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 I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis

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MessageSujet: I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis   I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis EmptyMar 13 Oct - 22:14


They didn't have a normal relationship. They teased each other. They play hit each other. They called each other names. But underneath that, anyone could see how much they cared, because if you listened closely to every joking "shut up", there was an "I love you" inside it. Héloïse & Wallis



Non mais c'est pas bon Dieu possible ça, quelle tête en l'air! Tout ça parce que il occupe toutes mes pensées ces derniers temps... Mais non je ne suis pas amoureuse, enfin! C'est juste que je repense tout le temps à ce qu'il a dit, à ce que j'ai répondu, et à ce que j'aurais dû répondre. Bien sûr, je trouve les meilleures répliques à minuit dans mon lit, quand il y a juste mon plafond pour m'écouter. Oui, vraiment, Wallis Jay Queen me sort par les yeux. Je ne peux absolument pas le supporter. Dès que je vois sa tête de gosse de riche hautain dans le couloir, j'ai des pulsions meurtrières. Ma violence me surprend. Jamais je n'ai ressenti une haine aussi viscérale et entière à l'égard de quelqu'un. Tout chez lui m'exaspère. Sa voix, ses manies, son attitude, ses expressions. Le fait qu'il soit hyper mignon... Je vous rassure, dès qu'il ouvre la bouche, ça coupe toute envie.

Ce matin, comme pratiquement toutes les semaines depuis la rentrée, je l'ai croisé dans le couloir en sortant de mon cours d'algorithmie. On ne peut pas s'empêcher de s'envoyer des piques, et le venin qui transparaît dans toutes les paroles que je lui adresse me choque. C'est hallucinant. Je suis pourtant gentille d'ordinaire. Personne ne provoque jamais de réaction aussi forte chez moi. Enfin bref, toujours est-il que j'ai oublié mon sac dans l’amphithéâtre où avait lieu mon dernier cours de la journée. Tout ça parce que je perdais mon temps à penser à sa petite gueule de bouffon... Passons. Je me retrouve donc seule dans les couloirs à la recherche de l'amphithéâtre 2B. J'ouvre la porte, c'est désert, comme je m'y attendais. Je me glisse dans les rangs à la recherche de ma besace kaki. Quand je l'aperçois enfin, je me baisse pour la récupérer, et en me relevant, je me retrouve nez-à-nez avec ce cher Wallis. Enfin, nez-à-nez, c'est pas vraiment le cas. Il ne m'a pas vue, alors je me fais toute petite sous une table et je l'observe entre les barreaux de la balustrade.

Il sort un violon de son étui. Je n'y connais rien en musique, encore moins en violons, mais je dois dire que celui-là est particulièrement magnifique. Et quand il commence à jouer... Je suis transportée par la mélodie, dans un autre monde, dans le monde de Wallis. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis remplie d'une certaine tristesse en le regardant jouer. C'est magnifique. Il se dévoile un peu plus au fur et à mesure du morceau, laissant l'émotion pénétrer dans la mélodie. Je reconnais le morceau: le thème de Schindler. Je n'ai pas une grande culture musicale, mais Lily-rose aime particulièrement la musique classique, et j'ai entendu plusieurs fois ce morceau. Je sens mon esprit flancher; mon cœur fond devant tant de douleur apparente. C'est pas bon signe ça. Pas bon signe du tout. Et si en fait le fameux Wallis était sensible au fond? Peut-être qu'il vaut la peine que j'essaye de gratter un peu le vernis qui le recouvre...

Les dernières notes emplissent le silence profond de la salle. Je décide de me relever. Mes cheveux blonds dans la pénombre s'apparentent à un panneau lumineux au-dessus de ma tête qui dirait en grosse lettre clignotantes: "Je suis là!". Je sens le feu me monter aux joues, mais je suis certaine qu'il ne voit rien, alors j'applaudis et je descends les marches dans sa direction. "Wow. Qui aurait dit que tu jouais aussi bien du violon? C'est magnifique, vraiment."

Tenue de Hélo
(c) crackle bones



Dernière édition par Héloïse Rivest le Sam 31 Oct - 12:20, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis   I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis EmptyMer 14 Oct - 7:31

I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence

Vêtu d'un costume noir, et d'une chemise blanche, coiffé à la va vite comme à mon habitude, j'arpentais les couloirs en direction de l'amphithéâtre où il n'y avait personne durant la soirée. J'avais choisi un morceau de violon que l'on retrouvait dans le film "La liste de Schindler". J'aimais énormément ce film, et j'aimais par dessus tout le violon solo qui se trouvait dans le thème principal. Il y avait tant de tristesse, et tant de présence, que cette musique était faite pour ma personne. A son écoute, mon coeur s'était brisé, et je m'étais mis à revivre ma souffrance comme si elle venait juste d'apparaître, comme si elle avait fait peau neuve.

Je me mis donc à jouer, les yeux fermés, ressentant les vibrations de l'instrument jusqu'au bout de mes orteils. Mon coeur allait au rythme des notes de musiques qui résonnaient dans l'espace clos. Moi, je ressentais la peine de la perte, je ressentais l'intense pouvoir du désespoir. Une larme perla le long de ma joue. Et ce n'est que lors de la dernière note que j'ouvris les yeux, et qu'elle applaudit.

C'était Héloïse. Cette fille était intrigante, je ne saurais dire à quel point elle m'intéressait, mais je savais à quel point j'avais envie de la taquiner. Qui aime bien châtie bien comme on dit. J'aimais la voir, mais là, je devais avouer que j'avais un peu honte. Je n'aimais pas que les gens me regardent jouer sans que je ne m'y sois préparé. Et surtout sur cette musique là. J'avais versé une larme tellement je faisais communion avec le morceau. Et il fallait dire que ce genre de faiblesses m'arrivaient souvent. Je rangeais mon Stradivarius avec précaution, puis me rapprocha de la jeune fille qui me sortait un compliment. Cela se voyait qu'elle n'était pas de ma confrérie, car tout le monde, et ce, tout les jours, m'entendaient me défouler sur lui avec aucun répit, leur faisant partager mon désespoir à chaque instant de la chanson.

