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 If You Only Knew (Ft Kyaw <3)

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MessageSujet: If You Only Knew (Ft Kyaw <3)   If You Only Knew (Ft Kyaw <3) EmptyJeu 22 Oct - 13:45

If You Only Knew
“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”
Les cours sont toujours pareils. Il faut rester assis sur une chaise à écouter un type qui parle. Je fixe cet homme, mais je ne l’écoute pas. Ce qu’il raconte m’importe, parce que c’est le bordel dans ma tête. J’essaie de me concentrer sur ce que je vois, mais pas spécialement sur ce que j’entends. Ca a toujours été comme ça depuis trois ans, les cours sont difficiles à suivre, ça ne m’intéresse même pas et lorsqu’on me demande ce que je veux faire plus tard, je suis incapable de le savoir, parce que c’est Bagdad dans ma tête. Mon regard reste fixé sur Iris, un peu plus loin. Elle a l’air paisible et j’aimerais l’être autant. La voir vivre comme ça et surtout comme si je n’existais pas me rend presque aussi folle que ce que j’ai l’impression d’être. Cette fille, je la connais par coeur, parce qu’elle était ma meilleure amie, celle pour qui j’avais le plus d’estime, le plus d’attention. Elle était au top de ma vie, comme personne n’aurait pu l’être, pas même ma mère et un jour, elle a disparu. Aujourd’hui elle est assise, pas franchement prête à écouter elle non plus, elle préfère dessiner. Lorsque ces voix me hantent à nouveau l’esprit, je ne peux m’empêcher de prendre ma tête entre mes mains, comme si ça allait les forcer à se taire, à cesser. Comme si d’un coup, ce serait le calme après la tempête

-“Mademoiselle Winchester, tout va bien ?

Je pose mon attention sur le professeur, mais je n’écoute rien de ce qu’il me dit, parce que je n’entends que ce qu’il se passe dans ma tête. Un regard vide et froid, comme si je lui en voulais de m’adresser la paroles, alors que j’en veux à Iris de me faire subir ça. D’ailleurs, elle aussi s’est retournée. Je la fixe droit dans les yeux, mais j’ai l’impression d’être dans une bulle. Une bulle où personne ne me parle, ou je ne parle avec personne et dont je n’arrive pas à sortir. Une bulle où il n’y a que moi et mon esprit impétueux.

-“Alix ?

Je perds ce contact occulaire avec Iris quand le professeur m’appelle une fois de plus et je regarde vers lui, comme s’il pourrait me donner des réponses: pourquoi je ne comprends rien à ce qu’il m’arrive ? Pourquoi le fait qu’elle soit dans la même salle que moi me met hors de moi ? Pourquoi elle est partie ? Pourquoi aujourd’hui je me retrouve ici ? Pourquoi cet homme veut savoir comment je vais, tout simplement.

-“Ca va.

Non ça ne va pas, mais j’aurais beau lui expliquer ce qu’il y a, il me regardera comme une bête curieuse ou simplement comme une fille qu’on doit interner. Les gens ne comprennent rien, ils ne comprendront jamais rien. Iris elle sait, elle sait tout parce que c’est ce qu’elle ne cesse de me dire dans ma tête et pourtant là, elle s’en fout. C’est comme si on ne s’était jamais connue, comme si elle ne savait pas qui j’étais.  

La sonnerie annonçant la fin du cours me ramène sur terre. Les étudiants qui m’entourent, rangent leurs affaires et je comprends que je dois moi aussi bouger, au moins pour les laisser passer. D’un geste un peu plus lent, je fais de même. Mes grands yeux bleus se posent encore sur Iris qui quitte la salle sans même se retourner. Sur le banc où elle était installée, son téléphone portable attendait patiemment que sa propriétaire fasse demi-tour et vienne le rechercher. A mon tour je descends l’allée de l’amphithéâtre et récupère le téléphone quand le professeur me demande de lui montrer ce que j’ai pris comme notes. Aucune, j’ai rien écrit. Il m’explique qu’il avait bien vu que je n’étais pas dans mon assiette, et me conseille d’aller compléter ces notes à la bibliothèque. C’est vrai, peut-être que je devrais, mais je ne sais même pas si j’en ai envie. En fait, je m’en fous totalement, mais pas mes parents. Pourtant ils ne comprennent rien. Malgré tout, sur le temps de midi, je me rends jusqu’à la bibliothèque pour essayer de faire ce qu’il me dit. La bibliothécaire me demande une carte que je n’ai pas, je suis nouvelle et ne dispose pas encore de carte de biblio alors elle procède à un interrogatoire qui est sur le point de me rendre dingue. Je soupire lorsqu’elle m’annonce que l’ordinateur est lent, puis je regarde autour de moi, ces gens qui travaillent silencieusement. Ils sont tous concentrés, ils ne font même pas attention à moi et je crois que je préfère. Parfois, j’ai l’impression que les gens entendent les voix dans la tête tellement ça résonne fort. Heureusement, c’est pas tout le temps et là, je touche du bois: ça s’est calmé.

