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 Got the fever of the bayou — Ilyès <3

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Elio Stoddeley
Elio Stoddeley
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MessageSujet: Got the fever of the bayou — Ilyès <3   Got the fever of the bayou — Ilyès <3 EmptySam 6 Fév - 18:49



« Got the fever of the bayou »

Ilyès & Adan

+ Tenue d'Adan

Ça fait longtemps que je n’ai plus fait, ce qu’on appelle plus communément un « voyage ». Il faut dire aussi, que du pays d’où je viens, j’ai tellement de responsabilités, que me permettre un aller-retour en Chine était légèrement mal vu, et mon seul véritable voyage avait été celui m’avait amené à l’école de Miami. Rien de bien spectaculaire, parce que c’était un voyage pédagogique, dans une école. Vive la sortie scolaire ! Donc, pour résumer, je n’avais jamais fais de voyage à proprement parler, mais depuis ma rencontre avec Ilyès, mon actuel colocataire, j’avais pris conscience que dans la vie, il n’y avait pas que le travail, le statut social et la réussite, mais aussi le plaisir de vivre. C’est donc après une bonne grosse discussion, qu’on décidait de se payer un peu de bon temps. Ça n’allait pas être le voyage gros budget à Vancouver, ni même un petit séjour tous frais payés sur un transat, planté dans un sable blanc de Nouvelle-Calédonie, mais un voyage à la bonne franquette, avec les moyens du bord. Et puis après tout, n’était-il pas mieux de se contenter de ce que la nature offrait, en présence d’un ami, plutôt que de se perdre au milieu de gratte-ciels et de millionnaires qui ne pensent à rien d’autre que de se péter la rondelle, au plein cœur de Dubaï ? Non, franchement ce genre de villes superficielles, ce n’est vraiment pas le délire de la maison, et je n’avais de toute façon pas les moyens, et Ilyès non plus. Mon statut était impressionnant, mais le rapport à l’argent et sa valeur au Bhoutan n’était pas vraiment la même qu’à Las Vegas, par exemple.

Tout ça pour dire, qu’aujourd’hui, nous n’allions pas spécifiquement quitter le continent, ce qui reviendrait déjà à : payer un billet d’avion astronomique, en plus de devoir refaire passeports, visas, échanges de monnaies, se taper une autre langue encore… Mais rester pas trop loin de Miami, tout en se trouvant dans un paysage on ne peut plus dépaysant. Nous allions pouvoir découvrir le merveilleux Etat, que se trouvait être la Louisiane.  

L’Amérique n’est pas un vieux pays, à l’image de la France ou autres pays européens, qui sont un peu les berceaux de l’humanité. L’Amérique, elle, résulte des empires coloniaux de ces grandes puissances européennes, en soif de conquêtes, et la Louisiane est un des derniers états coloniaux de la France, caractérisée par sa grande capitale qu’est la Nouvelle Orléans. C’est une ville, qui contrairement aux autres grandes cités du pays étant démonstration de puissance et modernité, gardait un paysage comme figé dans le temps, avec des bâtiments, qui gardaient leur architecture des temps des colons. Comme une époque, qui ne semblait changer, le tout entouré de grands espaces, le bayou, comme on l’appelle. Un mélange de civilité et de nature, avec une vie un peu plus au ralenti qu’à Miami, de quoi vraiment se détendre entièrement.

Ou presque.

Dans l’équation, il y avait l’idée de s’y rendre, et par conséquent le choix du moyen de transport était crucial. Je ne sais pas conduire, et je suis peu adepte des trop longs trajets. Il va s’en dire que le plus pratique et le moins long, reste l’avion. Ouais l’avion. Cette boite à sardines avec deux ailes. Et le truc, c’est que je n’aime pas l’avion. Tous les autres transports en commun aussi, certes, mais l’avion plus particulièrement. Je ne l’avais pris qu’une fois, pour venir ici, et ça avait été suffisant, mais j’allais devoir me faire violence une fois encore. Seul bémol, sinon quoi j’étais impatient, valise prête, serviette autour de la taille en train de m’habiller.