- C'est gentil, mais c'est normal, je suis un prodige du violon classique. Et... merci de m'avoir gêné, je vais retourner dans ma chambre, là où aucun parasite ne viendra se mettre entre moi et mon génie.


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MessageSujet: Re: I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis   I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis EmptyMer 14 Oct - 15:12


They didn't have a normal relationship. They teased each other. They play hit each other. They called each other names. But underneath that, anyone could see how much they cared, because if you listened closely to every joking "shut up", there was an "I love you" inside it. Héloïse & Wallis



De loin, je vois une larme rouler le long de sa joue. Mon cœur se brise. En fait, il n'est pas si différent que ça de moi. Lui aussi porte une carapace, elle n'a juste pas le même aspect. Il repousse les gens par son air froid et hautain, mais en vrai, il est tout aussi blessé que n'importe qui. Je m'en veux de lui avoir lancé toutes ces horreurs à la figure. C'est vrai quoi, ne dit-on pas que chaque personne que l'on rencontre mène sa propre bataille? J'en ai la preuve maintenant. Les plus exécrables personnes comme les plus souriantes cachent toutes des souffrances et des traumatismes plus ou moins importants. Une vague de culpabilité me submerge et je me mords la lèvre inférieure. Merde alors. Quelle boulette.

Je sais ce que ça fait de sentir qu'on n'en peux plus de porter sa carapace. Plusieurs fois j'ai voulu laisser tomber, craquer, m'effondrer et ne plus me relever. Mais si j'ai appris une chose de la vie, c'est que jamais il ne faut rester à terre parce qu'elle trouvera toujours un moyen de nous faire tomber plus bas. Alors on se relève, on prend l'habitude des chutes, et du coup on devient plus fort. On se relève plus vite. On grandit. C'est dur d'être fort pour tous nos proches. Je sais que parfois mon optimisme et mon énergie sont exaspérants, mais ça donne de la force à m'entourage. Je suis en quelque sorte une ancre à laquelle tous peuvent se raccrocher. Ils savent que jamais je ne craquerai, que je peux tout encaisser pour eux, enfin bref, je suis là pour les autres. Donc oui, c'est une carapace pour protéger les autres, mais qui se soucie de moi? Personne. On dirait pas, mais moi aussi j'ai mes moments de faiblesse. Je me débrouille juste pour que personne ne soit au courant.

A la fin du morceau, je me lève, lui laissant le temps d'ingurgiter le fait que j'aie été là tout le long, et je descends les marches à sa rencontre. J'applaudis, un peu gauchement. "Wow. Qui aurait dit que tu jouais aussi bien du violon? C'est magnifique, vraiment." Il range son violon puis s'approche de moi pour me répondre: "C'est gentil, mais c'est normal, je suis un prodige du violon classique. Et... merci de m'avoir gêné, je vais retourner dans ma chambre, là où aucun parasite ne viendra se mettre entre moi et mon génie." Retour brutal à la réalité. Je le regarde, les yeux ronds, complètement bouche bée devant tant de... Tant de... Raah. Tant de goujaterie, voilà. Je croise les bras sur ma poitrine et retrouve miraculeusement l'usage de la parole.

"Un parasite? Sérieusement?" Autant pour la résolution d'être gentille parce qu'il semblait "mener sa propre bataille". Je ne sais même plus qui a dit ça en premier lieu de toute manière. Il n'avait sûrement pas rencontré Wallis Queen, en tout cas, ça c'est clair. "Très bien, retourne dans ta chambre, monsieur le prodige. Je suis pas restée pour écouter, je venais juste récupérer ma besace. Désolée d'avoir déranger le King de la musique classique. Et puis, Schindler, vraiment? T'as pas plus original? C'était même pas si bien que ça." Menteuse. Avec un dernier regard dédaigneux et blessé dans sa direction, je tourne les talons et commence à gravir les marches pour sortir.
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Dernière édition par Héloïse Rivest le Sam 31 Oct - 12:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis   I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis EmptyMer 14 Oct - 15:27

I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence
Je fronce les sourcils, que n'avait-elle pas compris dans le fait qu'elle était un parasite pour mon Art ? Enfin bref, ce n'était qu'Héloïse, rien de bien dramatique. C'est alors qu'elle commence à s'enflammer et à me sortir tout un speech sur le fait que je sois un gros nul. Certes, en y réfléchissant, je l'étais, mais qu'avec elle en ce moment. Elle avait ce je ne sais quoi qui rendait le fait de l'emmerder si drôle, que ça devenait presque l'une de mes passions favorites. J'étais né pour l'embêter, voilà tout.

Lorsqu'elle tourna les talons, je ne pus m'empêcher de laisser échapper un rire, cette fille avait ce don là, elle savait me faire rire aux éclats, non pas parce qu'elle était drôle, mais parce qu'elle se vexait facilement. Et j'aimais ce caractère, j'aimais le fait qu'elle ait du répondant, cela me donnait encore plus envie de l'embêter.

Mais plus sérieusement, lorsque je vis qu'elle ne se retournerait plus pour me lancer une ultime réplique cinglante. Mon sourire s'effaça. Cela faisait déjà plusieurs jours que nous ne nous étions pas croisés, et n'étant pas amis, je ne pouvais espérer la voir débarquer chez moi par simple visite de courtoisie. Et pour tout dire, je n'osais pas non plus l'inviter à boire un thé, ou même échanger nos numéros.

