Social Network : Facebook de Carry CellPhone : Carry's cellphone Relations : Adam • Chien & Chat
Iris • Amie d'enfance devenue connaissance
Ashton • Rat de laboratoire, binôme de programme psychologique
Mike • Ancien compagnon de fugue
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Chelsea • Blondasse à deux balles
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Elena • Connaissance de Wynwood High School Date d'inscription : 18/07/2015 Age : 28
Sujet: Stay high, all the time ... ∞ ft. Hannah Lun 8 Fév - 18:55
L'amour, ce n'est pas se regarder l'un, l'autre.. C'est regarder ensemble dans la même direction.. Où en est ton cœur, Carry ? La jeune fille soupira en s'aveuglant avec l'écran de son portable. Elle n'avait qu'une seule envie, avoir Mike sous la main pour l'étrangler. Ce petit con qui lui servait de frère n'avait jamais mieux à faire que de l'emmerder que ce soit au téléphone ou par sms. Surtout, par sms en fait. Elle jeta un coup d'œil à son réveil. Enfoiré. Franchement, c'était un bon gros enfoiré et elle ne pouvait pas le garder pour elle. En tapotant un peu à l'aveugle sur son écran, elle téléphona à son frère. Une sonnerie. Deux sonnerie. "Allo ?" Elle inspira fortement avant de bafouiller des mots. "Mikeee.. T'es vraiment trop ..." Il l'interrompu. "Trop sympa ? Trop adorable ? Trop sexy ? Je sais ! J'm'en rends compte un peu plus chaque jour .. C'est fou que j'ai hérité de ça et pas toi, tu trouves pas ?" Elle leva ses yeux mis-clos au ciel avant de rétorquer. "Qu'est-ce que tu veux ? Pour de vrai, hein .. J'ai pas le temps là, je suis .." Un blanc s'installa. "Dans ton lit ? Ouais, j'imagine, t'as vu l'heure ?" Oui, elle avait vu l'heure, et il se foutait franchement de sa gueule. "Tu te fous vraiment de moi. Qu'est-ce qu'il y a ?" Que Kyle l'appelle ou la contacte à cette heure l'aurait inquiété, mais Mike, c'était une toute autre histoire. Il avait beaucoup plus d'humour même s'il était un peu pourri. "Boh .. Pas grand chose, savoir comment t'allais juste .. J'ai pas le droit ?" Ça en revanche, c'était étrange. Il n'était pas vraiment le genre de type à se préoccuper des autres, et à penser à leur bien-être, même quand il s'agissait de sa soeur. Son frère jumeau à la limite, et encore, c'était rare, alors oui, c'était bizarre et elle avait un drôle de pressentiment. "Oh .. Eh beh je vais .." Et il raccrocha. Elle l'avait senti, et elle aurait du s'y fier. En pétard, elle se redressa, souffla sur une mèche qui descendait sur son visage pour la décoller et lui envoya un agréable message : connard. C'était ce qu'il était. Tu fais vraiment chier, j'en étais sûre ! Refait ça une fois, et j'viens t'arracher la peau du cul ! Y aller ? Jamais. Elle ne comptait pas le faire et elle savait déjà qu'en disant ça, elle allait recevoir un reproche et ça ne loupa pas. Tiens, une occasion pour que tu aies l'amabilité de venir nous voir ! Qui n'en profiterait pas, vu le fantôme que tu es pour nous depuis que tu es partie ... Et aller ! Mike, commence pas .. Tu sais très bien que je peux pas m'absenter avec la fac et tout.. L'excuse bidon .. Bravo, franchement, bravo. Te fous pas d'ma gueule. C'est les vacances à ce que je sache.. C'est pas grave, va.. Vu l'heure qu'il est, les rues de Boston doivent être complètement libre. Tu devrais profiter pour aller courir, sait-on jamais, si je débarque et que je décide de t'affronter comme avant.. Si le "avant" te dis quelque chose bien sûr... A plus !.