Mon attention se porte sur un jeune homme asiatique, lui aussi concentré sur son travail. Je sais qui il est parce que déjà, je l’ai vu sur le fond d’écran du téléphone d’Iris, mais je connais aussi de New-York. C’était une surprise de le savoir dans la vie de Miss Stewart, parce qu’il n’est pas ce genre d’homme à s’agglutiner à une fille. Iris non plus d’ailleurs, elle est tellement invivable en plus. Le fait qu’en plus ils soient mariés m’a presque fait tomber de mon siège. Je savais qu’elle devait épouser Sasha Cobb, mais que ce soit lui me choquait le plus. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et une idée a émergé dans mon esprit. Cette idée je sais que je vais la suivre. Il parait qu’ils aiment jouer, tous les deux, alors moi aussi je veux entrer dans la danse et m’amuser, au moins une fois. Si Iris me connait vraiment, elle doit savoir qu’avec moi, c’est donnant donnant. Lorsque la vieille de la biblio me tend une carte en m’expliquant le pourquoi du comment son ordinateur ne voulait pas fonctionner, je ne l’écoute même pas et j’avance vers ce garçon qui a l’air si attentif à ce qu’il fait. Est-ce donc ce genre de garçon, à mettre ses cours en avant alors qu’à côté de ça, il est marié à une fille comme elle ? Une musique me vient en tête, celle qu’Iris ne cesse d’écouter depuis quelques années. Je sais que c’est sa préférée et qu’elle la fredonne souvent.

-“It's four 0 three and I can’t sleep without you next to me I toss and turn like the sea…

Tout en m’approchant, je fredonnai cette musique qu’elle même chanterait si elle était là et ça, j’en étais certaine. Elle se ferait reprendre par la vieille de l’entrée parce que dans une bibliothèque on demande le silence et puis, elle s’installerait très certainement en face de lui. Je tire la chaise en face de Kyaw et m’y installe

-“… If I drown tonight, bring me back to life, breathe your breath in me the only thing that I still believe In is you, if you only knew” (lien magique)

Je m’installe confortablement dans le fond de ma chaise et ne le quitte pas du regard, les bras croisés.

-“ C’est donc ici, à Boston, que tu te caches ? Tu as épuisé tes résèrves de demoiselles à mettre dans ton lit à New-York ? Tu t’es dit que pousser un peu plus loin, jusque Boston, ça te permettrait de renouveler un peu tout ça ?

Je fis mine de réfléchir à d’autres propositions, sortant le portable d’Iris de ma poche pour lui montrer le fond d’écran de la demoiselle

-“ Ou alors tu as trouvé la perle rare qui fera de toi cet homme à marier. C’est bien à ce chapitre là que vous en êtes, je me trompe ? Quel dommage, moi qui voulais m’amuser encore un peu…

J’admirai ma manucure fraichement réalisée en attendant qu’il réagisse.

-“Si elle savait, elle ferait de ta vie un véritable cauchemar, j’en suis certaine. On parle d’Iris Stewart quand même, pas de la dernière cruche que tu t’es tapée dont tu ne dois plus te rappeler le prénom.



