, t’en fais pas j’ai une technique infaïble.” Après cette petite discussion, Eden monta a l’étage pour préparer ses affaires pour le grand départ. Avec Sasha, ils s’étaient donnés rendez-vous à l’aérport et pas question de louper le vol, parce que même si c’était un peu pensé à la dernière minute, chaque étape de cette petite surprise étaient, quant à elles, bien planifiées.
Pourquoi New-York ? Parce que c’était une destination de rêve pour tout européen qui se respectait, mais aussi parce que c’était la ville qui ne dormait jamais la plus proche de Boston. Pour un Weekend seulement, ils n’avaient pas vraiment le temps d’aller jusqu’en Californie se payer de jolies vacances ensoleillées. Surtout que le must du must restait bien évidemment la Floride. Tout le monde le savait. A l’aéroport, il était installé sur un banc de la salle d’embarquement. Ils avaient enregistré leurs bagages et pendant que Sasha faisait les cent pas et s’énervait sur place, Eden passait son temps sur son smartphone à décortiquer toutes les publicités reçues dans sa boite mail. Eden avait de nouveaux projets, en plus du mariage qui approchait. La communication étant son objectif premier et récemment, son but dans la vie, l’idée d’ouvrir une agence de communication lui tendait les bras. Finalement, la voix de son petit frère le sortit de son occupation, alors qu’il lui demandait s’il voulait de quoi boir. Eden releva les yeux vers lui “Un espresso s’il te plait” et avec l’accent italien s’il vous plait. Il voyait bien que quelque part, Sasha avait juste besoin de faire quelque chose en attendant le moment d’embarquer “J’ai vu qu’il y avait une machine à café à l’autre bout si tu veux, ça te passera le temps” Il lui adressa un sourire taquin, puis se plongea à nouveau dans ses occupations, non sans jeter un oeil de temps en temps vers son petit frère qui s’éloignait lentement mais sûrement. Lorsque Sasha revint de sa balade, Eden saisit son café non sans écouter la question qu’il lui posait “Je pense oui. Il va peut-être broncher en subissant le réveil qu’on lui réserve, mais ça lui plaira surement. Ca fait longtemps qu’on n’a plus rien fait à trois, il y en a toujours un de nous à des kilomètres.” Eden tourna son visage vers son petit frère en souriant “Ah mais non en fait, t’es le seul petit dernier à n’être encore jamais parti à l’aventure. Tu comptes bouger quand tu te décideras à finir le lycée ou t’as bel et bien monté ton campement à Miami ?” Finalement, Miami était une belle destination. Il avait le soleil, la plage, les magasins, les soirées et même ses proches. Peut-être qu’en fait Sasha n’était pas aussi bourlingueur que James et Eden. Il était clair que pour l’ainé des trois, l’envie de partir à gauche à droite était toujours bien présente, mais aujourd’hui il n’était plus tout seul et ne pouvait plus penser qu’à lui. Il s’avait qu’il devait se freiner dans les déplacements, sauf peut-être pour l’Inde, puisque Jaya l’accompagnerait très certainement.
L’hôtesse annonça l’embarquement pour le vol d’Eden et Sasha pour finalement se rertouver en première classe dans cet avion qui mettrait un peu plus de trois heures pour nous mener à Boston. Durant ces trois heures, il fallait encore s’occuper et le vol n’étant même pas assez long, pas de film pour les passagers. Comme si ça l’intéressait, Eden prit même la peine de lire la revue des consignes de sécurité au moins deux fois. Au moins on pouvait compter sur lui si jamais il leur arrivait quelque chose. En se redressant sur son siège, il s’exclama “Mais qu’est-ce qu’on s’emmerde dans cet avion. On est avec un club de trois fois vingt ou bien ?” Il avait l’habitude de se retrouver avec des hommes et femmes d’affaires lorsqu’il voyageait et c’était toujours un brin plus intéressant que tout ces gens sur le point de s’endormir.