Le vol était prévu en fin de matinée, avec une arrivée en milieu d’après-midi, histoire qu’on ait le temps de trouver notre hébergement et nous installer tranquillement et ne pas nous faire perdre trop de temps de séjour. En bref, une organisation préparée pour que tout se passe au mieux, bien que les imprévus pointent toujours leurs nez quand il ne faut pas. Mais ne parlons pas de malheurs.

« - Je suis preeeeeet !»

M’égosillais-je en passant un dernier coup de brosse dans ma tignasse, et de réajuster mon pull. Un large sourire sur le visage, j’attrapais ma valise et l’amenais dans le salon, où je remplissais mon bagage à main de quelques bouquins, mon téléphone et autres chargeurs pour garder des souvenirs de la sortie.

« - Je prends les billets ! »

Rajoutais-je, m’ajoutant ainsi la responsabilité de ne pas les perdre. Ne surtout pas les perdre. Comme un trésor sacré à protéger, notre seul moyen d’avoir une place à bord de l’avion.

Quand Ilyès eut fini de se préparer, nous prenions la direction de la station de bus, la navette directe pour l’aéroport, et je restais silencieux durant le trajet, non sans avoir du mal à tenir debout, collé au milieu de tous ces gens, tout en veillant que ma valise ne roule pas à l’autre bout du véhicule. Une belle partie de plaisir, et je savourais la bouffée d’air en sortant de là, avant de m’engouffrer dans la grande structure métallique, où le monde fourmillait vers les divers guichets d’enregistrement des bagages.

« - Vol 755, guichet numéro… »

Je cherchais le numéro sur le petit écran face à moi.

« - 22 ! »

Qui selon les indications était à notre gauche. Nous partions donc à l’assaut du guichet, dans un lieu labyrinthique à slalomer entre les touristes, les caddies et valises en tous genres. C’est ce qui nous pris le plus de temps, faire la queue, beaucoup moins que d’atteindre la salle d’embarquement, et de s’être fait contrôlé par la douane. Mais cela voulait aussi dire que nous allions bientôt embarquer, et je commençais à stresser. Dans la salle d’embarquement, je faisais des allers retours incessants, venant m’asseoir, pour me lever deux secondes après. Incapable de tenir en place.

« - L’embarquement pour le vol 755 va pouvoir commencer, veuillez vous rendre aux portes. »

La voix, à peine audible avec le grésillement du micro, me fit sursauter, et me fit surtout monter davantage en pression, mais je ne devais surtout rien laisser paraître, sans savoir que c’était peine perdue. J’attrapais mon sac à main, et suivais la masse, billet et passeport en main. Dans l’avion, on nous indiqua nos places, et j’étais de moins en moins tranquille, ce n’était qu’une fois assis, ceinture harnachée, que je me mis à souffler, en essayant de me convaincre que ça ne pouvait pas être aussi pire que je le croyais.  

« - T’as pris souvent l’avion ? »

Inconsciemment, j’avais besoin de savoir si la personne à mes côtés, c’est-à-dire Ilyès, avait connaissance en ces objets volants de malheur, pour me rassurer. Pourtant, je ne fis pas part tout de suite de mes légères craintes, et me concentrais sur la voix du commandant de bord, des gestes des hôtesses, bref de la procédure habituelle, et quand le moteur se mit à vrombir, mon cœur en fit de même. Ma main se mit à serrer tout doucement l’accoudoir, et ça ne fit qu’amplifier à mesure que l’avion s’avançait sur la piste, et qu’il prenne de la vitesse. Puis beaucoup trop. Je devais me l’avouer, j’ai peur de l’avion, et ça ne servira à rien de le nier. Alors par réflexe, j’attrapais la première main qui passait par là, c’est-à-dire celle d’Ilyès, et je n’eus absolument pas le courage de la retirer, jusqu’à ce que le signe nous autorisant à nous détacher, et donc que tout était stable, s’allume.