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Kyaw Ne Min
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MessageSujet: Re: If You Only Knew (Ft Kyaw <3)   If You Only Knew (Ft Kyaw <3) EmptyDim 25 Oct - 23:17

J'aimais la tranquillité de la maison qu'Iris m'avais offerte, mais je ne pouvais pas y aller tout le temps. Je me disais tout le temps que ce n'était pas loin, que c'était toujours mieux que la confrérie, bruyante, et que personne ne pouvait me déranger là-bas. Sauf que dans cette maison, il n'y avait pas tous les livres dont je pouvais parfois avoir besoin pour mes cours. Ça me faisait quand même chier de devoir aller à la bibliothèque, mais c'était un endroit calme alors l'un dans l'autre, c'était toujours mieux que la confrérie où la maturité de mes camarades restaient, le plus souvent, à la porte. Aujourd'hui n'était pas une exception, à la fin de mon cours je n'eus pas le choix que d'aller dans cet endroit qui sentait le renfermé et respirait autant la joie de vivre que la femme qui s'en occupait. Je ne lui jetai pas un coup d’œil avant d'aller m'installer, ce n'était pas la première fois que je me rendais ici. Elle était inutile, payée à rien faire.
Je me mis au travail plutôt rapidement, concentré sur ce que j'avais à faire. J'avais un devoir à faire et plus tôt il serait fini et mieux ça serait pour moi. Ce soir, je ne comptais pas travailler, j'attendais sagement qu'Iris soit rentrée dans sa chambre pour y faire un saut à l'improviste. Ça faisait longtemps au final que je ne l'avais pas surprise, comme disaient certains « il faut entretenir la flamme ». Chez nous, c'était la flamme du danger plus qu'autre chose, pas celle de l'amour en tout cas.

Alors que j'étais en train d'écrire, un fredonnement me fit arrêter l'espace d'une seconde. A la fin de la phrase, je me remis cependant à mon travail, persuadé que c'était la fatigue qui me faisait un peu divaguer. J'avais dans l'intention d'aller voir ma femme alors je l'imaginais chanter à mon oreille, même si quelque chose dans sa voix me dérangeait. La chaise en face de moi bougea comme par magie et un corps se matérialisa. Je relevai la tête pour regarder la tête et je compris.

-… If I drown tonight, bring me back to life, breathe your breath in me the only thing that I still believe In is you, if you only knew

Quelque chose me dérangeait dans sa voix parce que ce n'était pas sa voix. C'était celle d'une jolie brune, qui visiblement connaissait aussi cette chanson bien qu'elle commençait à dater un peu. A part Iris, je n'avais même d'ailleurs jamais entendu quelqu'un la chanter. Je soupirai, désespéré qu'on vienne me déranger dans mon boulot. Alors même ici je n'étais pas plus en tranquillité qu'à la confrérie ? Même si mes camarades faisaient parfois un peu de bruit avec leurs conneries, au moins ils ne venaient pas directement me faire chier. Bon, elle était pas mal, c'était pas une de ces Teta Xi qui venait me parler parce que j'étais le quarterback. Quelque chose en elle me rappelait un truc de familier mais je ne savais pas vraiment quoi. Toujours était-il qu'elle me dérangeait et que je n'avais pas que ça à faire.

- Tu t'es crue dans une salle de concert ?

Je n'avais pas parlé fort, je ne comptais pas me faire virer de la bibliothèque. Elle était là, en face de moi bien au fond de sa chaise, à croiser les bras. Elle me voulait un truc, c'était sûr, et je fronçai les sourcils. Elles étaient pénibles à la fin… Finalement, elle prononça des mots qui m'étonnèrent et je ne réagis pas tout de suite, réfléchissant à comment elle me connaissait. A New-York, j'avais profité de pas mal de monde sans scrupule et au final, je ne me souvenais pas vraiment d'eux. Je m'en foutais, tout simplement. Elle devait être une de celles que j'avais jetées. D'accord, c'était frustrant de se faire jeter par dieu mais merde, fallait passer au dessus ma fille hein ! J'allais lui répondre quand elle ajouta quelque chose à propos de mon mariage, sans toutefois prononcer le nom de ma femme.

- Pardon, on se connaît ?! Fin je me doute que oui, mais je me souviens pas, donc je suppose que tu dois pas être importante. Par contre, je pense que mon mariage te regarde pas, alors si tu pouvais aller pleurer un peu plus loin, ça m'arrangerait. J'ai pas que ça à faire que d'écouter des admiratrices secrètes se désespérer que je ne sois plus libre.