Mike était particulièrement doué pour ce genre de truc. Faire naître la culpabilité chez quelqu'un, beaucoup savaient faire, et Carry y comprit, mais Mike le faisait toujours avec une pointe de méchanceté et de reproches. L'"avant", elle s'en souvenait, et ce n'était pas parce qu'elle était partie que son enfance s'était envolée même si elle n'était pas vraiment sûr de pouvoir parler d'enfance au sens propre du terme. En tous les cas, en plus de la faire culpabiliser, il l'avait réveillé et provoquer en défi à distance. Elle n'était pas bête et elle savait parfaitement qu'il avait insinué qu'elle n'était plus en mesure de courir, et même si elle ne l'avait pas fait depuis longtemps, c'était peut-être effectivement l'occasion de s'y mettre. Se tirer du lit ne fut pas une vraie difficulté puisque son cerveau marchait déjà à deux mille à cause de la conversation peu réjouissante qu'elle venait d'avoir. Rapidement, elle se prépara un petit-déjeuner inhabituel. Elle qui d'ordinaire prenait à peine la peine de boire un chocolat, s'était posée près de la fenêtre un bol de céréales entre les mains et un jus d'orange pas loin. Quitte à aller, courir, y aller le ventre plein et éviter les malaises. Elle n'avait aucune envie de finir à l'hôpital parce que la dernière fois que c'était arrivé, elle en gardait un mauvais souvenir. Les endroits stérilisés n'étaient définitivement pas son truc et elle avait bien décidé de le fuir comme la peste. D'ailleurs en y pensant, c'était y'a un bout de temps tout ça. L'overdose, la vie qui défile sous ses yeux alors qu'on s'étend par terre au milieu d'abruti, pas franchement dans un meilleur état qu'elle, se sentir, partir, sentir son corps vide de vie, sentir son esprit ailleurs, sentir tout ce qu'elle avait lui filer entre les doigts. Un frisson lui parcourut le dos de bas en haut rien qu'en y pensant. C'était ce même frisson qu'elle avait senti la parcourir à son réveil dans le lit, branché à des machines, deux ou trois jours après, seule. Ce même frisson qui l'avait parcouru quand elle avait prononcé le mot "overdose" au téléphone avec sa mère. Un tas de souvenirs remontait en course à la surface et son regard se perdait dans le vide, tandis que la quantité de céréales et de lait réduisait considérablement jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien et qu'elle mette le tout dans l'évier avant d'enfiler un short et un t-shirt et de coincer son téléphone sur son bras. Il était temps. Temps de courir, temps de se donner !
C'était beaucoup plus dur que ce qu'elle pensait. Reprendre après tant de temps, c'était compliqué, mais elle ne s'était pas arrêté une seule fois, la musique à fond dans les oreilles. Never be like you de Flume. La meilleure chanson qu'elle avait entendu depuis longtemps. Un truc cool, différent de ce qu'elle avait l'habitude d'écouter, mais dont elle ne se lassait pas. C'était bien pour courir, et elle se la passait en boucle pour se motiver. Tandis que Boston s'éveillait, elle, poursuivait sa course contre elle-même. Chasser le passé, se défaire de la douleur et du malheur. Avancer et le laisser dans son sillage, dans son ombre. Que tout disparaisse, que tout s'évanouisse. Le renouveau avait commencé par son départ de Miami et avait été un vrai nouveau départ qu'elle n'avait pas négligé. Cela faisait à peu près six mois qu'elle n'avait plus roulé de pétards ou sniffé un rail. Elle respirait l'air à pleins poumons, avec difficulté, mais avec bonheur. Un bonheur étrange pourtant embrumé par ce désir omniprésent, discret, caché au fond d'elle. Cette petite voix qui lui disait de recommencer, de replonger, de rappeler Shane, de retourner à Miami et de tout recommencer. De retourner dans les abysses, dans les enfers. Elle l'entendait parfois, faiblement. Elle savait qu'elle était là et pourtant, elle luttait. Elle luttait comme elle le pouvait, pour elle. Pour Kyle. Kyle a qui elle avait envoyé un message avant de partir faire son footing. Elle avait senti que quelque chose clochait chez Mike qui, alors qu'il ne lui avait pas parlé depuis un petit moment, l'avait contacté sans aucune raison, pour en plus lui reprocher son absence. Il ne l'avait jamais vraiment fait. Kyle, oui, plus souvent. Tout le temps, même. Il en avait beaucoup souffert et ne s'était jamais gardé de lui faire savoir. Mike, c'était différent et anormal pour le coup. En tous les cas, elle attendait une réponse, à la demande qu'elle lui avait faite : se renseigner. Et enfin, son portable vibra. Je ferais ça ! Désolé, je dormais .. Tu t'es levée vachement tôt dis donc .. J'vais voir ce que je peux faire pour Mike.. Mais ça doit pas être trop grave .. Oui, elle l'espérait.