Je lui couru après, et de ma main libre, je saisis son poignet, la forçant ainsi à freiner sa course. Je contournais la jeune fille et me mit face à elle.

Elle est jolie.

Je l'observais longuement, dans la salle sombre de l'amphithéâtre, je devinais la moitié de ses traits, et ses yeux, étincelants, illuminaient ma vision. Nous étions seuls, ce qui donnait une ambiance dramatique à la scène, qui aurait très bien pu finir dans un film romantique à la con.  J'humectais mes lèvres, qui s'étaient subitement asséchées, comme si, la proximité qu'il y avait entre elle et moi avait perturbé mon métabolisme.

Reprend toi.

- Tu... Tu dis ça... uniquement parce que je t'ai vexé.

Et sur ces mots, je commençais à déguerpir, le sourire remontant jusqu'aux oreilles, pensant que j'avais gagné cette bataille.

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MessageSujet: Re: I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis   I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis EmptyMer 14 Oct - 17:00


They didn't have a normal relationship. They teased each other. They play hit each other. They called each other names. But underneath that, anyone could see how much they cared, because if you listened closely to every joking "shut up", there was an "I love you" inside it. Héloïse & Wallis



Il m'a énervée, et bien comme il faut. Me traiter de parasite? Et puis quoi encore? Monsieur se prend pour le roi du monde et ça m'exaspère au plus haut point. Et en même temps, inexplicablement, je suis blessée. Au fond, il me traite comme les autres, comme tous les autres, même si je viens d'assister à un de ses moments de faiblesse. Il se referme. Il ne me laisse pas entrer. C'est pas faute d'avoir essayé, on ne peut quand même pas dire que mon attitude ces cinq dernière minutes a été particulièrement agressive! Inconsciemment, je serre les poings. Je décide de lui balancer ses quatre vérités dans la figure avant de tourner les talons et de le planter là. D'une, ça me fait du bien de vider mon sac, et de deux, Dieu que c'est bon d'avoir le dernier mot! Je fais claquer la semelle de mes derbies contre les marches de l'amphithéâtre en partant afin de lui montrer mon énervement, mais en vrai, je souris béatement.

Le bruit de ses pas derrière moi me sort de ma rêverie victorieuse. Il me court après. Mon sourire s'efface immédiatement de mon visage. Pourquoi? Qu'est-ce qu'il veut? Personne ne m'a jamais couru après. Quoi que Lily-rose en dise, je suis rarement permanente dans la vie des autres. Je suis là quand ils vont mal, je suis là pendant leurs fêtes, je suis là pour montrer qu'ils ont une vie sociale. Mais personne ne se soucie vraiment de moi. Ça fait un peu mégalo mais c'est vrai. A cause de l'accident, j'ai perdu les seules personnes qui m'étaient chères: les membres de l'association. Au début, certes, ils ont essayé d'avoir de mes nouvelles. Mais je ne répondais pas, alors ils ont laissé tomber. La vie a continué. C'est dingue comme une fille aussi sociable que moi peut en réalité être aussi solitaire. Aussi seule. Et je pense à tout ça à cause de lui. Toute cette remise en question, ces doutes, ces pensées profondes sur moi-même, c'est lui qui les a causées.

Sa main sur mon poignet arrête net ces réflexions. Mais les sentiments restent. Les émotions profondes qui bouleversent mon être. Je n'ai pas le temps de les analyser. Sa poigne est ferme, mais il ne serre pas assez fort pour me faire mal. Il veut juste que je ralentisse. Alors je m'arrête, mais je ne lui fais pas face. J'attends de voir ce qu'il va faire. Et je n'ai pas à attendre longtemps puisqu'à peine cinq secondes après mon arrêt, il se place devant moi et plonge ses yeux dans les miens. Ses iris sont presque noirs, impénétrables. Je fonds, littéralement. Mes jambes flageolent. C'est comme si j'essayais de tenir sur du chamallow, et croyez-moi, ce n'est pas du tout facile. En fait, je crois bien que s'il me regarde encore longtemps, je risque de tomber dans ses bras, dans tous les sens du terme. La pénombre de l'amphithéâtre donne une qualité quasi dramatique à la scène. Wallis est face à moi et donc face à la lumière de la scène, mais son visage est dans l'ombre, rendant son expression indéchiffrable. Un trouble plus fort que tout ce que j'ai connu auparavant prend possession de moi. Je frissonne. Il va m'embrasser. Cette pensée incongrue me surprend. Et pourtant... Tout mon corps semble se tendre vers lui, supplier, implorer un geste de sa part. Et puis tout se rompt quand il prend la parole. "Tu... Tu dis ça... uniquement parce que je t'ai vexé."

Ça y est, l'exaspération est de retour. Comptez sur Wallis pour casser l'ambiance. Seulement, je suis secouée. Les réactions inattendues de mon corps face à sa proximité me font monter le feu aux joues. Le jeune homme fait demi-tour et gravit les marches quatre à quatre, me laissant complètement éberluée. L'a-t-il fait exprès, est-il conscient de l'effet qu'il a sur moi? Savait-il, même avant moi, ce que ma haine si violente cachait? Oh là là, je suis mal, je suis vraiment très très mal. J'ai le chic pour me mettre dans ces situations, moi...