Son comportement désinvolte avait tendance à m'irriter légèrement. Une inconnue qui venait s'installer et qui me parlait de ma vie privée, très peu pour moi. Ouais, je devais la connaître de New-York mais franchement, je ne voyais pas ce qu'elle me voulait. Ce n'était sans doute pas pour me récupérer qu'elle était venue ici, comme elle l'avait dit elle-même, elle savait qu'avant je passais d'une fille à une autre, et que maintenant j'avais une bague à mon doigt. Elle était là, à regarder ses ongles et je n'avais qu'une envie : savoir ce qui ne tournait pas rond chez elle pour venir me faire chier comme elle le faisait. Au final, elle lâcha une autre phrase, prouvant qu'elle connaissait l'identité de mon épouse, le nom d'Iris quoi. Est-ce qu'elle s'était renseignée sur elle, sur moi, sur les deux, pour savoir tout ça ?

- Si Iris savait quoi ? Elle sait qu'il y en a eu d'autres avant elle, yen a eu d'autres avant moi. Mais on sait aussi qu'on a pas besoin de rendre des comptes à des inconnus, on sait où on en est.

Elle, elle devait bien connaître Iris pour savoir que ce n'était pas la dernière des cruches dont on ne se rappelle plus le nom. C'était quand même légèrement flippant, que quelqu'un sache autant de choses sans qu'on le connaisse. Bon, je n'avais pas peur, elle ne représentait aucun danger pour moi, mais c'était plutôt déplaisant. Il valait sans doute mieux mettre les points sur les i maintenant, avant que cette jeune fille ne pense pouvoir fouiller dans nos vies. Je posai le crayon que je tenais toujours dans ma main et me rapprochai en quelque sorte d'elle, me penchant sur la table.

- BON, au juste, t'es qui ? Tu me veux quoi ? Je suis en train de travailler si t'avais pas remarqué, alors ça serait bien que tu dégages. Mais avant, j'aimerais que tu me dises, comment tu connais tout ça ? Moi je te connais pas, ou je me rappelle pas. Tu connais Iris ?

La demoiselle n'avait rien à voir avec Selena par exemple. Celle-là me courait après mais était totalement pathétique. Ici, c'était autrement, la jeune fille avait plutôt l'air sûre d'elle, elle avait l'air de vouloir s'amuser. Je remarquai alors quelque chose dans sa main, elle jouait avec et l'objet m'était plutôt familier. Il ressemblait trait pour trait au téléphone d'Iris mais c'était impossible que cette fille l'ait. Enfin, je voulais quand même m'en assurer.

- Mais dis-moi, t'es pas dans le genre voleuse quand même ? C'est pas bien de prendre les affaires des gens.

J'avais gardé cette voix glaciale pour me convenait très bien pour l'occasion. Étant dans la bibliothèque je ne parlais pas très fort mais je voyais bien la bibliothécaire qui nous jetait des coups d’œil pour savoir si nous n'allions pas briser son silence adoré. Je perdais légèrement patience face à cette petite fille qui me faisait juste perdre mon temps inutilement.

- Bon alors, t'accouches ou je dois appeler l'armée pour avoir la moindre information sur toi ?

Elle n'était sans doute pas bien méchante, ça faisait une distraction. Je n'avais juste pas besoin de ça pour le moment. Ni d'une distraction, ni du bien pire qu'elle était.

HRP : je suis partie du principe à la fin qu'elle jouait avec le portable mais si ça dérange ou que j'ai mal compris un bout de ton RP concernant ce portable, je change, ya pas de problème <3
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MessageSujet: Re: If You Only Knew (Ft Kyaw <3)   If You Only Knew (Ft Kyaw <3) EmptyVen 13 Nov - 19:15

If You Only Knew
“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”
Ce cours me rend dingue, ou plutôt cette situation. Ces voix qui forment un brouhaha dans mon crâne et qui s’emparent de mes tympans, de mon attention. Ca prend beaucoup de place dans la vie de quelqu’un. A croire que c’est fait exprès pour déconcentrer les gens, si c’est le cas alors le corps humain est bien fait, intelligemment. Sauf pour la personne qui se tape ces bruits incessants, comme moi. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi ça fait ça ni comment. Je n’arrive pas non plus à me dire que je suis en cours, que je dois prendre des notes et écouter tout ce que le professeur dit, parce que j’essaie de trouver une certaine sérénité. Le problème, c’est que je suis toujours aussi naïve et que depuis trois ans, j’ai toujours rien trouvé, mon esprit est juste tempéré, ma concentration s’est totalement envolée.