Envoyer un sms en courant n'était pas chose facile et trop concentrée qu'elle était, et persuadée de ne croiser personne si tôt, elle ne la vit pas tourner au coin de la rue et ne pas dévier son chemin à l'approche de la fusée qu'elle était. C'est le choc qui lui fit prendre conscience. Un portable qui vole. Un écran qui casse. Un étonnement et une fille par terre. "Merde!" Le premier réflexe de Carry fut d'aller à son portable avant de se rendre compte que la jeune fille ne s'était toujours pas relevée. "Eh ! Est-ce que ça va ? T'aurais pu faire attention ..." Disait-elle ... "Enfin, moi aussi, mais ... Eh!" Un blanc s'installa et la grande brune s'approcha de la demoiselle. Elle ne devait surement pas être beaucoup plus jeune qu'elle et avait l'air un peu ailleurs. "Excuse moi, t'es sûre que ça va, là ?" De toute évidence, ça n'était pas le cas, et elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait un drôle de pressentiment. Comme un déjà vu.
Nanaaaaa ∞ :
Hannaaaaaaaaaah ! Voilà enfin notre rp ! J'espère qu'il t'iras >< Je savais pas trop comment conduire la fin, donc c'est toi qui voit pour l'état d'Hannah des bisous !
Sujet: Re: Stay high, all the time ... ∞ ft. Hannah Mar 9 Fév - 2:51
Défoncée
Carry & Hanna
«Hanna, tu es certaine d’avoir ton passeport? » Ma mère était sur les nerfs depuis le début de la journée. Elle avait toujours appréhendé le moment où je quitterais le nid pour de bon, mais là, elle en faisait beaucoup. Depuis près d’une heure, elle me demandait si j’avais tout, vêtements, passeport, argent… Je n’avais fait qu’une petite valise, je n’avais pas besoin de grand-chose, ma mère m’avait donné assez d’argent pour que je puisse tout acheter une fois rendu à Boston. « Oui maman, t’inquiètes je l’ai » je terminais d’écrire dans mon journal que j’avais bien décidé à laisser cacher dans ma chambre ici à Bristol, un souvenir de mon passage surement.
Je me rendis avec ma valise à la porte d’entrée où ma mère m’attendait. Elle avait tenu à ce que ce soit elle qui m’accompagne à l’aéroport et non pas notre chauffeur habituel. D’un côté j’étais heureuse qu’elle s’occupe ainsi de moi, mais de l’autre, je savais qu’elle allait me faire une dernière fois la morale avant que je ne parte. Et c’est ce qui se produisit. Je n’avais même pas encore mis les deux pieds dans la voiture qu’elle s’y mit. Fait attention à toi Hanna. Ne rechute pas comme la dernière fois. Tiens-toi éloigné de la drogue et de l’alcool. Si jamais il y a quoi que ce soit, tu peux toujours m’appeler. Il était là en fait le problème. Je ne voulais pas l’appeler en cas de besoin. J’avais choisi une Université aux États-Unis pour être le plus éloignée d’elle. J’aurais pu choisir une école tout près, il y en avait plein. Mais je ne voulais plus d’elle, de son aide, de ses conseils. Je lui en voulais toujours pour la fois où elle m’a emmenée à l’hôpital pour voir des psychiatres, je lui en veux toujours pour la dernière crise qu’elle m’a donnée. Fuir était la seule chose facile pour moi et fuir ce monde présent qui me rongeait de l’intérieur avait été le meilleur choix que j’avais pu faire. Alors je n’écoutais pas vraiment ses conseils, car d’un je savais que je n’allais pas en écouter un seul et de deux j’avais envie de vivre ma propre vie et je n’étais pas une fille sage!
Une vingtaine de minutes plus tard nous étions à l’aéroport. Il était temps, au moins une fois ses portes franchies elle ne pourrait plus me suivre et adios la Grande-Bretagne et bonjour USA! Ma mère me fit un dernier câlin avant que je n’entre dans l’Aéroport, elle avait même versé des larmes, que je n’avais pour le moins du monde partagées. Valise à la main je partais vers ma nouvelle vie.