Je soupire imperceptiblement et je cours à sa suite. Essoufflée, j'arrive à son niveau: "Tu croyais aller où comme ça?" Quand il se retourne vers moi, je suis surprise de m'apercevoir que j'ai un sourire sur le visage. Je le transforme en sourire moqueur. "Je ne me vexe pas, du moins pas aussi vite que tu sembles le croire. Mais... T'as raison. J'ai menti. C'était vraiment beau. Mais j'ai tendance à croire que ma mission sur cette Terre c'est justement de te dégonfler les chevilles et de te faire ratterrir. Te faire descendre de ton piédestal imaginaire quoi. Je voudrais pas que tu te fasses mal." L'ironie dans ma voix est palpable. Je passe devant lui en lui tapotant la tête, puis sors dans le couloir, pensant avoir enfin eu le dernier mot.
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Dernière édition par Héloïse Rivest le Sam 31 Oct - 12:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis   I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis EmptyMer 14 Oct - 17:53

I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence
"Tu croyais aller où comme ça ?" Je me retournais, et lorsque je la vie essoufflée, à la limite de l'arrêt respiratoire, je ne pus m'empêcher de sourire de plus belle. Elle n'aurait pas dû me courir après jusqu'à s'en couper le souffle, elle aurait très bien pu m'appeler, je me serais arrêté et retourné. Je n'aurais pas foutu de vent à cette fille, je ne l'ignorerais jamais.
Mais elle sourit, c'est l'essentiel. J'aime ce sourire, ça transforme cette peste en une fille radieuse, plus que très potable.

Elle est belle.

Et elle parle. Encore et encore. Un flot de paroles ininterrompu, saupoudré à la moquerie. Le début était bien, elle m'avouait qu'elle m'avait menti, mais ça, je le savais déjà. Et puis, elle commença à se déchaîner. Plus elle parlait, et plus mon sourire s'accentuait. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi elle s'entêtait à vouloir me faire descendre de mon piédestal. Tout le monde savait que pour réussir, il fallait s'en donner les moyens et y croire, mais peut-être que mon problème était que justement, j'y croyais trop. Je savais cependant, que je n'étais pas loin de la vérité. J'étais un prodige, je jouais avec mon âme, et cela, personne ne pouvait me l'enlever. Mais je comprenais parfaitement le fait que ma personnalité, pouvait déranger aux premiers abords.

- T'inquiètes pas va, je suis au sommet, et je ne redescendrais jamais. J'aime trop mon violon pour ça.

Mais alors que je lui répondais, elle s'en allait déjà, me tapotant la tête au passage. A croire que nous jouions au chat et à la souris, comme si le but du jeu était de savoir qui allait rentrer chez lui le premier et en ayant le dernier mot. De nouveau, je lui courais après et lui barra la route. Je n'étais pas essoufflé pour un sou, et si elle voulait continuer à jouer ainsi, nous allions jouer jusqu'à la fin des temps.

- Tu es le genre de fille insupportable.

Je me baissais afin de me mettre à sa hauteur. Elle n'était certes, pas beaucoup plus petite que moi, mais la différence de taille était tout de même assez visible. Mes yeux se plongeant de nouveau dans les siens, je ne pus m'empêcher de penser que j'aurais très bien pu vouloir serrer son corps entre mes bras chaque jour de ma vie.

Je la détaillais du regard, scrutant ses iris, scrutant ses lèvres esquissant un sourire, sa silhouette fine, ses mains délicates. Je me rapprochais un peu plus d'elle, jusqu'à ce que je puisse sentir son souffle caresser mon visage avec délicatesse. Et de mon doigt, je caressais sa joue avec douceur.

- Quant à toi, cesse donc de me chercher. On sait très bien tout les deux pourquoi tu fais ça.

Je lançais à nouveau un sourire, puis me redressa avant de m'enfuir de nouveau mais cette fois en courant. Ce n'est que lorsque j'arrivais à mon casier que je m'arrêta, afin de récupérer quelques partitions de musique. Et je pensais alors, qu'il faudrait arrêter de jouer ainsi. Je connaissais la nature de ses troubles envers moi, et je connaissais très bien le fond de mes sentiments. L'attraction qu'il y avait entre nous était indéniable, et seul un idiot dirait que nous nous détestions s'il nous voyait ainsi.

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MessageSujet: Re: I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis   I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis EmptyJeu 15 Oct - 16:58


They didn't have a normal relationship. They teased each other. They play hit each other. They called each other names. But underneath that, anyone could see how much they cared, because if you listened closely to every joking "shut up", there was an "I love you" inside it. Héloïse & Wallis



Mon cœur s'emballe quand j'entends ses pas me rattraper. Alors qu'il arrive à ma hauteur, je lève les yeux au ciel avant de les poser sur lui. Je feins l'exaspération alors que je jubile de l'intérieur. Vive la paradoxalité, moi je dis. "Tu es le genre de fille insupportable." Un rictus moqueur s'étale sur mes lèvres. "Ah bon? C'est marrant, t'es bien le premier à me le dire." Ce qui est vrai. Je passe plutôt pour la fille gentille d'habitude, j'essaye d'être conciliante, de régler les conflits par la parole, mais il fait ressortir une part de moi dont je ne soupçonnais même pas l'existence. Et ça me fait peur. Il s'approche doucement de moi et se baisse un peu pour arriver à ma hauteur. Je ne suis pas exceptionnellement grande, et la différence entre nos deux tailles est marquée; il fait une bonne tête de plus que moi. Ses yeux presque noirs plongent encore dans les miens, et je me sens emportée dans un tourbillon de sensations intense. Je sens son souffle sur mon visage, et toutes les parcelles de mon corps s'éveillent à cette proximité. Je veux plus. Ça me fait peur. Je devrais partir en courant, maintenant, là, tout de suite. Ma tête, ma raison, mon instinct me hurlent de fuir. Son doigt glisse le long de ma joue -je frissonne à son toucher. Toutes mes défenses s’effondrent et je laisse mon cœur parler, appuyant imperceptiblement ma joue plus fort contre son doigt. Je sens nos corps se rapprocher, l'air est empli d’électricité, la tension est palpable.