Durant ce cours, tantôt je regarde Iris, tantôt je pose un regard sur le professeur. Lui a du mal à décrocher son attention de mon comportement, comme si je le faisais exprès. Comme si je ne demandais qu’à ne rien écouter à son cours et comme si je lui demandais de ressentir ces envies de meurtre envers cette blonde qui ne cesse de me pourrir la vie. Je me rappelle lorsqu’on était petite qu’on s’était fait la promesse de ne jamais se quitter. Je me suis attachée à cette promesse, mais pas elle. Aujourd’hui elle le vit bien, elle s’en fout, elle a sa vie. A la fin du cours, elle s’est même empressée de disparaitre, sans doute qu’on l’attendait quelque part, j’en sais rien. Peut-être son asiatique, qui sait. A force de se dépêcher, on ne fait pas toujours les choses de la meilleure des manières. On en oublie même, comme un téléphone portable. C’était principalement ce que j’aurais espéré qu’elle oublie et une chance pour moi, c’est ce que j’avais sous les yeux. Je récupère le portable et le glisse dans la poche de mon jeans, rejoignant ensuite le professeur qui s’inquiétait pour moi. S’il savait que ça fait trois ans que ça dure, il ne s’inquiéterait pas autant et s’il savait la véritable raison, il se dirait très certainement que maintenant j’en ai l’habitude. Pourtant c’est totalement faux, on ne peut pas s’habituer à ça, jamais. C’est toujours aussi frustrant, dérangeant.

Après avoir récupéré le téléphone d’Iris, je sors de la salle un peu perdue; je ne sais pas trop où aller ni que faire. Je sens mon ventre gargouiller, mais je n’ai pas envie d’aller manger, je veux aller jusqu’à la bibliothèque pour compléter les notes, comme me l’a si bien conseillé le professeur. Je n’ai pas envie de passer ma vie à retaper ma Senior et pourtant j’ai l’impression que je suis bien partie pour. Ces voix m’empêchent de me concentrer, c’est tellement prenant que j’en oublie presque l’endroit où je me trouve: l’école. On est là pour apprendre, moi je suis là pour attendre que ça s’arrête et seulement après, je peux essayer d’apprendre. Voila.

A la bibliothèque c’est le calme plat comme le demande le règlement, dans ma tête aussi, ça tombe bien. J’attends que la vieille dame désagréable me fasse ma carte et lorsqu’elle me donne le feu vert pour faire ce que j’ai à faire. Mon attention se porte sur un garçon installé à une table lui aussi et un sourire malsain se dessine sur mon visage déjà si tiré. Ce garçon je le connais puisque je l’ai rencontré à New-York auparavant, mais aussi parce que je l’ai vu sur l’écran du portable d’Iris la dernière fois que j’ai mis les pieds chez elle. J’ai vite compris lorsqu’elle m’a dit qu’elle ne portait pas le nom Cobb. J’ai l’impression que c’est une opportunité pour moi qu’il se trouve là, j’aurais sans doute pas pu mieux tomber. Je m’approche de sa table non sans fredonner une musique qu’Iris ne cesse d’écouter déjà depuis quelques années et sans y être invitée, je m’installe en face de lui et la conversation commence, ou ce qui ressemble de loin à une conversation…

-"Ben pourquoi pas. Ca serait bien plus amusant que cet endroit ennuyant au possible. Je sais, tu vas me sortir le refrain du "c’est fait pour travailler et donc le silence est le bienvenu" épargne ta salive. Mais moi la musique ne m’empêche pas de travailler." Je le fixe gardant toujours ce sourire vainqueur sur le visage –“Ah mais je sais, tu aurais préféré que je sois blonde, de grands yeux marrons. Si ça peut te rassurer, j’ai au moins un prénom à quatre lettres, comme elle. Alors tu te sens mieux ?