« - Euh pardon. Je crois que je ne suis pas trop fan des avions. »

Tentais-je de me défendre, en étant gêné au possible. C’était un chouïa honteux, mais après tout je n’y pouvais rien, et je tentais de ne plus trop y penser le temps que les deux heures passent, bien qu’à chaque turbulence je me faisais violence de ne pas m’accrocher encore à Ilyès. Ce n’est qu’à l’atterrissage que mon cœur arrêta enfin de vouloir s’extirper de ma poitrine. Et je fus soulagé, malgré la pluie qui frappait les hublots de l’avion. Ce n’était pas le temps de rêve, le soleil de Floride avait disparu, mais j’étais tellement heureux d’être sur le plancher des vaches, que ce détail passa outre.

La deuxième étape de notre voyage consista à récupérer nos bagages, et trouver un transport pour nous emmener à l’hébergement. Et quand on est deux parfaits touristes, c’est toujours une partie de plaisir. Je tentais tant bien que mal de me renseigner, et on finit par nous parler d’un bus, en partance pour le centre-ville de Bâton Rouge. Ni une, ni deux, nous étions dedans, mais la surpris nous pendait au nez à l’arrivée. Il nous déposait à la gare routière, ce qui revenait à dire que nous étions cette fois-ci perdus, mais au centre-ville, sans savoir où se trouvait l’hôtel. Et il pleuvait toujours des cordes dehors, et je n’avais ni parapluie, ni capuche sur mon manteau. La joie. Je regardais Ilyès, avec un regard désolé, parce que maintenant, nous étions dans de beaux draps. Valises en main, on tenta de raisonner sur la direction à prendre, et j’interpelais les rares passants pour avoir des informations, et nous arrivions enfin devant l’enseigne, trempés aux os. La bouffée d’air chaud en passant les portes automatiques me fit un bien fou, et j’arrivais presqu’à retrouver le sourire, mais à l’accueil, nous n’avions pas réservé deux chambres, mais bien une avec un lit double. Je regardais Ilyès, interloqué. Pourtant, la réservation, nous l’avions fait à deux, et on avait bien payé pour deux chambres, non une pour couple. Pourtant, ils n’avaient plus que ça, et nous devions nous rendre à l’évidence, jusqu’à ce qu’une autre se libère, on allait devoir partager le même lit. Quelle journée de merde, dire qu’elle avait si bien débutée.

« - J’espère vraiment que ce n’est que parce que c’est le premier jour… »

La chambre n’était pas très grande, il fallait dire, et ça allait s’annoncer folklorique.

« - Je te laisse prendre ta douche en premier, tu dois être mort de froid. »

Bien que je le sois aussi, j’avais aussi la présence d’esprit de penser à autrui plutôt qu’à moi dans l’instant présent. Et en attendant, je découvrais le micro-espace dans lequel on allait devoir passer la nuit. Une petite télé, avec six chaînes, pas plus, et des brochures avec le programme du service de chambre. Puis une armoire, avec un jeu de cartes, sans doute oubliés par les clients précédents. Quand Ilyès sortit de la douche, je le brandissais fièrement.

« - Hé regarde ce que j’ai trouvé ! On a qu’à commander deux chocolats chauds et se faire une partie, de toute façon, il fait trop moche pour profiter de la ville aujourd’hui, puis j’ai plus envie. »

Autant dire, que toute cette aventure m’avait coupé toute motivation, et ce malgré le fait que je voyais du positif dans cette trouvaille quelque peu ridicule et minime.

« - Sinon, tu sais déjà ce que t’as envie de faire dans le coin ? »

J’essayais aussi de penser à autre chose que la nuit qui nous attendait, en voyant plus loin, ce pourquoi on était vraiment ici : profiter.


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