Mais sa main retombe et le moment se brise. Il sourit. "Quant à toi, cesse donc de me chercher. On sait très bien tout les deux pourquoi tu fais ça." Il part en courant, me laissant seule avec mes pensées. Je le regarde fuir. Je ne sais plus quoi faire. Alors il sait ce que je ressens... Même si moi je ne le sais pas. Pourquoi joue-t-il comme ça? C’est méchant, cruel même. A moins qu’il ne ressente le même trouble sans vouloir l’avouer. Je ne sais pas, je suis perdue dans un ouragan d’émotions qui ne me permet plus de réfléchir. Je n'ai jamais ressenti ça. Je n'ai jamais perdu le contrôle à ce point, je sais toujours ce que je dois faire en société pour que tout le monde m'apprécie, mais il bouleverse tous mes repères. Je pars dans la direction que Wallis a prise. Je le vois à son casier, en train de récupérer des partitions. Je m'approche de lui. Adossée au casier d'à côté, je le regarde pendant un moment sans rien dire. Je détaille chaque partie de son visage. Dieu, qu'il est beau. Pas sûr que toutes les filles soient de cet avis, mais moi, je le trouve à tomber. Il dégage cette énergie, ce magnétisme qui m'attire irrésistiblement vers lui. Je n'aime pas perdre le contrôle de mes émotions, mais je dois dire qu'en réalité, ce que je ressens est loin d'être désagréable. Voyant qu'il ne compte pas engager la conversation, je me décide à parler.  

"Bon, écoute, Wallis. Je te déteste pas. Loin de là, en fait." Je lâche un rire nerveux. Je pourrais me foutre des baffes parfois. Je me passe une main dans la nuque, le regard rivé par terre "Mais... C'est dingue, tu éveilles en moi des instincts violents, j'ai jamais été aussi méchante de ma vie avec quelqu'un. Personne ne m'exaspère autant que toi. Pourtant, je sais pas, y a un truc chez toi qui m'attire comme un aimant, et j'ai jamais ressenti ça avant, et ça me fait peur. J'ai jamais eu de chances en amour." Je lève les yeux vers son visage. Il est en train de m'observer intensément, c'est déstabilisant. Je n'arrive pas à savoir ce qu'il pense. On peut lire en moi comme dans un livre ouvert, mais alors lui, il montre autant d'émotions qu'un mur de briques! "Je suis sûre que ce qui m'attire chez toi c'est le fait que je sache qu'il y a quelque chose derrière toute ton... attitude. Alors peut-être que t'es vraiment hautain, mais le Wallis que j'ai eu l'occasion d’apercevoir dans l'amphi, je pourrais apprendre à l'apprécier." Je tourne mon corps face à lui, les yeux toujours plongés dans les siens. Je suis sincère, certes, mais mon cœur bat à une vitesse que je croyais jusqu'alors humainement impossible à atteindre. J'ai l'impression que je me prépare à sauter dans le vide, sans vraiment savoir si je suis harnachée ou pas. "Je crois que je t'aime bien, en fait. Même plus que bien," murmuré-je. Je n'arrive plus à respirer. J'attends une réaction de sa part, tout, n'importe quoi. Qu'il s'en aille sans rien dire, qu'il rigole, qu'il réponde, qu'il m'embrasse.
(c) crackle bones



Dernière édition par Héloïse Rivest le Sam 31 Oct - 12:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis   I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis EmptyVen 16 Oct - 14:53

I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence
Lorsque je refermais mon casier, la jeune fille apparue de nouveau devant moi. C'est à cet instant, alors que je plongeais de nouveau mon regard dans le sien, qu'elle se décida à m'avouer qu'elle ne me détestait pas. Je restais immobile, silencieux, comme si ma langue s'était alors nouée. Je restais droit, à peine fermais-je les paupières. Lorsqu'elle éclata dans un rire nerveux, j'étais bien trop stressé pour répliquer quoi que ce soit, ou bouger, esquisser un sourire, tout ça, qui semblaient d'habitude si simple, étaient devenus affreusement compliqués, et infaisables.

Elle quitte mon regard, mais moi, je ne bouge toujours pas, pétrifié. C'est la première fois que je fais un tel jeu, et qu'il cesse si brusquement. J'ai déjà eu des petites amies auparavant, mais tout avait été mielleux, d'un amour presque instantané. Jamais il n'y avait eu cette tension, cette électricité qui me faisait devenir un gamin. Je n'avais jamais eu envie de provoquer leur colère, afin qu'elles veuillent avoir le dernier mot. C'était étrange, cette nouvelle sensation, celle de ne rien contrôler du tout. Avec le violon, je contrôlais tout, je faisais ressentir aux gens ce que je voulais qu'ils ressentent, je jouais ce que je voulais jouer. Mais dans la vie, tout semblait être plus complexe, moins saisissable.

Elle lève alors de nouveau les yeux vers moi. Je n'ouvre toujours pas la bouche pour lui répondre. Intérieurement, j'implore son pardon. Elle doit me trouver étrange, et moi, je me trouve atrocement ridicule, à ne rien faire, à ne rien dire. Elle doit penser que je m'en cogne, elle doit se dire que je me fous encore une fois de sa gueule, que je cherche juste une mauvaise phrase à lui sortir encore afin d'avoir le dernier mot. Elle m'avoua ensuite, que le Wallis qu'elle venait de découvrir était quelqu'un qu'elle aimerait connaître et apprécier. Mais je n'étais comme ça, que lorsque je jouais. J'étais réellement le Wallis taquin et casse couille qu'elle connaissait.

Héloïse, elle venait de dire qu'elle m'aimait plus que bien, avant de se murer dans le silence, tout comme moi. Je savais déjà, qu'elle m'aimait plus que bien, j'étais même persuadé, qu'elle m'aimait tout court, sans trop savoir pourquoi, sans trop savoir comment, elle s'était attaché à ce gars chiant. Les mots sortirent alors.