Est-ce que cette histoire de mariage était l’un de ses points sensibles pour qu’il réagisse aussi vite ? Sans doute. Il allait certainement me sortir la même théorie qu’Iris…

-"Ben si, ça me regarde un peu. Dans une autre vie, tout Oxford aurait été au courant du mariage de Mademoiselle Stewart. Elle est connue en Angleterre, parce qu’ils savent qu’elle reprendra bientôt l’entreprise de son paternel, alors les médias auraient forcément parlé d’elle et ça tombe bien, je suis anglaise. Alors évidemment que ça me regarde. Et si ça peut te rassurer, je ne t’admire pas. Je te trouve juste intéressant physiquement. Par contre, que tu sois Quarterback ou peut-être même le prince de je ne sais quel pays d’Asie, je m’en contrefiche"

Je regarde ma manucure et puis finalement lui pour l’écouter parler et encore une fois, en voyant qu’il rame un peu ça me fait sourire. S’il savait, je connais sa femme de A jusque Z.

-“Si elle savait que je te connais de New-York. T’as de la chance, je ne lui ai encore rien dit, mais j’en aurais bien des choses à lui dire. Et puis ça tombe bien, je ne suis pas une inconnue donc tu vois, tout s’arrange.” Je ponctue ma phrase d’un signe de tête  -“Alors comme ça, tu ne te rappelles même pas de moi. Ca m’attriste un peu

Lorsqu’il perd patience, c’est encore plus amusant et ça se voit sur mon visage. Je joue et ça me plait de le voir patauger. Il ne sait vraiment pas qui je suis et pourtant moi je sais qui il est, je sais aussi qui est sa femme, qui sont ses beaux parents et si je veux, je pourrais même avoir son numéro de téléphone, ce que je comptais bien taxer dans celui de sa chère et tendre épouse.

- “Je connais Iris en effet, mais je te connais aussi. Le monde est petit tu ne trouves pas ? Je pourrais citer la vie entière de ta femme de son enfance jusque maintenant. Comme par exemple: elle a une soeur de neuf ans. Elle a une soeur de vingt et Oscar a vingt-deux. Catherine est une femme blonde et magnifique, autant que ses filles. Cooper est un homme très pris et pourtant Iris le respecte plus que les autres avec Oscar. Elle fait du cheval et est même très douée, elle a un magnifique cheval noir que son père lui a offert quand elle était petite. Elle fait du dessin avec les pastels d’Anastasia et elle a une Audi A5 cabriolet de couleur blanc et puis je connais même sa musique préférée. Je peux aller jusqu’à la couleur qu’elle préfère pour sa lingerie, tu veux que je continue histoire de te donner une idée de ce que tu pourrais lui offrir comme prochain cadeau ou ça ira ?

Une fois de plus j’évite de lui en dire plus sur mon cas et  sors de ma poche le téléphone de sa chère et tendre – hum hum -  et commence à jouer avec juste devant son nez.

-“Moi ? Voleuse ? Ca va pas non. Elle l’a oublié dans l’auditoire en cours ce matin. Ce qui m’amuse c’est qu’à l’heure qu’il est, la connaissant, elle doit être en train de retourner tout le lycée à la recherche de son téléphone. Tu crois que je peux trouver des trucs intéressants ?” A voix basse, je précise –“Des petits secrets à envoyer à cette blogueuse par exemple. T’en penses quoi ? Peut-être des photos compromettantes ? Ou une Sextape ! Vous êtes du genre à faire ça ? Il parait que c’est assez érotique comme truc.

Je le regarde droit dans les yeux, puis le détaille plus précisément en attendant une quelconque réaction de sa part et moins j’en dis, moins il a de patience et plus je m’amuse.

- “Bon je suis gentille, je vais t’éclairer un peu, mais pour le reste faudra venir chercher les infos tout seul comme un grand. Je suis née à Oxford, j’ai grandi avec Iris. Je connais ton coloc aussi, par la même occasion et ton chef. Alors, tu te sens mieux ? Ahh elle ne t’a jamais parlé d’une Alix ? Et toi, tu ne te rappelles même pas d’une Alix, à New-York ?