Arrivés sur à Boston, ils avaient pris la peine de louer une voiture pour le week-end. James leur avait expliqué rapidement la vie à Boston et dans les confréries qui était totalement différente de Miami. C’est vrai qu’Eden s’en fichait pas mal qu’il y ait des chambres mixtes ou non et de l’heure à laquelle ils rentraient et/ou sortaient. Il était d’ailleurs bien stipulé dans le règlement qu’en intégrant une confrérie, chacun s’engageaient à prendre ses responsabilités et pour les mineurs, c’était le chef de confrérie qui était responsable. Etant donné le partenariat entre Boston et Miami, Eden savait que Miss Garner n’était pas la plus commode des directrices et s’il pouvait éviter d’avoir à l’appeler, lui parler voir même la rencontrer lors d’un conseil d’administration quelconque, il n’en était pas moins heureux. Face à la confrérie de James, Eden et Sasha s’avancèrent pour pénétrer dans l’enceinte de l’établissement. Ils observèrent l’endroit qui était effectivement bien différent des Pi Sigma, même si Eden était loin d’y passer autant de temps que Sasha. “Ah c’est sur qu’il n’y a pas autant de bordel que chez les Pi Sigma. A mon avis la vieille passe ses soirées à inspecter. Ca fait… Sérieux pour une confrérie d’hommes.” Ou plutôt d’adolescents, parce qu’en grandissant, Eden avait appris le sérieux et l’ordre. Il était d’ailleurs assez maniaque quant au rangement de sa villa voir même de son bureau ou encore de ses dossiers.
A force de poser leurs yeux un peu partout, ils manquèrent presque les bruits de pas qui se faisaient entendre de plus en plus fort. Tous les sens en alerte, Eden fit fonctionner son cerveau à la recherche d’une potentielle cachette. Sasha qui se posait la même question que lui lui rappela qu’il fallait trouver et plus vite que ça. La première porte à leur portée fut celle où ils décidèrent de se planquer. Soulagé, Eden ne remarquait pas tout de suite qu’il s’agissait d’un espèce de débarras en sous-sol. Super, ils allaient donc passer la nuit là-dedans. Légèrement curieux, il observa l’endroit, s’assurant que personne ne les entende, ni ne décide de venir faire un tour dans ce placart aussi grand qu’une pièce de séjour. Eden pris un pouff laissé là où il s’installa. Le temps allait être long, mais avec un peu de chance, ils réussiraient à s’endormir. Le lendemain matin, le téléphone portable d’Eden le sortit de son sommeil lui rappelant qu’il était temps pour eux d’entrer en action. Il s’inquiéta de réveiller son petit frère en silence, puis chercha après un seau qu’il comptait remplir d’eau en attendant que Sasha émerge rapidement. En sortant de leur cachette, ils tombèrent sur des gars de la confrérie qui les regardaient avec des yeux ronds. Eden força un sourire “Salut, on est frères de James: Surprise party.” Pas plus d’explication, il s’empressa de remplir le seau d’eau et puis lui et Sasha cherchèrent la chambre de leur nouvelle cible. Des prénoms qu’ils ne connaissaient pas défilaient sous leurs yeux jusqu’à finalement trouver la chambre de James et Logan dans laquelle ils pénétrèrent en douceur. Eden échangea un regard avec son frère cadet en voyant le tableau de la loque qu’était James dans son lit. Comme pour Sasha à son retour d’Inde, Eden lança le contenu du seau sur les deux endormi, pardon Logan, et tout comme avec Sasha, ce fut assez radicale. “BORDEL KYAW TU TE FOUS DE MOI OU BIEN ? » Eden adressa un regard à son frère cadet non sans sourire. En réalité il ne s’attendait pas à moins comme réaction “Et bien on voit que tu as déjà de chouettes copains.” Lorsqu’il percuta qu’en réalité ce n’était pas de Kyaw qu’il s’agissait et sa tête étant assez épique, Eden ne pu retenir un rire. “Ouais ouais, on te connait. T’aurais grogné parce qu’on te tire du lit avant midi, marmotte. Puis je l’ai fait à Sasha, j’étais obligé de te le faire aussi. Tradition Eden Cobb !” Il s’empressa pour nous faire la bise, tout mouillé, soit dit en passant, puis s’engouffra dans la salle de bain pour aller chercher de quoi se sécher “Non, en réalité on te kidnappe pour le weekend, désolé Logan. Par contre, tu sauras où on t’emmène lorsqu’on arrivera, sinon c’est tout de suite moins marrant” Eden afficha une grimace, mais lui se passait de Jaya, Sasha de Jewel alors James se passerait bien un week-end de Logan pour se concentrer totalement sur ses deux frères. Tenant toujours le seau vide dans sa main, il écouta James leur proposer un petit déj. Comme s’ils avaient le temps “Non non non, t’as cinq minutes pour prendre ta douche et faire tes adieux à ton prince charmant, on t’attend dans la voiture. On prendra un truc en route s’il faut”. Eden déposa le seau où il l’avait trouvé et lorsque James fut enfin prêt, ils partirent à l’aventure.