- Tu ne m'aimes pas juste bien, avoues-le.




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MessageSujet: Re: I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis   I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis EmptyVen 16 Oct - 23:51


They didn't have a normal relationship. They teased each other. They play hit each other. They called each other names. But underneath that, anyone could see how much they cared, because if you listened closely to every joking "shut up", there was an "I love you" inside it. Héloïse & Wallis



J'ai osé. Je n'en reviens toujours pas. Je n'ai jamais fait quelque chose d'aussi imprévisible de ma vie. Certes, je fais des choses un peu folles par moments, je prends des risques, mais je réfléchis toujours deux fois avant de me lancer. C'est vraiment étrange comme sensation. Mon aveu m'a comme libérée, et en même temps, il m'a rendue dépendante à sa réponse. Je suis coincée entre l'envie de soupirer et celle d'arrêter de respirer. Bien contre mon gré, c'est la deuxième qui l'emporte. Ma respiration se bloque. Mes yeux sont ancrés dans les siens, mais rien ne vient. Le temps s'est comme suspendu. Nous sommes seuls au monde et l'avenir dépend de sa seule réponse.

Il finit par lâcher: "Tu ne m'aimes pas juste bien, avoues-le." Je pâlis. C'est tout? C'est tout ce qu'il a trouvé à me répondre? Sa taquinerie sonne faux, je ne sais pas quoi en penser. Il n'a pas répondu à ma déclaration. Il évite, il esquive, il veut être sûr de mes sentiments avant d'avouer quoi que ce soit. Ou alors il s'en fout totalement et il prend plaisir à me voir m'enfoncer toujours plus profondément dans ma merde. J'ai mal. J'ai terriblement mal. Mais je ne le montre pas. Je suis forte et optimiste. Je suis Héloïse Rivest, le rayon de soleil qui illumine la vie de tout le monde. Je n'ai pas besoin d'être heureuse, du moment que je peux rendre d'autre personnes heureuses... Mais c'est faux. Je ne peux pas continuer à me mentir, pas à moi-même. J'ai besoin d'être égoïste une fois dans ma vie. Je veux savoir que c'est possible que je sois heureuse sans avoir à en rougir. J'ai sacrifié mon bonheur pour faire celui de ma sœur, et ça ne m'a mené nulle part. C'est fou la capacité que j'ai à ne pas apprendre de mes erreurs.

Je lui souris faiblement. "Franchement, t'as besoin de confirmation? C'est cruel ce que tu fais." Je prends une grande inspiration et je dis, en le regardant droit dans les yeux: "Mais si tu veux tout savoir, oui, Wallis Jay Queen, je suis en train de tomber amoureuse de toi." Je reste un moment en silence, détaillant chaque partie de son visage pour le graver dans ma mémoire. Il ne réagit pas. J'ai compris. Les sentiments ne sont pas réciproques. Je me suis juste ridiculisée. Je rajuste la sangle de ma besace sur mon épaule, fais une tentative de sourire et un petit signe complètement débile de la main. Awkward. "Salut." Je fais demi-tour, sans savoir vraiment où je vais. Je pense que je vais aller me promener un peu. J'ai besoin de m'aérer la tête. Et puis, comme ça, sans prévenir, des larmes viennent me brouiller la vue. Je me mords l'intérieur de la lèvre pour ne pas pleurer. Il semblerait qu'au jeu du chat et de la souris, la souris se soit finalement fait attraper...
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Dernière édition par Héloïse Rivest le Sam 31 Oct - 12:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis   I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis EmptySam 17 Oct - 9:56

I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence
Elle m'aimait. C'était dit. Aucun mot ne sortit de ma bouche. Peut-être parce que je ne savais pas quoi répondre, ou alors, parce que c'était la première fois que l'on me disait un "je t'aime" aussi sincèrement. Elle l'avait dit comme si ça pouvait la tuer, comme si elle était si désespérée qu'elle avait arraché cette phrase à son gosier, comme si c'était la dernière chance de voir sa vie changer du tout au tout.

J'avais longuement observé mon "ennemie" auparavant, et pour tout dire, j'avais remarqué, qu'elle faisait tout, pour satisfaire le monde, à tel point qu'elle s'oubliait. C'était peut-être ça, la raison qui m'a poussé à l'embêter. J'étais au total opposé d'elle, préférant regardant d'abord ma petite personne, et une fois que j'étais tel que je voulais que l'on me perçoit,  je jugeais les gens que j'estimais, ou non, digne de ma sympathie, ou de mon respect. J'estimais que chaque personne avait une valeur. Mais pas elle. Et elle m'énervait, je ne supportais pas le fait qu'elle puisse vouloir penser aux autres plutôt qu'à elle. Je ne supportais pas de la voir se contenter d'observer le bonheur des autres, alors qu'elle, ne vivait rien d'intéressant.

C'est là, que j'eu l'idée de commencer un jeu, l'embêter, la mettre à bout, lui faire comprendre que même si elle était gentille avec tout le monde, beaucoup s'en foutaient, et, les gens resteraient des salauds d'égoïstes, la laissant dans la merde si jamais elle s'y mettait. Je voulais la pousser à se rendre compte qu'elle voulait, elle aussi goûter au délice du bonheur.

Mais à l'instant même,où je réalisais que le jeu était terminé, je sus alors instantanément qu'il n'y avait aucun gagnant, juste deux perdants. Elle était tombée amoureuse de moi sans que je ne le prévoie, et moi, mon erreur fut de ne pas arrêter la partie à temps. Elle était partie. Et je n'avais toujours pas bougé. Cloîtré dans mon habituelle froideur.