Dans l’aéroport je n’étais pas vraiment perdue, j’avais l’habitude de voyager avec mes parents lorsque j’étais plus petite. Puisque nous étions assez aisés, nous pouvions nous permettre deux ou trois voyages par année. Je savais donc exactement où aller. J’allai à l’enregistrement, laisser ma valise et gardai un petit sac pour dans l’avion et je passai la sécurité. J’allai m’asseoir à la porte d’embarquement et pris mon téléphone. Il restait une heure à tuer avant que le vol de décolle. Qu’allais-je pouvoir faire pendant ce temps? Je regardai autour de moi et vis un jeune homme plutôt mignon qui était assis seul. Je souris sachant que je pouvais bien tenter ma chance. Je me levai et allai m’asseoir aux côtés du jeune homme. Je lui fis le small talk habituel que je faisais tout le temps dans les parties et lorsque je voulais que le garçon se retrouve dans mon lit. J’appris qu’il était américain et qu’il retournait chez lui après avoir visité des amis ici, à Bristo.l Je le laissai parler de lui, sans vraiment dire autre chose que mon nom. Une chose que j’ai apprise au travers des années c’est que les gens adorent parler d’eux-mêmes et moi je les laisse faire. Ils ont ainsi l’illusion qu’ils me connaissent bien et qu’ils peuvent me faire confiance alors qu’en fait ils ne savent rien de moi. De cette manière il est plus facile de les avoir dans mon lit et d’ensuite partir sans qu’ils puissent me retrouver. J’avais bien l’intention de faire la même chose avec ce prénommé Luka. Je le voulais dans mon lit et puis une première connaissance en milieu inconnu ne pouvait pas faire de mal.
Lorsque nous embarquèrent dans l’avion je demandai gentiment à l’homme qui avait un siège à côté de Luka s’il voulait bien changer de place avec moi. Il n’était pas pour dire non, je lui échangeais mon billet en première classe pour sa place en économique. Je pris donc ma nouvelle place avec Luka et nous parlâmes durant presque tout le vol, parce qu’il fallait bien dormir un peu. Luka m’avait invitée à une fête que ses amis lui donnaient pour son retour. Je n’allais certainement pas refuser une invitation à une fête! Je lui dis que j’avais simplement besoin d’aller porter mes affaires à mon nouveau chez moi et que j’y serai par la suite. Il me laissa son numéro dans mon portable avec l’adresse de la fête.
Lorsque nous sortîmes de l’avion, il me fit un langoureux baiser. Pauvre mec, il croyait vraiment que j’allais rester avec lui et que je ne voulais pas qu’une histoire d’un soir… Je le quittai avec une seule promesse, que j’allais revenir pour la fête. Je pris mes affaires et après avoir passé aux douanes je sautai dans un Taxi bien heureux d’être enfin arrivé. Je demandai au chauffeur de m’apporter jusqu’à l’Université de Boston. Rendue, je terminai mon inscription et je me surpris à même m’inscrire à une fraternité. Sigma Nu comme ils l’appelaient. On m’y donna une chambre et je ne me fis pas prier pour m’y diriger à grande vitesse, j’avais vraiment besoin d’une bonne douche et de me changer.
Après ma douche, je m’habillai. Je choisis une jupe courte noire avec des bas de nylon et des bottines à talons qui m’arrivaient un peu plus haut que les chevilles. Pour le chandail, je pris un chandail à manche longue un peu trop grand, mais c’est tout ce que j’avais de potable pour une soirée dans ma valise puisque je devais vraiment aller magasiner. Je laissai mes longs cheveux tomber sur mes épaules et fit mon maquillage. J’aimais mettre beaucoup de noir autour des yeux, cela faisait ressortir mes grands yeux bleus. Lorsque j’eus fini, je contemplai mon reflet dans le miroir. J’avais vraiment l’aire d’une pute, mais quelle importance, j’avais toujours cette allure.