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MessageSujet: Re: If You Only Knew (Ft Kyaw <3)   If You Only Knew (Ft Kyaw <3) EmptyDim 17 Jan - 2:32

J'étais tranquillement en train de travailler, sans rien rien demander à personne, pour une fois. Si j'étais un peu un chieur quand je m'y mettais, quand je travaillais, j'étais toujours sérieux. En même temps, je n'avais pas le choix, je convoitais MA place, et si je voulais l'avoir je ne devais rien laisser au hasard. Je devais trimer sans rien dire, sans me plaindre, c'était le prix à payer. Je me laissais faire, mais pas toujours, c'était simplement que je savais ce que je voulais et que je faisais ce qu'il fallait pour l'obtenir. J'étais donc tranquillement dans la bibliothèque de l'école et non dans ma maison, puisque j'avais besoin de quelques informations qui étaient ici. Ça ne m'enchantait guère mais je n'avais pas le choix. Pourtant, ça avait l'air d'enchanter quelqu'un d'autre, puisqu'une jeune fille arriva vers moi en chantant. Je connaissais cette chanson mais pas la voix qui la chantait. Je pensais sans doute tellement à ma femme que je l'imaginais en train de susurrer ces mots. Et pourtant, un vrai corps était devant moi et c'était celui d'une brune, et non de la jeune  Stewart. Elle s'était installée comme ça, sans rien demander, alors que je voulais simplement être tranquille pour bosser. Évidement, elle ne fut pas bien reçue, c'était mal me connaître que de penser que j'allais l’applaudir pour sa petite chanson. Elle ne se laissa pas faire, ce qui m'agaçait légèrement. On était dans une bibliothèque merde, pas chez ses grand-parents.

- Eh bah, si tu sais que c'est le silence qui est attendu, pourquoi tu la fermes pas ? Égoïste en plus de ça, si toi ça te dérange pas, je te garantie que tu déranges les autres.

Elle parla aussi d'une blonde, au yeux marron, avec un prénom en quatre lettres. C'était évident, elle connaissait Iris. A l'entendre parler d'elle, j'avais même l'impression qu'elle ne l'appréciait pas plus que ça. J'avais aussi l'impression qu'elle n'allait pas être du genre mielleuse avec moi, mais qu'elle n'allait pas me lâcher non plus.

- Tu peux avoir autant de points communs que tu veux avec elle, tant que tu n'es pas elle, tu ne vaudras jamais rien.

Elle m'avait énervé en si peu de temps. Pourtant, je n'avais pas haussé le ton, je n'avais pas parlé avec colère. C'était de la froideur et un peu d'agacement, tout au plus, parce que je ne m'emportais pas facilement. Un seul me faisait péter les plombs et il était toujours en Birmanie. En tous les cas, je n'aimais pas vraiment qu'elle parle de ma femme. Ça ne la regardait pas, elle n'avait rien à faire dans cette histoire.

- Comme tu dis, dans une autre vie. Ton autre vie, va la faire ailleurs, je ne suis pas intéressé, même simplement physiquement. Et puis on est pas à Oxford, les médias disent bien ce qu'ils veulent, on s'en fiche.

Elle n'était pas moche, loin de là, mais il n'y avait qu'Iris et moi dans notre jeu. Il n'y avait de la place pour personne d'autre. D'ailleurs, elle semblait me connaître mais moi, je ne savais pas du tout d'où. A travers Iris, peut-être, mais elle confirma que c'était bien moi qu'elle connaissait et non ma femme. De New-York, donc ça ne faisait pas si longtemps que ça, par ailleurs.

- New-York ? Cette ville de trou du culs. Normal que je me rappelle pas alors. Donc non, je n'ai aucun souvenir, et je pense que c'est pas plus mal.

Elle pouvait dire ce qu'elle voulait à Iris, elle savait que j'avais eu plein de conquêtes avant. Le passé importait peu avec nous, tant que le présent n'était qu'à nous deux. C'était la règle, on la respectait. Puis je m'en fichais aussi qu'elle soit triste, même si je me doutais que ce n'était pas pour de vrai. Je m'en balançais de cette fille, et qu'elle me dise qu'on s'était croisés à New-York ne faisait même pas monter mon intérêt, ne serait-ce qu'un tout petit peu, pour sa personne. Elle me faisait perdre mon temps et je n'aimais clairement pas ça. Je lui demandai si elle connaissait Iris et la réponse ne me plut pas vraiment. On aurait dit une fan hystérique, à tout savoir, celle prête à tout pour avoir la personne qu'elle veut. Pourtant, il y avait aussi de la haine dans son discours, même si ce n'était pas flagrant. Je ne savais pas trop quoi penser, à part qu'il y avait quelque chose de pas normal. Elle savait trop de choses et je n'avais jamais entendu parler d'elle, alors évidemment je me posais des questions.