C'est ta chance connard

Je m'élançais alors après elle, et lorsque je la vis. Je ne pus m'empêcher de me demander ce que j'allais bien pouvoir faire ou lui dire à présent. Je la rattrapais une fois de plus par le bras, l'obligeant à pivoter en ma direction, et les yeux pleins de larmes, elle plongea son regard sur moi. Je l'observais longuement sans rien dire, elle semblait si troublée, comme si j'avais anéanti son monde. Le bonheur des autres ne lui suffisaient plus.

- Je veux te donner la part de bonheur que tu mérites.

Et alors que mes lèvres effleurèrent les siennes, j'eu l'impression qu'elles s'épanouissaient telle une fleur au contact de ma peau.


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MessageSujet: Re: I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis   I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis EmptySam 17 Oct - 15:47


They didn't have a normal relationship. They teased each other. They play hit each other. They called each other names. But underneath that, anyone could see how much they cared, because if you listened closely to every joking "shut up", there was an "I love you" inside it. Héloïse & Wallis



J'entends des pas derrière moi, mais je n'ose pas y croire, ça ne peut pas être lui. Pourquoi reviendrait-il, si ce n'est pour m'achever? De toute manière, son silence a été bien assez éloquent. Je suis partie. Il ne m'a pas retenue. Cela dit, je me remettrai sûrement plus rapidement de Wallis que d'un mec avec qui j'aurais été en couple depuis plusieurs mois. Je n'étais même pas consciente de mes sentiments avant ce soir. Ça sera moins pire, je le sais. C'est fou les excuses qu'on trouve pour se mentir à soi-même et y croire. Au fond, on n'y croit pas, on sait que ce n'est pas vrai, mais on s'y raccroche, parce qu'on sait que sinon la situation sera pire. Il faut juste se convaincre que tout ira bien. Respirer. Continuer à avancer.

Il attrape mon poignet et toute ma détermination explose en des milliards de morceaux. Jamais je ne pourrais faire comme si de rien n'était. Rien que l'idée de ne plus pouvoir lui lancer des piques dans le couloir me rend malade. Parce que, mine de rien, le fait qu'il fasse attention à mes taquineries et prenne la peine d'y répondre, ça me donne l'impression de vraiment exister pour quelqu'un. C'est très égoïste de dire ça, mais ça flatte mon ego. Oui, Lily-rose dit toujours qu'on la connaît comme étant "la sœur de Héloïse", je suis toujours entourée de gens qui m'apprécient. J'enlève la peine de la vie des gens. Et je sais qu'on m'aime pour ça. Honnêtement, il est impossible de détester les sœurs Rivest sans raison; on est bien trop gentilles, et on ne cherche jamais la merde. Mais j'ai quand même l'étrange impression d'être seule.

Il me tourne de force vers lui, coupant court à toute réflexion. Il n'y a plus que lui et moi. Plus rien n'existe. Je sens mon corps entier s'éveiller à sa proximité, comme si un feu venait de s'embraser dans ma cage thoracique, me réchauffant de l'intérieur. Je ne me sens plus seule, j'ai l'impression que je peux enfin me laisser aller sans être jugée. J'ai juste envie de tomber dans ses bras et de rester là pour l'éternité. C'est comme si j'avais enfin trouvé le seul endroit sur Terre où j'appartiens. Je me sens chez moi avec lui. Et pourtant, il ne veut pas de moi. La réalité me frappe de plein fouet. Je ne suis pas dans un des romans à l'eau de rose de ma jumelle. Mes yeux emplis de larmes observent Wallis, attendant une réaction de sa part, mais rien ne vient. Il semble désemparé devant ma douleur. J'ouvre la bouche pour lui dire de laisser tomber, mais il me devance.

"Je veux te donner la part de bonheur que tu mérites." Avant que je n'aie le temps de comprendre ce que ça veut dire, je sens ses lèvres effleurer les miennes, et toutes mes défenses s'effondrent. Je me laisse aller à ce baiser si tendre et délicat. Qui aurait dit que Wallis pouvait avoir un côté aussi sensible? Je souris contre ses lèvres à cette pensée. Et puis tout s'efface, laissant place seulement à nos sentiments, au tourbillon émotionnel qui s'empare de nous. Je n'ai jamais ressenti une connexion aussi forte avec quelqu'un avant. Ses mains entourent mes hanches, et cette action, qui n'a pourtant rien de violent, éveille un instinct sauvage en moi. Ça me fait peur, et en même temps, ça me rend euphorique. Wallis fait ressortir une part de moi tellement insoupçonnée que je me surprends moi-même par moments. Et autant dire que j'adore ça. Mes mains sur sa nuque, je caresse délicatement les cheveux à la base de son crâne. Je rompt le baiser et pose mon front contre le sien pour reprendre mon souffle. "Alors, toi aussi tu m'aimes plus que bien, non? Avoue." Un sourire moqueur s'épanouit sur mon visage. Mon côté taquin est revenu, et avec lui, ma joie de vivre.
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MessageSujet: Re: I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis   I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis EmptyMar 3 Nov - 19:20

I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence
Son coeur s'était éclot de la même manière que ses lèvres au contact des miennes. La jeune fille s'abandonnait à ses sentiments, et je retenais son corps avec plaisance de mon étreinte.  Ses lèvres en cet instant avaient le goût du bonheur. Et la beauté de cet instant semblait si douce, si belle, que rien n'arrivait à briser le sentiment de plénitude que je ressentais. Meilleure sensation que le violon, bien plus de sentiments se dégageait de moi avec elle qu'avec n'importe quoi d'autre. Elle signait ma renaissance.