Jusque New-York, ils avaient à peu près 4h de voiture. Au premier Starbucks en vue, ils s’arrêtèrent pour prendre de quoi leur donner de l’énergie et puis. Ils devraient s’arrêter pour dire de faire une pause à mi-chemin, aux environs de New Haven. Eden espérait que James ne connaissent pas la ville. A New-York, Eden avait toujours son appartement lorsqu’il y travaillait et y vivait. Comme il avait encore parfois quelques réunion dans cette grande ville qui ne dort jamais, il avait décidé de ne pas le revendre et de le garder pour lui. Il payait même une femme de ménage pour qu’elle vienne faire son boulot une fois par semaine. A New Haven, les trois garçons pouvaient se dégourdir les jambes, manger un bout et Eden pouvait même fumer, à défaut de pouvoir fumer dans la voiture. D’autant plus qu’il ne voulait pas non plus intoxiquer ses deux frangins. Il passa ensuite le volant à Sasha pour le reste du chemin. Il restait environ deux heures jusqu’à New-York et une fois dans la grande-ville, Eden indiquait le chemin à prendre jusqu’à son appartement “Welcome to New-York les gars !”. Ca changeait de Miami et Eden était toujours autant attaché à cette ville où il avait passé une partie de sa vie. Cette mégapole était très certainement la plus peuplée des USA. Bien souvent gratifiée de qualificatifs tels que frénétique, magique, vertigineuse ou encore “machine à rêves” elle est très certainement une des villes les plus extrêmes avec Las Vegas. A New-York, chaque quartier a son identité propre, mais rien n’est jamais calme, rien ne se repose jamais. Comme le dit si bien Alicia Keys, NYC est une jungle de béton où tous les rêves se réalisent.
L’appartement d’Eden était situé à Brooklyn. Il avait eu un véritable coup de foudre pour le quartier, mais surtout ce batiment atypique qu’était la clock tower. A l’intérieur, des appartements, dont le sien et de là, une vue sur le pont de Brroklyn, mais aussi sur Manhattan qui se dressait à perte de vue. L'appartement était luxueux et grand. Encastré dans le mur, une horloge qui faisait office de fenêtre, mais ne gachait en rien la vue. Une terrasse amménagée. De quoi avoir beaucoup plus de confort que le placard dans lequel ils avaient passé la nuit.
“Voila, alors vous voulez fait quoi ? On se pose puis on bouge ? On peut aller sur Times Square, on peut aller à China Town, mais à part des asiatiques, il n’y a pas grand-chose. Si vous voulez voir New-York vue d’en haut, on peut aller au Top of the Rocks. On peut aller à la fête foraine au Coney Island avec Luna Park, tout ça. Comme à Londres, il y a le SoHo avec pas mal de galerie d’artistes.” Il tourna son regard vers James plus particulièrement. “Après on peut sortir. Il y a le Provocateur, c’est une boite où on croise des hommes d’affaires, mais surtout des stars, interdits aux lycéens prépubèrent parce qu’il est difficile d’y entrer. Ou à l’Avenue, mais faut opter pour le style Cobbien, sinon on ne peut pas entrer non plus.” Eden s’installa dans un divan en attendant que ses frères disent ce qu’ils désiraient faire.
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"Allez frangin, DEBOUT, c'est l'heure de la Cobb Party !"