- Le monde a l'air petit, en effet. A connaître autant de choses, je vais penser que tu la stalk, je vais appeler les flics. On dirait simplement une de ces fan malade, ou détraquée au choix, mais après tout, c'est peut-être ce que tu es.

Qui qu'elle soit, elle me gavait. J'étais prêt à partir, quand je la vis jouer avec un téléphone qui ne m'était pas inconnu. C'était celui d'Iris, je le jurais. Comment elle l'avait eu ? Elle lui avait volé ? Je ne devais douter de rien, ça aurait été possible, je ne la connaissais pas. Elle pouvait être une simple joueuse ou une vraie malade.

- Oh bah oui, une sextape, c'est tout nous ça. Tu m'as en face de toi, t'as qu'à me rendre son téléphone, je lui rendrai. Puisque tu connais déjà tout de sa vie, je crois que t'as pas besoin de fouiller dans son portable, ou alors ça prouvera juste que t'es une menteuse.

Pour autant, je ne lui pris pas des mains le petit objet. Je n'oubliais pas où nous étions et je comptais sagement à ce qu'elle me le rende elle-même. Elle me fixait et je soutins son regard. Ça ne m'aidait toujours pas à savoir qui elle était ELLE en tous les cas. Ce n'était pas de la curiosité ou de l'intérêt, c'était plutôt de l'information. Je sentais que j'avais besoin de le savoir, et que quand je le saurais, je ne pourrais pas l'oublier une nouvelle fois. Nous n'étions pas à New-York, Iris était entrée dans l'équation, aucune chance que je la zappe, à moins qu'elle ne fasse plus du tout parler d'elle. Enfin elle m'éclaira et je devais dire que son prénom m'évoquait vaguement quelque chose.

- Elle ne m'a jamais parlé d'une Alix. Je suppose que t'as jamais été assez importante pour ça, pour qu'elle veuille m'en parler. Étonnant pour quelqu'un qui a grandi avec, tu trouves pas ?

J'avais maintenant les yeux rivés sur elle, oubliant un peu le portable. Si mes souvenirs étaient exactes, j'avais passé la nuit avec la jeune fille et nous n'avions pas fait que dormir, si vous voyez ce que je veux dire. Au matin, forcément, plus rien et je ne l'avais plus revue, parce que je m'en fichais totalement. Elle ne m'avait pas marqué plus que ça, comme elle ne semblait pas avoir marqué Mme Min.

- Je me rappelle vaguement ouais, mais je sais pourquoi c'est que vaguement : les filles dans ton genre je m'en souviens rarement plus (+).

Je penchais la tête, comme pour réfléchir à un mauvais coup. Clairement, je n'avais pas envie d'être gentil avec elle et au diable les conséquences, elle n'était pas non plus la plus douce des demoiselles et ce n'était pas la plus douce des conversations que j'ai eues.

- Je vais te dire une chose, à mon avis, si on t'a effacée de nos vies, c'est pour une bonne raison. Tu dois sans doute pas valoir plus qu'un vieux fantôme du passé.

Mes yeux se posèrent sur le petit objet, si précieux pour Iris. Elle comptait me le rendre ou bien ? S'il fallait, je le prendrais de force, mais je préférais ne pas avoir à en arriver là. Si la vieille de la biblio me voyait, sans doute qu'elle en voudrait plus me voir ici et j'avais vraiment besoin de venir travailler de temps en temps avec les ressources de cette salle. Ce n'était donc pas envisageable. Arborant mon plus beau -et plus faux- sourire, je pointai le téléphone du doigt.

- Tu comptes me le donner à un moment ou comment ça se passe ? T'as trouvé l'un de ses objets, tu vas le chérir, le vendre sur internet ? Ça te servira à rien, alors rend le moi gentiment et on en parle plus.

Alors rend le moi gentiment et je pourrais me casser.

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