Mes mains vagabondent alors sur ses hanches afin de mieux pouvoir l'attirer vers mon corps, et tendis que mes lèvres découvrent désormais avec aisance les siennes, elle enlace mon cou, et plonge ses doigts dans ma chevelure. Le frisson qui parcouru mon corps à cet instant précis, me montra à quel point cette personne était importante pour moi. J'étais... comme un nourrisson qui s'éveillait au monde.

Et lorsqu'elle relâcha son étreinte, et m'arracha à ses lèvres, mes yeux plongèrent dans son regard intense. Il brillait d'une étrange étincelle, comme si en elle s'était éveillé une malice encore inconnue et indomptable, dont j'étais, je l'espérais, l'unique déclencheur. " Alors toi aussi tu m'aimes plus que bien, on ? Avoues. "

Je ne pus m'empêcher de rire, et repassa chaque instant de ma vie passé avec elle. Je me souvenais de parties de fous rires, et de concours de la plus grosse vacherie. Je me souvenais également des fois où je la guettais dans les couloirs pour lui tomber dessus sans qu'elle ne s'y attende. Je repensais à toutes les fois où elle m'était tombée dessus sans que je ne le veuille. Et je me souviens surtout de toutes ses fois où nous prenions des chemins différents et où nous passions notre temps à regarder en arrière jusqu'à ce que nous ne puissions plus nous apercevoir.  Mais pas un seul instant, je n'avais dit que je ne l'aimais pas, et jamais je ne lui avais dit que je la haïssais. Bien au contraire, mon attachement était palpable.

- Non en effet. Je ne te déteste vraiment pas. Je t'aime même, plutôt beaucoup. Mais tu n'en restes pas moins une peste. Une peste sexy.

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MessageSujet: Re: I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis   I don't hate you, I'm just not necessarily excited about your existence + Hélo et Wallis EmptyDim 8 Nov - 17:20


They didn't have a normal relationship. They teased each other. They play hit each other. They called each other names. But underneath that, anyone could see how much they cared, because if you listened closely to every joking "shut up", there was an "I love you" inside it. Héloïse & Wallis



Un rire s'échappe de ses lèvres lorsqu'il entend ma question. On est si proches que je sens son souffle caresser mon visage. Les yeux plongés dans les miens, il me couve du regard. Je fonds littéralement. Il semble se replonger dans ses souvenirs, un sourire attendri aux lèvres, avant de me répondre: "Non en effet. Je ne te déteste vraiment pas. Je t'aime même, plutôt beaucoup." Une décharge de bonheur pur me parcourt l'échine quand je réalise que mes sentiments sont réciproques. Un sourire s'étire sur mes lèvres tandis que je dévore son visage des yeux, aux anges. "Mais tu n'en restes pas moins une peste. Une peste sexy." Je fais la moue. "Et toi, un connard fini." Ouais, tout de suite, c'est moins classe. J'ai été très bien élevée, mais j'ai tendance à jurer comme un charretier en présence d'autres jeunes de mon âge. Je n'en suis pas fière. En même temps, Elena m'a déjà dit que venant de moi, ce n'était pas offensant. Je suis bien trop gentille et adorable et innocente pour qu'on le prenne au pied de la lettre. "Mais merci, t'es le premier à me le dire, et je dois avouer que c'est terriblement flatteur d'être traitée de sexy. Associé à peste, je sais pas, mais on va dire que l'intention était bonne." Je souris. Je jette un coup d’œil à ma montre pour voir l'heure qu'il est, et en voyant qu'il est déjà tard, je propose: "Ça te dirait qu'on dîne ensemble? Personne ne m'attend à la maison et on pourra en profiter pour en savoir plus l'un sur l'autre." Je le regarde avec des grands yeux de biche, et il finit par céder.

Wallis m'ouvre la porte de chez lui et me laisse entrer la première. Ce geste me touche. J'avance dans l'entrée, regardant les cadres accrochés aux murs, le mobilier qui a dû coûter une petite fortune, et tout un tas d'autres trucs qui montrent à quel point les Queen sont richissimes. Je ne suis pas vraiment habituée à ça. Malgré le salaire plus que convenable de mes deux parents, on a toujours tenu à ne vivre que confortablement, donnant tout le surplus à des associations, ou alors on mettait de côté pour nos études. Mais en tous les cas, jamais on n'étalait notre richesse aux yeux du monde.

Wallis me débarrasse de mon manteau et de mon sac, et pendant qu'il part les ranger je ne sais où, j'observe le salon. Il revient quelques minutes plus tard et m'entraîne dans la cuisine... où on tombe nez à nez avec une jeune femme d'environ mon âge. On ne peut pas nier qu'elle est très belle. Je sens ma mâchoire se décrocher toute seule. Je reste bouche bée pendant un moment avant de me décider à prendre la parole: "C'est qui celle-là? Wallis, qu'est-ce que tu me caches?", demandé-je en me tournant vivement vers le jeune homme. Je commence à voir rouge. Je suis submergée par mes émotions, mais je suis surtout étonnée de réaliser que ma colère est dirigée plutôt contre moi que contre lui. J'explose. "Non mais dis-le si t'es pas monogame, que je sois au courant quoi, merde!" Et dire que je croyais enfin être tombée, si ce n'est sur le bon, au moins sur un mec bien. Mais même pas. De toute manière, avec ma chance, ça aurait tout aussi bien pu être un psychopathe. Les larmes commencent à me monter aux yeux. J'en ai marre marre marre que mon cœur se fasse piétiner et meurtrir à ce point. J'ai une sale tendance à ne pas apprendre de mes erreurs et à retomber amoureuse aussi sec. Pourtant, je pensais qu'on avait quelque chose de spécial Wallis et moi, je n'avais jamais ressenti tant de désir pour un homme avant. Il m'attire comme un aimant, je sais que j'ai un besoin vital de le voir, et au final il est comme tant d'autres...
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