Je me rendis ensuite à l’adresse que Luka m’avait donnée. C’était une grande maison où déjà une bonne partie des invités y étaient déjà. On entendait de l’extérieur la musique. J’y entrai sûre de moi en cherchant non pas Luka du regard, mais ce pour quoi j’étais faite. L’alcool et les drogues. Je remarquai un groupe de personnes un peu plus jeunes que moi, assis dans un coin en train de se fumer un joint. Mon instinct me dit immédiatement d’aller les rejoindre. Je m’assis à leurs côtés et commencer à les regarder un léger sourire en coin. Les autres déjà défoncés ne se rendirent presque pas compte de ma présence continuèrent à passer le joint. Lorsque celui-ci se rendit jusqu’à moi, j’en pris une grande bouffée. Je sentis immédiatement dans mes poumons ce fabuleux produit. Je continuai à fumer avec eux une bonne quinzaine de minutes jusqu’à ce que quelqu’un arrive derrière moi et me soulève la tête pour m’embrasser. Déjà trop gelée pour rouspéter je répondis au baiser les yeux fermés. Lorsque je les rouvris, je vis Luka qui se tenait au-dessus de moi le sourire aux lèvres. « Alors princesse, on s’amuse?» Je ne lui répondis que par un simple sourire et je me levai. Il me prit par la main et m’emmena dans une chambre un peu plus calme. Il me regarda et sortit de sa poche un petit sachet de poudre blanche. « Tu veux une ligne?» Il ouvrit le sachet et nous prépara deux lignes. J’en sniffai une et je me couchai sur le dos après. Il grimpa au-dessus de moi et commença à m’embrasser. Il commença à me déshabiller et trop défoncée que j’étais je ne me souviens pas de la suite seulement que nous avons baisé et pris beaucoup de lignes entre chaque baise.
Plusieurs heures plus tard, lorsque je me réveillai, je vis que le soleil était déjà levé. Je m’assis dans le lit cherchant mes vêtements du regard et je me rhabillai. Je quittai la chambre en douce sans un message d’au revoir à Luka. En sortant de la chambre, je me rendis compte que ma tête tournait terriblement. Mais que pouvais-je faire pour que sa arrête de tourner ainsi… J’allai à la cuisine et me pris un grand verre d’eau puis m’assis sur une chaise tout en buvant celui-ci. Mon regard se posa sur un sac de plastique qui reposait sur la table. C’était un sac rempli de joints. Mais que j’étais chanceuse comme fille. Je pris un des joints et le mit entre mes dents pour ensuite l’allumer et prendre le reste du sac et le mettre dans mes poches. Je sortis de la maison tout en fumant le joint. Une fois finie, je l’écrasai avec mon pied au sol et continuai ma route.
J’étais dans mon monde, je souriais seule bêtement ne sachant pas comment réagir. J’étais défoncée, je ne savais pas où aller et j’étais seule. Je devais avoir l’aire terrible avec le maquillage noir tout autour des yeux, mal arrangée et les cheveux en batailles. Mais quel beau moment. Alors que je tournais le coin d’une rue, quelque chose me percuta de plein fouet et je me retrouvai par terre. Ma tête cogna violemment le sol et je ne savais plus où j’étais. Je regardais les nuages flotter dans le ciel et entendant vaguement quelqu’un parler « Enfin, moi aussi, mais… Eh!» Puis une ombre se dressa au-dessus de moi. C’était une fille, une brunette. « Excuse-moi, t’es sur sûre que ça va?» Elle avait l’aire vraiment concernée. Je me relevai sur mes coudes et tentai d’aligner deux mots l’un à la suite de l’autre
- Ouais… ouais…
Et puis qu’est-ce que ça pouvait lui foutre que j’aille bien… J’essayai de me relever, mais un mal de crâne se fit sentir. Je passai ma main au travers de mes cheveux et je sentis un liquide visqueux toucher mes doigts. Lorsque je les amenai devant mes yeux, je vis que ceux-ci avaient une couleur écarlate.
-Génial, grognai-je… moi qui haïssais le sang
Je fermai les yeux un instant cherchant à reprendre mon souffle, après toutes les drogues que je venais de prendre, je ne voulais surtout pas Bad trip. J’étais là, toujours assise sur le sol, geleé et avec un crâne en sang alors qu’une jeune inconnue est devant moi…
-Tant qu’a me regarder avec ce regard débile, tu vas m’aider oui?
Normalement, je n’étais pas une fille méchante, mais là en plus de m’avoir fait tomber, elle restait là bêtement à me regarder, je ne le prenais pas.
HRP:
Coucou! Bon, je t'ai écrit un de ses pavés! Normalement jamais je n'écris autant mais j'étais inspirée et j'avais plein de choses à dire. Normalement j'écris entre 500 et 600 mots. Alors ne te fais pas trop d'idées